BE424481A - - Google Patents

Description

   <Desc/Clms Page number 1> 
 



    PROCEDE   ET DISPOSITIFS POUR LA. TREMPE DE   FEUILLES   ET AUTRES OBJETS EN VERRE, 
L'invention se rapporte au procédé de trempe des feuilles ou autres objets en verre, selon lequel les objets à tremper sont chauffés jusqu'à une certaine température, puis sont refroidis brus- quement, par l'action d'un fluide réfrigérant, gazeux ou liquide. 



  Elle vise en particulier la trempe des feuilles en position verticale. 



   L'application de la trempe à des verres minces - par ex- emple des verres dont l'épaisseur est inférieure à 4,5 ou 5 mm.- se heurte à certaines difficultés pratiques en raison de la rapidité ex- trême avec laquelle le refroidissement doit être effectué pour obte- 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 nir que le verre, sous ces faibles épaisseurs, acquière un degré de trempe suffisant. 



   Pour réaliser ce refroidissement extrêmement rapide par soufflage d'un fluide gazeux sur l'objet à refroidir, on a été con- duit à rapprocher de celui-ci les organes qui portent les buses de soufflage et à les amener jusqu'à une distance relativement très faible de l'objet, par exemple, à quelques millimètres de celui-ci. 



   Un risque inhérent au procédé de refroidissement ainsi ap- pliqué consiste en ce que, par suite du mouvement d'oscillation qui, notamment lorsqu'il s'agit d'une feuille suspendue, prend naissance sous l'influence de ces courants gazeux, les feuilles ou autres ob- jets à refroidir soient amenés en contact avec l'un ou l'autre des organes de soufflage très voisins et soient par suite détériorés. - En outre, les objets relativement minces, en particulier les feuilles de verre minces, risquent de se déformer sous l'action de ces jets qui est très énergique, par exemple si cette action est plus forte d'un côté que d'un autre de la feuille, ou pour toute autre raison. 



   Dans le refroidissement par bains liquides, en vue de la trempe de feuilles ou autres objets de faible épaisseur, la néces- sité d'un refroidissement rapide est aussi impérieuse que dans le refroidissement par soufflage de fluides gazeux : il est alors avan- tageux d'imprimer au liquide une agitation propre à renouveler les masses liquides au contact du verre, afin d'uniformiser et d'intensi- fier l'action réfrigérante. Ces courants, dont l'effet est d'autant plus favorable au refroidissement qu'ils sont plus violents, ris- quent également d'entraîner des déformations de la feuille ou autre objet maintenu dans le bain. 



   La présente invention a pour objet un procédé et des dis- positifs permettant d'éliminer ces inconvénients d'une manière ef- ficace, sans pratiquement troubler le processus normal de refroidis- sement qui entraine la trempe du verre. 



   Dans son principe, l'invention consiste en un procédé pour la trempe des feuilles et autres objets en verre, dans lequel, pen- dant l'opération de refroidissement, on utilise des organes tels que 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 des des doigts, des brosses ou/équivalents, disposés au voisinage im- médiat ou au contact de la surface de l'objet, notamment pour em- pêcher les oscillations éventuelles de ce dernier ou pour limiter l'amplitude de ces oscillations à un degré tel qu'elles soient inof- fensives pour la conservation de l'objet traité. 



   Ces organes d'arrêt, conformément à l'invention, sont dis- posés - en particulier dans le cas de feuilles de verre - soit en regard des deux faces de ces feuilles, soit en regard d'une face seuleme nt. 



   Cette seconde disposition est applicable en particulier dans le cas du refroidissement par soufflage à l'aide d'un fluide gazeux tel que l'air, ou par pulvérisation d'un liquide réfrigérant sur l'objet, le soufflage ou la pulvérisation étant alors exercé plus énergiquement du coté de l'objet qui est opposé aux organes d'arrêt. 



   Ces organes, lorsqu'ils sont disposés en deux séries de part et d'autre de l'objet peuvent, d'une série à l'autre, se faire vis-à-vis, ou bien occuper des emplacements alternés, en quinconce, ou autrement. 



   Les organes d'arrêt qui doivent être disposés au voisinage ou au contact de la feuille ou autre objet en verre, à tremper, peu- vent être portés par les organes de refroidissement ou être distincts et indépendants de ceux-ci. 



   Dans le premier cas - qui se rapporte plus particulièrement aux modes de refroidissement par soufflage ou par pulvérisation, - les organes d'arrêt sont montés sur les organes de refroidissement, soit à poste fixe, soit d'une manière mobile c'est-à-dire réservant   à ces   organes d'arrêt une possibilité de déplacement relatif, - d' ensemble ou individuel, - par rapport aux organes de refroidissement. 



  Les organes d'arrêt pourront être montés élastiquement sur les or- ganes de refroidissement, afin d'éviter qu'ils exercent sur la sur- face du verre une pression nuisible. Les organes de refroidissement eux-mêmes seront de tout type approprié. Ils peuvent être montés de 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 façon à pouvoir être rapprochés ou éloignés, selon les besoins, de l'objet à traiter, afin que - quel que soit le mode de montage des      organes d'arrêt - ceux-ci puissent venir en contact, ou presque en contact, avec la surface du verre. 



   Les doigts, ou équivalents, sont, naturellement, de dimen- sions faibles, de façon à ne couvrir chacun qu'une très petite sur- face du verre à tremper. La Demanderesse a constaté que, par ce moyen, on parvenait à éviter les perturbations dans la réparti- tion de la trempe au voisinage des doigts. 



   D'ailleurs, diverses mesures peuvent être prises, confor- mément à la présente invention, pour réduire encore l'influence des doigts sur l'état de trempe donné au verre. C'est ainsi que 1' on prévoit en particulier de chauffer au préalable les organes d' arrêt et plus particulièrement de chauffer les extrémités de ces organes à une température voisine de celle du verre. Par ce moyen, on évite d'enlever, au début de l'opération de refroidissement, plus de chaleur aux points de contact des organes d'arrêt qu'aux autres points du verre. 



   Ce chauffage peut s'effectuer, par exemple, en introdui- duisant les doigts et leur support dans le four même où l'on chauf- fe la feuille, cette introduction pouvant avoir lieu soit en même temps que celle de la feuille dans le four, soit seulement au cours du chauffage. On peut alors mettre les doigts en contact avec la feuille, suivant les cas, soit dès le début ou au cours du chauffage, soit seulement avant de sortir la feuille du four. 



   Une particularité avantageuse du procédé suivant l'in- vention réside dans le fait qu'il est possible, grâce à la pré- sence des organes d'arrêt, de donner pendant le traitement ( chauf- fage ou/ et refroidissement ), non seulement une position verti- cale aux objets traités, mais aussi une position inclinée ou même horizontale, car ce procédé empêche dans une notable mesure les déformations des feuilles ou objets. 



   En outre, les supports des doigts, ou organes d'arrêt équivalents, peuvent également servir à supporter ou maintenir les 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 objets dans les positions voulues pendant le chauffage et/ ou pendant le refroidissement, de sorte que les moyens habituels de fixation, tels que pinces de suspension, peuvent, dans certains cas, être supprimés. 



   En résumé, le procédé conforme à l'invention permet, dans toutes ses applications, d'obtenir que les objets à tremper soient maintenus immobiles pendant le soufflage, pendant la pulvérisation ou pendant l'immersion dans le bain de refroidissement, - ou tout au moins de limiter la liberté de déplacement des objets à tremper de façon à éviter les oscillations d'amplitude nuisibles et les dé- gradations ou déformations qui pourraient en résulter pour ces objets. 



   On indiquera maintenant certaines caractéristiques de l'in- .vention qui se rattachent plus particulièrement:les unes, au mode de refroidissement par soufflage ou par pulvérisation, les autres au refroidissement par immersion de l'objet à tremper dans un bain liquide refroidisseur.. 



   Dans le traitement par soufflage ou pulvérisation afin d' obtenir une trempe plus régulière, les organes refroidisseurs pour- ront être animés d'un mouvement relatif par rapport aux objets, feuilles de verre, ou autres, à refroidir, ainsi que par rapport aux organes d'arrêt. Ce mouvement relatif, connu en soi, peut   s'ef-     fectuer   parallèlement ou perpendiculairement à la feuille ou   bien -   il peut être une combinaison de ces deux mouvements. 



   Les organes d'arrêt peuvent posséder des conduits qui les traversent, de manière à les mettre en communication avec l'inté- rieur des organes de soufflage. De cette manière, on peut amener du fluide réfrigérant par les doigts eux-mêmes sur la surface du verre et aux points de cette surface qui sont en contact avec les doigts. 



   Ceux-ci peuvent également être constitués par des surfaces métalliques très divisées, des brosses par exemple. On a ainsi la possibilité d'assurer l'enlèvement des calories de l'objet dans 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 les régions recouvertes par les doigts au moyen des dites brosses métalliques, bonnes conductrices de la chaleur. On peut également employer pour les doigts une autre matière, par exemple réfractaire, comme l'amiante, ou une matière comme le bois, en particulier si les doigts ne doivent pas au préalable être chauffés à la tempéra- ture du four de chauffage. 



   Etant donné que les organes de soufflage peuvent être très rapprochés du verre, l'invention prévoit pour la suspension du verre, lorsque celle-ci est nécessaire, une pince dont les mâchoires et les branches sont formées de telle façon que leur partie inférieure, qui se trouve entre les organes de soufflage, ait de faibles   dimen-   sions dans le sens de l'épaisseur. 



   Lorsqu'on applique l'invention au traitement de trempe au moyen de bains liquides, l'objet est introduit, après chauffage, entre les organes d'arrêt. 



   L'ensemble est plongé dans le bain liquide, auquel on peut alors imprimer une agitation, selon un principe et tous modes connus, de manière à accélérer ou à uniformiser le refroidissement.L'objet étant maintenu, le mouvement du liquide peut être très actif du très efficace.. énergique, et, par conséquent,/sans courir pour cela, comme dans les procédés antérieurs, le risque de déformer l'objet sous   l'in   fluence des courants violents. 



   D'après une caractéristique de l'invention, les supports des doigts sont agencés à la manière de grillages, de telle sorte que le fluide réfrigérant et, au besoin, le fluide de chauffage peu- vent les traverser sans rencontrer d'obstacles pour parvenir à la feuille de verre. 



   L'invention prévoit, en outre,-pendant le refroidissement des objets à tremper dans un bain liquide,- d'immerger dans ce bain, avec des objets, des cadres de soufflage, solidaires ou indépen- dants des supports des organes d'arrêt, et de souffler, par les buses de soufflage, de l'air, de la vapeur ou d'autres gaz, dans le bain, pour produire l'agitation voulue de celui-ci. 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 



   Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, divers dis- positifs pour l'application pratique de l'invention. 



   Dans la fig. 1 qui représente en vue latérale un dispositif, perfectionné selon l'invention, pour l'exécution du refroidissement par soufflage, ce dispositif comprend deux boites de soufflage c - d entre lesquelles est suspendue la feuille de verre a, préalable- ment portée à la température convenable. 



   Comme connu, ces boites ou caissons sont alimentés en fluide sous pression par des   canalisations ci -   d1 et elles sont pourvues, sur leur face intérieure, d'orifices de soufflage, ou de buses, par lesquelles le fluide comprimé pourra être projeté sur la feuil- le sous forme de jet. 



   Conformément à l'invention, ces mêmes faces internes portent des doigts h qui, lorsque les boites sont amenées dans leur position de travail, viennent au voisinage immédiat ou même au contact de la feuille de verre a comme le montre la fig. 2. 



   Ces doigts h peuvent être agencés sur les caissons de souf- flage suivant toute disposition appropriée, par exemple celle d'un quadrillage, comme représenté sur la fig. 3. 



   La figure 4 représente, en vue latérale, des cadres de souf- flage g - f qui sont substitués aux caissons c - d et qui sont munis, comme ceux-ci, de doigts h agissant pareillement comme or- ganes d'arrêt pour la feuille de verre a suspendue entre ces cadres pendant le soufflage. 



   Dans la variante représentée en vue latérale fig.5, les doigts occupent des positions alternées d'un caisson, ou cadre de souf- flage, au caisson ou cadre opposé. 



   Dans la forme d'exécution représentée sur la fig. 6, seul le caisson d porte des doigts h ; dans ce cas, l'action de soufflage exercée par le caisson c est prévue plus énergique que celle du caisson d. 



   On comprend aisément que dans chacune des dispositions pré- cédentes, les doigts h peuvent être percés de canaux en communica- 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 tion avec l'intérieur des caissons ou des tubes, et permettant le passage de fluide refroidisseur vers l'objet de verre. 



   La fig. 7 représente un mode de montage des doigts h grâce auquel ceux-ci peuvent être déplacés par rapport aux caissons ou cadres de soufflage. A cet effet, chaque doigt h peut être déplacé au moyen d'une tige m guidée, avec le doigt, dans un manchon n qui traverse l'organe de soufflage d et qui est immobilisée sur celui- ci. Un levier coudé o attaque, par une coulisse c1, l'extrémité libre de la tige m , ce qui permet de déplacer plus ou moins le doigt h. 



   Dans l'exemple de réalisation de la fig. 8, les doigts sont montés élastiquement dans les organes de soufflage ; dans ce but, chaque doigt h est solidaire d'un piston i, mobile dans un manchon k, et sur la face interne du piston s'exerce l'action d'un ressort 1. 



   Ces possibilités de déplacement des doigts h peuvent se combiner, bien entendu, avec le déplacement de l'ensemble des or- ganes de soufflage pour passer de la position représentée sur la fig. 1 et qui correspond à la mise en place de la feuille pour le refroidissement, jusqu'à la position représentée fig. 2, qui cor- respond à l'exécution du refroidissement par soufflage. 



   Par ailleurs, les supports de l'ensemble des doigts h, ou de certains groupes de ces doigts seulement, peuvent être accouplés de manière à permettre le déplacement d'ensemble des organes d'arrêt ou de certains groupes d'entre eux. 



   Dans la forme de réalisation qui est représentée sur les figs. 9 à 11, les organes d'arrêt sont indépendants des organes de soufflage. 



   La feuille de verre a , après avoir été portée dans le four p à la température désirable, est extraite de ce four et ame- née, par un mouvement vertical vers le haut (fig.9, flèche F ), entre deux grilles q-q qui sont articulées l'une sur l'autre,par exemple selon l'axe supérieur q1 . Sur leurs faces internes, ces 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 grilles sont pourvues de doigts h qui jouent; comme les précédents, le rôle d'organes d'arrêt pour la feuille de verre a, lorsque les grilles sont refermées l'une vers l'autre (fig.10). 



   Les cadres de soufflage f - g , de type connu, sont portés par des   chariots r -   r grace auxquels ils peuvent recevoir un mou- vemént alternatif, intermittent, en direction horizontale. Ces cadres de soufflage sont supportés par des dispositifs à excentri- ques s, ou équivalents, qui permettent de leur communiquer un dé- placement dans leur plan, selon une loi cinématique qui sera choisie appropriée à chaque cas d'application. 



   Pour exécuter le refroidissement de la feuille de verre-à tremper a , on rapproche les chariots portant les cadres jusqu'à ame. ner ceux-ci à la distance désirable de cette feuille (fig.11.) Il est à remarquer que la feuille de verre pourra au besoin être aban- donnée   par;.son   organe propre de suspension, de manière que, pendant le refroidissement, elle soit supportée par les doigts h eux-mêmes et les grilles q-q, ces grilles pouvant être, bien entendu, reliées à tout organe de suspension approprié. Leur présence n'apporte pas de perturbations nuisible dans l'action de soufflage, puisque les jets d'air ou autre gaz projetés par les orifices ou buses des ca- dres f - g accèdent aux faces de la feuille de verre à travers le réseau constitutif de ces grilles. 



   Selon une variante du procède, également comprise dans l'in- vention, les grilles peuvent être refermées sur la feuille de verre dès avant l'introduction de cette feuille dans le four p. Les doigts h en contact avec la feuille participent alors au chauffage, puis l'énsemble des grilles et de la feuille est extrait du four et amené dans la position de refroidissement, 
Les figs. 13 à 15 concernent l'application du procédé selon l'invention au cas du refroidissement au moyen d'un bain liquide. 



   La feuille de verre a , chauffée dans le four p, est extraite de ce dernier dès qu'elle a atteint la température désirable ( fig. 



  13 ) et est amenée entre les grilles q - q (   fig.14)   comme dans le cas précédent. Les grilles et la feuille qu'elles renferment et 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 maintiennent sont alors transportées dans la bac t   (fig.15 )   qui contient le bain liquide refroidisseur. Grâce à l'immobilisation de la feuille par les doigts h , il est alors possible d'imprimer au liquide une agitation favorable à l'exécution brusque et unifor- me du refroidissement. 



   Lorsque dans le procédé de trempe suivant l'invention il est fait usage de pinces de suspension pour supporter les feuilles, ou autres objets de verre, ces pinces peuvent être établies comme le représente la fig. 12, dans laquelle on remarque que les branches V se recouvrent réciproquement, et les mâchoires W sont creusées dans la largeur de ces branches. On obtient ainsi une pince ayant des dimensions très faibles dans le sens de l'épaisseur. 



   REVENDICATIONS. 



   ----------------

Claims (1)

1.- Un procédé pour la trempe de feuilles et autres ob- jets en verre, en particulier pour des feuilles en position verti- cale, caractérisé en ce que, pendant le refroidissement, on utilise des organes d'arrêt, tels que des doigts, ou équivalents, qui,dis- RESUME posés au voisinage immédiat ou au contact de la surface de l'objet, empêchent les déplacements, ou les oscillations de ce dernier, ou limitent l'amplitude de ces oscillations à un degré tel qu'elles soient inoffensives pour la conservation de l'objet traité.

2. - Un procédé pour la trempe, selon 1, caractérisé en ce qu'on utilise des organes d'arrêt disposés de part et d'autre, ou d'un seul côté de l'objet à refroidir.

3.- Un procédé selon 1 ou 2, caractérisé en ce que les or- ganes d'arrêt sont portés, avant leur mise en service, à une.tempé- rature voisine de celle du verre réchauffé pour le trempe.

4. - Un procédé pour la trempe selon 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le chauffage des doigts s'effectue en introduisant les organes d'arrêt dans le four de chauffage avec l'objet à chauffer en vue de la trempe.

5. - Un procédé pour la trempe, selon l'une des revendica- tions 1 à 4, caractérisé en ce que, pendant le chauffage et/ ou pen- dant le refroidissement, les objets à tremper sont maintenus dans <Desc/Clms Page number 11> la position voulue exlusivement par les organes d'arrêt.

6. - Un procédé pour la trempe, du type ci-dessus, applicable au refroidissement par soufflage d'un fluide gazeux ou pulvérisation d'un liquide sur l'objet, caractérisé en ce que l'on dispose les organes d'arrêt d'un seul côté de l'objet et l'on exécute le souf- flage ou la pulvérisation plus énergiquement du côté de l'objet qui est opposé aux organes d'arrêt.

7. - Un procédé suivant l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'on communique aux organes refroidis- seurs un mouvement relatif par rapport à l'objet à refroidir et par rapport aux organes d'arrêt.' 8. - Un procédé suivant l'une des revendications 1 à 3 ou 6 précédentes, caractérisé par le fait que l'on amène tout ou partie du fluide réfrigérant sur la surface de l'objet à refroidir, à tra- vers des conduits pratiqués dans les organes d'arrêt.

9.- Un procédé pour la trempe du type selon 1, applicable au refroidissement au moyen de bains liquides, présentant les caracté- ristiques suivantes, appliquées isolément ou en combinaison: a) l'objet à tremper est introduit, après chauffage, entre les organes d'arrêt et l'ensemble est plongé dans le bain liquide, auquel on peut alors imprimer, sans inconvénient, une agitation éner- gique, propre à favoriser le refroidissement brusque et uniforme de l'objet; b) pendant la refroidissement des objets à tremper, on im- dans merge/ le bain liquide, avec ces objets, des cadres de soufflage - solidaires ou indépendants des organes d'arrêt et comportant des buses ou équivalents - à travers, lesquels on souffle un gaz dans le bain pour produire l'agitation voulue de celui-ci.

10.- Un dispositif pour l'exécution du procédé selon 1 et de ses variantes, caractérisé en ce que les organes d'arrêt sont dis- posés en deux séries dont les unités se font respectivement vis-à- vis de part et d'autre de l'objet à tremper.

11.- Un dispositif pour l'exécution du procédé selon 1 et de ses variantes, caractérisé en ce que les organes d'arrêt sont dis- <Desc/Clms Page number 12> posés en deux séries, dont les unités occupent des positions alter- nées, ou en quinconce, d'une série à l'autre, de part et d'autre de l'objet.

12. - Un dispositif pour l'exécution du procédé selon 1, 2 ou 3, ou 6, ou 7, caractérisé en ce que les organes d'arrêt sont oonsti- tués par des surfaces métalliques très divisées, par exemple des brosses métalliques.

13.- Un dispositif du type ci-dessus, caractérisé en ce que les pinces ou équivalents, servant à la suspension de l'objet, pos- dèdent des mâchoires et branches d'épaisseur très réduite.

14.- Un dispositif pour l'exécution du procède selon 1 à 3, ou 6 à 8, caractérisé en ce que les organes d'arrat sont portés par les organes de soufflage ou de pulvérisation.

15. - Un dispositif pour l'exécution du procédé selon 1 à 3, ou 6 à 8, caractérisé en ce que les organes d'arrêt sont indépen- dants des organes de soufflage.

16.- Un dispositif selon 14, caractérisé en ce que les or- ganes d'arrêt sont montés d'une manière mobile sur les organes de soufflage ou de pulvérisation.

17.- Un dispositif selon 16, caractérisé en ce que les or- ganes d'arrêt sont montés élastiquement sur les organes de soufflage ou de pulvérisation.

18. - Un dispositif pour l'exécution du procédé selon 1 à 7 ou 9, caractérisé en ce que les supports des organes d'arrêt sont constitués par des grilles.

19. - Un procédé pour la trempe de feuilles et autres objets en verre, en substance comme décrit.

20. - Des appareils pour l'exécution du procédé suivant les revendications 1 à 9, en substance comme décrit ou en substance comme représenté aux dessins annexés.