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" Joint pour route en béton oonvenant comme élément de construc- tion, prooédé et guides pour la mise en place de joints ".
La présente invention est relative a un joint compressible et élastique destiné à être placé entre les grandes dalles en béton des routes en béton.
Les joints de ce genre doivent être compressibles afin de ne pas donner lieu à une compression importante des dalles.
Ils doivent également ne pas donner lieu à une expulsion impor- tante sous 1' effet des dilatations des dalles. Enfin, ils doivent autant que possible, lors des contractions des dalles, reprendre leur épaisseur initiale par élasticité et réduction du volume expulsé.
On a notamment proposé de réaliser des joints de ce genre en coulant entre lesdalles de béton du bitume ou un mélange de bitume et de matière fibreuse.
Ces joints présentent l'inconvénient bien connu de ne pénétrer que très difficilement jusqu'au fond de l'espace des-
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tiné à les recevoir.
En vue de remédier à cet inconvénient, on a également pro- posé d'utiliser des joints moulés à l'avance et constitués par \Il mélange de bitume et de liège granulé. Bien qu'il soit établi qu'on a intérêt à diminuer la proportion de bitume par rapport au liège en vue d'obtenir au maximum les propriétés indiquées plus haut, on n'a pu, en pratique, desoendre en dessous d'une certaine limite à partir de laquelle le joint devient fragile et peu souple à la flexion par insuffisance de matière lianteo
Au cours d'essais,
on a dû s'en tenir à des compositions de bi- tume - liège granulé au dosage en volume compris entre 1 et 4 La présente invention a comme objet un joint réalisé à l'avance qui présente à un très haut degré les propriétés avan- tageuses indiquées plus haut.
Le joint suivant l'invention est constitué essentiellement par du liège. Il pourrait être constitué par un bloo de liège mais pour des raisons économiques on préfère le constituer au moyen de déohets de liège agglomérés par pression. On utilise de préférence du liège connu sous la dénomination commerciale de "liège expansé Il .
Un joint en liège de ce genre est donc un joint dans le- quel l'agglomération des déchets est effectuée sous pression par l'intermédiaire d'un liant constitué uniquement par la rési- ne propre du liège. Toutefois, on peut, pour faciliter l'agglo- mération, employer accessoirement une très faible proportion de matière liante étrangère au liège telle que du bitune. La présence de cette matière liante étrangère en quantité minime n'enlève pas au joint suivant l'invention sa propriété caracté- ristique d'être constitué essentiellement par du liège.
Le liège employé peut être rendu imputrescible par tout moyen approprié. Il est avantageusement mis à l'abri de toute trace d'humidité pouvant le faire gonfler par sa disposition dans une enveloppe hérétique constituée de préférence en un@ matière
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telle que le bitume qui adhère très fortement au béton.
L'invention est également relative à un procédé de mise en place de joints réalisés à l'avance entre de grandes dalles en béton, dans lequel, pendant la mise en place du béton cons- tituant les dalles adjacentes, on maintient les dits joints dans la position désirée au moyen de guides qu'on enlève avant le durcissement cemplet du béton.
On a proposé d'utiliser des guides s'étendant d'un coté ou des deux cotés du joint sur toute la longueur de celui-ci.
Ces guides donnent lieu à des difficultés d'arrachement après la prise partielle du'béton. De plus, ils entraient la formation' d'un espace relativement large entre deux dalles, qui doit être comblé par la ooulée de matière{ plastique autour du joint moulé à l'avance.
Dans le but de remédier à ces inconvénients, on prévoit suivant l'invention, de maintenir en place les joints réalisés à l'avance au moyen de guides répartis d'une manière discontinue sur leur longueur et enfoncés dans le sol.
D'autres particularités et détails de l'invention appa- raîtront au cours de la description des dessins annexés au pré-- sent mémoire et qui représentent, schématiquement, et à titre d'exemple seulement, quelques formes de réalisation de l'inven- tion.
Figure 1 est une coupe transversale d'un joint suivant l'invention. ligure 2 est une vue en élévation d'un joint suivant l'invention maintenu en place par le procédé'suivant l'invention avant la coulée des dalles de béton qu'il est destiné à séparer.
Figure 3 représente en perspective et après brisures partielles un joint suivant l'invention maintenu entre deux dalles de béton ainsi qu'une forme de réalisation particulière des guides destinés à maintenir ce joint en place pendant la
Goulée du béton.
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Figure 4 représente en perspective une autre forme de réalisation des guides suivant l'invention, dans la cas où il est fait usage d'une coiffe métallique destinée à permettre la coulée d'une matière plastique au-dessus d'un joint préalable- ment réalisé.
Dans ces différentes figures, les mânes notations de référence désignent des éléments identiques.
A la figure 1, on a représenté un joint comportant une âme constituée de déchets de liège 2 agglomérés par pression au moyen de la résine que oontient le liège. Lesdéchets em- ployés Boni de préférence des déchets de liège connus sous le nom commercial de "liège expansé". Ce liège, qui est également rendu imputresoible par tout moyen quelconque approprié, est enfermé hermétiquement dans une enveloppé 3 constituée par du bitume ou tout autre matière adhérant très fortement au béton.
Le joint ainsi réalisé est mis en place lors de la confection de la route avant la coulée des dalles de béton qu'il est destiné à séparer. Ce joint peut être maintenu en place, avant la coulée du béton, au moyen de fiches 4 (figure 2) enfon- cées dans le sol et réparties d'une manière discontinue sur la longueur du joint. Dans le cas où on utilise des éléments de joint de longueur inférieure à la largeur des dalles, par exemple lorsqu'on utilise des éléments de joint d'un mèjsre de longueur, les fiches 4 qui les guident pendant la coulée du béton sont disposées de préférence aux extrémités de ces éléments, chaque fi-' che intermédiaire pouvant servir à guider les extrémités de deux éléments adjacents.
Les guides suivant l'invention présentent, par report aux guides qui s'étendent sur toute la largeur des dalles, l'avantage de pouvoir être enlevées plus facilement avant le durcissement complet du béton et de ne risquer d'endommager le bord des dalles que très localement. De plus; ils permettent de réduire la distance entre les bords de deux dalles oonséoutives, à la
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largeur du joint compressible réalisé à l'avance et qui est intercalé entre ces dalles.
Les guides suivant l'invention se présentent de préféren- ce sous la forme de fers T (figure 3) qui, lorsqu'ils sont en place, ont leurs ailes 4a appliquées contre l'enveloppe 3 dans laquelle l'âme en liège 2 est enfermée hermétiquement.
L'âme 4b de oes fers T est engagée dans lebéton.5.
On sait que lorsqu'on désire surmonter le joint compressi- ble d'une couche de matière plastique telle que du bitume, on dispose sur ce joint une coiffe métallique pendant la ooulée du béton et on enlève cette coiffe avant le duroissement complet du béton afin de pouvoir remplir, au moyen de la matière plasti- que susdite, l'espace qu'elle occupait. Lorsqu'on fait usage d'une coiffe de ce genre, on peut avantageusement, comme repré- senté à la figure 4, rendre les guides discontinus susdits so-- lidaires de la dite coiffe; Dans ce cas, les ailes 4a des fers
T sent dans le prolongement des ailes 6a de la coiffe 6.
Les ailes 4a et âmes 4b de chaque guide peuvent être rendues solidaires de la coiffe 6 par soudure par exemple. Les guides qui se trouvent aux extrémités de la coiffe sont de préférence disposées à une petite distance des extrémités proprement dites. L'âme 4b de chaque guide est par exemple à 10 cen- timètres de la face d'extrémité adjacente de la ooiffe. De cette façon, on évite plus facilement l'arrachement de la partie ' du béton qui se trouve entre l'âme. 4b et la face voisine de la dalle parallèle à cette âme.
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11 est évident que l'invention n'est pas exolusivement l:imitée &UX iizxàes à< l't- i;$.-Â,t 1">w4Wi%4w4 '4.t;,t .I.t;,tu gaz modifierions peuvent être apportées dans la forme et la disposition des éléments intervenant dans sa réalisation, sans sortir de la portée du présent brevet. Il va de soi également qu'on Pourrait, en vue de faciliter l'agglomération des déohets de liège 2, ajouter à oes déohets une très faible proportion de
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matière liante telle que du bitume.
L'invention a. également cernée objet des éléments de construction se présentant sous la forme de plaques de dimensions variables mais ordinairement de 50 centimètres de largeur sur 1 mètre de longueur. Ces plaques ont la même constitution que les joints susdits et sont réalisables en toutes épaisseurs.
Elles présentent par rapport aux plaques en liège existantes l'avantage d'être imperméables à l'eau et inattaquables par les
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agsntoàtmosphériques. Ces plaques peuvent évidemment être clouées ou collées sur tous supports. Lorsqu'elles sont utilisées à l'intérieur ou à l'extérieur à. titre de revêtement de murs, de cloisons, de sous-pavement etc... elles peuvent être recouvertes de tous matériaux tels que plâtre, béton, mortier, enduits, suc etc... Lorsqu'elles sont utilisées pour le revêtement de toitures, les plaques sont de préférence soudées entre elles au moyen d'un produit imperméable tel que le bitume =une composition aspaltique ou tout autre produit remplissant le même but.
Il peut être recommandé de placer sur les joints une toile bitumée recouverte de bitume. Ces plaques peuvent être recouvertes de sable, de tuile ou d'ardoise broyée, de talc, de poudre ou de couleur à l'aluminium ou de tous autres produits noyés dans la masse de la couche de bituma ou de la composition asphaltique etc... qui recouvre le liège. Elles peuvent aussi être recouvertes d'une composition décorative.
REVENDICATIONS.
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1..- Joint réalisé à l'avance pour routes constituées de grandes dalles en béton, comportant du liège , car a c té - r i s é en ce qu'il est constitué essentiellement par du liège.