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CARBURATEUR A HUILE LOURDE.
La présente invention a pour objet un carburateur à huile lourda, en particulier pour voitures automobiles, moteurs, etc,, et qui, contrairement aux carburateurs à huile lourde connus jusqu'à présent,peut fonctionner non seulement pour une forte consommation d'huile, mais également pour une consommatien d'huile moyenne et faible, ce qui permet donc, par exem ple dans les camions, de se servir exclusivement de l'huile comme source de puissance à toutes les vitesses, de telle sorte que la marche à l'essence n'est nécessaire que pour le démar- rage du moteur froid,
Les carburateurs à huile lourde actuellement connus présentaient, par exemple dans les camions, l'inconvénient qu'il se rassemblait rapidement,
dans les chambres de réohauffage de l'huile lourde disposées sur le moteur, une grande quantité d'huile lourde non gazéifiée qui, même après un fort étrangle- ment de l'arrivée d'huile fraîche, empêchait encore pendant longtemps le moteur de descendre à de petits nombres de tourte
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car les papillons.
d'étranglement des carburateurs à huile leur'* de connus ne peuvent pas être fermés d'une manière suffisamment étanche pour pouvoir éviter par exemple dans la marche à vide une aspiration d'huile lourde qui est au plus haut point génante lors du démarrage du véhicule, on a également remarqué que, dans les descentes en montagne, une très grande quantité d'hui le lourde est aspirée par le vide du piston, ce qui rend impos sible une reprise du véhicule en plaine.
L'huile lourde non gazéifiée dans le moteur est constamment poussée par les pistons dans le carter du vilebrequin, ce qui entraîne la dilu- tion, - redoutée et jusqu'à présent inévitable dans le fonctionnement à l'huile lourde, - de l'huile de graissage, dilution qui mène à une ovalisation rapide du moteur.
La matche à une vitesse de 10 à 25 km, par exemple, dont on ne peut se passer en particulier dans la circulation sur des voies animées, n'était pas possible jusqu'à présent en prise directe lors de l'utilisation des carburateurs connus à huile lourde, parce qu'avec le papillon d'étranglement faiblement ouvert à cet effet, le gicleur constamment ouvert aspirait trop d'huile.
Tous ces inconvénients rendaient jusqu'à présent nécessaire, lors de l'utilisation de carburateurs à huile lourde, de toujours recourir, pour disposer d'un débit auxiliaire même en cours de route, par exemple pour des vitesses inférieures à 25 km/heure environ, lors du passage sur une longue pente et en marche à vide, au carburateur à essence utilisé pour le démarrage.
La plupart de ces inconvénients peuvent être évités de façon satisfaisante par le carburateur à huile lourde conforme à la présente invention, qui est caractérisé en ce que l'organe réglant la sortie d'huile du gicleur d'huile dame la chambre de gazéification est accouplé de telle manière à un axe portant
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les papillons d'étranglement d'air et de gaz que, à chaque degré d'ouverture de ces papillons, correspond un degré déter. miné d'ouverture du gicleur d'huile.
Au dessin ci-joint, on a représenté schématiquement, à titre non limitatif, un exemple de réalisation de l'objet de l'invention.
Dans ce dessin t
Fig. 1 représente une coupe du carburateur avec vue in-
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térieure partielle; la j*À' Fig. a est une vue par dessus du carburateur dafir. 1, e1 3ig#.5 et 4 représentent le mouvement de l'organe de réglage du gicleur d'huile.
La paroi 1 du oarburateur limite, avec le couvercle 1a maintenu par la vis 1b un espace dans lequel est formé, par la traverse a, un canal en forme de U dont une branche ouverte peut être fermée par le papillon d'étranglement de l'air 4 et dont l'autre branche 5, reliée à la tuyauterie d'aspiration du moteur, peut être fermée par le papillon 6 d'étranglement des gaz, Les papillons 4 et 6 d'étranglement de l'air et des gaz sont rigidement montés sur l'arbre 7 tourillonne dans la, paroi du carburateur et dans la traverse.
A l'extrémité 8 de l'arbre 7, extérieure au carter du carburateur, est fixé un transmet- tour 9 en forme de secteur circulaire, qui participe à la rotation de l'arbre '1 et qui porte à sa périphérie entre des guidages un guide 9a monté élastiquement,ayant une forme curviligne déterminée et, contre lequel s'appuie la tête, comportant une bille d'appui 11, de la tige de soupape 12. La tige de soupape 12 traverse le carter 1 du carburateur et la traverse 2 et est montée élastiquement au moyen du ressort 13 de manière telle que sa tête est constamment appliquée contre le guide 9, même pendant le mouvement de cette dernière.
La pointe 14 en forme d'aiguille de la tige 12 pénètre, - en ouvrant ou en fermant totalement ou partiellement le gicleur suivant la position de l'aiguille, dans l'orifice du gicleur 16 disposé dans la
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paroi du carter et menant au réservoir d'huile lourde 15. La pointe de la tige porte un canal couda 17 qui sert de canal de marche à vide, Dans le canal 5 est disposé dans la paroi du carter de l'autre cote du papillon d'étranglement 6 des gaz un gicleur 18 qui sert d'entrée d'air additionnel pendant la mar- che à vide.
Le guide 9a a une forme telle que par lui est déter- minée la dimension instantanée de l'orifice du gicleur, et par là la quantité d'huile lourde soumise à la gazéification peu* dant l'unité de temps et donc en un rapport déterminé avec la quantité d'air aspiré et le mélange air-combustible fourni. La position du papillon de l'air 4 et du papillon des gaz 6 sur l'arbre ? peut être réglée dans un rapport déterminé avec la forme du guide alors utilisée de sorte que l'on peut disposer dans le temps de nombreux systèmes quelconques, ce qui permet de donner pour chaque vitesse désirée le rapport le plus favo- rable entre l'arrivée d'air et de combustible et la production du mélange gazeux.
On'peut régler par exemple le papillon de l'air pour une fermeture étanohe et le papillon des gaz pour une fermeture presque étanche de sorte qu'il y a un vide dans la chambre du carburateur pendant le travail, du piston, Hais on peut égàle- ment régler les deux papillons pour la fermeture la plus étan- che possible de sorte qu'à la position limite considérée,, l'ar- rivée d'air aussi bien que le départ de gaz sont empêchée. Si, dana ce dernier réglage, il doit cependant exister un vide dans la chambre du carburateur, on peut alors, par des troua dans le papillon ou -par des entailles sur le bord ou autrement au par des soupapes à ressort,
faire en sorte de rendre possible le départ de brouillards, de combustible et de faibles quantités d'air hors de la chambre du carburateur.
Le mode de fonctionnement du dispositif décrit et repré- %enté est sensiblement le suivant.
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par l'effet de vide des pistons il se produit dans la branche 5 une dépression qui dépend du degré d'ouverture du papillon des gaz. 6 et de celui du papillon de l'air 3, éventuellement aussi du degré d'ouverture de la soupape supplémentaire 18 et du gicleur 16, Les papillons 4 et 6 sont réglés, de pré- férenoe en tenant compte de la oourbure du guide 9a et de la nature du véhicule considéré, de manière telle que, pour une fermeture totale du papillon 4, le gioleur 16 soit complètement fermé par l'aiguille 14 et le papillon 6 présente une faible ouverture bien déterminée* Dans ces conditions,
l'huile ne peut être aspirée dans le canal 5 que par le canal coudé 17 et la quantité d'air de combustion néoessaire doit être aspirée par le gicleur 18 convenablement réglé. L'ensemble du dispositif est prévu pour la marche à vide, Si l'on ouvre alors le papil lon de l'air 4, le gicleur 16 s'ouvre un peu par suite du *au- lavement automatique de la tige 12 et, en même temps, le papillon de l'air 6 s'ouvre davantage de sorte qu'il peut en résul- ter une accélération de la marche du véhicule;
cette accéléra** - tion peut encore - en continuant l'ouverture du papillon 4 à laquelle sont déjà reliées l'ouverture poursuivie du papillon 6 et une augmentation, fonction de la forme du guide 9a pour le point occupé à chaque moment par la tête 11 de la tige, de 1*ou- verture du gialeur 16 - augmentée Jusqu'à la vitesse maxima admise pour le véhicule en question.
Dans le mode indiqué de construction du carburateur, il ne peut pas se produire une aspiration d'huile lourde pendant la descente en montagne ou dans d'autres circonstances, parce que l'on n'est pas astreint à la fermeture, totalement étanche et difficile à. réaliser, du papillon de l'air, parce que l'on peut au contraire fermer d'une manière tout-à-fait étanche le gicleur d'huile par la tige 12 et sa pointe d'aiguille 14, La. faible quantité d'huile qui pénètre, en marche à vide ou lors
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de descente en montagne, par le canal de la pointe d'aiguille, est complètement brûlée grâce à l'arrivée d'air additionnel par le gicleur 18 de sorte que des résidus d'huile lourde ne peuvent s'amasser dans la chambre de combustion et au delà.
A l'aide du carburateur à huile lourde décrit et repré senté ou de modes de réalisation analogues, on peut, sans per- turbations ni dilution de l'huile de graissage, faire fonctions ner à l'huile lourde, sans intervention du carburateur de démarrage à essence, des camions automobiles pendant la marche à vide jusqu'aux vitesses les plus élevées à. envisager et même après une longue descente en montagne.
Le carburateur à huile lourde conforme à l'invention peut être monté sur tous les moteurs prévus pour l'emploi d'huile lourde, donc pour ceux qui comportent des chambres de réohauf fage préalable pour le mélange air-combustible.