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BREVET D'INVENTION.
" Perfectionnements apportés aux procédés et appareils pour tremper le verre ".
Messieurs PERRY (Harold) et GROTEFELD (Augustus, William).
L'invention est relative à un procédé et à un appa- reil pour la t,rompe au vorro par losqueis la surface au verru, quand elle est à une température relativement élevée, généra- lement à ou à proximité de celle du ramollissement, est soumise à l'action d'un fluide refroidissant et refroidi rapidement pour lui donner la résistance ou la trempe voulue.
L'invention envisage plus particulièrement l'applica- tion pour la trempe de feuilles de verre telles que celles uti- lisées, par exemple, comme pare-brise d'automobiles, plateaux pour tables, tablettes ou articles analogues pour lesquels il est nécessaire que le verre puisse résister à des coups ou à des chocs.
Pour la trempe de.feuilles de verre il est déjà connu de suspendre verticalement les feuilles chauffées et de proje- ter des jets d'air comprimé simultanément et à angle droit sur
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les deux faces de la feuille, lesdits jets étant distribués ré- gulièrement sur lesdites faces de manière que celles-ci soient refroidies uniformément jusqu'au degré voulu.
En outre, pour améliorer l'uniformité du refroidisse- ment il est connu de déplacer les jets et les feuilles les uns relativement aux autres suivant une direction confondue avec le plan de ces dernières au cours de la trempe.
On s ait, toutefois, que le pouvoir refroidisseur de l'air, comme d'ailleurs de tous les gaz, est faible de sorte qu'on doit faire intervenir une quantité considérable d'air comprimé pour obtenir le refroidissement nécessaire de sorte que les frais d'exploitation de l'installation sont augmentés en conséquence.
En outre, par suite du pouvoir refroidisseur réduit, de l'air,le degré de la trempe est relativement faible à l'ai- de du procédé susindiqué.
Le but principal de la présente invention est d'aug- menter le degré de trempe et de réduire les frais d'exploita- tion de l'installation.
Conformément à l'invention, la surface du verre, quand elle est à une température relativement élevée, est re- froidie rapidement en la soumettant à un fluide refroidissant comportant un liquide en substance à l'état finement divisé.
Le liquide est de préférence un de ceux ayant un pouvoir refroidisseur relativement élevé ou nettement élevé, le liquide préféré étant l'eau.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, certains modes de réalisation de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent, respectivement en vue laté- rale et en coupe selon 2-2 fig. 1;une installation complète pour la trempe de feuilles de verre et comprenant l'appareil refroidisseur ainsi que le.four chauffant montré en coupe sur la fig. 1.
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Les fig. 3 et 4 montrent, à plus grande échelle et respectivement en coupe transversale et en coupe selon 4-4 fig.
3, l'appareil refroidisseur selon la fig. 1.
La fig. 5 montre, à plus grande échelle, un détail de construction du dispositif selon la fig. 1.
La fig. 6 montre, en coupe selon 6-6 fig. 3, un mode de réalisation d'une pince pour suspendre les feuilles de ver- re.
Les fig. 7 et 8 montrent, respectivement en élévation et en coupe selon 8-8 fig. 7, une pince établie selon une va- riante.
Les fig. 9 et 10 montrent, respectivement en coupe axiale et en coupe transversale, une des tuyères utilisées pour diriger le fluide refroidisseur sur les feuilles de verre pen- dant la trempe.
Les fig. 11 et 12 montrent, respectivement en vue de côté selon 11-11 fig. 1 et en coupe transversale, le four de chauffage.
La fig. 13 montre,en plan et schématiquement, une ins- tallation établie selon une variante.
La fig. 14 montre, en perspective, une partie de l'installation selon la fig. 13.
Pour l'exemple montré sur les fig. 1 à 12, l'instal- lation comporte un four, désigné d'une manière générale par 15, pour chauffer les feuilles de verre à la température nécessai- re à la trempe, et un appareil, désigné d'une manière générale par 16, pourefroidir rapidement les feuilles de verre pour leur donner la résistance ou la trempe voulue.
Le four est, avantageusement, du type à résistance électrique en ayant la forme d'un rectangle allongé et il com- porte aux extrémités opposées une couverture de visite 17 et une ouverture d'entrée ou de sortie 18.
Pour chauffer les feuilles de verre, les parois op-
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posées du four comportent intérieurement des éléments chauf- fants 19 constitués par des résistances électriques, du type connu et montés sur des supports appropriés 20, comme bien vi- que sible sur la fig. 12. Pour empécher/les feuilles de verre vien- nent en contact avec les résistances chauffantes, ce qui pour- rait abîmer ces dernières par exemple dans le ces où le verre viendrait à se casser pendant le chauffage, on a prevu des or- ganes protecteurs constituas par des barreaux verticaux espa- cés 21, placés directement devant les résistances chauffantes 19.
Les dimensions du four sont, avantageusement, telles que seulement une feuille ou un panneau de verre soit chauffé à la fois et les résistances chauffantes sont, de préférence, agencées de manière telle que chaque feuille puisse être conve- nablement chauffée à une température maximum d'environ 6500 C, des moyens de contrôle thermostatiques appropriés d'un type connu et non montré sur les dessins étant péévus pour régler la température du four.
Pour supporter les feuilles pendant le chauffage et les opérations de trempe subséquentes, on a prévu un rail ho- rizontal 22 constitué par une pièce métallique ayant une sec- tion en forme de T renversé et qui s'étend sur tout le long de la partie supérieure interne du four, une extrémité du rail dépassant par l'ouverture de sortie 18 du four.
Avantageusement on constitue le rail en deux parties 23 et 24, la partie 23 étant établie à l'intérieur du four et étant en un métal résistant à la chaleur alors que la partie restante 24 qui dépasse de l'ouverture 18 est en acier doux or- dinaire.
Le rail est supporté par le toit du four et du bâtimert contenant l'installation par des supports 25 appropriés.
Le rail porte plusieurs chariots 26, visibles sur la fig. 6, comprenant des bandes de métal 27 en forme de U et
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portant des roues engagées sur les flasques du rail. Un certain nombre de ces chariots sont reliés entre eux par un longeron 29 portant les pinces et qui est fixé à la partie inférieure des bandes 27 en s'étendant longitudinalement par rapport au railo Ce longeron comporte un certain nombre de trous écartés 30 pour y loger des crochets supportant les pinces, montrées sur les fig. 6 et 7, servant à supporter les feuilles ou panneaux de verre.
Pour cet appareil deux types de pinces sont prévus, celles montrées sur la fig. 6 étant propres à supporter les feuilles à proximité de chaque extrémité et celles montrées sur la fig. 7 étant propres à assurer un support additionnel entre ces extrémités.
Avantageusement on constitue les deux types de pinces à mâchoires recourbées et dont la paire de bras sont articulés entre eux en un point intermédiaire 33, l'extrémité supérieure de chaque bras étant articulée à une extrémité d'une paire de leviers 34 reliés entre eux par pivot et aux crochets 31 en 35.
Les extrémités opposées du bras'32 sont terminées par des pointes pour former des mâchoires 36 qui, dans le cas des pinces selon la fig. 6, peuvent pénétrer dans des encoches 37 forées ou autrement formées dans les faces du verre avant le chauffage. Il est à noter que les extrémités des bras ne doi- vent pas être trop pointues pour éviter que le verre ne se bri- se. Le degré de l'empointage des extrémités est, de préférence, celui montré sur le dessin.
Le poids des feuilles de verre agissant sur les mâ- choires sert à maintenir celles-ci en contact serré avec les feuilles mais il est préférable de prévoir des moyens pour main- tenir ce contact d'une manière positive et pour empêcher que les mâchoires, sous l'effet du poids des feuilles, pénètrent trop profondément dans le verre quand il est chauffé dans le four en faisant comporter à chacune des mâchoires, montrées
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sur la fig. 6, un dispositif de butée comprenant un bras 38 relié par un pivot 39 à un des bras 32 et muni, à son extrémi- d' té libre/une fente courbe 40 propre à être engagée sur un er- got 41 prévu sur l'autre bras 32 des mâchoires.
Pour permettre au dispositif de butée d'être ajusté de manière que les mêmes mâchoires puissent être utilisées pour des feuilles d'épaisseurs différentes, le centre de l'arc cor- respondant à la forme de la fente 40 est décalé par rapport au pivot et pour maintenir la fente engagée sur l'ergot 41, on a prévu une butée d'arrêt 42.
Pour la disposition des pinces selon la fig. 7, le dispositif de butée pour limiter la pénétration des mchoires comporte une paire de doigts 43 articulés respectivement aux deux bras 32 et ces doigts sont dirigés l'un vers l'autre et vers l'intérieur en ayant une forme recourbée comme montré sur la fig. 8 de manière que leurs extrémités adjacentes puissent buter l'une contre l'autre pour limiter le mouvement relatif entre les bras. Une liaison appropriée par friction est prévue éntre les bras et les doigts de manière que ceux-ci puissent ci être ajustés par rapport à ceux selon l'épaisseur des feuilles.
Pour les deux dispositions, les pinces peuvent être constituées en acier au manganèse de Hadfields ou en un autre métal résistant à la chaleur alors que, si on le désire, tou- tes les pinces peuvent être construites comme montré sur la fig.
6.
Pour réduire au minimum la distorsion et la corrosion des chatiots 26 et du rail 22 au cours du chauffage et de la trempe des feuilles, on a prévu un écran longitudinal 44, de section courbée et relié par des supports écartés 45 au longe- ron portant les pinces, l'écran étant muni d'ouvertures 46 par lesquelles les crochets 31 passent librement. Toutefois, si on le désire, on peut supprimer l'écran.
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Pour obturer les ouvertures du four 15 on peut munit chaque extrémité de celle-ci d'une porte principale 47 établie en dessous du rail 22, alors que pour fermer l'espace qui en- toure le rail 22 à proximité de la sortie 18 du four, on a pré- vu une paire de portes auxiliaires 48.
L'appareil pour refroidir les feuilles de verre, après chauffage et désigné d'une manière générale par 16, comporte une paire de cadres verticaux 49 établis à proximité de la sor- tie 18 du four, les cadres étant écartés les uns des autres pour qu'on puisse engager les feuilles entre elles.
Chaque cadre est avantageusement constitué par des bandes métalliques comportant une paire de montants verticaux 50 reliés par une paire d'éléments horizontaux 51. Les deux ca- dres sont maintenus écartés par des consoles 52 reliant les ex- trémités supérieures des montants.40,et par des entretoises 53 reliant les extrémités inférieures de ceux-ci. Avantageusement ces entretoises 53 dépassent latéralement au delà des montants 50, les extrémités en s.aillie étant reliées en outre aux mon- tants par des supports 54 (fig. 4), alors qu'à la face infé- rieure dès extrémités en saillie des entretoises sont fixée.ides guides longitudinaux 55 de section rectangulaire,.
Les bords supérieurs et inférieurs des guides sont engagés chacun à leurs extrémités entre une paire de roues à gorge 56 établies l'une au-dessus de l'autre, une paire de ces roues étant montées chacune sur un pivot solidaire d'une des quatre consoles 57 fixées au plancher 58.
Avec une telle disposition, les deux cadres sont mo- biles ensemble dans une direction longitudinale et pour action- ner les cadres suivant un mouvement alternatif, on a prévu un mécanisme à bielle-manivelle comprenant un arbre moteur 59, s'étendant latéralement et portant à une extrémité une poulie d'entraînement appropriée 60 et à l'extrémité opposée une mani- velle 61 articulée à une bille 62 reliée par pivot à une des pièces transversales 53. Avantageusement on rend la longueur
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de la manivelle réglable de la manière connue de façon que l'am plitude de la course totale des cadres puisse être modifiée.
Les éléments horizontaux '51 de chaque cadre portant entre leurs extrémités une pluralité de supports verticaux écartés 63 pour des tuyères, ces supports étant constitués par des bandes métalliques et sur celles-ci sont prévues plusieurs tuyères 64, écartées les unes des autres dans le sens vertical de manière qu'un certain nombre de rangées horizontales de tu- yères sont disposées en regard les unes des autres sur les deux cadres, lesdites tuyères étant dirigées les unesvles autres en étant adjacentes des faces correspondantes des feuilles de ver- re pendant le refroidissement.
Les tuyères, qui sont montrées plus clairement, com- portent chacune une chambre à air cylindrique 65, ouverte à une extrémité 66 et qui est reliée à un des robinets 67 qui comman- dent les tuyères et qui sont d'un .type connu, ladite extrémité étant munie d'une embase et d'un filetage pour visser un écrou 68 qui maintient la tuyère en place sur le support 63. L'autre extrémité 69 de chaque chambre à air est fermée et comporte une partie rétrécie 70 qui fait saillie à l'intérieur sur le cadre adjacent et cette extrémité fermée est munie d'une ouverture radiale 71 dans laquelle est engagé un conduit 72 pour l'ali- mentation en liquide, ce conduit ayant une section transversale réduite et dépasse radialement sur l'extérieur de la tuyère.
L'extrémité interne de l'ouverture radiale 71 commu- nique avec une cavité cylindrique centrale 73 ménagée dans l'ex- trémité de la partie rétrécie 70 et dans cette cavité est angé- gée par friction un jet cylindrique 74 de manière que ce der- nier puisse être ajusté axialement par rapport à la tuyère pour faire varier la quantité de liquide débité.
La partie rétrécie 70 est filetée pour recevoir, d'u- ne manière amovible, un capuchon 75 de forme cylindrique creuse et fermé à une extrémité par une partie circulaire 76, cette
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dernière étant munie d'une ouverture circulaire 77 dont le dia- mètre est un peu plus grand que le diamètre extérieur du jet 74 pour constituer un orifice principal 78 pour la,décharge d'air et de forme annulaire.
La partie circulaire 76 du capuchon 75 est avantageu- sement écartée quelque peu de l'extrémité adjacente de la partie rétrécie 70, l'espace libre ainsi formé communiquant avec l'o- rifice d'air principal 78 et pour faire passer l'air par cet orifice depuis la chambre à air on munit la partie rétrécie d'une paire de passages 79 prévus de part et d'autre de l'axe longitudinal de ladite partie.
Pour une telle disposition, en faisant passer de l'air sous pression par l'orifice principal 78, un jet de liqui- de à l'état finement divisé ou en substance finement divisé est produit de la manière connue, le degré de finesse étant augmenté en établissant l'extrémité du jet 74 de manière qu'el- le dépasse quelque peu par rapport à l'orifice d'air principal 78 de la manière montrée sur les dessins.
Afin de réduire autant que possible la divergence du jet et obtenir un jet qui soit, en substance, uniforme sur une surface importante de la face adjacente de la feuille de verre, l'extrémité du capuchon se présente en retrait en 80, le bord 81 de la partie en retrait ayant une forme tronconique.
Afin que le jet ait une forme allongée en section transversale, la partie tronconique 81 comporte une paire d'o- rifices d'air auxiliaire 82 prévus horizontalement de part,et d'autre de l'orifice principal 78 et communiquant avec les pas- sages d'air 79, les axes de ces orifices auxiliaires étant dis- posés de manière à être dirigés vers l'intérieur et l'un vers l'autre suivant une direction vers la face adjacente de la feuille pour former deux courants d'air séparés qui convergent l'un vers l'autre et vers le jet central de manière à déformer celui-ci pour lui donner une forme allongée en section trans-
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versale, l'axe principal du jet élargi étant vertical.
Pour amener le liquide, .qui avantageusement est de l'eau, à chacune des tuyères, l'extrémité extérieure de chacun des conduits d'alimentation en liquide 72 est relié à un des tubes flexibles 83 en caoutchouc qui sont maintenus en un point intermédiaire en les faisant passer respectivement par des ori- fices 84 ménagés dans une bande horizontale 85, servant de sup- port à ces tubes et supportée par les montants 50 de chacun des cadres 49. Les autres extrémités de ces tubes aboutissent à un des deux réservoirs 86, pour l'alimentation en liquide et établis sur le plancher 58 de part et d'autre du dispositif de refroidis- sement, les extrémités desdits tubes étant, avantageusement, reliées librement à ces réservoirs pour permettre le mouvement nécessaire des cadres.
Pour amener de l'air sous pression aux tuyères on a prévu un conduit fixe 87 pour la distribution principale de l'air et qui s'étend longitudinalement et centralement au-des- sus de l'appareil de refroidissement 16, le conduit est raccor- dé en un point intermédiaire à une source d'air comprimé, non montrée sur les dessins, par l'intermédiaire d'un robinet de commande 88 pour l'air-principal. Aux côtés opposés de ce con- duit sont reliés plusieurs tubes flexibles 89 pour l'amenée d'air et qui sont dirigés vers le bas vers des conduits distri- buteurs verticaux 90 établis respectivement à proximité des supports 63 des tuyères en étant reliés respectivement aux différents robinets de commande des tuyères adjacentes.
Pour qu'on puisse se rendre aisément compte de la pression de l'air, une extrémité du conduit de distribution principal 87 comporte un manomètre 91.
Pour empêcher que les jets refroidissent le four, l'axe central de chaque tuyère est incliné vers l'intérieur en s'écartant de lrifice de sortie du four et à cet effet les supports 63 dea tuyères sont fixés aux éléments horizontaux
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51 de deux cadres par l'intérmédiaire de pièces d'appui 92 en forme de coin, montrées sur les fig. 2 et 9, l'angle d'incli- naison entre les axes des tuyères et laface adjacente de la feuille, quand elle est placée entre les cadres, étant avanta- geusement d'environ 65 . Avec une telle disposition on constate que pendant le refroidissement aucun ou pratiquement aucun des jets est dirigé vers le four.
Il est préféré, on pratique, d'écarter les tuyères d'environ 10 cm en direction verticale et d'environ 22,5 cm en direction horizontale et de disposer les cadres de manière que la distance entre les tuyères opposées soit approximativement d'environ 12,5 cm, alors que la longueur de la manivelle 61 est avantageusement choisie de manière que la course:totale des cadres est d'environ 20 cm, ces différentes valeurs pouvant, bien entendu, être modifiées quelque peu.
En adoptant les dimensions analogues à celles susin- diquées et en fournissant de l'air aux tuyères à une pression
2 d'environ 10 kg/cm , on constate que, pour des tuyères consti- tuées comme montré sur les fig. 9 et 10, les bords supérieur et inférieur des jets allongés voisins se rencontrent au voisinage des faces de la feuille de verre sur la surface des feuilles des couches de fluide refroidisseur qui sont, en substance, uniformes et continues dans une direction confondue avec les axes principaux des jets. L'amplitude de la course totale des cadres par rapport aux feuilles fixes étant, en substance,égale à l'écartement entre les bords verticaux voisins des couches adjacentes- du fluide refroidisseur, le degré de refroidissement des faces des feuilles est en substance uniforme.
Pour empêcher que les feuilles oscillent latéralement par rapport aux cadres pendant le refroidissement et pour être certain qu'elles soient maintenues à une égale distance de la série de tuyères portées par chaque cadre, on a recours à une paire de fils 93 disposés horizontalement et écartés d'une dis-
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tance un peu plus grande que l'épaisseur maximum de la feuille qu'on utilise normalement.. Ces fils sont supportés à proximité des bords inférieurs des feuilles en les reliant à chaque ex- trémité à des éléments 94 en forme de fourche qui sont portés par une barre circulaire 95, disposée longitudinalement et cen- tralement en dessous du rail 22.
Chaque extrémité de la barre est portée par un support télescopique 96, d'un type connu, de manière que le niveau des fils puisse être modifié en fonc- tion de la largeur des feuilles.
Pour pouvoir recueillir les morceaux des feuilles au cas où celles-ci seraient brisées pendant le refroidissement, on a recours à une trémie 97, s'étendant longitudinalement par rapport à l'appareil et supportée par les bandes transversales
53.
Pour dégQger les feuilles du four de chauffage quand elles ont été amenées à la température voulue, on a prévu un mécanisme entraîneur comprenant une bande sans fin horizontale
98, supportée d'un c8té par une paire de poulies 99 montées de manière à pouvoir tourner par rapport à l'extrémité adjacente du four, l'autre extrémité de la bande passant sur une poulie entraîneuse lob qui peut tourner sur un support 101, la poulie entraîneuse étant munie d'une manivelle appropriée 102.
La partie horizontale inférieure de la bande est fen- due, les bords de la fente étant reliés entre eux par une pièce de liaison 103 en forme de U renversé à. la partie supérieure de laquelle est attachée une tige 104 dont l'extrémité opposée est fixée à la bande 29, supportant les pinces comme bien vi- sible sur la fig. 3.
Pour maintenir la bande à la tension voulue, on arti- cule au support 101 un bras 105 dont les extrémités opposées portent respectivement un galet 106 et un ressort tendeur 107.
Pour la trempe de feuilles de verre de forme carrée ou rectangulaire aved un appareil constitué comme décrit ci-
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dessus, on fait comporter préalablement à chaque feuille à proximité de chaque extrémité d'un des bords longitudinaux une paire d'encoches dans les faces opposées de la feuille, ces encoches étant avantageusement obtenues par forage. La feuille est ensuite suspendue au rail 22 en engageant les pointes 36 des pinces, selon la fig. 6, dans les encoches, le dispositif de butée 38 étant mis en place de manière que les pinces re- tiennent les feuilles sans pénétrer jusqu'au fond des encoches, de sorte que la feuille est maintenue suspendue dans une posi- tion verticale.
Les bras des pinces, montrées sur la fig. 7, sont alors ajustés de manière que leurs mâchoires soient librement en contact avec les faces opposées de la feuille au voisinage de son bord supérieur. Les ergots 43 de ces mâchoires sont pla- cés de manière que lorsque le verre rammllit en étant chauffé, le poids de ce dernier agissant sur les pinces oblige les mâ- choires à pénétrer dans les faces adjacentes du verre suivant une profondeur limitée pour éviter que la feuille soit abîmée tout en la supportant en autre en des points se trouvant entre ses extrémités.
Les portes 47 et 48 qui se trouvent à la sortie 18 du four sont alors ouvertes et le mécanisme entraîneur est ac- tionné pour faire avancer la feuille dans le four, lequel est, de préférence, chauffé au pr éalable à une température d'envi- ron 6500 C.
Les portes du four sont alors fermées et la feuille est chauffée jusqu'à ce qu'elle commence à se ramollir, sa tem- pérature étant alors approximativement de 6500 C, après quoi la commande thermoctatique, si elle existe, intervient pour in- terrompre l'alimentation du courant et le mécanisme bielle-ma- nivelle est mis en marche pour déplacer les cadres, comme dé- crit, suivant un mouvement alternatif.
La feuille chauffée est maintenant enlevée du four en actionnant à nouveau le mécanisme entraîneur jusqu'à ce
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qu'elle vienne se placer entre les cadres, de manière que les extrémités de ladite feuille se trouvent à une distance égale des rangées verticales des tuyères adjacentes quand les cadres occupent leur position centrale, un guide approprié étant pré- vu, au besoin, pour pouvoir se rendre compte que la feuille occupe sa position longitudinale correcte.
Le robinet de commande 88 pour l'air principal est alors actionné pour fournir de l'air à un(' pression d'environ
2 10 kg/cm aux robinets de commande 67 des tuyères, un nombre convenable de ces robinets, adapté aux dimensions de la feuille, ayant été ouverts au préalable.
De cette manière des jets d'eau à l'état finement divisé sont projetés simultanément sur les deux faces des feuilles qui sont ainsi refroidies rapidement pour.tremper les feuilles.
En disposant les tuyères de manière que le grand axe du jet allongé soit vertical et transversal par rapport à la direction du déplacement alternatif des tuyères relativement à la feuille, en choisissant pour l'écartement et les dimen- sions des tuyères ainsi que la course des cadres, les valeurs indiquées ci-dessus on constate qu'avec une pression d'air
2 d'environ 10 kg/cm et en commandant convenablement les robi- nets de commande 67 les faces opposées de chaque feuille peu- vent êtrerefroidies simultanément et uniformément sur toute leur surface ou en substance sur toute leur surface.
On a constaté en pratique qu'une durée de refroidis- sement de 15 à 30 secondes est suffisante pour donner au verre la dureté voulue, après quoi il est nécessaire de refroiair en- core davantage le verre en maintenant les tuyères en fonction- nement afin qu'il puisse être manipulé dans danger par les ou- vriers.
Dès que le verre est suffisamment refroidi il est enlevé de l'appareil et le procédé est répété pour une autre feuille.
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Il est à noter que pendant la trempe il est important que le jet ne puisse venir frapper un des bords de la feuille et la position longitudinale de cette dernière après son déga- gement du four ainsi que le nombre de tuyères qui sont mises en action pendant la trempe, en agissant sur les robinets 67, doi- vent être choisis convenablement en fonction des dimensions de la feuille.
Pour la disposition telle que décrite, le liquide est fourni automatiquement aux tuyères, pendant la trempe, par sui- te de la réduction de pression produite autour de l'extrémité des jets liquides 74, mais si on le désire des moyens peuvent être prévus pour fournir le liquide sous pression aux tuyères.
Dans ce cas, après qu'une période d'environ 30 secondes s'est écoulée depuis le début de l'opération de refroidissement, c'est-à-dire au moment où le verre est trempé, le débit d'eau peut être augmenté et l'arrivée d'air interrompue de sorte que le verre est refroidi complètement d'une manière rapide par le liquide frappant le verre jusqu'à une température à laquelle il peut être aisément manipulé sans danger.
Au lieu d'enlever les feuilles du four par l'inter- médiaire du mécanisme d'entraînement tel que montré, celui-ci peut être supprimé et des pinces d'une construction connue peu- vent être utilisées pour enlever les feuilles. Dans ce cas, le rail 22 peut se prolonger jusque dans et au delà de l'extrémité opposée du four 15, comme indiqué en 108 sur la fig. 1. Les feuilles de verre, avant d'être chauffées, peuvent être suspen- dues auxchariots quand ceux-ci se trouvent sur cette partie 108 du rail, après quoi les chariots, portant les feuilles, sont engagés dans le four 15 par l'ouverture 17 de celui-ci, laquelle à une forme analogue à l'ouverture 18 par laquelle les feuilles, après avoir été chauffées, passent dans l'appareil ' de refroidissement.
Pour une telle disposition, la partie 108 du rail
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peut être prolongéequelque peu et un four de préchauffage, chauf- fé au gaz ou à tout autre combustible économique jusqu'à une température inférieure à celle du four 15, peut être prévu à proximité de l'ouverture 17 du four 15 et le rail 108 peut s'é- tendre jusqu'au delà dudit four de préchauffage.
Suivant une variante, dans le cas où un four préchauf- feur est prévu, ce prolongement peut être supprimé et on peut avoir recours à un mécanisme d'entraînement selon la fig. 3.
Une autre variante d'une telle disposition est montrée sur la fig. 13, sur laquelle le four préchauffeur est indique par 109 et le rail 22 présente une forme ovale continue, y com- pris des parties 110 et 111 respectivement pour le chargement et le déchargement. Pour une telle disposition, la feuille est suspendue au rail quand les chariots se trouvent sûr la partie 110. Après cela on fait avancer les chariots portant les feuil- les dans le four prechauffeur 109 dans lequel la feuille est chauffée préalablement jusqu'à;un degré déterminé de températu- re, par exemple de 300 -400 C après quoi on fait avancer les chariots vers le four voisin 15, chauffé électriquement, dans lequel les feuilles sont chauffées jusqu'à la température fina- le voulue et ensuite trempées de la manière décrite.
Finalement les chariots sont avancés jusqu'à la partie de déchargement 111 du rail où la feuille est enlevée.
Après enlèvement, les chariots avancent dans la même direction le long de la partie 112 du rail pour aller vers la partie de chargement 110 sans passer par les fours et l'appareil servant à la trempe. Une telle disposition permet aux feuilles à traiter de passer dans les fours et l'appareil servant à la trempe pendant qu'on procède au chargement et au déchargement, ce qui permet d'épargner un temps appréciable.
Pour une telle disposition et en vue de permettre, après l'enlèvement des feuilles, que les chariots puissent avancer le long des parties courbes du rail de forme ovale,
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la bande 29, supportant les pinces, peut être constituée par des parties articulées et construites à l'aide d'une série de bielles 113 articulées entre elles comme bien visible sur la fig. 14.
Le procédé tel que décrit présente Davantage qu'en utilisant un liquide tel que l'eau en plus de l'air pour refroi- dir les feuilles, le degré de refroidissement est amélioré com- parativement aux procédés existants pour lesquels de l'air seul constitue le fluide réfrigérant de sorte que l'opération de la trempe peut être exécutée plus rapidement.
En outre on doit utiliser moins d'air comprimé pour une feuille de dimensions données que dans le cas des procédés existants de sorte que les frais d'exploitation du procédé sont diminués.
En outre on a constaté qu'avec le procédé faisant l'objet de la présente invention, on obtient un bris du verre beaucoup plus uniforme qu'avec les procédés usuels, les dimen- sions des fragments étant un peu plus grandes que celles d'un pois alors qu'il est probable que le verre trempé, quand il casse et forme des éclats et fragments allongés de dimensions relativement grandes, risque de produire des.coupures et bles- sures très sérieuses ou de casser d'autres dommages. Il en ré- sulte que les feuilles de verre trempées selon l'invention con- viennent particulièrement pour être utilisées comme pare-brise de véhicules.
Bien qu'on ait décrit le procédé ci-dessus comme uti- lisant de l'eau comme liquide pour effectuer la trempe, il est bien entendu que d'autres liquides peuvent également être uti- lisé's, tout en donnant la préférence à l'eau par suite de sa capacité calorifique élevée. En outre on peut avoir recours à des gaz autres que de l'air pour produire les jets.
Les termes "touilloo de vorro" utilisés dans la des- cription doivent être compris comme désignant n'importe quel
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genre de verre de forme plane ou légèrement courbée.
RÉSUMÉ.
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