<Desc/Clms Page number 1>
EMI1.1
BREVET I1'I1Q'TENTIflN.
@ Perfectionnements apportés aux sièges élastiques On connaît déjà des sièges élastiques, constitués à l'aide de tubes ou lames élastiques en acier, dont toute la carcasse est formée en une matière de bonne qualité et de grande résistance. La résistance qui est indispensable à cau- se des sollicitations élevées à prévoir, est obtenue pour les tubes d'acier en adoptant des diamètres et des épaisseurs de paroi convenables. Il est évident que la fabrication des siè- ges de ce genre entraine à des frais élevés surtout qu'on doit prévoir, en plus, un revêtement onéreux pour améliorer la sur- face des pièces élastiques.
On n'est pas parvenu à constituer, jusqu'ici, des sièges élastiques en bois, en bambou ou en une matière analo- gue dans le but de réduire les frais de fabrication, pour la raison que la résistance de ces matières est trop faible. La flexibilité du bois est réduite et il se produit aisément, pour une sollicitation excessive$ une extension, voire une
<Desc/Clms Page number 2>
tion du siège mais également un danger de rupture. A cause de ces inconvénients on a considéré, jusqu*ici, que le bois ou une matière analogue ne convenait pas à la fabrication de siè- ges élastiques.
La présente invention a pour but de réaliser des sièges en porte-à-faux, constitués en bois courbé, en bambou ou matières analogues, de résistance réduite, pour lesquels les inconvénients susindiqués sont écartés.
Elle consiste, principalement à constituer tout au moins les parties du siège qui sont sollicitées par flexion et compression, en de semblables matières et en les renforçant des par/pièces élastiques en acier logées ou intercalées dans les- dites parties du siège ou adjointes à celles-ci. Les renfor- cementa élastiques peuvent également être disposés en dehors des supports du siège pour former des appuis auxiliaires, en étant alors établis dans ou en dehors du plan de chacun des** dits supports. En utilisant des renforcements en acier à res- sorts, du genre susindiqué, les inconvénients, constatés Jus- qu'ici, pour les sièges en bois en porte-à-faux, sont évités et la résistance plus grande, qu'on veut obtenir, est obtenue par lesdits renforcements.
En adoptant une section transversale assez forte, on a constaté qu'un seul élément de renforcement était suffisant.
Dans ce cas on dispose, avantageusement, cet élément entre le bord arrière de l'encadrement du siège proprement dit et la traverse qui relie les appuis latéraux. Le renforcement peut être prolongé vers le haut au delà de 1*endroit de fixation du siège proprement dit, pour pouvoir supporter,en même temps, le dossier ou pour former en même temps les accotoirs du fauteuil
Les avantages obtenus par la disposition selon l'in- vention, résident dans le fait que, d'une part, on peut con- server les modèles des sièges en tubes d'acier, qui ont donné toute satisfaction mais qui sont d'un prix élevé, en ayant re-
<Desc/Clms Page number 3>
part.
on peut également constituer des modèles nouveaux en se servant du procédé selon l'invention. En outre, le traitement de la surface du bois ou d'une matière analogue, est considé rablement plus économique et plus simple que celui à envisager pour les métaux. Le caractère ligneux du bois, en tant que ma- tière initiale. est conservé et pour cette raison, les sièges de ce genre conviennent mieux à un usage général du fait qu'on peut les assortir plus aisément aux mobiliers habituels en bois que les sièges entièrement métalliques. La personne, qui utilise le siège, préfère toucher les parties en bois, c'est à-dire en'une matière mauvaise conductrice de la chaleur, con- trairement, à ce qui se présente pour l'acier.
Finalement il y a lieu de remarquer que les sièges en bois ont un aspect dé- coratif plus chaud que les sièges en acier et qu'on obtient également une certaine réduction en poids.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, quelques modes de réalisation avantageux de l'invention.
Les fig. 1 et 3 montrent, en vue de coté et respec- tivement, deux formes différentes de sièges établis selon l'invention.
Les fig. 2 et 5 montrent ces mêmes sièges en pers- pective.
La fig. 4 montre, en coupe longitudinale, une partie d'un siège établi selon l'invention et comportant plusieurs couches en bois collées les unes aux autres.
Les fig. 6, 8 et 9 montrent, en perspective, d'au** tres sièges établis selon l'invention.
La fig. 7 montre, en vue de coté, une variante du siège selon la fig. 6.
Les fig. 1 et 2 montrent une forme de siège pour laquelle chacun des deux appuis latéraux est constitué en bois, de toute espèce appropriée et courbé de façon à former les supports pour le dossier, le siège proprement dit, la par-
<Desc/Clms Page number 4>
ge, la partie courbée b, qui se trouve à l'avant, est sollioi- tée par flexion et par compression et pour pouvoir résister à cette sollicitation, ladite partie courbée est renforcée par une pièce o. en acier à ressorts, qu'on introduit dans les par- ties en bois ou qu'on intercale entre celles-ci. Le noyau en acier peut être engagé dans un logement ménagé par forage dans la pièce a après quoi les deux éléments sont courbés simulta- nément.
On peut également courber séparément ces deux éléments après quoi on ménage dans la face interne de la pièce en bois b un logement dans lequel l'armature en acier c est engagée en totalité ou en partie.
Les fig. 3 et 5 montrent un fauteuils dont la struc- ture en bois est constituée par plusieurs couches collées les unes aux autres. La disposition des fibres dans les couches se fait, de préférence, dans le sens suivant lequel se fait la déformation par effet de flexion. Le renforcement se trouve en dehors du support b en formant un support secondai- re établi entre le siège proprement dit et l'appui sur le sol.
La bande en acier .2. peut également être intercalée entre les couches de bois d, comme montré en coupe sur la fig. 4.
La fig. 6 montre une forme de siège, dont la carcas- se a est constituée en bois ou en une matière analogue, da résistance réduite. Un seul renforcement c est prévu au milieu de la structure et en dehors du plan des éléments latéraux.
L'extrémité supérieure du renforcement c est fixée au bord ar- rière de l'encadrement f du siège proprement dit alors que l'extrémité inférieure est reliée à la traverse & qui se trou- ve entre les appuis latéraux.
La fig. 7 montre une même structure de siège que celle de la fig. 6, toutefois le renforcement c a une forme différente du fait qu'il présente plusieurs coudes.
La fig. 8 montre une structure portant l'encadre- ment du siège proprement dit ou le panneau du siège f, Le ren- forcement c est fixé au bord arrière de l'élément f et se pro-
<Desc/Clms Page number 5>
gée est fixé le dossier e. De cette manière on obtient une flexibilité plus grande pour le support du dossier.
La fig. 9 montre une carcasse a avec le siège pro- prement dit f et le dossier e. Les renforcements c sont établis en dehors du plan des éléments latéraux a et respectivement à côté de ceux-ci, en étant fixés, d'une part, aux appuis sur le sol et, d'autre part, à ceux pour le siège. Les renforce- ments 2 sont prolongés au delà des appuis pour le siège pour former les accotoirs h.
L'élasticité du siège est déterminée par le renfor- cement c constituté en acier à ressorts et les parties courbées de ces renforcements ne sont déformées, dans le sens longitu- dinal, que jusqu*à. une certaine limite de. façon à éviter, avec certitude, la rupture du bois. La coopération des pièces en porte-à-faux et du ou des renforcements c procurent la résis- tance nécessaire au siège. La forme, la section et remplace- ment des renforcements peuvent être quelconques et c'est ainsi qu'ils peuvent être constitués par de simples lames en acier ou par des enroulements hélicoïdaux à. plusieurs spires.
Les éléments latéraux de la carcasse du siège sont reliés entre eux par des traverses pour en augmenter la rigi- dité. Les surfaces formant le siège proprement dit et le dos- sier peuvent être constituées de toute manière appropriée, connue per se et elles sont fixées à des éléments de ladite carcasse. Les renforcements, constitués en acier à ressorts, peuvent être établis entre les éléments par lesquels le siège prend appui sur le sol ou ceux sur lesquels repose le siège proprement dit ou entre les éléments pour l'appui sur le sol et les accotoirs.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.