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"Procédé de fabrication de tubes souples pour matières visqueuses on pâteuses"
Jusqu'à ce jour. les tubes souples, utilisés pour le conditionnement des produits plus ou moins pâteux ou visqueux, étaient obtenus en partant d'un disque de métal très ductile, étain, plomb, aluminium, etc... de dimensions appropriées, comprimé très fortement entre un poinçon et une matrice, pour provoquer une* remontée de métal dans l'espace annulaire très réduit existant entre ces deux pièces ; cette matière formant la paroi latérale 'dû tibe.et celle, restant à la fin de' l'opération entre la
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face du poinçon et la face de la matrice, constituait "l'embout" du tube portant l'ajutage par où doit sortir le produit.
La quantité de matière à employer est déterminée par le diamètre et la longueur du tube à obtenir, l'épaisseur de la paroi latérale pouvant varier suivant la nature du métal.
Le procédé de fabrication du tube souple, objet de l'in- vention, consiste , partir d'un tube à paroi mince obtenu par filage, boudinage ou prooédé analogue, en grandes longueurs, la ou matière utilisée pouvant être un métal plus ou moins mou une ma- tière plastique, par exemple une matière synthétique, notamment une résine à base de polyvinyle plus ou moins plastifiée. Le tube ainsi réalisé est ensuite sectionné en éléments de longueur déterminée suivant la contenance à obtenir, et l'une des extrémités est fer- mée plus particulièrement par soudure autogène, ou éventuellement par collage ou pinçage aumoyen d'un cavalier en toute matière appropriée..
Le tube ainsi obturé à une extrémité' est rempli de produit pâteux ou visqueux par le procédé habituellement utilisé, et l'on peut ensuite procéder à la fermeture'de l'autre extrémité par également par soudure autogène,/collage ou par une pince, qui peut être amovible et permettre la sorti.e du produit par un ori- fice approprié ; ces dispositifs pouvant être employés seuls ou en combinaison avec une coiffe destinée à en renforcer l'étanchéi- té.
De toute façon, l'invention sera bien comprise en se repor- tant à la description ci-dessous et au dessin schématique annexé de plusieurs 'Cormes d'exécution de l'invention.
Fig.1 montre un élément de tube, avant fermeture.
Pigs.2 et 3 montrent respectiverent, de face et de profil', le même élément après fermeture d'une extrémité par aplatissage
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et soudure, autogène,
Fig.4 et 5 montrent respectivement, en bout et de profil, l'ex- trémité d'un tube fermé par effilage.
Fig.6 à 8 montrent, en perspective, des variantes d'exécution par par d'un tube fermé respectivement par aplatissage, pliage et/cavalier.
Fig.9 montre un tube rempli fermé aux deux extrémités par aplatissage.
Fig.10, 11 et 12 montrent une fermeture de la deuxième extré- mité permettant un vidage intermittent avec ouverture et fermeture automatiques de l'orifice, respectivement de face, de profil, et de face avec une coiffe.
Fige.13 -:et 14 montrent la-fermeture à l'aide d'une pince genre pince-papier que l'on peut déplacer sur 1'extrémité du tube au moment d'utiliser celui-ci. fig.15 et 16 montrent des moyens pour maintenir roulée la partie videdu tube.
Fig.17 èt 18 montrent deux variantes de sectionnement de l'ex- trémité du tube opposée à l'orifice de vidage.
Fig.19 à 21 montrent une variante d'exécution d'une fermeture par cavalier permettant.le vidage intermittent.
Selon l'invention, l'élément 2 (fig.1) dont on part pour con- fectionner le tube est sectionné dans un morceau de longueur indéfi- nie. L'opération de filage qui a formé sa paroi latérale n'a pas fermé ses extrémités ni donné un embout de forme quelocnque utilisable pour la sortie du.produit.
L'opération de.sectionnement à longueur déterminée d'après la capacité du tube à obtenir peut être faite la sortie de la filière ou ultérieurement. Dans certains cas, l'opération de sectionnement -peut être complétée par une opération simultanée ou non de fermeture d'une des extrémités, du tube ainsi préparé,
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En effet, si l'on file, par exemple, un tube de composé de vinyle, le tube sort de la filière à une température relativement élevée, 1200 environ ;
il est donc logique de profiter de cette température pour exécuter la fermeture par soudure autogène, soit par aplatissement entre 2 mâchoires (fig.2 et 3) soit par étirage et Affilage, comme c'est le cas pour les ampoules en verre destinées à contenir des produits pharmaceutiques (fig.4 et 5).
La soudure de l'ouverture à fermer peut aussi être effectuée en croix comme il est représenté fig.6 ; elle peut aussi l'être, non pas perpandiculairement à l'axe du tube 2 mais obliquement,
Cette fermeture peut aussi être obtenue par l'apport d'un corps étranger, comme de la colle ou un cavalier de serrage (fig.7) pinçant les lèvres à réunir ou bien encore par aplatissement et repliage de l'extrémité 4 (fig.8) au moins une fois sur elle-même,comme cela se pratique habituellement avec les tubes ordinaires.
Enfin, cette fermeture peut encore être obtenue par l'emploi en combinaison de deux ou plusieurs de ces divers moyens,
Dans ce stade de fabrication, le'tube peut être laqué et imprimé sur machines .appropriées afin de lui donner une présentation agréable, mais il y a lieu de remarquer que si l'on file, par exemple , un composé plastique, il est possible d'incorporer à la metière première, préalablement au filage, des pigments divers qui permettront de filer des tubes de coloris homogènes ou marbrés, d'une préseatation séduisante, et éliminant l'opération coûteuse de laquage ou de séchage.
A ce stades, il est passible de remplir le tube sur une machine telle que celles employées couramment pour remplir les tubes ordinaires et e@s@ite de fermer la deuxième extrémité de la même façon que la premiers par l'un des moyens déjà décrits ou par l'un de ceux décrets ci-après.
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Si, par exemple, les deux extrémités 5 et 6 (fig.9) sont sondées; on obtient avec simplicité un récipient parfaitement hermétique. à l'abri absolu de toute pollution extérieure, et soustrait entièrement à toute possibilité d'enlèvement ou de rem- qui 7 est placement de tabatière/contenue.
' L'usager a donc, avec un tube ainsi réalisé, un récipient donnant le maximum de: garantie d'hygiène. comme les ampoules de produits pharmaoeutiques, et il est assuré @ contre toute fraude postérieure à la fermeture, tant au point de vue de la, qualité qu'à celui de la quantité de produit.
L'utilisation par l'usager peut' se faire de deux façons dif- férentes :
1 ) le tube fermé aux deux extrémités, ainsi qu'il est dit plushaut, peut être livré à l'usager, muni à l'une de ces extrémités, d'un cavalier 7 (fig.IO), exécuté en matériau rigide, pinçant plus ou moins cette extrémité et contribuant, s'il y a lieu, à assurer la solidité de la fermeture.
Dans le voisinage immédiat de ce cavalier, l'usager coupe en 8, ou perfore, la paroi du tube 2 par un moyen quelconque, ce qui réalise un orifice de dimension conforme au désir de l'usager.
Il suffit,à ce dernier' d'appuyer sur la paroi latérale du tube 3¯ pour provoquer une pression du produit à.l'intérieur du.tube et laisser/échapper une partie de ce produit par l'orifice ainsi constituée Si'en 9 (fig.10 et 11), au voisinage du trou, le cavalier 7 est rendu élastique par sa construction, par exemple par un trait de soie 10, la,pression dé la main de l'usager sur le tube fera tout d'abord s'écarter élastiquement les bords 9 du cavalier, ce qui permettra à la paroi perforée de s'ouvrir et de laisser passer le produit, mais dès que la pression sera insuffisante ou cessera, la
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partie élastique du cavalier refermera l'orifice, empêchant ainsi automatiquement, sans 'aucune manoeuvre auxiliaire,toute fuite de produit,
de même que toute rentrée d'air pouvant nuire à la con- servation de ce produit.
Ce tube permet donc d'obtenir une ouverture et une fermeture automatiques de l'orifice par la pression de la main sur sa paroi,
L'orifice étant ainsi réduit à rien, on se trouve dans les meilleu- res conditions de coupure du ruban de produit, qui ne vient pas empâter les bords de cet orifice,
De cette façon extrêmement simple, on supprime donc, le bouchonhabituel des tubes, d'Où abaissement du prix de revient, et pour l'usager on élimine l'opération fastidieuse de dévissage et de revissage du bouchon avec ses risques de perte et'de ce fait la pollution ou le séchage du produit.
Si l'on veut obtenir une plus grande sécurité de fermeture, par exemple pour le voyage, où une pression intempestive sur la paroi du tube risquerait de faire éjecter un peu deproduit, il est possible de réaliser l'herméticité de la fermeture, par exemple, au moyen d'un chapeau 11 (fig.12) articulé en 12 sur le cavalier 7 t parfaitement rigide qui s'oppose en toute circonstance à une éjection du produit.
2 ) Le tube est livré à l'usager qui doit posséder une pince de fermeture indépendante 13, appropriée à la largeur du tube (fig.13) et pouvant servir pour un nombre de tubes indéfinis.
Il suffit à l'usager de desserrer légèrement la pince pour la faire glisser sur l'extrémité du tube (fig.14) ce qui libère 1'0-
14 rifice de vidage%et permet la sortie d'une certaine quantité de produit.
Après utilisation, l'usager fait l'opération inverse qui assure l'herméticité du tube.
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De même que pour les tubes ordinaires, ceux faisant l'objet de l'invention peuvent être roulés longitudinalement en cours de vidage, afin de réduire l'encombrement soit à l'aide d'une clef, soit sans cet accessoire.
Si les tubes sont réalisés en une matière élastique, on obtient facilement leur roulage en placant à 1'intérieur une bande ou un fil métallique rigide 15 (fig.15) de dimensions appropriées, dans le sens de la longueur du tube 16 qui se roule avec lui, ou en plaçant à l'extérieur un ruban 17 (fig.I6) de préférence collant d'un côté (genres des paraplast de pharmacie)que l'on déplace chaque fois que l'on veut rouler davantage la partie vidée 18.
Dans les différentes formes d'exécution décrites, le dessin ,toujours montré des extrémités dont la section était per- pendiculaire à l'axe du tube, Or, on sait qu'en aplatissant une extrémité, les lèvres ont une longueur supérieure au diamètre du tube. pour remédier à cet inconvénient qui gêne notamment lors de la mise en boite de ces tubes pour les emballer, on peut donner à ' la coupe un profil, courbe ou en feston, dans le genre de ceux mon- trés fig.17 et 18.
En.fin, .les figures 19 à 21 montrent encore une autre variante d'exécution de l'invention. L'extrémité du tube 19 de fig.19 est maintenue fermée par un cavalier 20 profilé qui permet de couper le tube souple 'en 21 pour y faire l'orifice de vidage dont la fermeture étanche est renforcée, après usage, au moyen de la coiffe 22 (fig.20 et 21) se plaçant sur le cavalier 20,
Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution qui viennent d'être décrites, maie elle en embrasse toutes lesvariantes notamment pour la fermeturede la deuxième extrémité.