BE429910A - - Google Patents

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BE429910A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03BMANUFACTURE, SHAPING, OR SUPPLEMENTARY PROCESSES
    • C03B35/00Transporting of glass products during their manufacture, e.g. hot glass lenses, prisms
    • C03B35/14Transporting hot glass sheets or ribbons, e.g. by heat-resistant conveyor belts or bands
    • C03B35/20Transporting hot glass sheets or ribbons, e.g. by heat-resistant conveyor belts or bands by gripping tongs or supporting frames
    • C03B35/202Transporting hot glass sheets or ribbons, e.g. by heat-resistant conveyor belts or bands by gripping tongs or supporting frames by supporting frames
    • C03B35/205Transporting hot glass sheets or ribbons, e.g. by heat-resistant conveyor belts or bands by gripping tongs or supporting frames by supporting frames the glass sheets being in a vertical position

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Re-Forming, After-Treatment, Cutting And Transporting Of Glass Products (AREA)

Description


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  BREVET D'INVENTION. 



  " Perfectionnements apportés à la trempe du verre ". 



   La présente invention est relative à la trempe du verre et elle concerne, plus spécialement, la trempe de feuil- les de verre. 



   Pour tremper des feuilles de verre par les procédés connus, on chauffe les feuilles dans un four jusqu'à une tem- pérature sensiblement égale à celle du ramollissement après quoi on refroidit rapidement les faces opposées des feuilles. 



  Jusqu'ici on suspend généralement les feuilles, pendant le chauffage ainsi que pendant l'opération subséquente du re- ou froidissement/de la trempe proprement dite, verticalement à des,supports constitués ordinairement par des pinces dont les mâchoires portent des ergots ou pointes qui forment des enco- ches dans les faces opposées des feuilles à proximité de leur bord supérieur ou qui pénètrent dans des encoches préalablement ménagées dans les faces opposées de ces feuilles de manière que ces dernières soient fermement maintenues par lesdits sup- ports 

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Les procédés connus de ce genre pour supporter les feuilles de verre présentent l'inconvénient que celles-ci sont nécessairement abîmées par la présence de ces encoches de sorte que l'aspect du verre, à l'état final, devient obli- gatoirement irrégulier et,

   de toute façon, n'est plus aussi parfait qu'on pourrait le désirer. En outre, les encoches cons- tituent des points faibles inévitables pour la feuille de ver- re. 



   La   détérioration   susindiquée peut être suffisante pour provoquer une distorsion visuelle effective et cette dé- formation est souvent aggravée par le fait qu'on s'est conten- té jusqu'ici de régler généralement la température maximum, à laquelle la feuille doit être chauffée, à l'aide d'un pyromè- tre établi à l'extérieur de la feuille et, malgré les modifi- cations qui peuvent se produire pour les dimensions des feuil- les et pour la vitesse d'avancement de celles-ci dans le four, les pyromètres de ce genre ne contrôlent en réalité que la température qui règne à l'intérieur du four et non pas celle du verre lui-même de sorte que ces appareils ne permettent pas le réglage de la température d'après chaque pièce de verre en particulier et en fonction des conditions particulières à rem- plir. 



   Pour tremper le verre avec succès, celui-ci doit être chauffé à une température à laquelle il ramollit ou'à laquelle il est sur le point de ramollir, la valeur exacte de cette température variant suivant la composition chimique du verre et suivant le traitement thermique ayant servi à sa fabrication. Il en résulte que si le pyromètre est réglé pour le chauffage d'une certaine pièce de verre afin qu'on obtienne exactement cette température, ce réglage peut, néanmoins, être mauvais pour une autre pièce de verre laquelle peut, par exem- ple, ramollir à une température notablement plus basse de sor- te que cette dernière pièce peut être chauffée jusqu'à une 

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 température qui est bien au-dessus de son point de   rama'lisse-   ment. 



   Si le verre est chauffé, d'une manière appréciable, au-dessus de son point de ramollissement, on constate, en adop- tant le procédé connu susdit pour supporter le verre, que le poids total du verre agit sur les supports et que les tensions locales produites dans le verre ramolli, augmentent au delà de celles qui sont nécessaires de sorte que des déformations très appréciables se produisent dans le verre, au voisinage des supports, et plus spécialement à proximité des encoches formées par ces supports. Ces déformations peuvent être suffi- santes non seulement pour augmenter d'une manière appréciable la distorsion ou déformation visuelle dont question plus haut mais également pour détériorer ou abîmer le verre jusqu'à un degré tel qu'il ne soit plus utilisable commercialement. 



   Suivant une   disposition.   faisant partie de l'inven- tion, on supporte le verre, pendant son chauffage, par un dis- positif sustentateur propre à venir en contact et à supporter le verre sans provoquer la déformation de celui-ci. En outre, on procède à l'observation ou à la détermination individuelle de la température ou la condition de chaque pièce de verre, en particulier, qui est à traiter et on règle le chauffage du verre en conséquence. 



   En supportant le verre de la manière susindiquée, pendant le chauffage, on ne doit pas craindre d'abimer le ver- re par les moyens de support puisque tout danger d'une détério- ration du verre, sous l'effet de son propre poids, supporté de cette manière, sous l'effet d'un ramollissement non-convenable du verre, puisqu'on peut effectuer un réglage plus précis du degré de chauffage en observant ou en déterminant individuel- lement la température ou la condition à laquelle on doit trai- ter chaque pièce de verre en particulier. 



   La température ou la condition du traitement 

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 de chaque pièce de verre en particulier peut être observée ou déterminée en se basant sur une des diverses modifications qui se produisent dans les propriétés physiques du verre en fonction de la température à laquelle on soumet celui-ci. 



   Par exemple, une mesure peut être faite de la con- ductibilité électrique ou de la dilatation thermique du verre. 



  En pratique on préfère toutefois observer le ramollissement ou la déformation du verre sous l'effet de la chaleur. 



   L'observation de la variation des propriétés physi- ques peut être faite sur le verre lui-même qui doit être trem- pé mais on préfère observer ces variations sur une pièce de verre distincte mais de même nature que celui qui doit être trempé. 



   On peut se servir, par exemple, d'une bande de ver- re, placée en substance horizontalement à l'intérieur de l'am- biance chauffante afin que la bande puisse se déformer par gravité, sous l'effet de son ramollissement pendant le chauffa- ge, une déformation déterminée, ainsi obtenue, montrant que le verre à tremper a atteint la température convenable. 



   Suivant une autre disposition, faisant partie de la présente invention, on a recours à des dispositifs pour suppor- ter des feuilles de verre pendant le chauffage, qui précède la trempe proprement dite, ces dispositifs comprenant plusieurs butées propres à venir en contact avec la périphérie de la feuille en des points écartés les uns des autres le long de celle-ci sans provoquer la déformation de la   feuille,   lesdites butées étant agencées de manière qu'elles exercent sur la feuille des pressions d'appui égales entre elles. 



   En agençant les butées de manière qu'elles exercent sur la feuille des pressions d'appui sensiblement égales entre elles, on ne doit pas craindre que le poids total de la feuil- le soit supporté par exemple par une seule butée et qu'une ten- sion locale se produise dans la partie voisine de la périphé- 

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 rie de la feuille et qui soit suffisante pour provoquer une distorsion ou une déformation locale tellement importante de la feuille que celle-ci ne convienne plus à un usage   commer-   cial. 



   Suivant une autre caractéristique de cette partie de la présente invention, on supporte la feuille par l'inter- médiaire de plusieurs butées propres à venir en contact avec la périphérie de celle-ci sans provoquer la déformation de la feuille, les butées étant écartées les unes des autres le long de la périphérie et étant reliées entre elles d'une manière mo- bile par des moyens susceptibles'd'exercer sur la feuille, pen- dant le chauffage, des pressions d'appui telles par l'intermé- diaire de chaque butée, que ces pressions soient sensiblement égales quand cette butée vient occuper diverses positions re- latives différentes. 



     En   reliant les butées, d'une manière déplaçable, entre elles par des moyens propres à exercer, pendant le chauf- fage et comme indiqué ci-dessus, des pressions d'appui sensi- blement égales, on constate que si les pressions d'appui exer- cées par les diverses butées sont égales entre elles quand les moyens sustentateurs sont froids et que si une déformation de ces moyens se produit pendant le chauffage, la pression d'appui exercée par chaque butée reste néanmoins sensiblement égale. Il n'y a donc aucun danger que la feuille soit supportée par une butée seulement ou qu'une tension locale puisse se produire dans la feuille qui soit suffisante pour provoquer une distor- sion ou une déformation locale suffisante pour que la feuille soit rendue inutilisable commercialement. 



   Un autre avantage résultant du fait que les butées sont reliées entre elles d'une manière déplaçable, comme indi- qué ci-dessus, est, dans le cas où cette disposition est ap- pliquée à la trempe de feuilles de verre dont les bords ne sont pas rectilignes qu'il est superflu d'intercaler des pièces de 

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 remplissage entre le bord des feuilles et des butées, de même qu'il n'est pas nécessaire de régler exactement la position de chaque butée avant l'introduction de la feuille dans le four pour être certain que les pressions d'appui, exercées par les diverses butées, soient sensiblement égales entre elles de sor- te que la mise en place des feuilles est considérablement fa- cilitée. 



   Avantageusement, quand on ne doit chauffer que des feuilles de petites dimensions, on peut avoir recours seule- ment à deux butées montées sur un support commun et propres à supporter la feuille en des points écartés symétriquement l'un de l'autre par rapport à son centre de gravité, de manière que les pressions d'appui exercées par les butées soient égales. 



  De préférence, on articule les deux butées de ce genre audit support commun. 



   Par contre, quand il s'agit de grandes feuilles à tremper, il est nécessaire d'avoir recours à plus de deux bu- tées et on peut utiliser deux supports pour l'ensemble de la feuille, une moitié des butées étant portée par un support et l'autre moitié par l'autre support. Chaque support est alors articulé à un levier sustentateur principal et dont les extré- mités opposées portent les butées qui y sont articulées soit directement, soit par l'intermédiaire d'autres leviers. Les positions des diverses articulations et les   emplacements   des leviers ainsi que des pièces qui en sont solidaires sont tels que la pression d'appui exercée par chaque butée reste sensi- blement égale pour diverses positions relatives des butées. 



   Quand huit butées sont nécessaires, on peut articu- ler les extrémités de chaque levier sustentateur principal, aux centres de leviers formant des supports secondaires et dont les extrémités portent les pivots des butées. 



   Quand on doit se servir de six butées, celles-ci peuvent être articulées aux extrémités de leviers secondaires 

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 établis par paires au voisinage l'une de l'autre, les deux le- viers secondaires de chaque paire étant articulés entre eux et reliés également à un levier primaire commun, une des butées étant reliée au pivot commun établi entre les deux leviers se- condaires. La disposition susdite comprend des moyens par les- quels la pression exercée par la butée du pivot commun est égale à celle exercée par les deux autres butées supportées par lesdits leviers secondaires. 



   La pression d'appui exercée par la butée reliée au pivot commun peut être rendue égale aux autres pressions d'ap- pui en munissant cette butée d'un contrepoids. 



   La liaison par pivot entre les butées et leurs le- viers sustentateurs est telle que lesdites butées puissent pi- voter l'une par rapport   à l'autre   dans le plan de la feuille. 



   Les butées peuvent être également montées de manière qu'elles soient susceptibles   d'être   déplacées relativement l'u- ne de l'autre dans une direction transversale au plan de la feuille. Par exemple, chaque butée peut être supportée de ma- nière à pouvoir pivoter autour d'un axe qui est parallèle au plan de la feuille. 



   Un autre inconvénient, que présentent les procédés connus pour supporter des feuilles de verre pendant le chauffa- ge qui précède la trempe, est que les moyens sustentateurs sont agencés de manière à pouvoir porter seulement une seule feuille de verre. Il en résulte, lorsque la feuille est de petites di- mensions, qu'une grande partie de l'espace disponible du four est perdue, principalement quand il s'agit du chauffage de ban- des de verre qui sont longues et étroites, puisque ces bandes doivent nécessairement être supportées dans le four de manière que leurs axes principaux soient horizontaux si l'on veut évi- ter la déformation pendant le chauffage. 



   Suivant une disposition subsidiaire de la présente invention, on fait intervenir des moyens sustentateurs qui, 

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 tout en étant agencés selon l'invention et comme indiqué plus haut, sont propres à supporter plusieurs feuilles disposées, en substance, verticalement et placées les unes au-dessus des autres. 



   En supportant plusieurs feuilles de cette manière, la totalité ou pour   ainsi   dire la totalité de l'espace de chauf- fage disponible dans le four peut être utilisée alors qu'un nombre plus élevé de feuilles peut être chauffé et trempé en même temps, de sorte que le chauffage est effectué d'une manière plus économique et que le rendement total de l'installation servant à la trempe est augmenté d'une manière appréciable sans que les frais d'exploitation soient accrus. 



   Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, quelques modes de réalisation d'appareils et installations éta- blis conformément à l'invention. 



   La fig. 1 montre, en élévation (parties en coupe), un appareil pour la trempe de feuilles de verre établi confor- mément à un mode de réalisation de l'invention. 



   La fig. 2 montre, en perspective et à plus grande échelle, une partie de l'appareil selon la fig. 1 et plus spé- cialement le mode de support des feuilles de verre ainsi que l'appareil pour observer ou déterminer la température ou la condition des feuilles pendant leur chauffage. 



   La fig. 3 montre, en perspective et à plus grande échelle, une partie du dispositif sustentateur selon la fig.2. 



   La fig. 4 montre, en perspective et à plus grande échelle, l'appareil selon la fig. 2 pour observer ou détermi- ner la température ou la condition des feuilles pendant leur chauffage. 



   La fig. 5 montre, en vue de côté, une variante de l'appareil selon la fig. 4. 



   La fig. 6 montre, semblablement à la fig. 2, un autre appareil pour supporter les feuilles de verre pendant le chauffage. 

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   La fig. 7 montre, en vue de c8té, un autre appareil pour supporter les feuilles de verre pendant le chauffage. 



   La fig. 8 montre, en perspective et à plus grande      échelle, une partie de la disposition selon la fig. 7. 



   Les fig. 9, 10, 11 et 12 montrent, en vue de côté, quatre autres modes de réalisation d'appareils pour supporter la feuille de verre pendant le chauffage, une moitié seulement de l'appareil étant montrée dans chaque cas. 



   La   f ig.   13 montre, semblablement à la fig. 3, un au tre mode de réalisation. 



   La fig. 14 montre, en vue de côté, un autre mode de réalisation d'un appareil pour supporter les feuilles de verre et qui est agencé de manière à pouvoir porter plusieurs feuil- les les unes au-dessus des autres. 



   La fig. 15 montre, en perspective et à plus grande échelle, une partie de l'appareil selon la fig. 14. 



   La fig. 16 montre, semblablement à la fig. 14, une autre disposition du même genre. 



   La fig. 17 montre, en perspective et à plus grande échelle, une partie de la disposition selon la fig. 16. 



   La fig. 18 montre, semblablement à la fig. 14, en- core un autre mode de réalisation. 



   La fig. 19, enfin, montre, en coupe transversale se- lon 19-19 fig. 18, une partie de la disposition indiquée sur cette fig. 18. 



   On se réfère tout d'abord à la disposition montrée sur les fig. 1 à 4 des dessins et qui concerne une installation complète pour la trempe de feuilles de verre constituée, d'une manière générale, comme décrit dans les brevets antérieurs Fran- ce N  795. 779 et 48.338, ladite installation comprenant un four de chauffage, désigné d'une manière générale par 25 et un ap- pareil réfrigérant, désigné d'une manière générale par 26, le procédé de la trempe étant effectué d'une manière sensiblement analogue à celle décrite dans les brevets antérieurs susdits. 

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   Comme indiqué dans ces brevets antérieurs, on suppor- te la feuille de verre pendant son chauffage et son refroidisse- principal ment par un   rail/?7   et par l'intermédiaire d'un chariot mobile désigné par 28, ledit chariot comportant un organe de support horizontal 29. 



   Conformément à la présente invention, au lieu de suspendre chaque feuille audit organe de support horizontal 29 par l'intermédiaire de pièces constituées sous forme de pinces, comme décrit dans lesdits brevets antérieurs, on remplace cha- que pince par un dispositif de suspension qui peut être consti- tué commemontré sur les fig. 2 et 3. 



   Sur les fig. 2 et 3, un tel dispositif de suspension comprend une paire d'étriers 30 constitués chacun par deux ti- ges verticales 31, en fil rond et de faible section, qui sont susceptibles de venir se placer de part et d'autre de la feuil- le en étant reliées à leurs extrémités supérieures par une tra- verse ou entretoise 32. 



   Chaque étrier comprend une butée 33 propre à venir en contact avec le bord horizontal inférieur de la feuille à tremper, et à supporter   ce'..le-ci,   ladite butée étant constituée par une plaque métallique rectangulaire dont les extrémités op- posées sont recourbées en 34 de manière qu'elles puissent cou- lisser sur les extrémités inférieures des fils 31 faisant par- tie de l'étrier, tout en étant soudées à ces fils comme montré en 35. 



   Le bord supérieur de la butée présente une encoche 36 propre à recevoir le bord horizontal inférieur de la feuille. 



  Sur les fils de l'étrier peut coulisser, entre la butée 33 et l'extrémité supérieure de celui-ci, une mâchoire de retenue 37 ayant une, forme analogue à celle de la butée 33 et dont le bord inférieur présente une encoche 38 analogue à l'encoche 36 pour recevoir le bord horizontal supérieur de la feuille. 



   Par cette disposition on obtient que les encoches 36 et 38 empêchent tout mouvement latéral de la feuille par rap- 

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 port aux étriers, la largeur desditesencoches étant plus gran- de que l'épaisseur la plus élevée des feuilles' qu'on utilise en pratique. 



   Pour permettre le réglage en hauteur de chaque étrier, on supporte la traverse ou entretoise 32 par l'intermé- diaire d'une vis verticale 39 engagée dans ladite traverse et dont l'extrémité supérieure 40 a la forme d'une fourche pour pouvoir être engagée sur un rebord 41 de l'organe de support 
29 en étant reliée d'une manière amovible et pivotante audit . organe par une cheville 42 propre à être engagée dans des orifices ménagés dans les deux branches de la fourche et dans un quelconque des orifices 43 prévus dans ledit rebord de l'organe sustentateur 29. 



   On voit que cette disposition permet, en retirant , la cheville 42 et en abaissant légèrement l'étrier, de faire tourner la vis de support 39 pour régler la position en hauteur de l'étrier par rapport à l'organe de support 29. 



   Quand on utilise l'appareil décrit ci-dessus et quand on désire placer   sur   celui-ci une feuille de verre avant , de l'introduire dans le four, on règle la hauteur de l'étrier d'après celle de la feuille à traiter. On fait glisser la feuil- le latéralement entre les fils 31 des deux étriers 30 de ma- nière que son bord inférieur vienne s'engager dans les encoches 
36 des butées 33, après quoi on abaisse les mâchoires de rete- nue 37 en les faisant coulisser le long des fils 31,   jusqu'à.   ce que leurs encoches 38 viennent s'engager sur le bord supé- rieur de la feuille pour   empécher   ainsi tout déplacement laté- ral de celle-ci par rapport aux étriers. 



   La feuille occupe une position relative telle par rapport aux   éteiers   que son centre de gravité se trouve au mi- lieu des deux butées 33, et il en résulte, avant l'introduction de la feuille dans le four, que les pressions d'appui exercées par les butées 33 sont égales. 

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   En reliant les deux étriers par des pivots à l'or- gane de support 29, lesdits pivots étant constitués par les chevilles 42, les étriers sont susceptibles de se déplacer dans le plan de la feuille et il en résulte, au cas où une déforma- tion appréciable se produit pour un des étriers et par exemple pendant le chauffage, que ces étriers peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre dans le plan de la feuille pour compenser ainsi cette déformation et pour maintenir la pression d'appui, exercée par chaque butée, à une valeur sensiblement égale. 



   Pour observer exactement la température ou la condi- tion de la feuille pendant le chauffage, on a recours à un dispositif montré clairement sur la fig. 4 et comprenant une bande étroite en verre 44 constituée en un verre de même nature que celui qui doit être trempé, la bande   aant   par exemple une longueur de 12,5 cm et une largeur de 1,5 cm. Une extrémité de la bande est fixée dans une console 45 en forme de U et compre- nant une vis de blocage 46. La console est portée par une tige verticale 47 reliée à l'extrémité de l'organe de support 29 écartée de l'appareil refroidisseur 26 quand le chariot et la feuille se trouvent dans le four. 



   Directement en dessous de la bande de verre 44, la console 45 porte un bras métallique 48 dont l'extrémité libre est munie d'un doigt réglable 49. 



   Un tel appareil permet d'obtenir l'effet suivant. de verre Lorsque la feuille à tremper ainsi que la bande/44 se trouvent toutes deux dans le four, ladite bande commence à se déformer sous l'effet de son propre poids quand on s'approche de la tem- pérature de ramollissement, le degré de déformation dépendant de l'importance de ramollissement de la bande, c'est-à-dire de la température à laquelle celle-ci a été chauffée. 



   Comme la nature du verre à tremper est identique à celle du verre constituant la bande 44, et comme ces deux piè- ces sont chauffées à la même température, la feuille à tremper 

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 ramollit, en substance, au même degré que la bande, de sorte que l'importance de la déformation de cette bande donne une indication apparente du degré de ramollissement de la feuille. 



  Une déformation particulière de la bande pour un genre déter- miné de verre correspond'au degré de ramollissement du verre qui nécessite une trempe convenable, c'est-à-dire correspond à une température de trempe convenable. 



   L'importance de la déformation de la bande, qui se'      produit quand la température correcte est atteinte, varie sui- vant la nature particulière du verre à traiter et dépend de son épaisseur, de sa composition chimique ainsi que de son traite- ment thermique pendant la fabrication. 



   Pour faciliter l'observation, il est évidemment dé- sirable que la bande 44 se déforme d'une manière juste suffi- sante pour venir en contact avec le doigt réglable 49 quand la feuille vient d'atteindre la température de trempe correcte. 



  Pour chaque sorte de verre à tremper la première fois, on doit au préalable effectuer une série d'essais ou d'expériences pour obtenir la position exacte du doigt 49, cette position étant ensuite marquée sur le bras 48 pour chaque verre de nature par- ticulière. 



   Une fois qu'on a obtenu la position exacte du doigt 49 pour un verre de nature particulière à tremper, il suffit, lors- qu'on procédera' à la trempe d'autres feuilles de verre de cette nature, de chauffer le verre dans le four jusqu'à ce que la se bande   44/défoe   d'une manière juste suffisante pour venir en contact avec le doigt réglable 49, ce   qui constitué-'une   preuve que la feuille a été chauffée à une température convenant à une trempe correcte. 



   Pour le dispositif montré sur les fig. 1 à 4, la déformation de la bande 44 peut être observée en établissant dans la paroi 50 du four, qui est écartée de l'appareil re- froidisseur, une fenêtre transparente 51. 

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   Si on le désire, la déformation convenable de la bande 44 peut être utilisée pour actionner un signal aver- tisseur, en   aant   recours par exemple à la disposition montrée sur la fig. 5. Dans ce cas, on articule à la face externe de la paroi 50 du four un levier 52 dont une extrémité traverse cette paroi et pénètre dans le four en étant susceptible de venir en contact avec la face inférieure de la bande 44, alors que l'ex- trémité opposée dudit levier porte un contact réglable 53 pro- pre à coopérer avec un deuxième contact réglable 54 qui est monté sur un bras 55 fixé sur la face externe de la paroi 50 du four.

   Lorsque les contacts sont appliqués l'un sur   l'autre,   un circuit électrique désigné d'une manière générale par 56 est fermé pour faire fonctionner un signal visible ou audible, dé- signé par 57, et par exemple une sonnerie électrique. 



   Comme la partie du levier 52, quie st engagée dans le four, a une longueur considérable, son extrémité opposée porte un contrepoids réglable 58 qui sert à ramener le levier 52 à sa position initiale quand la feuille est dégagée hors du four, le déplacement angulaire du levier au delà de sa position initiale étant empêché par une butée réglable 59. 



   Pour la disposition selon la fig. 5, une série d'es- sais ou d'expériences avec chaque sorte de verre à tremper est effectuée d'une manière analogue à celle indiquée pour la dis- position selon la fig. 4 et les contacts 53 et 54 sont réglés de la même manière que celle prévue pour le doigt 44. 



   Avec l'un ou l'autre des dispositifs indiqués ci- dessus et utilisés pour observer la température ou la condition de la feuille, on sort la feuille hors du four aussitôt après qu'une déformation appropriée de la bande a eu lieu, de sorte que la feuille n'est jamais chauffée à une température supérieu- re à la température minimum nécessaire à une trempe convenable. 



  On évite ainsi une déformation de la feuille sous l'effet de son propre poids et on fournit une quantité de chaleur minimum 

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   à la   feuille, ce qui permet de réduire les frais de chauffage. 



   Même si on procède à la trempe de plusieurs feuilles ayant exactement la même composition, on a trouvé avantageux, en. pratique, de se servir d'une bande franche 44,   c'est-à-dire   d'une bande qui n'a pas encore servi antérieurement, comme or- gane d'observation pour chaque feuille à tremper, afin qu'on soit stir que la bande 44 se trouve toujours dans la même condi- tion initiale que la feuille avant que celle-ci soit introduite dans le four   25.   



   Au lieu de supporter la feuille, pendant le chauffa- ge, par le dispositif montré sur les fig. 2 et 3, on peut avoir recours à celui de la fig. 6 et pour leqùel, au lieu de relier directement chaque étrier 30 à l'organe de support 29, on ar- ticule la traverse ou entretoise 32.de chaque étrier entre les extrémités inférieures des branches d'un organe 6Q en forme de fourche, de manière que l'étrier puisse se déplacer suivant une direction latérale par rapport à la feuille. Les extrémités supérieures des organes 60 sont reliées par pivot aux extrémi- tés-opposées d'un balancier 61, de manière que ces organes puis- sent se déplacer dans le plan de la feuille. Le balancier 61 est articulé en son milieu à la bande de support 29 par l'in- termédiaire d'un crochet 62 dont la longueur est réglable. 



   On voit, dans le cas où la feuille est supportée de prime abord de manière que son centre de gravité se trouve dans une position symétrique par rapport aux deux butées 33, c'est-à-dire directement en dessous du pivot central du balan- cier 61, que les pressions d'appui exercées par lesdites bu- tées restent égales au cas où l'un des étriers ou les deux étriers subissent une déformation pendant le   c hauffage.   



   Par cette disposition et par suite de la liaison par articulation prévue entre les étriers et le balancier 61, les deux butées 33 peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre et toutes deux dans le plan de la feuille et latérale- 

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 ment par rapport à   'celle-ci.   



   La disposition selon la fig. 6 convient seulement au cas où l'on supporte des feuilles de très petite longueur pour la raison qu'il existe seulement une liaison entre le ba- lancier 61 et l'organe de support 29 car, avec des feuilles de grande longueur, celles-ci auraient une tendance à osciller ou à balancer autour du crochet de support 62. 



   Si l'on désire supporter des feuilles plus longues, on peut se servir de la disposition selon la fig. 7 pour la- quelle on utilise deux balanciers 61. Chaque balancier porte une paire d'étriers 30, et, dans ce cas, les étriers peuvent être reliés d'une manière réglable et par une articulation aux extrémités opposées des balanciers 61, d'une manière analogue à celle prévue pour l'organe de support 29 des étriers montrés sur les fig. 2 et 3. 



   Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de supporter chaque balancier 61 par l'organe 29 à l'aide d'un crochet dont la longueur est réglable, et ce crochet peut être remplacé par une simple biellette 63, dont les extrémités opposées forment des fourches et sont reliées, par pivot et d'une manière amo- vible, au centre du balancier 61 et à l'organe de support 29 de la manière montrée sur la   f ig.   8. 



   La distance entre deux étriers montés sur chaque balancier 61 peut être réglée suivant la longueur de la feuil- le à tremper en ménageant dans chaque balancier plusieurs ori- fices 64, écartés les uns des autres, alors que le réglage de la distance entre les balanciers 61 est obtenu en ménageant, dans l'organe de support 29, des orifices 43 analogues à ceux dont question plus haut. 



   Pour la disposition selon les fig. 7 et 8, la feuil- le est engagée dans les étriers et est maintenue par ceux-ci d'une manière analogue aux dispositions précédentes, et les ba- lanciers sont réglés dans le sens de la longueur de l'organe 

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 de support 29. Les positions des étriers 30 dans le sens de la longueur des balanciers, qui les supportent, sont également ré- glées jusque ce que.la distance entre des étriers voisins corresponde approximativement au quart de la longueur totale de la feuille, dont le centre de gravité occupe une position symétrique par rapport aux butées 33. Pour cette position, les pressions d'appui exercées par les différentes butées 33 sont égales. 



   Quand la feuille est supportée de cette manière, on voit que toutes les butées peuvent se déplacer les unes par rap- port aux autres suivant une direction verticale, ou qu'elles peuvent se rapprocher et s'écarter les unes des autres. Quand une déformation se produit pour un quelconque des étriers ou pour une autre partie du dispositif de support, pendant le chauffage, le mouvement relatif nécessaire peut se faire et la pression d'appui exercée par chaque butée reste néanmoins sen- siblement égale. 



   Quand le bord inférieur de la feuille de verre a une forme curviligne, comme montré sur la fig. 7, le réglage en hau- teur des différentes butées peut être effectué à l'aide des vis sustentatrices 39 dont question plus haut. 



   Quand on désire supporter des feuilles encore plus longues de manière qu'on soit.obligé d'avoir recours à huit butées pour transmettre la pression d'appui à la feuille et obtenir ainsi que la pression exercée ainsi par chaque butée ne soit pas trop élevée, en se basant sur le poids total de la feuille, on peut avoir recours à la disposition montrée sur la fig. 9 et qui comprend deux balanciers 61 dont un seulement est montré sur le dessin. Les deux balanciers 61 constituent les organes sustentateurs principaux et, à leurs extrémités, sont articulés respectivement, par l'intermédiaire de biellet- tes 69, des balanciers secondaires 66 dont les extrémités op- posées portent les étriers 30 d'une manière analogue à celle 

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 indiquée pour la disposition selon la fig. 6. 



   Dans ce cas, les étriers voisins sont écartés l'un de l'autre sur une longueur égale à un huitième de la longueur totale de la feuille, et cette dernière est supportée de maniè- re que son centre de gravité occupe une position symétrique par rapport à l'appareil sustentateur, comme pour les dispositions précédentes de manière que les   pression$'appui   exercées par les différentes butées sur le bord inférieur de la feuille soient égales. 



   Quant on doit tremper une feuille dont la longueur est un peu moindre et que six étriers sont suffisants pour la supporter, on peut avoir recours à la disposition montrée sur la fig. 10 pour laquelle deux balanciers secondaires 66, ad- joints à chaque balancier primaire 61, sont articulés entre eux en 67, un seul étrier étant alors supporté par pivot à l'en- droit où se trouve cette articulation. 



   Pour cette disposition, on obtient que la réaction sur le pivot 67 est normalement deux fois plus grande que celle agissant sur les points de liaison entre les deux autres étri- ers et les balanciers secondaires 66, c'est-à-dire la pression exercée par la butée de l'étrier intermédiaire, supportée par le pivot 67, est deux fois plus grande que celle exercée par la butée de chacun des étriers extérieurs. Afin que la pression d'appui, agissant sur le bord inférieur de la feuille par cha- cune des trois butées coopérant avec chacun des balanciers primaires 61 soit égale, l'étrier intermédiaire porte un con- trepoids 68 dont la masse peut être aisément calculée en se basant sur le poids des étriers et des organes qui en sont solidaires. 



   On peut toutefois éviter l'intervention d'un tel contrepoids en adoptant la disposition montrée sur la fig. 11 pour laquelle chaque balancier primaire 61 est relié, par pi- vot, aux balanciers secondaires 66 en des points qui sont écar- 

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 tés des extrémités libres de ces balanciers secondaires sur une longueur égale à un tiers de la longueur totale des balanciers secondaires et dans ce cas, les pressions d'appui exercées par les butées sur le bord inférieur du verre sont aussi égales. 



   Pour la variante montrée sur la fig. 12, un des deux balanciers secondaires, coopérant avec chacun des balanciers primaires, peut être supprimé et un des étriers extérieurs peut être articulé directement à une extrémité du balancier primaire, les deux autres étriers étant reliés par pivot aux extrémités opposées d'nn seul balancier secondaire, désigné également par 66, et dont le centre est articulé à l'autre extrémité du ba- lancier primaire. La longueur du balancier secondaire peut être égale aux deux tiers de la longueur du balancier primaire le- quel est supporté, par pivot, en un point qui se trouve direc- tement au-dessus de l'étrier central.

   La distance entre son pi- vot et sa liaison au balancier secondaire est égale à un tiers égale de la longueur totale du balancier primaire,   c'est--dire/à   la moitié de la longueur du balancier secondaire. Pour cette dis- position, les pressions d'appui exercées par les étriers sont égales, et il n'est pas nécessaire de faire intervenir un contrepoids. 



   On rappelle, pour les dispositions montrées sur les fig. 10 à 12 aussi bien que pour celles selon la fig. 9, qu'u- ne moitié seulement de l'ensemble de l'appareil sustentateur a été indiquée et que, dons chaque cas, on fait intervenir un nombre d'étriers deux fois plus grand et des balanciers éta- blis d'une manière analogue à celle montrée sur ces figures. 



   Pour toutes les dispositions indiquées ci-dessus, toute irrégularité dans la forme du bord inférieur de la feuille, ou n'importe quelle autre déformation qui peut se pro- duire, avant ou pendant le chauffage, dans l'appareil susten- tateur lui-même ou dans l'organe de support sur lequel il est monté, est compensée automatiquement par le mouvement relatif, 

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 qui est rendu possible entre les étriers. En même temps, on obtient, par les différentes dispositions décrites plus haut, que la pression d'appui exercée par chaque butée sur le bord inférieur de la feuille reste sensiblement égale ou constante. 



   D'autre part, il n'est pas nécessaire que chaque étrier soit exactement vertical et parallèle aux autres pendant le chauffage, car, si les étriers sont déplacés quelque peu dans une direction ou dans l'autre à partir de la verticale passant dans le plan de la feuille, la pression d'appui exer- cée par chaque butée reste néanmoins sensiblement la même. 



   En outre, dans le cas où les étriers sont supportés de manière qu'ils puissent se déplacer les uns pqr rapport aux autres dans une direction transversale au plan de la feuille, on évite une déformation de celle-ci quand il se produit une distorsion de l'organe de support suivant cette direction trans-   veraale.   



   Une autre variante d'un étrier est montrée sur la fig. 13 et cette variante n'est que peu différente de la dispo- sition montrée sur la fig. 6. Dans ce cas, la butée forme une pièce unique avec le fil 31 constituant l'étrier, ce fil étant courbé de manière à présenter la forme d'un U dont la base ou traverse 69 fait office de butée. Dans ce cas il est avantageux de donner à cette base une longueur moindre que celle séparant les deux branches verticales de l'étrier en forme d'U et, à cet effet, on relie cette base par des parties obliques 70 ou par des parties courbées ayant leur convexité d'rigée vers le haut, lesquelles parties constituent en même temps un logement pour maintenir la feuille hors contact des branches verticales de l'étrier. Il en résulte que chaque feuille est seulement en contact avec la base 69 faisant partie du fil 31. 



   Si on désire supporter plusieurs feuilles les unes au-dessus des autres, la hauteur de ces feuilles étant relati- vement faible, on peut utiliser la disposition montrée surles 

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 fig. 14 et 15 pour laquelle chaque étrier est constitué à l'ai- de d'un seul tronçon de fil convenablement   courbé¯,ou   plié pour former plusieurs boucles allongées 71, comme bien visible sur la fig. 15. 



   On fait comporter, par exemple, à chaque étrier trois boucles allongées de ce genre, chacune desdites boucles ayant une longueur un peu plus grande que la hauteur maximum de la feuille à supporter. Les fils de l'étrier sont propres à supporter le bord inférieur de chaque feuille de part et d'au- tre de celui-ci à l'extrémité inférieure de chaque boucle à l'endroit où les fils se croisent, comme indiqué en 72, de sor- te que ces parties de l'étrier servent comme butées pour sup- porter les feuilles pendant le chauffage. 



   Pour maintenir le bord supérieur de chaque feuille, on fait comporter à chaque boucle une mâchoire de retenue 37 susceptible de coulisser le long de celle-ci comme pour les dispositions précédentes. 



   Avantageusement, on a recours à trois étriers de ce genre, et la boucle supérieure de chaque étrier est articulée' à un support'fileté 73 qui permet le mouvement de l'étrier transversalement au plan dés feuilles. Ledit support 73 est lui-même articulé à l'organe sustentateur 29 afin qu'il puisse se déplacer par rapport à celui-ci dans une direction parallèle au plan des feuilles. 



   De cette manière, un mouvement relatif peut avoir lieu entre les, étriers dans une direction parallèle et dans une direction transversale au plan des feuilles. On empêche toutefois tout mouvement relatif indésirable en   faisant   com- porter à l'extrémité inférieure de chaque étrier une petite boucle 74 dans laquelle on engage librement une encoche 75 ménagée dans une tige de retenue 76 comportant plusieurs enco- ches 75 et qui s'étend en dessous des feuilles et longitudi- nalement par rapport à celles-ci.

   Quand on utilise une telle      

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 disposition, les feuilles à supporter sont engagées latérale- ment dans chacune des séries de boucles supérieures, intermé- diaires et inférieures des trois étriers suivant le cas, et les supports filetés 73 sont réglés jusqu'à ce que les pres- sions d'appui exercées par les butées sur le bord inférieur de chaque feuille soient sensiblement égales. Ensuite et comme pour les dispositions précédentes, on fait coulisser les mâ- choires de retenue 37 jusqu'à ce que les encoches viennent s'engager sur le bord supérieur de la feuille correspondante. 



   Quand le réglage nécessaire des supports filetés 73 a eu lieu, le mouvement relatif limité qui peut se produire entre les étriers permet une certaine distorsion ou courbure de ceux-ci pendant le chauffage, sans que la pression d'appui exercée par chaque butée soit modifiée relativement. 



   Une variante pour supporter plusieurs feuilles les 'unes au-dessus des autres est montrée sur les fig. 16 et 17, pour laquelle chaque étrier 33 est constitué par une bande métallique recourbée en forme de U allongé. Pour supporter les feuilles, on munit chaque étrier de plusieurs leviers 77, for- mant butée, qui sont écartés verticalement les uns des autres. 



  On adopte, par exemple, trois de ces leviers et on les articu- le en leur milieu entre les branches verticales de l'étrier en forme de U. Les extrémités opposées de chaque levier, formant butée, portent des pièces 78 en forme de fourche et qui cons- tituent les butées propres à recevoir et à maintenir le bord inférieur de la feuille. 



   Comme pour les dispositions précédentes, on fait comporter à chaque étrier, au-dessus de chacun des leviers formant butée, une mâchoire de retenue 37 susceptible de cou- lisser sur cet étrier de la manière indiquée plus haut. 



   Dans ce cas, les étriers sont montés de manière à pouvoir tourner par rapport aux supports filetés 73 dans une direction parallèle au plan des feuilles mais, comme pour les 

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 exemples précédents, ce mouvement relatif est limité en faisant intervenir également une tige de retenue horizontale 76 dont les encoches 75 sont engagées librement sur les parties cons- tituant la base des étriers en forme de U. 



   Dans ce cas, un mouvement relatif plus important peut avoir lieu entre les butées formant support comparative- ment à celui obtenu avec la disposition précédente de sorte qu'une distorsion relative plus grande des étriers peut avoir lieu pendant le chauffage sans que les pressions d'appui exer- cées par les butées soient modifiées les unes par rapport aux autres. 



   Il est à noter que les feuilles de verre sont, dans ce cas, placées dans les étriers d'une manière analogue à celle indiquée pour la disposition précédente et que dans les deux cas chaque feuille occupe une position telle dans les étriers, que son centre de gravité soit symétrique par rapport à ceux- ci. 



   Quand des feuilles plus longues doivent être placées les unes au-dessus des autres de manière que huit butées de- viennent nécessaires pour supporter le bord inférieur de cha- que feuille, on peut avoir recours à quatre étriers disposés par paires et analogues à ceux des fig. 16 et 17, les deux é- triers de chaque paire étant reliés aux extrémités opposées d'un balancier primaire d'une manière analogue à celle montrée sur la fig. 7 et le centre de ce balancier est alors supporté par un pivot à l'aide d'un organe de support 29 analogue à ce- lui de la fig. 7. 



   Si on désire supporter plusieurs feuilles de dimen- sions très petites les unes au-dessus des autres, de manière que seulement deux butées soient nécessaires pour supporter chaque feuille, on   peut .'utiliser   la disposition montrée sur les   f ig.   18 et 19 et qui comporte six étriers disposés par paires, chaque paire d'étriers servant à supporter trois feuil- 

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 les les unes au-dessus des autres. Dans ce cas les étriers sont constitués d'une manière analogue à celle montrée sur les fig. 



  1 à 3 et sont supportés également par un organe de support 29. 



  Chaque étrier comprend trois butées fixes 33 et un nombre ana- logue d'organes de retenue 37, lesquels peuvent coulisser le long de ces étriers. Les extrémités inférieures des fils 31, constituant les branches latérales des étriers, sont rigidement reliées entre elles par une traverse   79   et les traverses des divers étriers sont reliées entre elles suivant leur face in- terne et par exemple par soudure, à un organe de retenue 80 qui s'étend dans le sens de la longueur des feuilles. Une extrémité de cet organe porte une barre oblique 81, fixée d'une manière réglable et amovible à l'organe sustentateur 29 par une liai- son analogue à celle adoptée pour les étriers 30. 



   Avec une telle disposition, on obtient que les feuilles sont supportées de manière que les deux butées exercent des pressions d'appui égales sur celles-ci, quand on place les feuilles de manière que leur centre de gravité soit symétrique par rapport aux deux butées. Comme les feuilles sont suppor- tées seulement par deux butées, toute distorsion relative des deux butées, faisant partie de chaque paire d'étriers et qui se produit pendant le chauffage, est évitée et on obtient qu'u- ne butée se déplace vers le bas par rapport à l'autre butée ce qui provoque une inclinaison plus ou moins prononcée de la feuille dans son propre plan par rapport auxdites butées pour compenser ainsi le mouvement relatifde ces butées et pour rendre   lq   pression d'appui exercée par chaque butée sensible- ment égale ou constante.

   tel 
Un/mouvement de la feuille,par rapport à la butée qui la supporte est facilité par le fait que les butées, en étant constituées à l'aide d'une tôle métallique mince, ont nécessairement une très faible épaisseur. 



   Il est à noter, pour toutes les dispositions décri- 

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 tes ci-dessus, que les parties de l'appareil sustentateur, qui viennent en contact avec les feuilles de verre sont en métal, comme spécifié plus haut et on constate qu'il est tres impor- tant que le fluide réfrigérant ne puisse venir frapper pendant l'opération de la trempe proprement dite, lesdites parties car sans cela, il se produirait un refroidissement local de la feuille et une rupture de celle-ci. L'écartement des tuyères pour le fluide réfrigérant doit donc être tel que cet inconvé- nient soit écarté. 



   Les parties susdites, qui sont en contact avec la feuille, peuvent toutefois être constituées en porcelaine,ou en toute autre matière dont la conductibilité thermique est comparable à celle du verre car, dans ce cas, il est sans impor- tance que le fluide réfrigérant vienne frapper lesdites parties. 



   Il est à noter que pour toutes les dispositions dé- crites ci-dessus, les butées sont constituées de manière qu'el- les soient en contact avec la feuille sans qu'elles puissent pénétrer dans celle-ci. 



   Il est à remarquer que les appareils destinés à supporter des feuilles de verre, tels que montrées sur les fig. 



  6 à 19, ainsi que les différentes variantes décrites ci-dessus peuvent être appliqués tout aussi bien au dispositif selon les fig. 1 à 3 et de pair avec les moyens indiqués sur les fig. 1 à 5 pour observer ou déterminer l'état ou la condition du ver- re pendant le chauffage. 



   Bien qu'on ait indiqué ci-dessus que l'appareil re- froidisseur est constitué comme indiqué dans des brevets anté- rieurs France N  795.779 et 48. 338 pour lequel le fluide ré- frigérant est un liquide à l'état finement divisé, il est bien entendu que d'autres fluides réfrigérants peuvent être utilisés ainsi que d'autres genres d'appareils refroidisseurs et que le refroidissement peut, si on le   désire,être   effectué uniquement par des jets d'air ou d'autres gaz. 

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   En ayant recours à des moyens pour observer la tem- pérature ou la condition de la feuille de verre, de la manière décrite, cette température ou condition peut être déterminée exactement et l'opération de chauffage peut être effectuée par des personnes non-spécialisées sans qu'on ait à craindre que la feuille soit chauffée à une température trop élevée ou trop basse. Il en résulte une économie dans les frais de main-d'oeu- vre et une diminution des pertes et des frais de chauffage pour les raisons déjà indiquées. 



   De plus, en supportant la feuille de manière qu'au- cune pénétration des supports ne puisse se produire dans le verre, comme indiqué plus haut, on évite absolument ou virtuel- lement toute détérioration de la feuille et son aspect ne pré- sente absolument ou virtuellement aucun défaut. Il en résulte que le nombre de feuilles écartées non seulement par le fabri- cant et par l'acheteur est fortement réduit. 



   En outre, comme il n'y a aucune formation d'encoches, qui constitueraient des points faibles, les feuilles trempées et supportées de la manière indiquée ci-dessus sont plus soli- des que celles avec encoches et obtenues comme précédemment, ces dernières ayant une tendance bien nette à se fendre aux endroits où se trouvent les encoches quand elles sont soumises à un effort considérable, par exemple à un effort de flexion. 



   Bien que l'invention ait été décrite comme étant ap- pliquée à la trempe de feuilles ou de panneaux de verre, il est bien entendu qu'elle peut être appliquée tout aussi bien à la trempe d'autres articles en verre. 



   L'expression -feuille de verre" utilisée dans la description ci-dessus, doit être comprise comme désignant non seulement des feuilles planes mais également des feuilles cour- bées. 
R É S U M É. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. L'invention a pour objet des perfectionnements ap- <Desc/Clms Page number 27> portés à la trempe du verre, lesquels perfectionnements com- prennent,notamment, les caractéristiques suivantes qui peuvent être utilisées séparément ou en combinaison.
    1. Dans un procédé pour la trempe du verre par chauf- fage du verre et son refroidissement rapide subséquent, les o- pérations qui consistent à supporter-le verre, pendant le chauffage, par un dispositif sustentateur propre à venir en , contact avec le verre et à supporter celui-ci sans qu'il en ré- sulte une déformation du verre, à observer ou à déterminer in- dividuellement la température ou la condition de chaque pièce de verre,à traiter et à régler le chauffage du verre en consé- quence.
    2. Le procédé peut être appliqué à la trempe de feuil- les de verre et, dans ce cas, il peut comprendre les opérations qui consister à chauffer la feuille jusqu'à une température correspondant sensiblement à celle du ramollissement, à suppor- ter la feuille pendant le chauffage par un dispositif susten- tateur propre à venir en contact avec la feuille et à supporter celle-ci sans qu'il en résulte une déformation du verre, à ob- server ou à déterminer individuellement la température ou la condition de chaque pièce de verre à traiter et, lorsque la feuille est chauffée jusqu'à la température nécessaire, à re- froidir rapidement les faces opposées de celle-ci.
    3. La température ou la condition de chaque pièce de verre individuelle, peut être observée ou déterminée en se ba- sant sur une des différentes modifications qui se produisent dans les propriétés physiques du verre en fonction de la tempé- rature à laquelle il est soumis.
    4. L'observation de la modification de la propriété physique peut être effectuée à l'aide d'une deuxième pièce de verre du même genre que celui du verre à tremper. On peut ob- server, par exemple, le ramollissement ou la déformation du verre. <Desc/Clms Page number 28>
    5. Le refroidissement du verre peut être effectué de la manière décrite dans les brevets antérieurs France N 795.77 et 48.338.
    6. Un appareil pour la mise en oeuvre du procédé sus- dit peut comporter des moyens propres à venir en contact avec le verre et à supporter celui-ci pendant le chauffage, sans provoquer la déformation du verre et des moyens pour observer ou déterminer individuellement la température ou la condition de chaque pièce de verre à traiter.
    7. Un tel appareil peut être utilisé pour la trempe de feuilles de verre et, dans ce cas, il peut comprendre des moyens pour chauffer la feuille jusqu'à une température cor- respondant sensiblement à celle du ramollissement, des moyens propres à venir en contact avec la feuille et à supporter cel- le-ci, pendant le chauffage, sans provoquer la déformation du verre, des moyens pour observer ou déterminer individuellement la température ou la condition de chaque feuille de verre à traiter et des moyens pour refroidir rapidement les faces op- posées de chaque feuille.
    8. Les moyens pour observer ou déterminer individuelle- ment la température ou la condition de chaque pièce de verre, en particulier, peuvent comporter une bande de verre de même nature que le verre à tremper et qui est établie, en substance, horizontalement dans l'ambiance chauffante, de manière que la bande puisse se déformer, par gravité, par suite de son ramol- lissement pendant le chauffage, une déformation déterminée in- diquant que le verre à tremper a atteint la température conve- nable ; la bande peut être agencée de manière qu'elle puisse faire fonctionner un signal avertisseur quand une déformation eu déterminée a/lieu.
    9. On prévoit également des moyens pour supporter les feuilles de verre pendant le chauffage qui précède la trempe, lesquels moyens peuvent comporter plusieurs butées susceptibles <Desc/Clms Page number 29> de venir en contact avec la périphérie de la feuille en des points écartés les uns des autres sans provoquer la déformation de la feuille, lesdites butées étant agencées de manière à exercer sur la feuille des pressions d'appui qui sont sensi- blement égales pour les différentes butées.
    10. On peut prévoir seulement une paire de butées mon- tées sur un support commun et ces butées peuvent être agencées de manière à supporter la feuille ni des points dont les posi- tions sont symétriques par rapport au centre de gravité de la feuille de manière que les pressions d'appui, exercées par ces butées, soent égales.
    11. Les différentes butées peuvent être reliées entre elles, d'une manière déplaçable, par des moyens propres à exer- cer sur la feuille, pendant le chauffage, et par l'intermédiai- re de chaque butée, des pressions d'appui qui sont sensiblement égales ou constantes pour chaque butée quand celle-ci vient oc- cuper diverses positions relatives paf rapport aux autres bu- tées.
    18. Par exemple, on peut avoir recours seulement à une paire de butées articulées à un support commun et ces butées peuvent être agencées de manière à.supporter la feuille en des joints symétriquement écartés de son centre. de gravité afin que les pressions d'appui exercées par ces butées soient éga- les.
    13. Suivant une variante on peut utiliser plus de deux butées et on peut avoir recours à une paire de supports pour l'ensemble de la feuille à tremper, une moitié des butées étant montée sur un des supports et l'autre moitié sur l'autre sup- port puis, chaque support pouvant être articulé à un levier sustentateur primaire dont les extrémités opposées portent di- rectement ou par l'intermédiaire d'autre leviers les articula- tions des butées, les positions des diverses articulations ain- si que les emplacements des leviers et des pièces qui en sont <Desc/Clms Page number 30> solidaires pouvant être tels que la pression d'appui exercée par chaque butée soit sensiblement égale ou constante pour di- verses positions relatives par rapport aux autres butées.
    14. Par exemple, on peut utiliser quatre butées pour chaque feuille, deux butées étant articulées respectivement aux extrémités opposées de,deux leviers sustentateurs primai- res et ces derniers étant articulés, au milieu à leur support correspondant.
    15. Suivant une autre variante, on peut utiliser huit butées pour supporter la feuille, et les extrémités de chaque levier sustentateur primaire peuvent être articulées à des leviers sustentateurs secondaires dont les extrémités portent les articulations des butées.
    16. Suivant une autre variante, on peut utiliser six butées pour supporter l'ensemble de la feuille, les butées pouvant être articulées aux extrémités de leviers secondaires établis au voisinage l'un de l'autre par paires, et les deux leviers secondaires de chaque paire pouvant être articulés entre eux et reliés également à un levier primaire commun, une des butées étant reliée au pivot commun établi entre les deux leviers secondaires, la disposition comprenant des moyens tels que la- ,pression exercéà par la butée du pivot commun soit éga- le à celle exercée par les deux butées restantes qui coopèrent avec les leviers secondaires correspondants. La butée du pivot commun peut comporter, par exemple, un contrepoids.
    17. Les moyens pour supporter'les feuilles pendant le chauffage peuvent comporter plusieurs étriers espacés propres à venir en contact avec la feuille aux bords opposés de celle- ci et sans provoquer sa déformation, chaque étrier comprenant une paire de tiges verticales entre lesquelles la feuille est engagée.
    Pour maintenir chaque feuille entre les tiges de l'é- trier, on peut munir ce dernier d'une paire de mâchoires oppo- sées, celle qui se trouve à la partie inférieure servant comme <Desc/Clms Page number 31> butée et étant fixée sur les tiges de l'étrier, alors que la mâchoire supérieure est susceptible de coulisser sur celles-ci pour permettre le maintien de feuilles ayant des hauteurs dif- férentes, la butée étant.propre à venir en contact avec le bord inférieur de la feuille et la mâchoire supérieure servant à empêcher tout déplacement latéral du bord supérieur de ladite feuille.
    18. Les moyens sustentateurs, dont question ci-dessus, peuvent être agencés de manière à pouvoir supporter plusieurs feuilles placées, en substance, verticalement les unes au-des- sus des autres, ces moyens comprenant des étriers tels que spé- cifiés plus haut, et chaque étrier pouvant former plusieurs boucles placées verticalement les unes au-dessus des autres et dont les extrémités inférieures sont destinées à venir en con- tact avec les bords inférieurs des feuilles superposées pour supporter celles-ci de manière . qu'elles soient écartées verti- calement les unes des autres.
    19. Suivant une variante, les feuilles peuvent être supportées les unes au-dessus des autres à l'aide de plusieurs supports sensiblement verticaux comportant chacun plusieurs le- viers écartés verticalement et articulés auxdits supports en des points intermédiaires, lesdits leviers étant propres à ve- nir en contact avec les feuilles et à supporter celles-ci par leurs extrémités opposées.
    20. Suivant une variante, chacune des feuilles super- posées peut être supportée par une paire d'étriers seulement, lesquels sont propres à exercer des pressions d'appui sensible- ment égales sur les feuilles.
    21. L'appareil pour refroidir les feuilles de verre peut être constitué comme décrit dans les brevets antérieurs France N 795.779 et 48.338.
    L'invention vise plus particulièrement certains mo- des d'application ainsi que certains modes de réalisation des- <Desc/Clms Page number 32> dits perfectionnements ; et elle vise plus particulièrement en- core, et ce à titre de produits industriels nouveaux, lesdis- positifs ou appareils propres à la mise en oeuvre des procédés susindiqués, les éléments spéciaux propres à leur établisse- ment ainsi que les articles, feuilles ou panneaux en verre traités selon lesdits procédés et à l'aide desdits dispositifs et appareils.
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