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Dispositif perfectionné pour la fixation des rails et ses éléments constitutifs
La présente invention a pour objet un dispositif perfectionné pour la fixation des rails pour voies ferrées, remarquable notamment en ce qu'il comporte, en combinaison: une traverse comportant sur sa face supérieure,sinon sur toute sa longueur tout au moins dans la région de chaque rail, une rainure longitudinale c'est-à-dire per- pendiculaire à l'axe longitudinal de la voie, une plaquette ou selle métallique, fixée sur cette traverse, comportant sur sa face supérieure deux nervures paraLlèles entre elles et à l'axe longitudinal de la voie, et munie d'encoches ou perforations au droit de la rainure de la -traverse, en vue de la mise en place et du passage des organes de fixation, deux crapauds ou organes analogues prenant appui,
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d'une part, sur le patin du rail et, d'autre part, contre les faces en regard des nervures de la plaquette ou semelle; et des moyens, particulièrement ou totalement logés dans le-rainure de la traverse, prenant appui, de bas en haut, sous la plaquette ou selle et destinés à maintenii les crapauds ou organes analogues.
De préférence, l'intervalle entre les deria nervures de la plaquette ou selle est telle que l'on peut obtenir tous les écartements de voie que l'on désire en combinant les dimensions des crapauds.
La fixation de selles sur les traverses peut donc être faite suivant une position bien déterminée et standard, ce qui facilite beaucoup la pose.
Cette fixation dépend, naturellement, de la nature de la traverse.
Sur une traverse en métal, la selle sera de préfé- rence soudée, bien quelle puisse également être rivée on fixée par boulons.
Dans le cas d'une traverse en bois, la selle sera fixée par tirefonds ou organes analogues.
Enfin, dans le cas d'une traverse en béton, la selle sera munie de crampons, bossages, etc.. permettant sa liaison aux armatures de la traverse.
Naturellement le dispositif de fixation selon l'invention est compatible avec un isolement de la voie, ainsi qu'on l'exposera plus loin.
L'invention a également pour objet les traverses, selles, crapauds, clavettes, boulons, etc,., entrant dans le dispositif de fixation précité, ces éléments étant considérés en soi.
Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple:
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la figure 1 est une coupe verticale,suivant la li gne 1-1 de la figure 2, d'un dispositif de fixation selon l'invention; la figure 2 est une vue, en plan, correspondante; la figure 3 est une vue, de coté, parallèlement au rail; la figure 4 est une vue, en plan, de la selle; la figure 5 en est une élévation; les figures 6 et 7 sont des vues, de face et de profil, de l'un des crapauds; la figure 8 est la vue, de profil, de l'autre crapaud; les figures 9, 10 et 11, analogues respectivement aux figures 1, 2 et 3, représentent une fixation de rail, avec isolement de la voie; la figure 12 est une vue, en plan, de la plaquette isolante interposée entre le rail et la selle;
la figure 13 représente, de profil et en plan, l'un des crapauds; les figures 14 et 15 représentent, de face et de profil, l'une des founrures isolantes, interposées entre le patin du rail et les crapauds; les figures 16, 17 et 18, analogues, respectivement aux figures 1 à 3, correspondent à une variante, dans laquelle les crapauds sont immobilisés à l'aide de clavettes; les figures 19 et 20 sont dès vues de face et de profil de l'un des crapauds; les figures 21, 22 et 23 représentent de face, de profil et en plan, l'une des clavettes de fixation des crapauds ; la figurer est une vue, analogue à la figure 1, dans le cas d'une traverse en bois; les figures 25 et 26 sont des vues en plan et en bout correspondantes ;
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les figures 27 et 28 sont des vues, partielles, de face et de profil, de la selle oorrespondante; les fiâmes 29, 30 et 31 sont des vues analogues aux figures 1 à 3, dans le cas d'une traverse en béton armé ; les figures 32 et 33 sont des vues partielles de la selle correspondante.
Suivant l'exemple d'exécution représenté aux figures 1 à 3, le rail 1 à patin 2 est destiné à être fixé sur une traverse métallique 3. La table 4 de cette traverse 3 qui est obtenue de laminage, comporte, sur toute sa longueur, une rainure axiale et longitudinale 5 de section en U. Les faces latérales de cet U peuvent être verticales ou obliques. La table 4 de la traverse est renforcée, sur chacun de ses deux bords longitudinaux, par une nervure 6.
Cette nervure 6 a, de préférence, une section triangilaire, à face interne 7 oblique, allant en s'écartant de l'axe X-X (figure 3) de la traverse de bas en haut. Les flancs 8 de la traverse peuvent avoir une forme quelconque de préférence évasée, curviligne, et / ou rectiligne.
A noter que la rainure longitudinale 5 qui a été supposée continue d'une extrémité à l'autre de la traverse, ce qui permet de l'obtenir de laminage, pourrait être réduite à deux tronçons à cheval, chacun, sur la région de la traverse qui sera occupée par l'un des deux rails 1 de la voie.
En chacune de ces régions de la traverse 3, est fixée, sur celle-ci, une selle ou plaquette 9 (figures 1 à 5) métallique, de forme rectangulaire (figure 4), Cette selle 9 a une largeur a (figures 2 à 4) qui correspond exactement à celle de la table 4 de la base de la face interne 7 de l'une des nervures 6 à la base de la face interne 7 de l'autre nervure 6, de telle sorte que cette selle 9 étant posée sur la table 4 de la traverse 3, ses
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flancs longitudinaux situés en 10 (voir figure 3) ménagent avec les faces internes 7 des nervures 6 de la traverse deux rainures 11 de section droite triangulaire.
La selle 9 porte, sur sa face supérieure et suivant ses bords transversaux, deux nervures 12 (figures 1 à 5), dont les faces internes 13 en regard sont perpendiculaires à la face supérieure 14 (figures 1, 2, 3, 5) de la selle.
Les faces supérieure et externe 15 (figures 1 et 5) de chaque nervure 12 peuvent être quelconques e$ former, par exemple, un quart de rond comme représenté.
Suivant son axe longitudinal et à partir de ses petits cotés, la selle 9 comporte deux encoches profondes 16, de largeur b (figures 2, 3, 4).
La selle 9 peut, comme on le voit, être obtenue par laminage parallèlement aux nervures 12 puis elle est tronçonnée et poinçonnée. Le métal utilisé, acier ou autre, sera choisi convenablement résistant et pourra subir après usinage tout traitement thermique approprié.
Les faces supérieure 14 et inférieure 17 (figure l) de la selle 9 sont parallèles ou non, suivant que le rail 1 doit être posé verticalement ou obliquement. A noter que même, dans ce dernier cas, les faces 14 et 17 de la selle 9 peuvent être parallèles à la condition que, par emboutis- sage, la table 4 de la traverse 3 ait reçu dans les régions, ou sera fixée la selle, une inclinaison convenable ayant respecté les nervures 6.
La fixation de la selle 9 à la traverse 3 peut être assurée de diverses manières.
Un moyen simple et très solide consiste à réunir ces pièces par soudure autogène ou électrique, les champs longitudinaux 10 de la selle 9 étant réunis aux nervures 6 par un apport de métal en 18 (figures 2, 3) dans les rainures 11, ménagées entre ces pièces, et par réunion
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intime par fusion du métal d'apport et de ceux d'une part des champs 10 de la selle 9 et d'autre part des nervures 6.
Cette soudure, avec apport de métal, laisse absolu- ment intacte la structure de la selle; cette soudure donne, donc, toute garantie de résistance mécanique.
La fixation peut encore être assurée à l'aide de rivets, de boulons, etc..
La distance .2. (figures 2 et 4) entre les faces internes 13 des nervures 12 est nettement supérieure à la largeur .!! (figure 2) du patin 2 du rail 1 et celui-ci est calé, dans le sens transversal, c'est-à-dire suivant l'axe longitudinal X-X de la traverse 3, par Ies talons de crapauds 19 et 19'. Les talons de ces crapauds sont engagés entre les faces longitudinales et verticales 20 (figures 1, 2) du patin 2 du rail 1 et les faces verticales 13 des nervures 12 de la selle 9. Ces talons ont des largeurs e et e' (figures 1, 2, 7, 8) telles que, d'une part, ils remplissent exactement les intervalles entre les susdites faces 20 et 13 et, d'autre part, situent le plan de symétrie Y-Y (figures 1, 2) du rail 1 juste à l'endroit désiré sur la traverse 3.
On voit, en effet, que cette position dépend des positions relatives des deux crapauds et des largeurs e-e' de leurs talons.
Il est donc possible, tout en ayant fixé à l'avance les deux selles 9 sur une traverse 3 dans une position standard, de régler, à volonté, à condition d'avoir un jeu de crapauds 19-19' suffisant, l'écartement de la voie.
Dans le sens de la hauteur, le rail 1 est retenu par les becs 21 des crapauds 19-19'. Ces becs prennent appui sur le patin 2 du rail. Le raccordement du bec 21 au talon du crapaud a un profil semblable à celui du patin du rail.
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Chaque crapaud 19-19' est, à son tour, maintenu dans le sens de la hauteur, à l'aide d'un boulon 22 qui le traverse de part en part, et d'un écrou 23 avec rondelle 24 de serrage ou tout autre dispositif de blocage approprié. Le diamètre f (figures 1 à 3) du boulon 22 est légèrement inférieur à celui de l'encoche 16 de la selle 9, de telle sorte qu'il peut être glissé parallèlement à l'axe X-X dans ladite encoche, sa tête 25 (figures 1, 3), de section carrée et de dimensions convenables, étant logée dans le oanal formé par la rainure 5 de la traverse 3 et la face inférieure 17 de la selle 9.
Le montage s'effectue de la manière suivante: Le rail étant posé sur la face supérieure 14 de la selle 9, on engage les têtes 25 des boulons 22 dans la rainure 5 en dehors de la selle 9, et on les déplace, en translation, de manière à les amener dans les encoches 16 de la selle.
On enfile ensuite sur ces boulons 22 les crapauds 19-19t et on déplace, transversalement, le rail 1, s'il y a lieu, de manière que les talons des crapauds viennent occuper leurs positions sur la selle 9 entre les nervures 12 de la selle et le patin 2 du rail 1. Il suffit, enfin, de visser et bloquer les écrous 23.
Le démontage s'opère en sens inverse.
Comme on le voit, ces opérations sant très rapides et ne présentent absolument aucune difficulté, la partie un peu plus 'délicate, c'est-à-dire la fixation de la selle 9 à la traverse 3 pouvant être faite, d'avance, à l'usine.
La fixation réalisée est extrêmement solide, en raison du véritable encastrement de la selle 9 entre les deux nervures 6 de la traverse.
Par ailleurs, les efforts latéraux, exercés sur le rail dans les courbes et qui se traduisent par une tendance du rail à se déplacer latéralement dans un sens
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ou dans l'autre s'exercent, par l'intermédiaire des crapaud 19-19', sur les faces latérales 13 des nervures 12, c'est-à-dire sur des surfaces importantes pouvant résister sans difficulté, contrairement à ce qui a lieu dans les montages usuels, où ces efforts latéraux s'exercent, par l'intermédiaire des boulons de fixation, contre les bords des trous, percés dans la table de la traverse, trous qui très rapidement s'étoilent et sont le siège de fentes, particulièrement dangereuses.
De préférence, afin d'éviter toute accumulation d'eau. dans la rainure 5 de la traverse, celle-ci comportera, dans son fond, un ou plusieurs trous.
Le dispositif de fixation décrit est parfaitement compatible avec l'isolement des rails, dans le cas où ceux-ci doivent jouer le rôle de conducteurs électriques.
Aux figures 9 à 15, on a représenté un dispositif de fixation avec isolement électrique du rail.
Suivant cet exemple d'exécution, entre le patin 2 du rail 1 et la selle 9 est interposée une semelle 26, en matière parfaitement isolante de l'électricité,, Cette semelle 26 de forme rectangulaire ou analogue (figure 12) a une longueur c' (figures 10 et 12) à peine inférieure à la distance a entre les faces 13 des nervures 12 de la selle 9, de telle sorte que cette semelle 26 étant placée suivant l'axe longitudinal X-X de la traverse métallique 3, elle déborde, de part et d'antre du rail 1, d'une certaine longueur h (figure 10) relativement importante. Dans le sens de sa petite dimension, la semelle 12 a une largeur i (figures 10-11-12) correspondant, très sensiblement, à celle de la table 4 de la traverse 3 y compris les nervures
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Dans les petits cotés de la semelle 26 sont ménagées deux entailles 27 de contour rectangulaire correspondant
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aux dimensions du talon du plus grand crapaud 19 ou 19'.
Par ailleurs, le bec 21 du crapaud 19 ou 19'prend appui de haut en bas, par l'intermédiaire d'une fourrure 28 (figures 9, 10, 11, 14, 15) sur la face supérieure du patin 2 du rail 1.
La fourrure 28, en matière parfaitement isolante de l'électricité, a une section droite en forme d'équerre (figures 9 et 14). Sa surface externe correspond à celle du crapaud 19 ou 19'. Quant à sa face interne elle est telle qu'elle s'applique parfaitement sur la face supérieure, sur la tranche et sur le oongé de raccordement entre cette face et cette tranche du patin 2 du rail 1.
L'aile verticale de la fourrure 28 a une hauteur supérieure à celle du patin 2 du rail 1 et la partie en excédent est éohanorée en 29 (figures 11-14-15) aux extré- mités de la fourrure de manière à former un tenon central 30.
Ce tenon 30 a, à un léger jeu de montage près, la même longueur i que l'encoche correspondante 27 de la semelle 26 (figure 12) de telle sorte que la fourrure 28 pénètre dans cette encoche 27 (voir notamment les figures 9 et 11).
Il y a lieu de remarquer que le crapaud 19 ou 19' ayant, dans le sens de l'axe longitudinal du rail 1, une longueur égale à j, la fourrure 28 déborde de chaque côté de ce crapaud d'une longueur k (figures 10 et 11) relati- vement grande.
A noter qu'éventuellement la fourrure 28 pourrait être échancrée dans la face extérieure de son aile verticale de manière à venir chevaucher, latéralement, le crapaud 19 ou 19', par rapport auquel elle se trouverait ainsi directement immobilisée dans le sens de l'axe longitudinal du rail 1.
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Les pièces isolantes (semelle 26 et fourrure se) sont exécutées, avec des matériaux qui permettent d'assurer, d'une façon absolue, la tenue mécanique de la voie en résistant aux efforts de choc, de compression et d'arra- chement auxquels ils sont soumis.
On peut utiliser, comme matériau isolant, du bois bakélisé, du feutre bakélisé ou non, du papier ou du coton bakélisé, etc.. ou une combinaison de ces matériaux ou de tous autres.
En vue d'augmenter l'adhérence, on pourra superposer plusieurs couches et ce de manière telle que les fibres des différentes couches soient croisées d'une couche à l'autre.
Pour augmenter la résistance des piècesisolantes on pourra interposer, dans leur épaisseur, une ou des arma- tures quelconques appropriées (un réseau de mailles par exemple).
La forme des fourrures 28 sera obtenue, par exemple, par un moulage sous pression et à chaud. L'imprégnation pourra être effectuée avant, pendant ou après le moulage.
Le montage s'effectue comme dans l'exemple précédent.
Après le serrage, l'ensemble se trouve bloqué longitudi- nalement par 1 les crapauds 19-19' et les boulons 22, la semelle 26, à cause de ses encoches 27 grâce auxquelles elle chevauche latéralement les crapauds 19 ou 19', et les fourrures 28 gr#ce à leurs appendices 30 engagés dans les susdites encoches de la semelle 26.
Aux figures 16 à 23, on a représenté une variante, avec isolement électrique analogue au précédent, et dans laquelle les crapauds 19-L9' au lieu d'être fixés à l'aide de boulons comme dans les exemples précédents, sont fixés à l'aide de clavettes. Chaque crapaud 19 ou 19'
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est prolongé vers le bas par un appendice 32, (figures 16, 18, 19, 20) dans les faces latérales duquel sont ménagées des saignées transversales 33, disposées à une hauteur telle qu'elles se trouvent juste au-dessous de la selle 9 à travers 1'encoche 16 de laquelle passe la partie rétré- oie de l'appendice 32 du crapaud. Cette partie a, en effet, une largeur 1 (figures 17-18-19) inférieure à celle b des encoches 16 de la selle 9.
La fixation est assurée pour chaque crapaud 19 ou 19 à l'aide d'une clavette 31 (figures 16-17-18-21-22-23) en forme de fourche que l'on engage dans les saignées 33 de l'appendice 32 du crapaud, Les branches de la clavette 31 ont une largeur m (figures 17 et 23) suffisante pour former deux butées latérales qui viennent prendre appui de bas en haut contre la face inférieure de la selle 9.
De préférence, le talon de la clavette 31 comporte un rebord 34 vers le haut, destiné à faciliter son arrachement éventuel.
De préférence, également, les saignées 33 de k'appen- dice 32 du crapaud 19 ou 19' sont obliques (figure 20) de manière à assurer un serrage progressif au fur et à mesure de l'enfoncement de la clavette 31.
Bien entendu, le mode de fixation que l'on vient de décrire peut s'appliquer, intégralement sans isolement.
Aux figures 24 à 28, on a représenté un dispositif de fixation selonl'invention dans le cas d'une traverse 3 en bois. Dans ce cas, la selle 9 est prolongée au-del de chaque nervure 12 et de part et d'autre de 1'encoche 16 par deux pattes 36, percées d'un trou 37 et destinées à sa fixation à l'aide de tirefonds 38 ou organes analogues. La rainure 5 peut s'étendre d'une extrémité à l'autre de la traverse ou être limitée, comme représenté
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aux zones de fixation des rails.
Enfin aux figures 29 à 33, on a représenté une application de l'invention au cas des traverses en béton armé. Dans ce cas, la selle .9 comporte, sur sa face infé- rieure, des nervures 39 percées de trous 40 permettant son accrochage aux armatures 41 du béton de la traverse 3 à l'aide d'étriers ou autres ligatures 42.
Naturellement l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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Sophisticated device for fixing the rails and its constituent elements
The present invention relates to an improved device for fixing rails for railway tracks, remarkable in particular in that it comprises, in combination: a cross member comprising on its upper face, if not over its entire length at least in the region of each rail, a longitudinal groove that is to say perpendicular to the longitudinal axis of the track, a metal plate or saddle, fixed to this cross member, comprising on its upper face two parallel ribs between them and to the longitudinal axis of the track, and provided with notches or perforations in line with the groove of the cross-member, with a view to the installation and passage of the fixing members, two clamps or similar members taking support,
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on the one hand, on the shoe of the rail and, on the other hand, against the opposite faces of the ribs of the plate or sole; and means, particularly or totally housed in the groove of the cross member, bearing from bottom to top, under the plate or saddle and intended to maintenii the toads or the like.
Preferably, the interval between the deria ribs of the plate or saddle is such that any desired track spacings can be obtained by combining the dimensions of the toads.
The fixing of saddles on the sleepers can therefore be made according to a well-defined and standard position, which greatly facilitates the installation.
This fixing depends, of course, on the nature of the cross member.
On a metal cross member, the saddle will preferably be welded, although it can also be riveted or bolted.
In the case of a wooden cross member, the saddle will be fixed by lag screws or similar members.
Finally, in the case of a concrete cross member, the saddle will be fitted with crampons, bosses, etc. allowing it to be connected to the reinforcements of the cross member.
Of course, the fixing device according to the invention is compatible with isolation from the track, as will be explained below.
A subject of the invention is also cross members, saddles, toads, keys, bolts, etc., entering into the aforementioned fixing device, these elements being considered in themselves.
In the accompanying drawings, given by way of example only:
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Figure 1 is a vertical section, along line 1-1 of Figure 2, of a fixing device according to the invention; FIG. 2 is a corresponding plan view; FIG. 3 is a side view, parallel to the rail; Figure 4 is a plan view of the saddle; Figure 5 is an elevation thereof; Figures 6 and 7 are front and side views of one of the toads; FIG. 8 is the view, in profile, of the other toad; FIGS. 9, 10 and 11, respectively analogous to FIGS. 1, 2 and 3, represent a rail fixing, with isolation from the track; FIG. 12 is a plan view of the insulating plate interposed between the rail and the saddle;
FIG. 13 represents, in profile and in plan, one of the toads; FIGS. 14 and 15 represent, from the front and in profile, one of the insulating founrures interposed between the shoe of the rail and the toads; FIGS. 16, 17 and 18, analogous to FIGS. 1 to 3, respectively, correspond to a variant, in which the toads are immobilized using keys; Figures 19 and 20 are front and side views of one of the toads; FIGS. 21, 22 and 23 represent from the front, in profile and in plan, one of the clamps for fixing the toads; the figure is a view, similar to Figure 1, in the case of a wooden cross member; Figures 25 and 26 are corresponding plan and end views;
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Figures 27 and 28 are partial front and side views of the corresponding saddle; fiâmes 29, 30 and 31 are views similar to Figures 1 to 3, in the case of a reinforced concrete cross member; Figures 32 and 33 are partial views of the corresponding saddle.
According to the exemplary embodiment shown in Figures 1 to 3, the rail 1 with shoe 2 is intended to be fixed on a metal cross member 3. The table 4 of this cross member 3 which is obtained by rolling, comprises, over its entire length , an axial and longitudinal groove 5 of U-shaped section. The lateral faces of this U can be vertical or oblique. The table 4 of the cross member is reinforced on each of its two longitudinal edges by a rib 6.
This rib 6 has, preferably, a triangular section, with an oblique internal face 7, going away from the axis X-X (Figure 3) of the cross member from bottom to top. The sides 8 of the crossmember may have any shape, preferably flared, curvilinear, and / or rectilinear.
It should be noted that the longitudinal groove 5 which was assumed to be continuous from one end of the cross member to the other, which allows it to be obtained from rolling, could be reduced to two sections straddling, each, on the region of the traverse which will be occupied by one of the two rails 1 of the track.
In each of these regions of the cross member 3, is fixed, thereon, a metal saddle or plate 9 (Figures 1 to 5), of rectangular shape (Figure 4), This saddle 9 has a width a (Figures 2 to 4) which corresponds exactly to that of table 4 of the base of the internal face 7 of one of the ribs 6 at the base of the internal face 7 of the other rib 6, so that this saddle 9 being placed on table 4 of cross member 3, its
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Longitudinal flanks located at 10 (see Figure 3) form with the internal faces 7 of the ribs 6 of the cross member two grooves 11 of triangular cross section.
The saddle 9 carries, on its upper face and along its transverse edges, two ribs 12 (Figures 1 to 5), the facing inner faces 13 of which are perpendicular to the upper face 14 (Figures 1, 2, 3, 5) of saddle.
The upper and outer faces 15 (Figures 1 and 5) of each rib 12 may be any e $ form, for example, a quarter round as shown.
Along its longitudinal axis and from its small sides, the saddle 9 has two deep notches 16, of width b (Figures 2, 3, 4).
The saddle 9 can, as can be seen, be obtained by rolling parallel to the ribs 12 and then it is cut and punched. The metal used, steel or other, will be chosen suitably resistant and can undergo any suitable heat treatment after machining.
The upper faces 14 and lower 17 (FIG. 1) of the saddle 9 are parallel or not, depending on whether the rail 1 is to be placed vertically or obliquely. Note that even in the latter case, the faces 14 and 17 of the saddle 9 can be parallel on condition that, by stamping, the table 4 of the cross member 3 has received in the regions, where the saddle will be fixed. , a suitable inclination having respected the ribs 6.
The attachment of the saddle 9 to the cross member 3 can be ensured in various ways.
A simple and very solid way is to join these parts by autogenous or electric welding, the longitudinal fields 10 of the saddle 9 being joined to the ribs 6 by a metal contribution at 18 (Figures 2, 3) in the grooves 11, formed between these parts, and by meeting
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intimate by fusion of the filler metal and those on the one hand of the fields 10 of the saddle 9 and on the other hand of the ribs 6.
This welding, with the addition of metal, leaves the structure of the saddle completely intact; this weld therefore gives any guarantee of mechanical resistance.
Fixing can still be ensured using rivets, bolts, etc.
The distance. 2. (Figures 2 and 4) between the internal faces 13 of the ribs 12 is clearly greater than the width. !! (Figure 2) of the shoe 2 of the rail 1 and the latter is wedged, in the transverse direction, that is to say along the longitudinal axis X-X of the cross member 3, by Ies heels of toads 19 and 19 '. The heels of these toads are engaged between the longitudinal and vertical faces 20 (figures 1, 2) of the shoe 2 of the rail 1 and the vertical faces 13 of the ribs 12 of the saddle 9. These heels have widths e and e '(figures 1, 2, 7, 8) such that, on the one hand, they exactly fill the gaps between the aforesaid faces 20 and 13 and, on the other hand, locate the plane of symmetry YY (figures 1, 2) of the rail 1 just where you want it on the crossbar 3.
We see, in fact, that this position depends on the relative positions of the two toads and the widths e-e 'of their heels.
It is therefore possible, while having fixed in advance the two saddles 9 on a cross member 3 in a standard position, to adjust, at will, on condition of having a sufficient set of 19-19 'toads, the spacing of the way.
In the direction of the height, the rail 1 is retained by the jaws 21 of the toads 19-19 '. These slats are supported on the shoe 2 of the rail. The connection of the spout 21 to the heel of the toad has a profile similar to that of the shoe of the rail.
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Each clamp 19-19 'is, in turn, held in the direction of the height, by means of a bolt 22 which passes through it right through, and of a nut 23 with washer 24 of tightening or all other suitable locking device. The diameter f (Figures 1 to 3) of the bolt 22 is slightly smaller than that of the notch 16 of the saddle 9, so that it can be slid parallel to the axis XX in said notch, its head 25 ( Figures 1, 3), of square section and suitable dimensions, being housed in the channel formed by the groove 5 of the cross member 3 and the lower face 17 of the saddle 9.
The assembly is carried out as follows: With the rail placed on the upper face 14 of the saddle 9, the heads 25 of the bolts 22 are engaged in the groove 5 outside the saddle 9, and they are moved in translation , so as to bring them into the notches 16 of the saddle.
The toads 19-19t are then threaded onto these bolts 22 and the rail 1 is moved transversely, if necessary, so that the heels of the toads come to occupy their positions on the saddle 9 between the ribs 12 of the saddle and shoe 2 of rail 1. Finally, all you have to do is screw and lock the nuts 23.
Disassembly takes place in reverse order.
As can be seen, these operations are very fast and present absolutely no difficulty, the a little more 'delicate part, that is to say the fixing of the saddle 9 to the cross member 3 can be done, in advance, at the factory.
The fixing produced is extremely solid, due to the real embedding of the saddle 9 between the two ribs 6 of the cross member.
Furthermore, the lateral forces exerted on the rail in curves and which result in a tendency for the rail to move laterally in one direction
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or in the other are exerted, by the intermediary of the toads 19-19 ', on the lateral faces 13 of the ribs 12, that is to say on large surfaces which can withstand without difficulty, contrary to what has place in the usual assemblies, where these lateral forces are exerted, by means of the fixing bolts, against the edges of the holes, drilled in the table of the cross member, holes which very quickly star and are the seat of slots , particularly dangerous.
Preferably, in order to avoid any accumulation of water. in the groove 5 of the cross member, the latter will have, in its bottom, one or more holes.
The fixing device described is perfectly compatible with the insulation of the rails, in the case where the latter must act as electrical conductors.
In Figures 9 to 15, there is shown a fixing device with electrical insulation of the rail.
According to this exemplary embodiment, between the shoe 2 of the rail 1 and the saddle 9 is interposed a sole 26, of perfectly insulating material from electricity ,, This sole 26 of rectangular or similar shape (Figure 12) has a length c '(Figures 10 and 12) barely less than the distance a between the faces 13 of the ribs 12 of the saddle 9, so that this sole 26 being placed along the longitudinal axis XX of the metal cross member 3, it protrudes, on either side of rail 1, of a certain relatively large length h (Figure 10). In the sense of its small dimension, the sole 12 has a width i (Figures 10-11-12) corresponding, very substantially, to that of the table 4 of the cross member 3 including the ribs
6.
In the small sides of the sole 26 are formed two notches 27 of corresponding rectangular outline
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the dimensions of the heel of the largest 19 or 19 'toad.
Furthermore, the beak 21 of the toad 19 or 19 ′ bears from top to bottom, by means of a fur 28 (Figures 9, 10, 11, 14, 15) on the upper face of the shoe 2 of the rail 1 .
The fur 28, made of a material that is perfectly insulating from electricity, has a straight section in the form of a square (Figures 9 and 14). Its external surface corresponds to that of the toad 19 or 19 '. As for its internal face, it is such that it applies perfectly to the upper face, to the edge and to the connecting rod between this face and this edge of the shoe 2 of the rail 1.
The vertical wing of the fur 28 has a height greater than that of the pad 2 of the rail 1 and the excess part is enlarged at 29 (figures 11-14-15) at the ends of the fur so as to form a tenon central 30.
This tenon 30 has, except for a slight mounting clearance, the same length i as the corresponding notch 27 of the sole 26 (FIG. 12) so that the fur 28 penetrates into this notch 27 (see in particular FIGS. 9 and 11).
It should be noted that the toad 19 or 19 'having, in the direction of the longitudinal axis of the rail 1, a length equal to j, the fur 28 protrudes on each side of this toad by a length k (figures 10 and 11) relatively large.
Note that possibly the fur 28 could be indented in the outer face of its vertical wing so as to overlap, laterally, the toad 19 or 19 ', relative to which it would thus be directly immobilized in the direction of the axis longitudinal rail 1.
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The insulating parts (sole 26 and furring) are made with materials which make it possible to ensure, in an absolute manner, the mechanical strength of the track by resisting the shock, compression and pulling forces to which they are submitted.
As insulating material, it is possible to use bakelized wood, bakelized or non-bakelized felt, bakelized paper or cotton, etc., or a combination of these materials or any other.
In order to increase adhesion, several layers can be superimposed in such a way that the fibers of the different layers are crossed from one layer to another.
To increase the resistance of the insulating parts, it is possible to interpose, in their thickness, any suitable reinforcement (s) (a network of meshes for example).
The shape of the furs 28 will be obtained, for example, by pressure and hot molding. Impregnation can be carried out before, during or after molding.
The assembly is carried out as in the previous example.
After tightening, the assembly is blocked longitudinally by 1 the toads 19-19 'and the bolts 22, the sole 26, because of its notches 27 thanks to which it laterally overlaps the toads 19 or 19', and the furs 28 thanks to their appendages 30 engaged in the aforesaid notches of the sole 26.
In Figures 16 to 23, there is shown a variant, with electrical insulation similar to the previous one, and in which the toads 19-L9 'instead of being fixed using bolts as in the previous examples, are fixed to the using keys. Each 19 or 19 'toad
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is extended downwards by an appendage 32, (figures 16, 18, 19, 20) in the side faces of which are formed transverse grooves 33, arranged at a height such that they are just below the saddle 9 through the notch 16 of which passes the retracted portion of the appendage 32 of the toad. This part has, in fact, a width 1 (figures 17-18-19) less than that b of the notches 16 of the saddle 9.
Fixing is ensured for each clamp 19 or 19 using a key 31 (figures 16-17-18-21-22-23) in the form of a fork which is engaged in the grooves 33 of the appendix 32 of the toad, The branches of the key 31 have a width m (Figures 17 and 23) sufficient to form two lateral stops which come to rest from bottom to top against the underside of the saddle 9.
Preferably, the heel of the key 31 has a flange 34 upwards, intended to facilitate its possible tearing.
Preferably, also, the grooves 33 of the appendage 32 of the toad 19 or 19 'are oblique (FIG. 20) so as to ensure a progressive tightening as the key 31 is pushed in.
Of course, the method of attachment which has just been described can be applied, entirely without isolation.
In Figures 24 to 28, there is shown a fixing device according to the invention in the case of a cross 3 made of wood. In this case, the saddle 9 is extended beyond each rib 12 and on either side of the notch 16 by two tabs 36, pierced with a hole 37 and intended for its fixing using lag screws. 38 or the like. The groove 5 may extend from one end of the cross member to the other or be limited, as shown
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to the rail fixing areas.
Finally in Figures 29 to 33, there is shown an application of the invention to the case of reinforced concrete sleepers. In this case, the saddle .9 comprises, on its lower face, ribs 39 pierced with holes 40 allowing it to be hooked to the reinforcements 41 of the concrete of the cross member 3 using stirrups or other ligatures 42.
Of course, the invention is in no way limited to the embodiments shown and described which have been chosen only by way of example.
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