Installation et commande de mitrailleuses ou appareils
photographiques et de leurs viseurs et matériel analogue,
notamment à bord des aéronefs.
Cette invention concerne les installations, affûts
et dispositifs de commande des mitrailleuses, appareils
photographiques et matériel analogue, ainsi que de leurs
viseurs, et elle est particulièrement applicable à leur
installation à bord des aéronefs ou avions, bien qu'elle
puisse aussi être utilisée dans toute construction d'appa.
reil d'entraînement ou d'exercice, par exemple pour
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constances analogues.
Le problème posé par l'invention est de permettre le pointage par leur servant d'une ou de mitrailleuses s disposées à distance de ce servant tout en permettant à ce dernier d'orienter directement les viseurs associés à ces mitrailleuses dans des conditions avantageuses, puis, lorsque la ou les mitrailleuses ne sont pas à distance au sens propre, c'est-à-dire ne sont pas éloignées, de permettre
au servant d'effectuer la visée et leur pointage avec aisance et en ne faisant que des mouvements naturels.
L'invention peut être utilisée rationnellement lors. qu'on désire monter des mitrailleuses dans un avion où elles doivent disposer d'un champ de tir relativement libre et, dans ce domaine, elle peut servir à supprimer la nécessité de dispositifs interrupteurs ou autres appareils de sûreté compliqués. En appliquant l'invention, on peut utiliser un nombre minimum de mitrailleuses pour permettre à un avion
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sphérique ou aussi complètement sphérique qu'il est nécessaire dans la pratique. Lorsqu'on parle ici des "viseurs", on entend couvrir par cette expression tout élément d'un appareil ou d'une installation de visée, de sorte qu'un réflecteur mobile, un dispositif périscopique ou autre peut être utilisé conjointement aux repères fixés dans certaines circonstances et, en pareil cas, le mot "viseur" peut, selon le contexte, ne concerner que l'élément mobile.
L'invention porte aussi sur un dispositif par lequel des canons ou mitrailleuses commandés à distance peuvent être empêchés automatiquement d'être pointés pour tirer dans des positions dangereuses.
Dans le pointage de bouches à feu de toutes sortes, on a déjà imaginé des installations de commande à distance de différents types, à l'aide desquels les mouvements .angulaires d'un viseur font prendre des mouvements angulaires correspondants au canon ; on a antérieurement proposé diverses installations, dont certaines sont compliquées et certaines autres sont simples, à l'aide desquelles le pointeur d'un canon peut, tout en étant à distance de celui-ci, commabder à la fois le pointage et le tir de ce canon. Dans certains cas, ces installations de commande des bouches à feu comprennent des dispositifs pour empêcher
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surer la sécurité de celui ou ceux qui l'entourent. Il est également bien connu de monter un canon ou une mitrailleuse portant directement un viseur sur un affût circulaire ou équivalent destiné à se mouvoir autour de l'emplacement
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placer sensiblement dans l'axe autour duquel le canon peut être pointé en direction. Dans d'autres cas, on a proposé des constructions du genre des tourelles dans lesquelles une ou plusieurs bouches à feu et un viseur pouvaient tourner ensemble, le tireur se déplaçant avec eux, de sorte que
la bouche à feu, l'appareil de visée et le tireur tournaient autour d'un axe commun. En outre, la commande à distance du pointage en hauteur d'une bouche à feu a déjà été proposée en pareil cas. En ce qui concerne les montures de
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analogues, on a proposé un dispositif permettant à l'usager
d'un télescope de rester assis et simplement de déplacer
sa tête en l'incliant, le télescope recevant des mouvements angulaires sensiblement autour du même axe horizontal que celui autour duquel l/'usager incline sa tête, c'est-àdire d'un axe coupant virtuellement l'extrémité supérieure de sa colonne vertébrale ; dans ce cas, le télescope et
son usager peuvent être montés ensemble sur une tourelle ou plate-forme tournante, de manière à se déplacer ensemble autour d'un axe vertical. On a aussi proposé de relier ce dispositif à une bouche à feu commandée par voie télémécanique, afin de pointer la pièce.
La présente invention concerne principalement les affûts, installations et dispositifs de commande des mitrailleuses particulièrement applicables aux aéronefs et elle crée un dispositif grâce auquel un mitrailleur peut, touten effectuant des mouvements naturels et sans avoir à se déplacer tout entier, pointer pour ainsi dire automatiquement une mitrailleuse ou autre bouche à feu. Ce dispositif permet de construire un avion de telle sorte que la mitrailleuse ou autre pièce se trouve à découvert bien que le mitrailleur soit enfermé ou occupe une position bien abritée. On sait, en effet, que dans un avion à grande vitesse, il est indésirable ou même inutile que le mitrail" leur soit placé à découvert dans la même mesure que la mitrailleuse.
En obtenant ce résultat, l'invention se différencie immédiatement des propositions antérieures, car en aucun cas il n'a été possible jusqu'à présent d'établir
un matériel grâce auquel un mitrailleur puisse occuper dans
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fortable et bien abritée, tout en se servant réellement
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l'ordinaire ou même supérieur. Du point de vue du confort et du côté pratique, il faut se rappeler en outre qu'un mitrailleur est exposé, à bord d'un avion, à des sollioitations très fortes pendant la manoeuvre de l'avion. Par exemple, dans un virage très incliné, le poids réel ou
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même triplé et s'il est dans la situation d'avoir à se tenir debout ou de se cambrer par les jambes ou les bras pour empêcher d'être délogé, il ne peut pas se servir de
sa mitrailleuse de manière facile et précise. Si, d'autre part, il peut s'asseoir tout-à-fait normalement et actionner sa mitrailleuse pratiquement par un mouvement instinctif,
en tournant la tête de façon à regarder son objectif droit devant lui, il n'a pas alors à être soumis aux inconvénients habituels.
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énoncé, on combine un affût de mitrailleuse, ou matériel analogue, capable de recevoir des mouvements angulaires universels et un appareil de visée monté de façon analogue et disposé à distance de l'affût ; l'affût et l'appareil de visée sont reliés entre eux pour prendre des mouvements angulaires correspondants mutuels et les axes autour desquels l'appareil de visée peut librement prendre des mouvements angulaires sont sensiblement les axes autour desquels la
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horizontal et vertical. Ceci suppose que le mitrailleur
se trouve dans une position (par exemple qu'il occupe un siège) qui prédétermine plus ou moins son emplacement. L'invention prévoit supplémentairement, en combinaison avec la caractéristique sus-indiquée, que l'affût de la mitrailleuse et la monture du viseur peuvent être orientés initialement vers une direction choisie, par exemple qu'ils peuvent être portés tous deux par une construction tournante ou basculante permettant un mouvement angulaire autour
d'un autre axe qui peut être ou non parallèle ou aligné à l'un ou l'autre des axes autour desquels ils sont montés
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vention, il est prévu une monture de viseur de nature spéciale, constituée par une construction articulée approxima-
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mitrailleur, sur un avion, et placée devant la figure du mitrailleur pour supporter un viseur, puis également articulée verticalement co-axialement à l'axe effectif de la colonne vertébrale du mitrailleur, et cette monture est reliée à l'affût de la mitrailleuse de manière à rendre leurs mouvements angulaires dépendants les uns des autres.
Avec les caractéristiques mentionnées dans ce qui précède, on peut combiner des dispositifs grâce auxquels
la zone ou champ de tir de la mitrailleuse peut être limité, en limitant la liberté de mouvement angulaire de la mi-
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l'autre.
L'invention porte aussi sur d'autres caractéristiques secondaires décrites à titre d'exemple dans ce qui suit.:
Dans la plupart des cas, on préfère étudier l'installation de façon que le viseur soit lui-même un dispositif de pointage commandé directement à la min et commandant lui-même la mitrailleuse pour l'orienter par une transmission, mais on peut aussi prévoir d'autres commandes de manoeuvre, par .exemple un manche à balai ou levier monté dans le poste du mitrailleur et relié de manière à mouvoir à la fois
la monture du viseur et l'affût de la mitrailleuse.
L'invention est décrite plus complètement dans ce qui suit à l'aide des dessins annexés, dans lesquels :
Les figs. 1 et 2 sont respectivement une élévation de face et une élévation latérale d'une construction constituant un mode de réalisation.
Les figs. 3 et 4 sont respectivement une élévation latérale et une élévation de face d'une construction constituant un second mode de réalisation comportant un dispo-
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tir dangereux.
La fig, 5 est une élévation latérale correspondant
à une position du mitrailleur donnant un champ de tir dirigé de haut en bas, qui peut être utilisée par exemple avec un mitrailleur couché dans le fuselage d'un avion.
La fig. 6 est une élévation'latérale d'une variante sensiblement analogue aux constructions des figs. 1 et 3, mais comportant un dispositif de basculement supplémentaire pour le mitrailleur.
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avec affût circulaire ou dispositif analogue.
La fige 7 est une élévation latérale d'une disposition oonvenant par exemple pour un mitrailleur placé à l'avant de l'avion.
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respondant à diverses variantes de la position du mitrailleur placé à l'avant de l'avion.
Les figs. 9 et 10 sont respectivement des élévations latérale et de face d'une disposition d'un poste de mitrail. leur et d'une installation constituant une variante de réalisation de l'invention.
Les figs. 11 et 12 sont respectivement des élévations de face et latérale d'une autre construction appropriée à donner un champ de tir de- 3600,
Selon les figures 1 et 2, deux mitrailleuses jumelées, 1, 2 sont portées par un affût comportant un arbre transversal 3 disposé suivant un axe horizontal qui, suivant le dessin, est placé en travers d'un fuselage 4 d'avion. L'arbre 3 est porté dans des paliers convenables prévus
sur une console 5 s'élevant du fuselage 4 de toute manière convenable. Cet arbre porte des pignons 6 attaqués par des chaînes 7 qui sont commandées par deux pignons 8, solidaires d'une monture de viseur 9, affectant sensiblement la forme d'un U, qui est appropriée à enserrer la partie antérieure de la tête ou figure du mitrailleur (indiqué schématiquement en pointillé). La monture 9 comporte, de préférence, un appui4ête de maintien 9A dans lequel se place le front du mitrailleur; cet appui-tête est convenablement capitonné intérieurement elle comporte aussi une poignée 9B commode à manoeuvrer pour le mitrailleur. La monture 9 porte tout type convenable de viseur, constitué par exemple par une
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d'ailleurs tout aussi bien utiliser un viseur télescopique ou autre, ou plus généralement tout appareil de visée permettant de tenir compte des déviations causées par le vent ou d'autres facteurs. Les paliers de l'arbre 3 sont reliés à la console 5 par un axe vertical pour lequel un palier convenable est indiqué en 12. De même, des bras descendants 13, portant les paliers de la monture 9 du viseur qui ont un axe transversal passant par l'emplacement approximatif de l'axe de mouvement de la tête du mitrailleur dans le plan vertical sont reliés aux paliers
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axial à l'axe normal ou moyen de mouvement de la'colonne vertébrale du mitrailleur, lorsqu'il tourne partiellement la tête et les épaules, ou seulement la tête, dans le plan horizontal. Pour cela, l'axe du palier 12 peut être déporté
- de la verticale dans la mesure requise. Il est clair qu'on peut imprimer à la monture 9 du viseur des mouvements de montée et de descente pour le pointage en hauteur ou profondeur ou des mouvements tournants pour le pointage en direotion et que. les mouvements de pointage en hauteur de l'appareil de visée sont transmis à l'arbre 3 et ainsi aux mitrailleuses 1 et 2 par les chaînes 7, tandis que les mouvements latéraux du viseur déplacent les mitrailleuses autour de l'axe du palier 12.
Ainsi le mitrailleur, lorsqu'il tourne la tête et éventuellement en partie son corps pour voir l'objectif droit devant lui, est en mesure de faire tourner la monture du viseur et le viseur en même temps et rapidement, ce qui pointe nécessairement les mitrailleuses sur le même objectif. Il est évident qu'on peut utiliser tout dispositif nécessaire pour effectuer le réglage entre le viseur et les mitrailleuses et que la poignée 9B peut être très commodément utilisée comme monture des détentes des mitrailleuses, qui ne sont pas représentées.
Les figures 3 et 4 représentent de façon analogue une variante selon laquelle une seule mitrailleuse 1 est montée pour prendre un mouvement angulaire sur un arbre transversal 3 supporté dans un étrier 14, porté sur un palier sensiblement vertical 15, qui est supporté à son tour par une console 5 solidaire du fuselage 4. Ici l'arbre 3 et par là même l'affût de la mitrailleuse sont reliés par deux bielles rigides ou bielles de tension 16 à un levier 17 en forme
de secteur porté par un axe 18 sensiblement horizontal par un étrier retourné 19 rigidement relié à l'étrier 14, cet étrier 19 portant la monture 9 du viseur qui est agencé de façon analogue à celui des figures 1 et 2. Sans plus ample description, on peut simplement dire que les mouvements angulaires de la monture 9, soit en hauteur, soit en direction, sont transmis à la mitrailleuse 1 comme dans le cas précédent. Cependant, dans ce mode de réalisation de l'invention, on a indiqué un dispositif pour empêcher le pointage de la mitrailleuse dans une zone indésirable. Ce dispositif affecte la forme d'un guide ou glissière profilée
20. On voit par la fig. 4 que ce guide peut, à titre d'exemple, présenter approximativement la forme de la projection du contour du gouvernail de profondeur et du plan stabilisateur de l'avion en supposant que le mitrailleur regarde en arrière. Un galet 21 porté par l'appareil de visée peut être amené à porter contre le bord de ce guide 20. Le rôle de celui-ci est dtempêcher le mitrailleur de pointer par inadvertance le viseur sur une partie quelconque de l'avion, par exemple sur l'empennage. On conçoit aisément qu'en y apportant une très légère modification le guide 20 peut être utilisé pour empêcher physiquement le mitrailleur d'actionner la détente de la mitrailleuse lorsque le viseur est pointé dangereusement.
La figure 5 représente un autre exemple de réalisation de l'invention appliquée à une mitrailleuse destinée à tirer de haut en bas et en arrière du dessous d'un fuselage
4. La mitrailleuse 1 est convenablement portée .par un support 22 mobile angulairement dans un palier 23 porté
par une console 24. La mitrailleuse 1 est supportée sur un axe transversal 25 pour le pointage en hauteur;à cette fin, elle est rendue solidaire d'un pignon oonique 26 qui est entraîné par un pignon 27 fixé sur un arbre 28, co-axial au palier 23 qu'il traverse. A l'extrémité inférieure de cet arbre 28 se trouve un autre pignon 29 attaqué par un pignon conique 30, solidaire de la monture 9 du viseur. Cette monture 9 est articulée à l'extrémité inférieure du support 22 pour le pointage en hauteur. Les mouvements de pointage en hauteur ou en profondeur font tourner l'arbre
28, de sorte que les pignons 26, 27 assurent les mouvements de pointage en hauteur de la mitrailleuse 1. De même, les mouvements de visée en direction de la monture 9 font tourner le support 22 dans le palier 23 et pointent ainsi la mitrailleuse 1 en direction.
Il est évident qu'ici également on peut prévoir toutes limitations physiques désirées des mouvements soit du viseur, soit de la mitrailleuse pour empêcher le tir dans une direction dangereuse par inadvertance; Bien qu'on ait représenté dans ce cas
une transmission par engrenages, ce n'est là qu'un exemple ; des mécanismes d'engrenages analogues peuvent être utilisés avec d'autres modes de réalisation de l'invention ou bien des transmissions par chaînes ou bielles peuvent être utilisées dans le présent mode de réalisation.
La figure 6 représente un dispositif qui peut être considéré comme étant sensiblement identique aux modes de réalisation précédente en ce qui concerne l'affût de la mitrailleuse 1 et la monture 9 du viseur ; il est étroitement apparenté par exemple au mode de réalisation de la fig. 1. Cependant, ici, l'ensemble des pièces mobiles du viseur et de la mitrailleuse est porté par une potence 30 qui est elle-même articulée pour prendre un mouvement bas. culant sur un palier 31 ; cette potence 30 constitue un pro- <EMI ID=19.1>
par un pied porte-siège 33, de manière à pouvoir tourner
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plémentaire qui peut être utilisée du fait que le mitrailleur tourne lui-même avec son siège à la manière d'un tabouret
de piano et se penche en avant avec le siège 32 par une flexion des hanches permet au mitrailleur de se pencher
de l'un et l'autre côté de son poste et d'entraîner avec
lui l'installation de la monture du viseur et de l'affût
de la mitrailleuse, ce qui fait que le champ de tir de la mitrailleuse peut être augmenté très considérablement. Une construction de ce genre peut être particulièrement désirable par exemple pour un poste de mitrailleur arrière dans un avion biplace. Les pièces mobiles 30, 32 sont naturellement équilibrées dans la pratique de préférence d'une manière gravitationnelle, de façon qu'autant que possible les mouvements du mitrailleur ne soient pas affectés par des forces d'accélération.
La figure 6a représente un mode de réalisation de l'invention étroitement analogue à celui de la fig. 6 et dans lequel les pièces sont indiquées d'une manière similaire. Mais ici, au lieu que la potence 30 soit articulée à un pied porte-siège qui la supporte, elle est supportée
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montée sur ou près de l'ouverture du poste du mitrailleur et c'est un prolongement descendant de la potence 30 qui porte le siège 32 qui peut rationnellement être re�ré en vue
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autour de cette couronne. Son équipement, son sac de parachute et tous autres accessoires peuvent être portés par
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La figure 7 représente une adaptation de l'invention qui est probablement surtout applicable aux postes de mitrailleurs d'extrémité avant ou de queue du fuselage, ou aux tourelles faisant saillie hors des avions, de tanks ou autres véhicules de guerre. On suppose ici que l'extrémité avant du fuselage comporte un poste pour le mitrailleur et, dans ce cas, l'ensemble de la construction est étroitement apparenté à celle de la fig. 6, sauf que le siège du mitrailleur est considéré comme étant fixe. La ou les mitrailleuses 1 sont mobiles angulairement et sont portées par une console 5 solidaire du fuselage. Le même type de monture 9 de viseur est prévu. On peut utiliser un pare-brise transparent 34 pour protéger le mitrailleur ou l'enfermer entièrement le mitrailleur peut alors servir sa pièce de l'intérieur de ce pare-brise avec un certain confort.
La figure 8 représente une position de mitrailleur analogue, mais le mécanisme utilisé est considérablement modifié. En effet, ici, la mitrailleuse 1 est portée par un axe transversal 35 et un axe vertical 36 de préférence sur un axe vertical 37 qui porte à son extrémité inférieure saillante une girouette 38 destinée à équilibrer la mitrailleuse 1 par voie aéro-dynamique. La mitrailleuse est manoeuvrée ici à l'aide d'une chaîne 39 assurant le pointage en hauteur ou profondeur, qui passe sur des pignons de renvoi 40 et qui est naturellement reliée à la monture 9 de la manière déjà indiquée. Le pointage en direction est effectué par une chaîne
41 reliant l'axe 37 à un axe 42 portant la monture 9 par
un prolongement montant 43. Les pignons de renvoi 40 sont naturellement disposés sur ou près de l'axe 42, de sorte
que les mouvements de pointage en direction n'affectent pas la tension de la chaîne 39 de pointage en hauteur ou profondeur. C'est là un exemple typique d'un système de commande plus éloigné que celui de l'un quelconque des cas précédemment décrits et la distance ou éloignement entre
la mitrailleuse et le viseur dépendra naturellement des circonstances particulières. En tout cas, on conçoit que, pratiquement, tout mode de transmission ou liaison entre
le viseur et la mitrailleuse peut être prévu dans le cadre
de l'invention. La construction représentée dans la figure
8 est par exemple bien appropriée à une commande à distance relativement courte lorsqu'aucune pièce intermédiaire ne gêne le passage des chaînes en ligne droite. L'axe 42
doit coïncider sensiblement avec l'axe géométrique autour duquel le mitrailleur peut désirer tourner la tête et les épaules dans le sens du pointage en direction.
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la construction que montre la figure 8. L'installation est ici encore appropriée à un poste de mitrailleur d'extrémité avant ou de queue d'un fuselage d'avion 4. Dans la figure
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montant 43 de l'axe 42. A l'extrémité inférieure de cet axe 42 est fixé, pour tourner avec lui-, un pignon 50 relié par une chaîne 51 à un pignon 52 destiné à faire tourner l'affût de la mitrailleuse 1 pour le pointage en direction. La monture 9 est munie d'un prolongement de levier 53 relié par une bielle 54 à un levier coudé 55
relié de nouveau à un second levier coudé 56, qui fonctionne par l'intermédiaire d'une bielle finale 57 (dont la partie supérieure doit tourner par rapport à la partie inférieure) pour pointer la mitrailleuse 1 en hauteur ou en profondeur. Les bielles 54 et 57 sont disposées pour traverser co-axialement l'axe 42 et le pignon 52. De cette façon, le mécanisme de pointage en hauteur ou profondeur n'est pas affecté par les.mouvements de pointage en direction. La figure indique en conséquence comment la timonerie et les leviers peuvent être utilisés dans l'application de l'invention. La figure 8b représente une variante de l'installation de chaînes
et câbles analogue à celle de la figure 8. Ici, de nouveau, la Bonsole 9 est portée par le prolongement 43 d'un axe
42 qui, dans ce cas, est quelque peu coudé près de son
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trique de rotation de la position co-axiale aux mouvements probables de pointage en direction du mitrailleur. L'axe 42 porte également un pignon 50, relié à la chaîne 51 et au pignon 52 'de l'affût de la mitrailleuse (comme indiqué dans la fig. 8a) mais, dans ce cas, au lieu d'utiliser une timonerie pour le pointage en hauteur ou profondeur, ce
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ment -58 solidaire de la monture 9 et d'un pignon entraîné
59 de la mitrailleuse, ces deux pignons étant reliés par une chaîne ou une chaîne comportant des sections de câble interposées, qui passe sur un système de guides 40 et qui est disposée pour effectuer les mouvements de pointage en hauteur nécessaire. Les guides 40 sont naturellement disposés de façon que la tension de la chaîne ou autre organe de liaison entre 58 et 59 soit sensiblement inaffectée par les mouvements de pointage en direction. La <EMI ID=29.1> analogue de liaison par engrenage, combinée dans une certaine mesure à un mécanisme de câble ou chaîne. Ici, la monture 9 est de nouveau portée par un prolongement montant
43 de l'axe ou colonne 42 qui est également coudé en 42A
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50 destiné à assurer la transmission des mouvements de pointage en direction par la chaîne 51 et le pignon 52 de l'affût de la mitrailleuse. La monture 9 porte aussi un pignon 8 relié par une courte chaîne à un pignon 60 solidaire d'un pignon conique 61, qui entraîne un second pignon
62 porté par l'extrémité supérieure d'un axe 63, qui est logé dans un alésage de l'axe 42 et qui fait saillie à son
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un pignon 64.supporté à rotation sur l'extrémité inférieure de l'axe 42, mais juste au-dessus du pignon 50. Le pignon
64 est solidaire d'un pignon 65 qui, par une chaîne 66, entraîne un pignon 67 solidaire d'un pignon conique 68
qui attaque un pignon conique 69 assurant les mouvements
de pointage de la mitrailleuse 1 en hauteur ou en profondeur. Le pignon 67 et le pignon conique 68 sont montés sur un court manchon à rotation sur l'axe 37, qui assure le pointage en direction de la mitrailleuse et qui peut de nouveau être muni d'une girouette d'équilibrage 38. Dans ce cas, le mouvement assurant le pointage en hauteur ou profondeur, bien qu'il soit transmis par l'axe 63 qui n'est pas oo-axial à l'axe autour duquel la monture du viseur exécute les mouvements de visée en direction, n'est pas gêné par les mouvements de pointage en direction.
Les figures 9 et 10 illustrent une construction d'affût de mitrailleuse et de monture de viseur dans laquelle l'affût des mitrailleuses 1 et 2 et la monture 9 sont portés dansune couronne ou circulaire tournante du type habituellement appelé "couronne Scarff" approprié au montage autour du bord supérieur du bâti du poste de mitrailleur dtun fuselage 4. Cette couronne ou circulaire 44 porte des consoles montantes convenables 45, qui portent à leur tour un arbre transversal 46 dont sont solidaires les mitrailleuses 1, 2 et la monture 9.
Cette construction, bien qu'elle constitue une adaptation utile des postes de mitrailleurs existants équipés de couronnes, présente cet inconvénient possible que le mitrailleur, pour tirer tout l'avantage de cette disposition, doit s'asseoir sensiblement au centre du poste, de façon que l'axe de rotation lors des mouvements de pointage en direction, c'est-à-dire celui de la couronne 44, soit co-axial à ses mouvements en direction. En outre, il faut naturellement que l'axe de l'arbre 46 coupe sensiblement l'axe d'orientation en hauteur de la tête du mitrailleur, Cependant, cette variante présente l'avantage possible d'être compacte et d'amener les mitrailleuses dans une posi" tion où elles sont accessibles au mitrailleur, et également de permettre au mitrailleur d'être enfermé dans une coupole transparente ou pare-brise 47, qui peut tourner avec la couronne 44.
On peut prévoir un dispositif pour limiter l'amplitude de rotation de la couronne 44 et naturellement pour limiter aussi lies mouvements de pointage en hauteur.
On remarquera que, malgré que les mitrailleuses 1 et 2 soient placées à l'extérieur, leurs magasins et organes
de commande peuvent être logés à l'intérieur de la coupole protectrice 47.
En ce qui concerne l'accessibilité des mitrailleuses,
on peut signaler que dans d'autres modes de réalisation représentés, par exemple dans celui de la figure 7, il est rationnel que le mitrailleur, en déplaçant son viseur pour l'amener dans une position de pointage en hauteur supérieure extrême, puisse non seulement en dégager'la tête, mais
aussi amener les organes de fonctionnement de la mitrailleuse dans une portée accessible.
Les figures 11 et 12 représentent une construction assurant un large champ de tir en direction et permettant
en même temps de prévoir, si on le désire, un affût susceptible d'être reculé dans la même mesure lorsqu'il est hors d'usage. Dans ce cas, une monture de viseur 9 quelque peu différente est munie d'une poignée 9B et porte un viseur convenable 9C qui, si on le désire, peut être une lunette binoculaire. La monture 9 est mobile angulairement pour assurer les mouvements de pointage en hauteur ou profondeur dans un palier 70 prévu dans une console 71 à l'extrémité inférieure d'un manchon 72, qui est porté rigidement dans une monture 73 prévue à l'extrémité supérieure d'une barre en arceau 74 articulée en 75 au fuselage 4. La monture 73 supporte la mitrailleuse 1 sur un axe transversal 76. Un pignon conique 77 solidaire de la monture 9 attaque un
autre pignon conique 78 fixé sur l'extrémité inférieure
d'un arbre 79, qui porte à son extrémité supérieure un troisième pignon conique 80 entraînant un quatrième pignon oonique 81 monté sur un axe 76 et assurant les mouvements
de pointage de la mitrailleuse en hauteur ou profondeur. L'arceau 74 peut être abaissable ; il est supporté et peut être fixé de façon réglable par un guide arqué fendu 82
de toute manière convenable. Le manchon 72 et l'arbre 79 sont disposés transversalement suivant un certain angle
(comme représenté) de manière qu'ils croisent l'axe vertical,
83 qui est l'axe d'orientation en direction de l'ensemble
de l'installation et qui forme en même temps réellement le dispositif grâce auquel la monture du viseur peut être tournée par un élément de portée approprié dans la monture 73. Ainsi donc le mitrailleur n'a ici encore qu'à diriger son viseur de la manière appropriée et naturelle, avec sa
tête, pour que la mitrailleuse soit pointée à la fois en direction et en hauteur ou profondeur. Etant donné que seu-
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peut être nécessaire, les pignons 77, 78, 80, 81 peuvent être approximativement des moitiés de pignons (comme représenté) mais ils peuvent aussi naturellement être des pignons
-entiers si nécessaire. Si l'arceau 74 est libéré par rapport au guide arqué 82, l'ensemble du dispositif peut être reculé lorsqu'on ne s'en sert pas, en le faisant pivoter autour de l'axe 75. En pareil cas, on peut prévoir tout logement ou tout abri convenable dans le dessus du fuselage 4 pour loger les éléments ainsi reculés. Un système de montage tel que celui des figs. 11 et 12 peut naturellement être muni d'une couronne ou circulaire Soarff si on le désire.
Les effets des forces d'accélération exercées sur l'une quelconque ou sur toutes les pièces mobiles sont, de préférence, équilibrés par un dispositif gravitationel. Etant donné que certains avions modernes à grande vitesse peuvent l'exiger, l'équilibrage peut tenir compte des charges représentées par le corps du mitrailleur et en particulier de son bras atteignant la poignée 9B. Les forces aérodynamique peuvent être équilibrées par des girouettes, telles que 38 dans la fig. 8 , ces girouettes ou autres dispositifs équilibreurs aérodynamiques peuvent être intercalés dans n'importe lequel des dispositifs de transmission utilisés, ou bien ils peuvent y être étrangers, mais être reliés à l'aide d'autres dispositifs de transmission à distance,
L'invention est tout particulièrement applicable lorsque les circonstances exigent qu'un mitrailleur assure son service dans des postes ou espaces très étroitement limités et lorsqu'il est très étroitement maintenu par des équipements, courroies ou éléments analogues. A cet égard, on peut remarquer que l'invention peut non seulement accroître l'aisance de position et le confort général du mitrailleur, mais aussi lui permettre de porter l'équipement ordinaire des équipages volants, y compris le parachute si on le désire. De plus, avec une disposition convenable, le mitrailleur. n'a besoin que d'une seule main pour pointer
et tirer sa ou ses mitrailleuses, ce qui peut lui permettre de remplir d'autres fonctions, telles que le pilotage de l'avion s'il est muni des commandes des gouvernes et autres permettant de diriger le vol.
1.- En combinaison, un affût de bouche à feu telle que mitrailleuse pouvant prendre des mouvements angulaires universels et un viseur monté de façon analogue à distance de cet affût, l'affût et le viseur étant reliés entre eux pour prendre ces mouvements et les axes de liberté du viseur étant sensiblement lés axes de liberté de mouvement angulaire de la tête du mitrailleur ainsi que de celles des parties de son corps qu'il peut avoir à mouvoir pour effectuer la visée.où pointage dans le plan horizontal et dans le plan vertical.
2.- Un viseur monté avec deux axes de liberté et placé par rapport à l'emplacement que peut occuper son servant ou mitrailleur de façon qu'un de ces axes soit celui autour duquel ledit mitrailleur peut tourner la tête dans le plan sensiblement horizontal pour le pointage en direction et que l'autre soit l'axe autour duquel le mitrailleur peut incliner la tête pour le pointage en hauteur ou profondeur, et un affût de mitrailleuse articulé pour le pointage en direction et le pointage en hauteur ou profondeur qui est commandé par les mouvements du viseur.
3.- Pour l'utilisation dans un appareil selon la