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Broyeur monocylindrique pour couleurs, émaux, encres grasses et matières analogues Dans les broyeurs monocylindriques à barres, il est très difficile, sinon impossible de broyer uniformément tout le contenu de la trémie de chargement. Les parties liquides ont toujours une tendance de passer sous la barre de broyage en premier lieu, laissant les matières solides, (surtout si celles-oi ne sont pas très finement broyées au préalable) dans la trémie.
Si ce genre de machine est employé pour broyer les couleurs, par exemple, la matière qui sort devient de plus en plus épaisse au fur et à mesure que la trémie se vide et, dans certaines machines mal conçues, il reste même dans la trémie à la fin de l'opération, des gros grains qui forment une pâte qu'il'est impossible de passer sous la barre de broyage et qui forme un résidu qu'il faut considérer comme une perte.
La présente invention a pour but dtobvier à ces inconvénients et elle a pour objet un broyeur monocylindrique muni d'un cylindre excentré par rapport à la courbure du fond du
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carter et d'une superstructure comportant en ordre principal une trémie, une barre de broyage et deux râcloirs.
La base de la trémie est-prolongée par un carter au fond duquel est prévu un trou taraudé pourvu d'un robinet pour l'écoulement des liquides de nettoyage.
La'superstructure est montée pivotante autour d'un axe extérieur à la trémie, et porte un support pour une séparation divisant la trémie en deux compartiments; le premier reçoit la matière à traiter et alimente la barre de broyage, tandis que le second emmagasine les matières broyées d'où elles peuvent s'écouler ensuite dans le premier com- partient pour un nouveau broyage, dès qu'elles peuvent dépasser le cloisonnement.
Une cale maintient la barre de broyage contre la face dressée de la trémie, alors qu'une vis de pression lui permet un déplacement diamétral par rapport au cylindre.
Sous la barre de broyage, et en regard dé l'ouverture de sortie de la matière broyée, est monté fixe sur un arbre commandé de l'extérieur de la trémie, un râcleur qui, mis en contact avec le cylindre, ramasse le film de couleur adhérant à ce dernier, pour le laisser écouler dans un collecteur sur lequel le râcleur est fixé, vers l'ouverture de sortie. Cette ouverture de sortie peut être obturée par une soupape ou analogue, permettant la récupération à l'extérieur de la matière traitée.
Au dessin annexé, est représentée, à titre d'exemple, une forme.de réalisation de la présente invention.
La figure unique représente une coupe verticale perpendiculaire à l'axe du cylindre au travers d'un broyeur suivant l'invention.
Avec référence au dessin, A-A' représentent la trémie, B le carter faisant suite à la trémie, Ç le cylindre, et D
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la barre de broyage.
Suivant la forme de réali'sation figurée au dessin, une cloison 1 est surmontée par une tige filetée 2 traversant un support 3; la cloison se déplace dans des rainures 4 pour toute rotation dtun écrou 3 prenant appui sur le sup- port 3 et vissé sur la tige 2.
Cette cloison 1 divise la trémie en deux compartiments antérieur A et postérieur A', et se trouve disposée dans le sens longitudinal du cylindre c Le cylindre est en con- tact avec un râcloir mobile 8 monté par au moins une vis 9 sur le même support 3; cette vis 9 prend sur une tige file- tée 10 formant bloc avec le râcleur 8.
La barre de broyage D est disposée dans le compartiment antérieur A, et elle est prolongée par une tige de réglage filetée 12 traversant la paroi renforcée de la trémie par un trou taraudé pour permettre ainsi une variation de pression commandée de l'extérieur du broyeur.
Le guidage de la barre de broyage D contre une surfa- ce dressée 13 se fait'à l'aide d'une cale mobile 14 ; di- te cale 14 possède au moins un trou taraudé 15 pour le passa- ge dtune vis 16, qui peut tourner librement dans un support 17, sans toutefois subir de déplacement axial. Toute rotation de la vis 15 aura pour effet de déplacer la cale 14 sur un plan incliné 18 prévu dans le logement pratiqué dans la paroi renforcée de la trémie A, et destiné à recevoir la barre de broyage D et la cale 14.
La trémie A-A' se ferme hermétiquement par un couvercle
19 fixé par boulons 20.
Sous la barre de broyage D, un râcleur 21 est fixé au collecteur 22 lequel se trouve calé sur un arbre 23, commandé de l'extérieur de la trémie, de façon à pouvoir mettre le râcleur en repos ou en contact avec le cylindre C.
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La matière détachée par le râcleur 21 est conduite par le collecteur 22 vers l'orifice de décharge 24. Cet orifice peut être fermé par un bouchon, un robinet ou une soupape appropriée.
Le broyeur étant du type hermétique, la base de la trémie se prolonge par un carter B dans lequel est localisé le cylindre C.
Le cylindre C est excentrique par rapport à la courbure du carter B , comme le montre le dessin, de manière à ne laisser qu'un espace minime entre le fond du dit carter et le cylindre pour créer de la sorte un mouvement montant de la matière par suite de la rotation du cylindre.
Ce mouvement montant aura pour effet de faire remonter -soute la matière venant de la barre de broyage D vers le compartiment postérieur A', le racloir 21 étant supposé au repos.
De plus, par suite du faible espace existant entre le cylindre c et le fond du carter B, il ne pourra pratiquement plus rester de matière à cet endroit en fin d'opération.
Pour effectuer un nettoyage du broyeur, la superstructure peut se déplacer vers le haut par exemple en pivotant autour de l'axe-charnière 26; d'autre part, pour permettre éventuellement un écoulement de la matière contenue dans le carter B, un orifice taraudé 27 est prévu au fond de celui-ci, destiné à recevoir un robinet', et pouvant servir en même temps à évacuer les liquides employés pour le nettoyage.
Suivant le mode de réalisation représenté, l'opération de broyage se réalise, en introduisant les matières à traiter, consistant principalement en pigments et liquides, dans le compartiment A de la trémie. La rotation du cylindre Ç après avoir appliqué à la barre de broyage D la pression
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désirée, et mis le râcleur 21 hors service, tandis que le râcleur 8 est mis en contact,avec le cylindre c, aura pour effet d'entrainer la matière sous la barre de broyage pour la conduire ensuite dans le compartiment A'.
Si l'on traite des matières volatiles, on aura soin de fermer le couvercle 19, afin de travailler, les orifices 24 et 27 étant fermés, en chambre close.
L'espace libre au fond du carter B étant réduit, les matières y desoendues sont entraînées et ramenées par le cylindre Ç dans le compartiment A', où elles sont arrêtées, à la hautaur désirée, par le cloisonnement 1. A cet effet, le réglage de ce cloisonnement, en hauteur, est calculé de manière à ce qu'il ne s'opère un débordement au-dessus de la cloison du compartiment postérieur A' dans le compartiment antérieur A que lorsque la plus grande partie du contenu de ce dernier est passée sous la barre de broyage-, et montée dans le compartiment A'. On obtient ainsi une preuve tangible de ce que les matières sont broyées au moins deux fois.
Par suite de ces broyages successifs, il est évident que le broyaur étant ainsi réglé, il doit fournir, en tournant aussi longtemps qu'il est nécessaire, une matière à la finesse désirée.
Quand la matière est suffisamment fine, on soulève le râcleur 8 et on met le râcleur 21 en contact avec le cylindre C, pour enlever la matière venant de subir un dernier broyage et la conduire dans le collecteur 22 vers l'orifice de sortie 24.
L'invention a été décrite et illustrée à titre purement indicatif et nullement limitatif, et il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à ses détails, sans s'écarter de son esprit.
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One-cylinder mill for colors, enamels, oily inks and the like In single-cylinder bar mills, it is very difficult, if not impossible, to uniformly crush the entire contents of the loading hopper. The liquid parts always have a tendency to pass under the grinding bar first, leaving the solids, (especially if these are not very finely ground beforehand) in the hopper.
If this kind of machine is used to grind colors, for example, the material that comes out becomes thicker and thicker as the hopper empties, and in some poorly designed machines it even remains in the hopper. at the end of the operation, large grains which form a paste which it is impossible to pass under the grinding bar and which forms a residue which must be considered as a waste.
The object of the present invention is to overcome these drawbacks and its object is a single-cylinder mill provided with a cylinder eccentric with respect to the curvature of the bottom of the
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housing and a superstructure comprising in main order a hopper, a grinding bar and two scrapers.
The base of the hopper is extended by a housing at the bottom of which is provided a threaded hole provided with a tap for the flow of cleaning liquids.
The superstructure is pivotally mounted about an axis external to the hopper, and carries a support for a separation dividing the hopper into two compartments; the first receives the material to be treated and feeds the crushing bar, while the second stores the crushed materials from where they can then flow into the first compartment for a new crushing, as soon as they can exceed the partitioning .
A wedge holds the grinding bar against the upright face of the hopper, while a pressure screw allows it to move diametrically with respect to the cylinder.
Under the grinding bar, and facing the outlet opening for the crushed material, is fixedly mounted on a shaft controlled from outside the hopper, a scraper which, placed in contact with the cylinder, collects the film of color adhering to the latter, to let it flow into a collector on which the scraper is fixed, towards the outlet opening. This outlet opening can be closed by a valve or the like, allowing the recovery of the treated material outside.
In the accompanying drawing is shown, by way of example, an embodiment of the present invention.
The single figure represents a vertical section perpendicular to the axis of the cylinder through a mill according to the invention.
With reference to the drawing, A-A 'represent the hopper, B the crankcase following the hopper, Ç the cylinder, and D
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the grinding bar.
According to the embodiment shown in the drawing, a partition 1 is surmounted by a threaded rod 2 passing through a support 3; the partition moves in grooves 4 for any rotation of a nut 3 bearing on the support 3 and screwed on the rod 2.
This partition 1 divides the hopper into two anterior A and posterior A 'compartments, and is disposed in the longitudinal direction of the cylinder c The cylinder is in contact with a movable scraper 8 mounted by at least one screw 9 on the same support 3; this screw 9 takes on a threaded rod 10 forming a block with the scraper 8.
The grinding bar D is arranged in the front compartment A, and it is extended by a threaded adjustment rod 12 passing through the reinforced wall of the hopper by a threaded hole to thus allow a variation in pressure controlled from the outside of the grinder.
The guiding of the grinding bar D against a raised surface 13 is effected by means of a movable wedge 14; This wedge 14 has at least one tapped hole 15 for the passage of a screw 16, which can rotate freely in a support 17, without however undergoing axial displacement. Any rotation of the screw 15 will have the effect of moving the wedge 14 on an inclined plane 18 provided in the housing made in the reinforced wall of the hopper A, and intended to receive the grinding bar D and the wedge 14.
Hopper A-A 'is hermetically closed with a cover
19 fixed by bolts 20.
Under the grinding bar D, a scraper 21 is fixed to the collector 22 which is wedged on a shaft 23, controlled from outside the hopper, so as to be able to put the scraper at rest or in contact with the cylinder C.
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The material loosened by the scraper 21 is conducted through the manifold 22 to the discharge port 24. This port can be closed by a plug, a tap or a suitable valve.
As the crusher is of the hermetic type, the base of the hopper is extended by a casing B in which the cylinder C. is located.
Cylinder C is eccentric with respect to the curvature of casing B, as shown in the drawing, so as to leave only a minimal space between the bottom of said casing and the cylinder to thereby create an upward movement of the material as a result of the rotation of the cylinder.
This upward movement will have the effect of raising -sout the material coming from the grinding bar D towards the rear compartment A ', the scraper 21 being assumed to be at rest.
In addition, as a result of the small space existing between the cylinder c and the bottom of the housing B, there will practically no longer be any material left at this location at the end of the operation.
To clean the crusher, the superstructure can move upwards, for example by pivoting around the hinge pin 26; on the other hand, to possibly allow a flow of the material contained in the casing B, a threaded orifice 27 is provided at the bottom of the latter, intended to receive a tap ', and which can serve at the same time to evacuate the liquids employed for cleaning.
According to the embodiment shown, the grinding operation is carried out by introducing the materials to be treated, consisting mainly of pigments and liquids, into compartment A of the hopper. The rotation of cylinder Ç after applying pressure to the grinding bar D
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desired, and put the scraper 21 out of service, while the scraper 8 is brought into contact with the cylinder c, will have the effect of dragging the material under the grinding bar to then lead into the compartment A '.
If we treat volatile materials, care will be taken to close the cover 19, in order to work, the orifices 24 and 27 being closed, in a closed chamber.
The free space at the bottom of the casing B being reduced, the materials released there are entrained and returned by the cylinder Ç in the compartment A ', where they are stopped, at the desired height, by the partition 1. For this purpose, the adjustment of this partitioning, in height, is calculated so that there is no overflow above the partition of the posterior compartment A 'into the anterior compartment A until most of the contents of the latter is passed under the grinding bar, and mounted in compartment A '. This gives tangible proof that the materials are crushed at least twice.
As a result of these successive grindings, it is obvious that the grinder being thus regulated, it must provide, by turning for as long as necessary, a material of the desired fineness.
When the material is fine enough, the scraper 8 is lifted and the scraper 21 is placed in contact with the cylinder C, to remove the material which has just undergone a final crushing and to lead it into the collector 22 towards the outlet orifice 24.
The invention has been described and illustrated purely as an indication and in no way limiting, and it goes without saying that numerous modifications can be made to its details, without departing from its spirit.