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Cette invention concerne les affûts de bouches à feu et plus particulièrement les affûts de mitrailleuses utiliséesà bord des aéronefs ou avions du genre dans lequel une mitrailleuse et un viseur sont destinés à être orientés par un mitrailleur et le viseur peut être dirigé sur l'objectif pendant que la mitrailleuse suit sensiblement son mouvement. La présente invention vise à permettre aux pièces d'un dispositif d'affût de ce genre d'être ration-
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nellement placées et à permettre des liaisons et transmission sûres et rationnelles au point de vue mécanique entre le viseur et la mitrailleuse.
Un autre but de l'invention est d'assurer une correction automatique ou présélective au cours du pointage de la mitrailleuse, ce qui permet de ménager un angle approprié entre le viseur et la mitrailleuse selon la direction du pointage en tenant compte de la direction de vol de l'aéronef ou du mouvement relatif entre la mitrailleuse et l'objectif ou autre facteur équivalent. L'invention permet d'assurer une correction réglable de cette nature ou une correction qui soit entièrement ou partiellement automa.tique tout en dépendant de la vitesse constatée de l'aéronef ou d'une vitesse relative estimée.
Il est évident d'ailleurs que l'invention n'est pas limitée à l'installation ou à la commande d'une seule bouche à feu, mais qu'elle peut naturellement être adaptée au cas où il y a deux ou un plus grand nombre de bouches à feu, telles que mitrailleuses, commandées par le même mitrailleur ou servant, ce qui peut se faire à l'aide d'un seul viseur.
Il peut être utile de résumer brièvement le genre de correction particulier que l'invention est destinée à assurer. Si, par exemple, dans le cas d'une mitrailleuse montée à l'avant d'un avion, le viseur et la mitrailleuse doivent être pointés sur un objectif placé juste en avant dans la trajectoire de vol, à condition de prévoir un réglage relatif initial du viseur et de la mitrailleuse, on peut dire de ces derniers qu'ils sont parallèles.
Mais s'il est maintenant nécessaire de tirer de côté, par exemple à droite, la mitrailleuse et le viseur sont
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pivotés dans un plan horizontal vers la droite et, si l'on prend le cas extrême d'un tir à droite perpendiculairement au sens de la longueur de l'avion, on oonçoit que la trajectoire d'une balle dépend de la vitesse d'avancement de l'aéronef et en conséquence que, bien que le viseur puisse être pointé droit sur un objectif, la mitrailleuse ou autre bouche à feu doit être pointée en direction avec une certaine divergence par rapport au viseur. Ceci implique qu'en faisant pivoter la mitrailleuse à partir de la position pointée vers l'avant de 90 vers la droite, il faut laisser cette mitrailleuse précéder le viseur d'un angle qui doit augmenter proportionnellement au déplacement angulaire de l'ensemble.
Pareillement, si l'on désire pointer le viseur de la mitrailleuse en hauteur en partant de la position de pointage droit en avant pour l'amener à une position de pointage en hauteur sensiblement verticale, les mêmes conditions s'appliquent et la mitrailleuse doit précéder le viseur angulairement. De plus, pour tout pointage autre que le pointage en parallélisme avec la direo- tion de vol, c'est-à-dire le pointage droit en avant ou en arrière, il faut que la mitrailleuse précède le viseur d'un angle approprié à l'angle de pointage en direction ou de pointage en hauteur du cas particulier. Bien qu'on puisse dire que la mitrailleuse précède le viseur à cet égard, il faut se rappeler qu'en fait elle présentera parfois une certaine divergence en arrière de la ligne de visée et d'autres fois en avant de la ligne de visée.
Ainsi, si l'objectif présente un large coté et si l'on suppose qu'il est nécessaire que le mitrailleur balaie un cercle dans un plan perpendiculaire à la ligne de vol, la mitrailleuse
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doit alors balayer un cône ayant son sommet en avant et situé sur la ligne de vol.
Pour faciliter la compréhension des principes sus- énoncés, on les a illustrés d'une manière schématique simple dans les figs, 1, 2 et 3 des dessins annexés, chaque figure représentant la relation existant entre le mitrail- leur installé à bord d'un avion ou aéronef dont la position et la direction générales sont indiquées par une ligne pointillée et un objectif qui est illustré sous la forme d'un petit ballon libre. Chaque cas pose un problème triangulaire ; P indique toujours la position de l'objectif au moment du tir et A, B représentent la ligne de base qui coïncide avec la direction de vol de l'aéronef et dont la longueur est proportionnelle à la vitesse d'avancement de l'aéronef (et par conséquent à la vitesse en bloc de la mitrailleuse et du viseur).
La fig, 1 montre comment la déviation angulaire est rendue nécessaire lorsque le pointage en direction est modifié en faisant pivoter la pièce latéralement. Lorsque l'objectif P se trouve dans la ligne de vol B-A de l'aéro- nef, il ne se pose pas de problème de déviation ; la mitrailleuse et le viseur sont en conséquence considérés comme étant parallèles (bien qu'il puisse être nécessaire naturellement de les ajuster ou régler l'un par rapport à l'autre, par exemple pour obtenir une portée arbitraire).
Si l'on suppose maintenant que l'objectif P2 est dévié de 40 de la ligne de vol à partir de la mitrailleuse, l'angle dont il faut alors que le viseur précède la mitrailleuse est représenté par l'angle D2. Si l'on considère toujours les lignes A-P et B-P comme vecteurs, il
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est clair que, pour les mouvements de pointage en direction vers le oôté droit de l'aéronef, l'angle est toujours de même signe. Si l'objectif est maintenant P3 c'est-à-dire situé dans une direction perpendiculaire à l'avion, l'angle est augmenté comme indiqué en D3, tandis que si l'objectif est P4 (situé dans une direction à 45 en arrière) l'angle rediminue comme indiqué en D4, jusqu'à ce que finalement lorsque l'objectif est droit en arrière, en P5, l'angle de déviation disparaisse entièrement.
On conçoit que la durée de vol de la balle dans le cas P5 sera supérieure à celle du cas Pl, la différence étant représentée sur le dessin par la ligne A-B. Si l'objectif se trouve sur la gauche de l'avion, comme figuré en P6, les marnes mesures de changement angulaire se présentent, mais l'angle est de signe contraire.
L'effet de l'augmentation de la vitesse de l'aéroplane est d'accroître l'angle de déviation du viseur par rapport à la mitrailleuse. La fig, 2 montre les conditions qui existent lorsqu'en pointant sur l'objectif P3 la vitesse de l'avion A2-B2 est doublée. On voit que l'angle D3 est doublé. On a ainsi démontré que la déviation du viseur doit tenir compte de l'angle de pointage en direction et de la vitesse à laquelle l'avion se déplaoe par rapport à l'objectif. Dans chaque cas, on n'envisage qu'une seule portée arbitraire.
La fig. 3 introduit la question de pointage en hauteur.
Ici, de nouveau, la base est représentée en A3, B3 et, aveo la position Pl de l'objectif (telle qu'indiquée dans la fig. 1) aucune déviation n'est nécessaire. Si l'on redresse la pièce de 90 afin de pointer sur l'objectif P7,
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l'angle de déviation toit être D7 et il y a lieu de remarquer que si A3-B3 égale AB et si d'autres faoteurs sont égaux, l'angle D7 est égal à l'angle D3 et naturellement les angles intermédiaires sont égaux dans tout le champ de tir ou marge d'orientation possible, Il est donc bien évident que le facteur du pointage en hauteur doit être pris en considération tout comme les facteurs précédemment mentionnés. En envisageant ces nécessités, l'invention consiste à prévoir un dispositif correcteur pour assurer les déviations sus-indiquées.
Par conséquent, selon l'inven- tion, dans un appareil dans lequel les mouvements de pointage en direction et de pointage en hauteur ou profondeur d'une bouche à feu et d'un viseur sont rendus dépendante les uns des autres par tout type de liaison, transmission ou commande à distance, il est prévu un dispositif pour commander de façon réglable les mouvements angulaires entre la bouche à feu et le viseur en fonction des mouvements angulaires de ces deux éléments tant pour le pointage en hauteur ou profondeur que pour le pointage en direction.
Ce dispositif est, de préférence, constitué par une came dont l'effet peut être réglé, soit à la main, soit automatiquement en fonction du facteur vitesse qui, dans la plupart des cas, sera une vitesse relative jugée entre la plate-forme à mitrailleuse ou l'avion et l'objectif.
Le dispositif désigné comme étant une came n'est pas nécessairement un dispositif profilé spécialement ; ce peut être un organe annulaire basculant autour d'un axe de façon à se placer dans divers plans, ou encore un dispositif de plaque ou disque monté obliquement sur un axe tournant. Il peut être réglable autour d'un axe en fonction
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de la vitesse connue 'de l'aéronef, ou d'une vitesse relative déterminée ou estimée, par tout organe approprié, tel qu'un boulon fileté, ou par un dispositif automatique ou semi-automatique, soumis à l'action d'un dispositif sensible à la vitesse de l'air ou à un autre facteur.
Il est préférable d'emprunter à la came deux corrections séparées entre l'angle du viseur et celui de la mitrailleuse ; ces corrections peuvent être rationnellement une correction horizontale associée au pointage en direction et une correction verticale associée au pointage en hauteur ; ces corrections peuvent être effectuées par une came unique agencée de façon que, pour toute position de pointage du viseur, la proportion appropriée de correction de pointage en direction soit donnée par rapport la correction de pointage en hauteur.
L'une des corrections est, de préférence, effectuée directement par rapport au viseur en. le réglant sur un élément porteur tel qu'une barre porte-viseur ; l'autre peut être effectuée dans la timonerie ou autre mécanisme par lequel les mouvements du viseur commandent les mouvements de la mitrailleuse, ou peut de nouveau régler le viseur sur la barre porte-viseur.
L'invention englobe aussi un affût ou dispositif de montage de mitrailleuse dans lequel une mitrailleuse est reliée de façon positive avec un viseur pour prendre des mouvements angulaires dans deux dimensions et est suscep- ¯tible d'être commandé par des mouvements du viseur pour le pointage en direction et le pointage en hauteur, l'un des axes de mouvement du viseur coïncidant avec l'axe autour duquel le mitrailleur inclinerait ordinairement sa tête pour viser en hauteur et l'autre axe coïncidant ou
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étant sensiblement parallèle à l'axe autour duquel le mitrailleur tournerait la tête, ou le cas échéant sa tête et son torse, pour viser en direction.
Dans une disposition de ce genre, on envisage que les corrections de pointage en direction et de pointage en hauteur puissent être effectuées à la fois sur le viseur, auquel cas deux commandes par câbles Bowden actionnant des pistons peuvent être utilisées pour transmettre le mouvement au viseur.
L'invention concerne en particulier les affûts de bouches à feu telles que mitrailleuses dans lesquels un élément viseur est mobile autour de deux axes qui sont disposés pour coïncider sensiblement avec les deux axes de mouvement autour desquels le mitrailleur ou servant tourne naturellement la tête en-visant l'objectif (ou tourne sa tête et ses épaules ou même tout son corps), la pièce telle que mitrailleuse étant montée sur deux axes de liberté analogues et étant commandée à distance en fonction de la position du viseur.
On remarquera, par exemple dans les deux modes de réalisation de l'invention décrits dans ce qui suit, que la tête du mitrailleur est placée de façon plus ou moins déterminée par un appui-tête et que sa position est déterminée par la nécessité d'aligner l'oeil avec le viseur, tandis que l'axe de pointage en direction du viseur et de la mitrailleuse coïncide sensiblement avec l'axe de la colonne vertébrale du mitrailleur ou bien est un axe autour duquel le mitrailleur tourne en bloc sur son siège.
L'axe de pointage en hauteur de l'élément de visée passe sensiblement par une ligne autour de laquelle le mitrailleur peut être supposé incliner la tête vers le haut et vers le bas en faisant les mouvements de visée
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nécessaires,
Les dessins annexés illustrent deux applications de l'invention à des affûts ou systèmes de montage de mitrailleuses ou autres boucles à feu à bord d'aéronefs, à titre d'exemple.
Les figs. 1 à 3 sont les schémas démonstratifs auxquels il a été fait allusion plus haut.
La fig. 4 est une élévation latérale illustrant la disposition générale d'un affût de mitrailleuse, dont une partie est supposée brisée pour diminuer la grandeur du dessin.
La fig. 5 est une élévation de face correspondant à la fig. 4.
La fig. 6 est un plan des éléments de visée détachés.
La fig, 6A est un plan du système de came compensatrice de ce dispositif.
Les figs. 4, 5, 6 et 6A concernent toutes un type de dispositif.
La fige 7 est une élévation latérale d'une variante.
La fig. 8 est une élévation de face correspondant à la fig. 7.
La fig. 9 est une élévation latérale des éléments de visée du dispositif de la fig. 7 vus à plus grande échelle.
La fig. 10 est une élévation de certains détails de la came du compensateur vus à plus grande échelle.
La fig. 11 est un plan correspondant sensiblement à la fig. 10.
Il est évident que ces figures sont très schématiques et sont destinées à montrer la disposition générale plutôt que les détails de construction.
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Slon les figs. 4; 5, 6 et 6A, il est prévu un montant vertical 1 à l'extrémité supérieure duquel la mitrailleuse 3 est supportée dans les paliers transversaux d'une fourche 2, cette mitrailleuse pouvant prendre des mouvements de pointage en élévation dans cette fourche 2 autour de l'axe 4. L'axe sur lequel la mitrailleuse est supportée porte, bloqué sur lui, un levier 5 de pointage en hauteur (fig. 4) portant un collier 5A muni d'un ergot 6 qui est porté par une bielle ou tringle 7 descendante coudée pour former les courbes 7A, 7B afin de s'écarter de la tête du mitrailleur.
A son extrémité inférieure cette bielle 7 est articulée en 8 à un bras de viseur 9, qui tourne d'environ 90 pour atteindre le devant de la tête du mitrailleur. Le bras de viseur 9 est articulé en 10 à l'extrémité inférieure d'une barre 11 solidaire du montant 1 qu'elle prolonge, ce prolongement 11 étant de nouveau disposé d'un côté de la tête du mitrailleur en suivant grosso modo la ligne de la bielle 7. Le bras ou barre porte-viseur 9 peut rationnellement être muni d'un appui-tête 9A pour maintenir la tête du mitrailleur ; il est aussi muni d'une poignée 9B servant à la manoeuvre et qui peut rationnellement porter une détente 90 servant à commander le tir, qui peut être reliée par un câble 9D à la pièce.
En imprimant des mouvements de montée et de descente à la poignée 9B dans un plan vertical, les transmissions déjà décrites peuvent pointer la mitrailleuse en hauteur ou profondeur, cette mitrailleuse étant alignée sensiblement dans un sens parallèle à la direction générale du bras 9. La barre porteviseur supporte sur un court montant 12 le viseur 13, qui peut être disposé dans une position commode par rapport à
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l'appui-tête 9A et dont la position exacte peut être réglable pour convenir aux mitrailleurs particuliers. Le montant 12 peut tourner autour de son axe longitudinal 12A suivant de petits angles.
Le montant ou colonne 1, qui supporte la mitrailleuse, peut tourner autour de son axe vertical dansun palier convenable, qui est renfermé dans un collier ou bâti 14 supporté à son tour par toute partie convenable 15 de la carcasse de l'avion. Cette rotation est destinée à assurer le pointage en direction de la mitrailleuse et l'ensemble des pièces précédemment décrites est libre de tourner en ce sens qu'il est supporté en bloc par le palier prévu dans le collier 14.
Ce collier 14 renferme aussi la came compensatrice de visée, qui est constituée par un anneau 16 à section en U ouvert vers l'intérieur, qui est monté sur un axe indiqué en 17 dans la fig. 6A, de façon à être.capable de basculer hors du plan horizontal sous l'action d'une vis de réglage 17A à tête moletée facilement accessible pour le mitrailleur et calibrée en fonction de la vitesse relative jugée de l'objectif. A l'intérieur du canal creux 16A de l'anneau 16 sont logées les deux extrémités 18A et 19A de leviers oscillants 18,19, tous deux convenablement supportés sur l'axe 20 dans des paliers qui les portent sur le prolongement 11 du montant 1.
Le levier oscillant 18 est l'un des bras d'un levier coudé dont l'extrémité extérieure de l'autre bras 21 est articulée en 22 à une biellette 23, dont l'autre extrémité est articulée en 24 à la bielle 7.
Par conséquent, les mouvements angulaires du levier coudé 18- 21 autour de l'axe 20 déplacent la bielle 7 légèrement par rapport à l'axe du montant 1 et autour du centre 8, chaque
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fois que le bras oscillait 18 est déplacé par son passage autour du canal 16A de l'anneau 16 et lorsque l'anneau 16 est basculé autour de son axe 17. L'ergot 6 de la bielle 7 se rapproche ou s'éloigne en conséquence de l'axe 4 sous l'action de l'anneau 16, qui peut par suite être considéré comme une came continue travaillant en fonction des mouvements de pointage en direction de la mitrailleuse.
Lorsque ces mouvements de l'ergot 6 se produisent,il s'ensuit que la position de la timonerie à mouvement sensiblement parallèle interposée entre la mitrailleuse 3 et le bras porteviseur 9 subit une légère modification, de sorte que pour un déplacement donné de l'ergot 6 l'écartant du centre 4, des mouvements du bras 9 produisent des déviations légèrement supérieures ou légèrement inférieures de la mitrailleuse 3. Ces déviations s'effectuent dans le sens du pointage en hauteur ou profondeur ; il s'ensuit que les déviations de pointage en hauteur ou profondeur sont interdépendantes de la position de pointage en direction de l'ensemble du dispositif par rapport à l'aéronef qui le porte.
Si l'on suppose, à titre d'exemple, que le pointage est réalisé droit en avant, c'est-à-dire dans la direction du vol, le réglage entre les pièces 4 et 6 est alors tel qu'il existe un parallélisme virtuel en cas de pointage horizontal, mais, lorsqu'on fait monter le bras porte-viseur 9 pour arocher de la position verticale en vue d'un tir exécuté de bas en haut, la mitrailleuse se déplace alors d'un angle légèrement supérieur à celui parcouru par le viseur et en conséquence le viseur est décalé par rapport à la mitrailleuse de l'angle nécessaire. Cette réalisation entre les éléments approche par conséquent de celle qui est représentée dans le schéma
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de la fig, 8.
Il y a lieu de remarquer que si, après avoir procédé à une manoeuvre de pointage en hauteur en faisant monter le viseur autour de l'axe l0, on imprime un mouvement de pointage en direction à l'ensemble du dispositif, l'anneau 16 affecte l'angle relatif entre mitrailleuse et viseur, et le degré d'effet est en conséquence fonction de : (a) l'angle de pointage en direction et l'angle de pointage en hauteur ; (b) la vitesse réglée à l'aide de la vis de manoeuvre 17A.
Le bras oscillant 19, dont l'extrémité 19A est disposée pour être à 90 autour de l'anneau 16 de l'extrémité 18A du bras 18, est actionné par l'anneau précisément de la même manière, mais il agit par un câble indiqué en 19B qui (voir la fig, 6) est relié au montant 12 de support du viseur de façon à faire tourner le viseur 13 autour de l'axe 12A. Ce mécanisme n'exécute que la correction du pointage en direction. A noter que si l'extrémité 19A se trouve réellement sur l'axe 17, aucune correction n'est effectuée, tandis que lorsqu'elle s'écarte de l'axe 17 d'un côté elle exécute une correction suivant un angle d'un signe et de l'autre côté une correction suivant un angle de signe contraire. Il est ainsi possible d'effectuer des corrections telles que D2 et D6 du schéma de la fig. 1.
Avec la disposition de bras oscillants représentée dans la fig, 6A, l'axe 17 est disposé à 45 par rapport à la ligne de vol de l'avion.
Ce dispositif, qui est soumis à certaines différences mathématiques très minimes, assure la différence angulaire appropriée entre le viseur et la mitrailleuse automatiquement pour tous mouvements de pointage en direction et/ou
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de pointage en hauteur, ou toutes combinaisons de ces mouvements, dans toute la portée de mouvement de l'installation, tout en restant soumis au réglage de vitesse relative approprié effectué à l'aide de la vis 17A. Il peut être intéressant de noter que si l'objectif était par exemple un autre avion volant parallèlement à la même vitesse et dans la même direction, la correction à faire par le mitrailleur serait nulle.
La variante de construction représentée par les autres figures est particulièrement appropriée à des bouches à feu, telles que mitrailleuses, qui sont montées sous le viseur.
Pour éviter toute confusion, on a utilisé d'autres numéros de référence pour décrire cette variante.
Dans ce cas, l'élément vertical principal de support est constitué par le tube 31 supporté dans des paliers oonvenables prévus dans un carter fixe 32, pouvant comporter toutes parties amovibles nécessaires ou être ouvert pour donner accès à l'intérieur. A son extrémité supérieure, le tube 31 supporte le siège 33 du mitrailleur et un bras radial 34, qui supporte à son tour une colonne sensiblement verticale 35 à l'extrémité supérieure de laquelle se trouve un second bras radial 36, qui peut être considéré comme faisant corps avec le bras porte-viseur 37, muni d'un appui-tête 37A et d'une poignée 37B à laquelle est associé toute détente ou tout autre mécanisme désiré.
Le bras porte-viseur supporte, sur un palier convenable, autour de l'axe 38, une barre ou base porte-viseur 39, qui porte un organe de visée arrière 40 et un organe de visée 41, qui peuvent être réglables initialement selon les circonstances.
La barre porte-viseur 39 est également articulée sur l'axe
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42 pour effectuer la correction de pointage en hauteur.
Un anneau 44 formant came est monté à pivot sur un axe 43 à l'intérieur du carter fixe 32 et peut être réglé angulairement autour de cet axe 43 à l'aide d'un levier à main coudé 45 monté à pivot sur le carter 32 et se déplaçant au-dessus d'un secteur étalonné 45A, dont la graduation indique des vitesses. L'anneau-came 44 entoure le tube 31 ; ce tube. comporte, de préférence sur un collier 46 serré sur lui, deux pattes radiales 47,48 faisant saillie radiale- ment à 90 l'une de l'autre en partant de l'axe de rotation du tube 31. Chaque patte 47,48 supporte une gaine de Bowden 49 (fig. 10) dont le câble 50 est relié à un piston 51 coulissant dans une seconde patte 52 disposée de façon ana- logue et le piston est disposé pour porter par un roulement à billes 51A et un galet 51B sur le dessous de came 44A.
Ge piston et le dispositif de galet sont exactement repro- duits dans la position de la patte 48. On se rend compte que ce mécanisme de came est précisément l'équivalent de celui de la construction précédemment décrite, le second câble étant représenté en 52. Les deux câbles 50,52 ' s'élèvent, de préférence à l'intérieur de la colonne 35.
L'un d'eux, par exemple le câble 52, est relié (voir fig.9) en 53 à une bielle ou levier pivotant 54, qui est articulé à son tour en 55 sur l'extrémité supérieure de la colonne 35. En partant de ce point 53, un autre câble court 56 va, en passant par une gaine convenable, en un point de fixa- tion 57 à la barre porte-viseur 39, ou plus exactement à une pièce de bâti 58 sur laquelle cette barre porte-viseur 39 est montée rigidement, de telle manière que les mouve-
56 ments du câble fassent baisser ou remonter le viseur autour
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de l'axe 42. Le bras porte-viseur 37 est articulé autour de l'axe 59 sur la colonne 35.
Etant donné que l'axe 53 ne coïncide pas avec l'axe 59, il s'ensuit que lorsque le bras porte-viseur 37 est élevé ou abaissé au cours du pointage en .hauteur ou profondeur, le câble 56 est plus ou moins tendu, le degré dont cette tension se produit étant déterminé par la position de l'axe 53 et en conséquence par la tension du câble 52, et par suite en fonction de la position du piston 51 sur la came 44. Des ressorts convenables placés autour de l'axe 55 maintiennent la bielle 54 constammant poussée vers le haut de façon à tendre le câble 52.
L'autre câble actionné par la came, à savoir le câble 50, va direc- tement à la barre porte-viseur 39 ou à une pièce mobile avec cette dernière et fonctionne pour faire pivoter la barre porte-viseur dans le sens du pointage en-direction autour de l'axe 38, de façon à effectuer la correction du pointage en direction. Un troisième câble convenablement gainé va de la détente montée sur la poignée 37 B à la mitrailleuse 60, qui est supportée dans des paliers convenables sur l'axe de pointage en hauteur 61 dans la fourche de support 62, qui est un prolongement dirigé vers le bas du tube 31. La mitrailleuse est commandée, pour le pointage en hauteur, par le court levier 63 articulé à une bielle 64 reliée par une timonerie appropriée au bras porte-viseur 37.
La rotation du bras porte-viseur autour de l'axe du tube 31 commande naturellement le pointage en direction de l'ensemble du mécanisme, y compris le siège 33 du mitrailleur,
Cette construction du dispositif peut être agencée pour permettre le recul de la mitrailleuse dans une
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position d'éolipsage 01 de non-utilisation en articulant convenablement la fourche 62 et en établissant une articulation correspondante de la bielle 64. Tout système de verrouillage convenable est prévu pour empêcher une rotation indésirée de l'affût. Des dispositifs à friction réglables sont également prévus pour maintenir le mécanisme dans toute ou toutes positions spéciales.
Il n'est pas nécessaire de décrire le fonctionnement de l'installation selon ce second mode de réalisation de l'invention, parce que ce fonctionnement correspond exactement à celui précédemment décrit et est oonforme aux nécessités exposées à l'aide des schémas des figs. 1 à 3. L'ensemble de l'appareil peut être agencé de mariière qu'on puisse le poser et le déposer simplement à l'aide des organes de fixation du carter 32. Il n'est pas essentiel que la colonne portant l'affût de la mitrailleuse soit concentrique à l'anneau ou co-axiale à l'axe de la colonne vertébrale du mitrailleur.
En fait, l'ensemble de l'appareil peut être appliqué dans des conditions tout-à-fait différentes, par exemple à un affût de mitrailleuse dans lequel le viseur et la mitrailleuse sont portés par une couronne entourant un postè de mitrailleur, ou dans un affût du type en tourelle dans lequel la mitrailleuse, le viseur et le mitrailleur sont tous tournés autour d'un axe sensiblement vertical.
t'idée de base exposée dans ce qui précède peut probablement être applicable chaque fois que les positions angulaires de la mitrailleuse et du viseur sont variables pour le pointage et sont rendues interdépendantes par tout dispositif,.On peut aussi prévoir une transmission ou liaison hydraulique ou électrique entre le viseur et la
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mitrailleuse sans sortir du cadre de l'invention, mais il y a dans chaque cas un dispositif correcteur soumis à l'action d'une came ou d'un organe équivalent et un élément coopérant avec ce dispositif correcteur qui est sensible aux déplacements angulaires et capable d'effectuer la correction nécessaire dans cette condition.
Le même anneau-came ou organe analogue du correcteur peut aussi être utilisé d'une manière auxiliaire pour effectuer l'interruption ou empêcher le tir de la mitrailleuse lorsqu'elle est pointée dans une direction dangereuse, ou pour empêcher ce pointage dangereux. Dans ce cas, la came peut être spécialement profilée pour présenter des creux et des saillies correspondant aux positions de pointage pour lesquelles des mesures spéciales doivent être prises.
REVENDICATIONS
1,- Combinaison d'un viseur monté pour prendre des mouvements angulaires autour de deux axes, d'une bouche à feu, telle que mitrailleuse, pareillement montée, et d'un dispositif de liaison ou transmission entre ces deux éléments, produisant ses effets autour des deux axes en vue de la commande de la mitrailleuse en fonction des mouvements angulaires du viseur, et d'un mécanisme pour régler l'angle formé entre la. mitrailleuse et le viseur en fonction desdits mouvements angulaires.