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Procédé et machine pour la fabrication d - -1 - 1 en papier.
L'invention a pour objet un procédé pour la fabrication de récipients en papier, consistant en un fond en forme d'écuelle et en une enveloppe de récipient allant en s'élargissant depuis le fond jusqu'à l'ouverture du récipient; l'invention se rapporte de plus à une machine servant à la fabrication des enveloppes de récipient.
Dans les procédés utilisés jusqu'à présent pour la fabrication de tels récipients en papier, une enveloppe de récipient en forme de tube est constituée en papier découpé pour l'enveloppe par le collage d'un joint longitudinal, puis, immédiatement à la suite de cette opération, le fond est fixé dans l'enveloppe du récipient: On connaît le procédé qui consiste à passer à 'cet effet le fond en forme d'écuelle sur un mandrin conformateur correspondant à l'intérieur du récipient et à former alors autour de ce mandrin l'enveloppe du récipient, puis enfin à rabattre l'extrémité qui excède du corps de réci-
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pient autour du rebord disposé vers l'extérieur du fond en forme d'écuelle.
On connaît de plus le procédé qui consiste à placer le fond en forme d'écuelle dans un évidement d'un mandrin conformateur tronconique et à le pousser de cet évidement dans le corps de récipient immédiatement après le collage de celui-ci sur le mandrin conformateur.
Dans un tel procédé de fabrication, le débit pouvan-:. être obtenu est limité par le temps nécessaire à la prise du joint longitudinal de l'enveloppe du récipient. Ce laps de te@ps nécessaire à la prise du joint collé empêche d'augmenter la vitesse de travail des machines destinées à la fabrication de récipients en papier qui travaillent d'après le procédé connu précité.
Le procédé selon l'invention permet d'augmenter cosidérablement la vitesse du travail lors de la fabrication De@ récipients en papier et d'obtenir une assiette particulièrement solide du fond en forme d'écuelle dans le corps de récipient tronconique.
Dans le procédé selon l'invention pour la fabrication de récipients en papier allant en s'élargissant vers leur ouverture et consistant en un corps tubulaire et en un fond en forme d'écuelle, on colle dtabord pour le corps un tuyau t@a- pézoïdal mis à plat, puis, après la prise du joint collé, on enfonce le fond en forme d'écuelle dans le tuyau ouvert tublairement, par l'extrémité la plus large de ce dernier, vers celle de ses extrémités qui va en se rétrécissant. La fabric'tion des tuyaux trapézoïdaux mis à plat, que l'on doit former d'abord, peut se faire à une grande vitesse à l'aide de machines plieuses et colleuses.
Comme le fond de récipient n'est inséré dans le corps qu'après que le joint collé du corps er forme de tuyau a déjà pris suff isamment, on peut travailler
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aussi rapidement à l'insertion du fond ; fond peut être en- foncé aussi dans le corps d'une façon particulièrement solide.
Grâce à la forme tronconique du corps de récipient, l'introduction du fond en forme d'écuelle se trouve facilitée; en outre, de ce fait, le fond peut être enfoncé à force jusqu'au point de tenir de façon suffisamment solide et d'être calé pour ainsi dire dans le corps tronconique. Grâce à la forme tronconique de la partie du corps de récipient correspondant à la forme tronconique des tuyaux mis à plat, que l'on doit former d'abord, les inexactitudes inévitables sont rendues sans effet. Lors de l'insertion du fond, celui-ci trouve, grâce à sa forme d'écuelle, un siège ferme dans le corps de récipient tronconique, parce que les rebords du fond constituent une portée suffisamment grande.
Le procédé selon l'invention est spécialement favorable à la fabrication des récipients en papier connus; qui ont une section arrondie à une extrémité et une section carrée à l'autre extrémité; on prendra en considération de préférence les récipients en papier qui ont une section ronde ou ovale au fond et une section rectangulaire à leur extrémité supérieure.
D'après un développement ultérieur du procédé selon l'invention, on prévoit pour la fabrication de tels récipients en papier; dans la découpe servant à la formation du tuyau collé à plat, des lignes refoulées correspondant au nombre et à la disposition des angles du récipient-,, de telle façon que ces lignes refoulées s'étendent en substance sur toute la,longueur du papier découpé. On pratique donc des lignes de refoulage plus nombred- ses que celles nécessitées pour la formation du tuyau à plat ; le nombre des lignes de refoulage est 'déterminé par le nombre des angles de l'ouverture du récipient.
Grâce au fait que les lignes de refoulage s'étendent
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selon l'invention en principe sur toute la longueur du papier découpé, le tuyau mis à plat peut facilement être conformé et ouvert en tube. Les lignes de refoulage mentionnées assurent la formation de lignes de pliage régulières ainsique la formation d'une section de récipient angulaire à une extrémité du réci- pien t. On évite ainsi la formation de lignes de cassage irrégu- lières. Malgré les lignes de refoulage qui s'étendent sur toute la longueur de la découpe, on obtient la formation d'une section ronde et non polygonale à une extrémité du récipient,
parce que le fond peut être enfoncé d'une façon très serrée dans le corps de récipient ouvert comme un tube dont le joint longitudinal s'est déjà complètement raffermi; en conséquence, il octroie sa forme arrondie à l'une des extrémités du corps de récipient.
L'invention se rapporte en plus à la fabrication de tuyaux à plat trapézoïdaux qui formeront plus tard le corps du récipient. Selon l'invention, la découpe devant être réunie autour de deux traits de pliage, disposés suivant un angle l'un par rapport de l'autre, est avancée d'abord dans la direction de l'un des traits de pliage, puis dans la direction de l'autre trait de pliage. Après le rabattage d'une partie de la découpe autour de la première ligne de pliage et avant le rabattage d'une autre partie de la découpe autour d'une seconde ligne de pliage non parallèle à la première, le papier découpé est soumis, selon l'invention, à un léger mouvement pivotant dans son plan. De cette façon, deux lignes de pliage différentes l'une de l'autre sont conformées l'une après l'autre suivant le sens d'entraînement.
De plus, les tuyaux à plat trapézoïdaux sont légèrement ouverts et enfilés les uns dans les autres, selon le procédé faisant l'objet de l'invention, de sorte qu'une pile essen-
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tiellement plate de corps de récipient placés les uns dans les autres est constit uée. Cela a pour effet d'assurer que les joints longitudinaux peuvent parfaitement faire prise pendant le séjour des tuyaux collés dans la pile. On évite que le joint collé n'ayant pas encore complètement pris, le cas échéant, ne se décolle, grâce au fait que le joint collé de chaque tuyau est maintenu par le tuyau qui le¯ précède et par le tuyau qui le suit.
On peut exercer une pression sur les faces plates de la pile en vue d'assurer la prise du joint collé: Il est, en outre, du domaine de l'invention de casser au préalable les angles longitudinaux non encore pliés lors du collage des tuyaux plats; par le redressement de la pile à plat pratiqué selon les indications qui précèdent. Lors du redressement ainsi effectué de la pile mise d'abord à plat, la cassure préalable des lignes de pliage refoulées seulement se fait simultanément à un nombre assez important de pièces à façonner; à l'inverse des procédés de travail connus, il n'est donc pas nécessaire de traiter individuellement chaque pièce à façonner en vue de casser préalablement les lignes de pliage, qui ont été seulement refoulées.
Un exemple de réalisation du procédé selon l'invention et d'une machine correspondant à l'invention est décrit ci-après et représenté à titre d'exemple sur les dessins anne- xés. @
Les figures 1 à 3 représentent la formation d'un tuyau replié à plat en partant d'une découpe préparée;
La figure 4 montre une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1;
La figure 5 montre une coupe selon la ligne V-V de la figure 2 ;
La figure 6 montre une coupe selon la ligne VI-VI de
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la figure 3;
Les figures 7 à 11 expliquent la fixation du fond dans le corps du récipient;
La figure 12 montre le récipient de papier terminé;
La figure 13 montre en échelle agrandie une coupe à travers la partie inférieure du récipient en papier renversé avec un renforcement spécial de la partie de fond;
Les figures 14 et 15 montrent également en échelle agrandie une coupe verticale et une coupe horizontale à travers les outils servant à l'insertion du fond dans le corps du récipient ;
Les figures 16a-c montrent une coupe verticale à travers une machine destinée à la fabrication des corps de récipient ;
Les figures 17a-c montrent en échelle agrandie une vue en plan de la chaîne d'outils de la machine représentée par les figures 16a-c, à parcourir par les découpes à plier et à coller;
Les figures 18 à 28 montrent des coupes verticales à travers la chaîne que doivent parcourir les pièces à façonner selon les lignes XVIII-XVIII à XXVIII-XXVIII des figures 17ac ;
Les figures 29 et 30 montrent chacune une vue en plan d'une partie d'une autre forme de réalisation de la chaine d'outils que doivent parcourir les découpes à plier et à coller.
Dans la fabrication d'un récipient en papier correspondant à la figure 12, on part de la découpe correspondant au corps du récipient, qui est représentée par les figures 1 et 4. La découpe est munie de quatre lignes de refoulage a, b, c,d dont l'emplacement correspond aux angles de la partie su-
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périeure du récipient. Ces lignes de refoulage s'étendent sur toute la longueur de la découpe. Il peut suffire, toutefois, que les lignes de refoulage ne s'étendent que sur une grande partie de la longueur de découpe. Un onglet de colle K est appliqué parallèlement à un bord longitudinal de la découpe.
Selon les figures 2 et 5, deux pans de la découpe sont rabattus alors autour de la ligne de refoulage préparée et enfin, selon les lignes 3 et 6, le pan muni de l'onglet de colle K est rabattu autour de la ligne de refoulage préparée d. De cette façon, un tuyau plié à plat a été formé. Les bords qui se recouvrent l'un l'autre sont joints par l'onglet de colle K. Ce joint collé fait prise tout à fait solidement avant le traitement ultérieur du tuyau formé.
Après la prise du joint collé, le tuyau mis à plat est ouvert de sorte qu'il se forme un tuyau à quatre pans ; la figure 8 montre la vue en plan de ce tuyau carré ainsi formé.
Le fond en forme d'écuelle ayant une section circulaire est enfoncé dans le tuyau formant le corps de récipient m. La fi- gu-re 7 permet de remarquer que ce fond en forme d'écuelle est introduit dans le bout élargi du corps de récipient m et est inséré vers l'extrémité du corps de récipient qui va en se ré- trécissant. Dans cette opération, le rebord du fond en forme d'écuelle n est tourné vers le bout rétréci du corps m. Par suite de la'pression, le fond arrive dans la position représentée par la figure 9, dans laquelle le fond se trouve logé à force dans le corps de récipient.
La figure 10 montre une vue en plan de ce corps de récipient muni d'un fond n inséré à force. Cette figure fait voir que l'extrémité rétrécie, primitivement carrée, du corps de récipient, a pris une section circulaire par suite'de l'insertion à force du fond.
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Le bord du corps de récipient m qui dépasse le rebord du fond n est rebordé ainsi qu'il est représenté par la figure 11: Le récipient de papier confectionné de cette façor subit un paraffinage, grâce auquel le siège du fond dans le corps du récipient se trouve renforcé et rendu étanche.
Toutefois, le rebord du fond peut être muni aussi, avant l'insertion de ce dernier, d'un onglet de colle sur sa face extérieure ; l'emploi d'une telle application de colle s recommande dans les cas où le récipient en papier ne devra p@s être rendu étanche après coup. Dans les cas où le récipient e sera pas imprégné, l'étanchéité peut être augmentée par la product-ion à la presse d'une rainure annulaire r dans le bore inférieur du corps de récipient et dans le rebord du fond selon la figure 13.
Pour insérer le fond dans le corps du récipient, on emploiera, de préférence, les outils représentés par les figures 14 et 15, lesquels consistent principalement en un bloc conformateur 31 et deux mâchoires-supports 34 appropriées au bloc conformateur. Dans le mandrin 31 est prévue une tige dé- plaçable 32, portant à son extrémité supérieure une tête de piston 33 dont le diamètre est un peu inférieur au diamètre du fond n à insérer dans le corps de récipient m. Les mâchoires 34 sont munies d'une doublure élastique 35 en caoutchouc ou en une matière similaire et sont portées par les bras 56 comman- des d'une façon convenable. Etant donne que de telles comman- des sont connues, il serait superflu d'en donner ici la description.
Taudis que les pièces 32,33 se trouvent dans la position dessinée, un fend. de récipient n est placé dans l'excavation du mandrin conformateur 31 existait au-dessus de la tête du piston 33. Puis, un corps de récipient m est placé sur
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le mandrin conformateur; les mâchoires 34 sont alors détachées du mandrin conformateur. Après la disposition du corps de récipient m sur le mandrin conformateur 31, les mâchoires 34 se déplacent vers le mandrin conformateur. Pendant la dernière phase du mouvement dirigé contre le mandrin, les mâchoires-supports effectuent encore un léger mouvement parallèle à la surface de corps du mandrin conformateur, ce qui a pour effet de serrer à force le corps de récipient m sur la surface tronconi. que du mandrin conformateur.
Tandis que le corps de récipient est maintenu'par les mâchoires 34, le piston 32, 33 se déplace vers le haut et presse le fond dans sa position définitive, dessinée au trait mixte et indiquée par dans la figure 14.
Pour la fabrication de grandes quantités de corps de récipient servant à la fabrication de récipients en papier selon le procédé décrit ci-dessus, la machine représentée par les figures 16 à 28 est spécialement appropriée.
Le bâti de la machine est formé principalement par deux flasques latérales 40, 41 et une table 42 réunissant ces deux flasques latérales entre elles. La flasque latérale 40 est munie de paliers qui portent l'arbre de commande principal 43. Cet arbre principal 43 est actionné par une force motrice quelconque au moyen de la poulie 43'.
La machine contient un magasin pour la pile de décou- pes - comparez les figures 16a et 17a.-Dans ce magasin, la pile repose sur trois courroies 44 conduites sur les rouleaux 45, 46. Le rouleau 46 est actionné par l'arbre principal 43 au moyen de deux pignons coniques. Lorsque les courroies tournent dans le sens des flèches représentées, ces courroies en- traînent les découpes z l'une après l'autre de dessous la pile.
Les listeaux verticaux 47,retiennent la partie de la pile qui se trouve au-dessus,de la découpe la plus basse, de sorte que
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seule la découpe de dessous peut être entraînée.
Les découpes sont déjà préparées pour le pliage ul- térieur par des traits de pliage imprimés a, b, c,d et elles sont placées dans la pile de telle façon que le bord latéral, parallèlement auquel la bande de colle K sera,, apposée, correspond à la direction de sortie.
Les découpes sortant de la pile arrivent sur un tapis de transport 48 qui passe sur la table 42 et sur les rouleau:: de guidage 49, 50 et 51 logés dans le bâti de la, machine. Le rouleau conducteur 51 est actionné par l'arbre principal 43 au moyen de deux pignons coniques. Le tapis de transport48 est tendu d'une façon connue par une paire de rouleaux 52,53 qui sont soumis à l'action d'un ressort non représenté.
Au-dessus de la surface supérieure du tapis de transport 48 sont prévues deux tringles de guidage 54,55 et une barre à galets 56. Le coté inférieur de cette barre à galets 56 est pourvu d'un grand nombre de petits. galets tournant facilement (figures 18 à 20). Ces galets de la barre 56 sont appuyés élastiquement contre le tapis de transport 48 ou contre les découpes ± qui se trouvent sur ce tapis de transport ; as- surent ainsi un entraînement efficace des découpes z par le tapis de transport 48.
En dessous de la table 42 de la machine estdisposé un récipient à colle 57 dont l'emplacement est réGlable en hauteur. Lorsque ce récipient à colle 57 se trouve dans sa position élevée, un disque encolleur 58 plonge dans la cuvette à colle (figure 16a, 17a et 18). Le disque encolleur 58 est calé sur l'arbre 59, entraîné au moyen de deux pignons coniques par l'arbre principal 45. L,,,, partie supérieure du disque encolleur 58 fait saillie sur la table à travers une encoche pratiquée dans cette table, de sorte que les découpes amenées z
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sont munies d'un onglet de colle K (figùre 1) parallèlement à leur bord latéral.
De plus, au-dessous du chemin parcouru par les découpes z, un arbre 60 est monté -tel que le montrent les figures 16a et 19 -qui porte un disque 61 dont la partie supérieure fait saillie à travers une encoche de la table. Au-dessus de la table, un disque correspondant 63 est logé de façon à pouvoir tourner sur un bras pivotant 62. Les deux disques sont striés à leur pourtour. La couronne striée extérieure des deux disques est exécutée, de préférence, en caoutchouc ou en toute autre matière analogue; L'arbre 60 est entraîné par l'arbre principal 43 au moyen de deux pignons coniques avec une vitesse telle que la vitesse de circonférence du disque 61 est quelque peu inférieure à la vitesse du tapis de transport 48.
Les engrenages 64,65 ainsi que le disque supérieur 63 sont enchaînés d'une façon correspondante:
Lorsque les découpes appuyées par la barre à galets 56 contre le tapis de transport 48 sont amenées, seule une partie latérale des découpes passe entre les disques 61, 63, qui tournent plus lentement,. La partie latérale est retardée ainsi par rapport à la partie centrale de la découpe. La découpe pivote de façon telle que le trait de pliage c suit la direction d'entraînement. En même temps, la partie de découpe, qui se trouve à côté de la ligne de pliage glisse sur la tringle de pliage 66 recourbée de façon connue: La partie la- térale correspondante de la découpe est soulevée -ainsi que le montrent les figures 17a, 19 et 20 -et rabattu autour du trait de pliage préparé.
Cette opération de pliage est favorisée par le fait que la ligne de pliage 6 correspond au biseau latéral de la tringle de guidage 55: Après que la partie latérale mentionnée,.arrivée sur la tringle de pliage 66,
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a été rabattue suffisamment (figure 20), l'autre partie latérale de la découpe est retardée une fois de plus. Ce retardement est produit par les pièces 60' à 65', qui correspondent aux pièces décrites 60 à 65. Les roues 61' et 63' retardent donc une fois de plus le bord latéral-de la découpe entraînée par le tapis de transport 48 et lui imprimant un Mouvement pivotant tel que la ligne de pliage.!. pivote dans la direction d'entraînement et se trouve au ras de l'arrête biseautée de la barre 54.
La partie de la découpe 2 qui se trouve à coté de la ligne de pliage a se place, lors de son entraînement continu, sur une tringle de pliage 67 où elle est soulevée également.
La machine est pourvue en plus de courroies de pliage 68 et 68' (figures 16b et 17b). Ces courroies de pliage sont conduites d'une façon connue sur les rouleaux de guidage 69, 70, 81 ou 69', 70' et 81', Par ces courroies de pliage, les parties de découpe soulevées par les tringles de pliage 66, 67, sont complètement repliées de sorte qu'un tuyau trapé- zoidal à plat se trouve constitué: Ce tuyau à plat est entraîné par le tapis de transport 48 et arrive alors dans le dispositif de pressage. Ce dispositif de pressage consiste principa- lement dons les rouleaux 71 à 78 disposés par paires. Chacun de ces rouleaux porte une paire de galets de serrage.
Les galets de serrage 81, 81' des premiers rouleaux 71 servent en même temps - comme il a été mentionné déjà -de rouleaux de guidage pour les courroies de pliage 68, 68'. Les paires de rouleaux 71 à 78 sont actionnées dans la bonne direction depuis le rouleau 51 par des roues dentées cylindriques intercalées, de sorte que les disques de pressage fixés sur les rouleaux 71 à 78 font passer entre eux comme dans un laminoir les tuyaux à plat trapézoïdaux collés. Les disques de pressage, disposés - comme le disque de pressage 81' - du c6té
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yoisin de l'arbre principal, exercent une pression sur le joint collé à l'effet d'en favoriser la prise ferme.
Avant cependant, que les tuyaux trapézoïdaux à plat n'entrent dans le poste de pressage, un angle postérieur du tuyau trapézoïdal rase un rouleau 89 qui excède un peu de la ligne des tuyaux trapézoïdaux à plat. De ce fait',' les tuyaux sont pivotant légèrement, de sorte qu'à l'entrée des tuyaux dans le poste de pressage,, l'axe du trapèze coïncide avec la direction d'entraînement.
Lorsque les tuyaux trapézoïdaux à plat sont expulsés par les disques de pressage de la dernière paire de rouleaux 77, 78 du poste de pliage, les tuyaux à plat sont conduits entre deux rouleaux 90, 90', disposés de façon à pouvoir pivoter des deux côtés de leur voie. Ces rouleaux présentent une gorge à la surface de leur tranche (figures 17b et 24). L'écart entre ces deux rouleaux 90, 90' est un peu inférieur à la largeur maximum du tuyau trapézoïdal à plat. Chaque tuyau trapé- zoidal est donc légèrement ouvert à son extrémité postérieure lorsqu'il passe entre ces deux rouleaux 90, 90'; en même temps, l'avance des tuyaux est ralentie.
L'action concomitante de ces ralentissements et de l'écartement a pour effet que l'extrémité antérieure d'un tuy-au avancé est insérée dans l'extrémi- té postérieure du tuyau précédent, de sorte qu'une pile, en fait à plat, de tuyaux trapézoïdaux à plat, insérés les uns dans les autres, est constituée.
Cette pile, qui continue à' se constituer entre les rouleaux 90, 90',' est entraînée plus loin par les courroies 91,' 92: Les courroies 91, 92 passent sur les rouleaux 93 à 96: Le rouleau 94 est actionné par l'arbre principal 43 au moyen de deux pignons coniques et transmet le mouvement sur le rouleau 93, fixé au-dessus, de la courroie supérieure 91'au moyen des engrenages montés de
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l'autre coté de la machine. Les deux courroies 91, 92 sont disposées de telle façon que la pile à plat est fermement comprimée pendant son entraînement par les éléments de courroies tournés l'un vers l'autre. Ceci favorise la prise ferme des joints collés.
Ces joints collés sont devenus suffisamment fermes lorsque la pile sort des courroies 91, 92: La pile passe alors entre une paire de rouleaux 97, 97', représentée aux figures 16c, 17c et 26: Ces rouleaux sont actionnés par l'arbre de commande principal 43 au moyen de deux pignons hélicoïdaux 98,99 par l'arbre 100 et au moyen de deux pignons coniques 101, 102 ainsi que de deux pignons 101', 102': La tranche de ces rouleaux 97, 97' est creusée de façon à former un angle.
Les deux rouleaux 97, 97'sont disposés de façon que l'intervalle entre eux corresponde à peu près à la section des tuyaux ouverts. La pile fait à plat, formée par des tuyaux trapézoï- daux collés, insérés les uns dans les autres, s'est donc écartée en passant entre les deux rouleaux 97, 97'.
De plus, deux rouleaux cylindriques 103, 105' sont disposés des deux cotés de la voie de la pile, ces roule,,eux étant actionnes d'une façon correspondante par l'arbre principal 43, au moyen de deux pignons hélicoïdaux, par un arbre horizontal et au moyen de quatre pignons coniques (figures 17c et 27). En passant entre ces rouleaux cylindriques, le tuyau ouvert est comprimé de telle façon que le plan déterminé de ce fait se trouve orienté perpendiculairement au plan précédent de la pile à plat primitive. Cette pile aplatie à nouveau est rouverte par une paire de rouleaux 104, 104' (figures 16c, 17c et 28). Ces rouleaux sont fixés sur les arbres 105, 105'.
L'arbre 105 est actionné au moyen de deux pignons coniques par l'arbre principal 143 de la machine et il transmet le mouve-
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ment à l'arbre supérieur 105' au moyen de deux pignons cylindriques 106, 106''. Les deux rouleaux 104, 104' sont formés de telle façon que l'intervalle entre eux correspond à la section transversale de la pile ouverte en forme de tube.
L'ouverture de la pile à plat, la remise à plat et l'ouverture répétée de la pile font que toutes les lignes de pliage a - d sont cassées préalablement et rendues suffisamment flexibles..
La description ci-dessus indique que les découpes sont soumises à un mouvement pivotant, sur leur chemin depuis le disque en colleur 58 jusqu'à la tringle de pliage 66, de telle façon que la ligne de pliage , primitivement disposée en biais par rapport à l'entraînement, est mise dans une position parallèle à l'entraînement et par conséquent au rail 55.
Le dispositif assurant le pivotage des découpes i peut être simplifié, comme le montre la figure 29, notamment lorsque les découpes consistent en carton, etc. relativement rigide.
Latéralement par rapport à la voie des découpes , une butée 110 est disposée de telle façon que l'arrête latérale de la découpe z rase la butée légèrement courb'ée pendant l'entraîne- ment de la découpe, à l'effet de faire pivoter la découpe dans son plan, (figure 29) de telle façon que la ligne de pliage c, autour de laquelle le pliage suivant doit se faire, coïncide avec la direction d'entraînement.
Lorsque les découpes z sont avancées - ainsi que le montre la figure 30 - de telle façon que le coté long des dé- coupes trapézoïdales se trouve devant par rapport à la direction de marche; la vitesse circonférencielle des disques attaquant la partie latérale de la découpe, disques, qui font pivoter la découpe après son entraînement de manière à mettre les lignes de pliage dans la direction d'entraînement, doit
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être plus grande que la, vitesse avec laquelle les découpes z sont entraînées par le tapis de transport 48.
Le, figure 30 représente comment l'un des cotés de la découpe est entraîné entre le disque supérieur 63" et un disque inférieur non visiblc dans le plan, et est accéléré par suite de la. grande vitesse circonférencielle de ces deux disques ; cette accélération de l'une des partîtes latérales de la découpe z provoque un mouvement pivotant opposé au sens de rotation des aiguilles d'une montre; par ce mouvement pivotant de la découpe, la licne de pliage c, disposée primitivement en biais par rapport à l'entraînement, se trouve disposée parallèlement s. la direction de l'entraînement.