BE401021A - - Google Patents

Description

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  Procédé pour la reproduction d'objets de moulue.' ùw, 
La présente invention se rapporte à un procédé pour la reproduction d'objets de moulage de tous genres, tels que par exemple des fruits artificiels, des pièces d'attrape, des mannequins etc.. 



   Le procédé perfectionné consiste à préparer sur l'ori- ginal un négatif en plâtre empâté avec une solution de formal- déhyde et à employer ce négatif comme moule pour le moulage d'une   massue   plastique capable de durcir sous l'influence de la formaldéhyde s'évaporant du négatif, pour obtenir finalement après démoulage la pièce de reproduction désirée. 



   Ce procédé peut par exemple être réalisé de la manière suivante, en supposant qu'il s'agisse de la reproduction d'une pièce d'attrape. 



   On prend   l'objet à   reproduire, qui peut être en plâtre, en argile ou autre matière appropriée, pour en préparer un négatif en sections au moyen de plâtre empâté avec une solu- tion de formaldéhyde à 5 - 8% par exemple. Le négatif ainsi obtenu a la faculté de permettre la formaldéhyde de se volatiliser de façon assez intense, tandis que l'eau reste absorbée par le plâtre. 

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   Dans ce négatif, qui sert de moule, cn introduit alors une masse plastique formée par exemple de 1000 parties de colle, de 1000 parties de vernis à l'huile et de laque, de 5 parties de goudron de bois, de 200 parties d'asphalte et de substances minérales comme colorants et moyens de remplissage. Cette masse est coulée à chaud dans le négatif. 



  Après une ou deux minutes, la formaldéhyde du négatif en plâtre a agi de telle manière sur la couche de la masse adjacente à la paroi du négatif que cette couche a passé à l'état d'infusibilité et adhère en pellicule dure plus ou moins épaisse à la paroi du négatif. La portion de masse coulée située plus à l'intérieur reste encore liquide, parce que la formaldéhyde n'a pas une action de pénétration si rapide, et elle est ensuite de nouveau évacuée du moule. 



  Puis, on procède immédiatement à une nouvelle coulée de cette même masse dans le négatif, il.se produit une nouvelle couche dure mince sous l'influence persistante de la formaldéhyde et ainsi de suite jusqu'à ce que la masse retenue dans le négatif ait pris une épaisseur suffisante. 



   Après la dernière coulée et l'évacuation de la masse encore restée liquide, on applique sur la dernière couche, pendant quelle est encore chaude, une couche anti- dérapante s'obtenant par exemple par l'introduction d'os granulés, de sable ou autres corps non hygroscopiques à l'état granuleux, la substance ainsi introduite se fixant d'elle-même sur la couche collante de la pièce moulée, alors que le reste des grains qui ne s'attache pas est de nouveau enlevé. La paroi intérieure de la pièce moulée présente ainsi une surface rugueuse à la façon de papier-émeri, qui lui prête la faculté de s'agripper à un noyau de remplissage qu'on introduira ensuite et qui doit 

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 empêcher le fendillage de la pièce moulée lors de l'opéra- tion de séchage subséquente. 



   Cette masse de remplissage consiste par exemple en paraffine ou en toute autre substance fusible qui soit susceptible de pouvoir être évacuée par chauffage ou fusion. 



  Ce remplissage a pour but de former un étayage s'opposant au rétrécissement de la pièce moulée, de sorte que le volume du corps moulé ne se trouve pas sensiblement réduit. 



  Après séchage complet de la pièce moulée, on procède avantageusement au retrait du noyau de remplissage. 



   Le noyau de remplissage n'a pas besoin d'être retiré dans tous les cas. Il peut aussi être formé d'une masse plastique durcissable, telle que du ciment de marbre, qui peut être appliquée par couches successives. 



   Après que la pièce moulée a été démoulée du négatif et que le remplissage a aussi été enlevée, il reste un corps moulé ayant une apparence d'os, qui peut être usiné ou travaillé à volonté et qui correspond exactement à l'original. 



   Il existe aussi la possibilité de oouler la masse plastique directement dans un moule ordinaire et de munir ensuite seulement la pièce moulée, après démoulage, d'un revêtement en plâtre empâté avec une solution de formaldé- hyde. On laisse alors agir ce revêtement, c'est-à-dire la formaldéhyde y contenue, pendant quelque temps sur la pièce moulée pour la durcir dans ses parties extérieures. 



  Ensuite on introduit la pièce dans un four pour la chauffer jusqu'au point de'fusion de la masse, après quoi on fait écouler la portion interne non durcie et passe le revête- ment à formaldéhyde avec la pièce moulée toujours 

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 adhérente, ! l'opération de séchage. Dans cette variante du procédé, on n'a pas besoin de recourir à un noyau d'étayage, attendu que la pièce moulée adhère fermement aux parois poreuses, non-huilées du revêtement! formaldéhyde et sèche par suite progressivement vers les parois de celui- ci. Le revêtement précité joue donc ici aussi le rôle de moule comme dans le premier exemple. Cette méthode peut par exemple être employée lorsqu'on veut confectionner des pièces de précision à paroi mince. 



   Résumé. 



   L'invention se rapporte à un procédé pour la repro- duction d'objets de moulage et présente les particularités suivantes : 
1). Le mode d'opération consistant à préparer sur l'original un négatif en plâtre empâté avec une solution de formaldéhyde et à employer ce négatif comme moule pour le moulage d'une masse plastique capable de   curoir   sous l'influence de la formaldéhyde s'évaporant du négatif, pour obtenir finalement après démoulage la pièce de repro- duction désirée. 

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Claims (1)

1. 2). La confection de la pièce moulée dans le néga- tif par couches successives jusqu'à l'obtention de l'épaisseur désirée; 3). L'introduction d'un noyau de remplissage dans la pièce moulée se trouvant à l'intérieur du négatif pour <Desc/Clms Page number 5> empêcher le rétrécissement de celle-ci lors du séchage; 4). L'emploi, pour ce remplissage, d'une masse fusible et ooulable durcissant au refroidissement; 5). l'application, avant introduction de ce rem- plissage, d'une couche d'agrippement rugueuse à l'intérieur de la pièce moulée pour assurer une liaison entre celle- ci et le noyau de remplissage, empêchant le fendillage de la pièce moulée lors du séchage; 6).

   La modification consistant à couler la masse plastique dans un moule ordinaire, à munir ensuite la pièce démoulée d'un revêtement en plâtre à solution de formaldéhyde pour la faire durcir et à éliminer après la partie interne par fusion, pour faire sécher finalement le revêtement avec la pièce moulée.