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Appareil d'obturation des trous se formant dans les chambres à air. La présente invention se rapporte à un appareil des- tiné à obturer les trous qui se forment dans les chambres à air des pneus d'autos, motos, vélos, etc... par suite de l'introduction de clous ou d'autres objets analogues.
Cet appareil trouve avantageusement son emploi dans le cas où la chambre à air est munie d'une bande de protection contre les dégonflements.
On connaît divers appareils à obturer pour chambres ordinaires, genre seringues, munis d'aiguilles (généralement très grosses et à ouvertures latérales) mais travaillant tous par compression de la pâte.
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L'obturation par compression présente l'inconvé- nient par suite de la pression de boudiner la pâte vulcani- sante en quantité trop grande à l'intérieur de la chambre ou en entre la bande de protection et l'enveloppe tout en/laissant trop peu à l'orifice interne du trou et surtout dans le trou lui-même.
De plus, avec les appareils connus, le mouvement de retrait de l'aiguille devant se faire à la main d'une façon imprécise, la position de l'ouverture de l'aiguille dans la chambre ou dans l'épaisseur de la bande serait très incertaine et l'obturation par conséquent irrégulière.
La présente invention a pour but principal d'arri- ver, sans compression, et automatiquement, à déposer dans la chambre à l'orifice du trou une quantité déterminée d'avance de pâte vulcanisante ou de toute autre matière collante et par la même opération de placer avec certitude et d'une façon régulière dans toute la longueur du trou toute la pâte néces- saire à l'obturation de celui-ci.
En vue de la réalisation de ce but, l'appareil, objet de l'invention, est caractérisé essentiellement en ce qu'il se compose d'un tube-support, éventuellement muni d'une rallonge, par lequel il s'appuie sur l'enveloppe extérieure du pneu et d'une pièce cylindrique ou autre qui peut coulisser à l'intérieur du tube extérieur et qui porte une aiguille conte- nant la pâte auto-vulcanisante.
Les dessins ci-joints montrent comment l'invention peut être réalisée en pratique.
Les figures 1 et 2 sont des vues en coupe verticale et horizontale se rapportant à une première forme de réalisa- tion.
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Les figures 3 et 4 sont des vues identiques se rapportant à une seconde forme d'exécution.
L'appareil se compose d'un tube 1 sur lequel est fixée, de préférence par pas de vis, une rallonge 2. Le tube 1 et la rallonge 2 forment un support pour une tige de traction 3 et prennent point d'appui sur l'extérieur de l' envelop. pe 4 du pneu, qui entoure la chambre à air 5 munie d'une bande de protection 6 contre le dégonflement.
Dans le tube 1 peut coulisser un cylindre 7 sur lequel est fixée, par filetage ou autrement, une aiguille 8.
Pour que cet ensemble ne puisse pas tourner dans le tube 1 lorsque l'on fait tourner l'écrou 9 pour faire fonctionner l'appareil, ainsi que cela sera expliqué ci-après, le cylindre est muni d'un cran d'arrêt 10 glissant dans une rainure 11 pratiquée dans le tube 1.
L'intérieur du cylindre 7 est fileté sauf à sa base où il est perforé en 12 pour ne laisser passer qu'une aiguille pleine 13. Il pourrait être ouvert complètement mais cette base a pour but d'empêcher la pâte qui se trouve en 14 d'être refoulée par la pression d'air lorsque l'aiguille est enfoncée dans le pneu gonflé.
L'aiguille pleine 13 d'un diamètre correspondant exactement à celui du canal de l'aiguille 8 est de préférence indépendante de la tige de traction 3 afin qu'elle ne tourne pas avec celle-ci lorsque l'on fait tourner l'écrou 9. A cet effet, un cône 15 est pratiqué dans l'extrémité de la tige 3 pour permettre à celle-ci de pivoter sur la pointe de l'aiguille sans l'entraîner dans son mouvement.
La tige de traction 3, filetée comme l'intérieur du cylindre 7, est terminée par un écrou de serrage 9. Pour le fonctionnement de l'appareil, la tige 3 est amorcée dans le cylindre 7 comme l'indique la figure 1.
Le fonctionnement de l'appareil est le suivant :
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Après avoir rempli entièrement de pâte auto-vulcanisante l'aiguille 8, par exemple à l'aide d'une seringue, d'un tube en métal mou pu. autrement, cette aiguille est vissée sur le cylindre 7. L'aiguille pleine 13 est ensuite introduite à l'intérieur du cylindre 7 jusque dans 1'entonnoir de l'aiguille 8 ; elle est maintenue en place par la tige de traction 3 amorcée dans le cylindre 7.
Le tout est alors introduit dans le tube-support 1 dont la longueur est réglée à l'aide de la rallonge 2 de façon que l'aiguille porte-pâte 8 dépasse d'une longueur correspondant à l'épaisseur de l'enveloppe 4 augmentée de celle de la chambre 5 garnie ou non par une bande de protection 6 - épaisseur totale facile à évaluer - plus une longueur a' b' suivant la quantité de pâte que l'on désire déposer à l'orifice du trou dans la chambre.
L'appareil ayant été ainsi préparé, et après retrait du clou, on enfonce l'aiguille 8 dans le trou, le pneu étant gonflé, jusqu'à ce que la rallonge 2 s'appuie sur l'enveloppe 4. Il suffit alors de faire tourner lentement l'écrou de serrage 9 pour que l'ensemble du cylindre 7 et de l'aiguille 8 remonte sans tourner dans letube-support 1.
Pendant ce mouvement, l'aiguille pleine 13 ne bouge pas, mais elle empêche la pâte se trouvant dans le canal et destinée à l'obturation, de remonter avec l'aiguille 8, celle- ci en se retirant laisse parfaitement en place toute la pâte prévue en a' b' pour boucher exactement l'orifice interne du trou et celle nécessaire pour obturer avec certitude dans toute sa longueur, le trou de la bande de protection.
La pâte correspondant dans l'aiguille à l'épaisseur de l'enveloppe, sert à obturer celle-ci en même temps et de la même manière, ce qui empêche l'humidité d'atteindre les toiles et de les pourrir.
L'ensemble du cylindre 7 et de l'aiguille 8 ne pouvant tourner dans le tube 1 et l'aiguille pleine 13 étant
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tout à fait indépendante de la tige de traction 3, il ne peut se produire aucune torsion entre les deux aiguilles, ce qui empêcherait la pâte de glisser facilement hors du canal ou entraverait le bon fonctionnement de l'appareil.
Le mode de retrait du cylindre et de l'aiguille porte-pâte hors du pneu n'est pas limité à une traction par pas de vis ; ce mouvement combiné avec la présence de l'aiguille pleine pour le dépôt de la pâte dans le trou, peut se faire de toutes autres manières et par exemple au moyen d'une clé dentée 16 (figure 3) fixée sur le tube-support 1 ou toute autre pièce équivalente et prenant' dans une denture 17 formée dans le cylindre 7. Dans ce cas, l'aiguille 13 est allongée et prend appui contre une fermeture quelconque du tube 1, par exemple un bouchon 18.
Ainsi que l'on peut s'en rendre compte aisément, l'appareil, objet de l'invention, permet de déposer automa- tiquement à l'intérieur de la chambre 5 à 'orifice du trou formé par le clou une quantité de pâte vulcanisante déterminée d'avance.
En outre, on place avec-certitude et d'une façon régulière dans toute la longueur du trou toute la pâte nécessaire à l'obturation de celui-ci.
La distance entre les points A. B (figure 1) étant réglable à l'aide de la rallonge mobile 2, il s'ensuit que l'on peut régler la partie de l'aiguille a' b' se trouvant à l'intérieur de la chambre et par conséquent la quantité correspondante de pâte à déposer à l'orifice interne du trou lors du retrait de l'aiguille 8.
De plus, en cours d'obturation, il est possible d'augmenter la quantité de pâte à déposer à l'orifice interne du trou. Il suffit pour cela, après avoir fait remonter partiellement l'aiguille hors du pneu, de donner un peu de jeu
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au support en vissant la rallonge 2 sur le tube 1; ce jeu permet d'enfoncer à nouveau l'aiguille d'une longueur égale et par conséquent d'augmenter d'autant la quantité de pâte déposée, à l'orifice du trou.
Il s'ensuit .que cette même manoeuvre permet d'augmenter la quantité de pâte placer dans le trou de la bande de protection contre le dégonflement, par exemple pour une grosse perforation ou une perforation en fente.
REVENDICATIONS :
1.- Un appareil pour l'obturation des trous se formant dans les chambres à air, munies ou non d'une bande de protection contre le dégonflement, caractérisé en ce qu'il se compose d'un tube-support (1) éventuellement muni d'une rallonge (2) par lequel il s'appuie sur l'enveloppe extérieure du pneu et d'une pièce cylindrique ou autre (7) qui peut coulisser à l'intérieur du tube extérieur et qui porte une aiguille (8) contenant la pâte auto-vulcanisante.