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" PROCEDE DE FABRICATION DE PAPIER IMPERMEABLE OU SIMILAIRE ENTOILE OU NON, MOYENS DE REAL ISA. T ION MACHINES D'EXECUTION
ET PRODUITS OBTENUS "
Le procédé, objet de l'invention, comprend la combi- naison nouvelle des principales opérations successives sui- vantes :
1 - Préparation d'une viscose ou similaire dont le degré 'de. maturation et la fluidité varient en fonction de la nature et du poids du papier à imperméabiliser.
2 - Enduction de viscose sur une face du papier par contact réglable, puis imprégnation de la viscose dans le
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papier pendant un temps approprié.
3 - Enduction de viscose sur l'autre face, puis impré- gnation de la viscose dans le papier.
L'enduction de viscose peut avoir lieu également simultanément sur les deux faces de la bande de papier ou sur une seule face.
44 - Essorage, pressage pour évacuer et récupérer la viscose en excédent sur le papier.
5 - Coagulation par passage du papier dans un bain de nature et composition appropriées variable avec la nature et le poids du papier.
6 - Essorage, lavage, séchage par chauffage et ventila- tion et bobinage.
De la première enduction à la coagulation, la bande se déplace dans l'espace, de préférence par diminution pro- gressive des cotes de hauteur dans le sens de la gravité. Pour produire du papier imperméable destiné à envelopper les pro- duits alimentaires, il convient de préférence d'ajouter une opération 5 bis dite de désulfuration ayant pour but d'éli- miner le soufre ou corps contenant du soufre et une ventilation- aspiration entre le lavage et le séchage.
On peut également assurer l'imprégnation de la vis- cose dans le papier par pression.
Une variante consiste à enduire au moins l'une des faces d'une bande résistante, à juxtaposer, sur cette face, l'une des faces d'une bande ordinaire, à enduire, de préfé- rence, l'autre face de cette dernière bande, à presser forte- ment les bandes l'une sur l'autre, la bande résistante pou- vant être constituée par de la toile et enfin à coaguler la viscose pour assurer la liaison intime entre les deux bandes.
On pourrait également juxtaposer plusieurs bandes résistantes ou non, la première bande pouvant être une bande de papier et la seconde une bande résistante.
Une variante du procédé consiste, avant d'enduire la
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bande, à humecter cette bande, puis à la chauffer pour réaliser la transformation de l'eau en vapeur en vue d'éliminer l'eau et les molécules d'air en suspension dans la bande.Cette varian- te, qui peut s'appliquer d'une façon très générale, est plus spécialement utilisable avec des bandes épaisses, celles-ci pouvant être enduites par immersion dans un bain de viscose.
L'invention s'étend à des machines pour la mise en oeuvre du procédé et à tous les nouveaux produits industriels obtenus.
Dans le dessin annexé :
Les figures 1 à 7 illustrent une première forme et les figures 8 à 14 une seconde forme de réalisation de machines pour la mise en oeuvre du procédé.
En référence aux figures 1 à 7, la bande 1 de papier qui se déroule d'un rouleau 2, passe sur un tambour 3 alimenté en viscose par un cylindre 4 immergé partielle- ment dans un bac 5 à viscose. La bande 1 est ainsi en- duite, sur l'une de ses faces, l'excès de matière étant im- médiatement éliminé par un râcleur 6 qui égalise en même temps la surface du produit. Après cette première application, il se produit une première imprégnation partielle dans le papier, imprégnation qui se produit naturellement par capilla- rité pendant le déplacement sur un rouleau 7, un rouleau 8 et le second dispositif pour appliquer la viscose sur l'au- tre face du papier.
On remarquera que le râcleur 6 peut, dans certains cas, avoir une pression suffisante pour réaliser une première pression d'imprégnation, la bande passant entre ce réchleur 6 et le rouleau 7.
Le rouleau 8 est réglable en translation pour mo- difier la distance entre le rouleau 7 et. le second disposi- tif pour enduire l'autre face, ce réglage étant fonction de la qualité du papier et de l'épaisseur de viscose appliquée sur la bande.
Cette bande est enduite sur l'autre face par un
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rouleau 3a recouvert de viscose, par un rouleau 4a immergé partiellement dans un bac 5a à viscose. -La bande passe en- suite sur un rouleau 7a, l'excès de matière étant, éliminé par un second râcleur 6a
Les deux faces étant enduites de viscose, l'imprégna- tion naturelle par capillarité s'effectue pendant le passage de la bande 1 sur les rouleaux 10, 11, un tambour 12, les rouleaux 13 et 14. Cette bande passe ensuite entre deux rouleaux compresseurs 15 et 16, qui expriment la matière de la bande et assurent l'imprégnation complète par pression, le rouleau 16 étant réglable en position pour modifier la pression sur cette bande.
Suivant les épaisseurs du papier à imprégner, il faut, après le passage dans les deux rouleaux 15 et 16 d'imprégna- tion et d'essorage, que le papier suive un certain parcours pendant lequel la pénétration du produit pourra être complétée.
A cet effet, deux moyens principaux peuvent être employés :
1 ) Soit une table 17 supportant un tapis roulant 18 ou bande sans f in. Cette table, représentée à la figure 2, doit être composée d'éléments séparés, pour qu'on puisse en augmenter ou en diminuer la longueur, suivant l'épaisseur du papier traité. Ce dispositif offre le gros avantage de per- mettre une surveillance complète de l'imprégntion, qui doit être complète à la fin de cette opération avant le passage du papier dans le coagulant.
2 ) Soit un tambour tel que 12, comme celui employé pour la pénétration dans la première partie de la machine. L'avan- tage de cette deuxième disposition serait de pouvoir utiliser en même temps des tambours de diamètres différents, mais la surveillance devient très difficile; de plus, le papiers com- plètement imprégné, est extrêmement fragile et le tapis rou- lant paraît plus approprié.
Le papier, après avoir quitté la table ou le tambour d'imprégnation définitive, passe immédiatement dans un premier
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bac 19 de coagulation, le guidage étant assuré par des rou- leaux 20, puis il pénètre dans le second bac 21. Il passe ensuite dans un bac 22 de lavage où il est nécessaire d'avoir des passages externes pour vérifier si la coagulation s'effec- tue normalement et également pour augmenter la durée de lavage.
Le papier est ensuite dirigé vers les calandres et les;tables chauffantes destinées à le sécher et à le dresser.
Si la coagulation se fait dans un seul bain, il sera très facile, d'après le dispositif de cette partie de la ma- chine, de sauter le second bac et de passer directement dans celui de lavage.
Le papier, dès qu'il a subi la première imprégnation de produit, devient déjà fragile. Seuls, les rouleaux d'esso- rage lui font subir la traction sur le premier parcours de la machine. Le papier ne pourrait avoir la force de mettre en mouvement les rouleaux d'imprégnation, le tambour et les autres rouleaux qui le guident. Pour éviter tout effort sur le papier, les rouleaux de la première imprégnation et tous ceux qui suivent sont reliés cinématiquement à l'aide de tous moyens appropriés, de manière à obtenir une vitesse linéaire uniforme, de sorte que le papier est mis en contact avec ces pièces mo- 'biles sans aucun effort.
Le tapis roulant ou le tambour (sui- vant que l'un ou l'autre de ces appareils est utilisé à cet endroit de la machine) et les rouleaux des bacs de coagulation et de lavage sont reliés cinématiquement aux différents organes mobiles de la figure 1, Par ce moyen, le papier ne subit aucune traction et il peut conserver un léger flou qui évite toute déchirure en cours de traitement. Tous les rouleaux tra- vaillant par deux ou avec des râcleurs (rouleaux d'imprégna- tion, râcleurs, rouleaux d'essorage) sont supportés par des papiers réglables entre eux. Les rouleaux qui guident le papier sont supportés par des paliers réglables pour rectifier tous défauts de parallélisme qui pourraient se produire.
Le support du rouleau de papier à imprégner, placé
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au commencement de la machine, porte, à sa partie supérieure, deux coussinets réglables, dans le sens vertical et dans le sens horizontal, pour rectifier un défaut d'enroulement dans le rouleau de papier qui donnerait une tension plus forte sur une lisière que sur l'autre et entraînerait des déchirures dès la mise en marche de la machine.
La figure 4 représente, à plus grande échelle, le rouleau réglable 8. Ce rouleau est tourillonné dans des pa- liers 23 mobiles en translation dans des glissières 24. Les moyens de déplacement et dtimmobilisation des paliers, qui peuvent être quelconques, sont constitués de préférence par des vis 25.
La figure 5 représente, en élévation et à plus grande échelle, les rouleaux d'imprégnation et d'essorage, les paliers 26 du. rouleau 16 sont montés dans des glissières 27, le réglage étant effectué par des tiges filetées 28.
La figure 6 illustre une autre forme de réalisation d'une machine permettant d'obtenir la solidarisation et la juxtaposition d'une bande support 29 constituée par de 1a toile ou autre et d'une bande 1 de papier, par exemple.
La bande 1 de papier se déroulant du rouleau 2, peut être imprégnée comme précédemment, mais, de préférence, la bande 29 de toile, se déroulant du rouleau 30, est im- prégnée initialement par passage entre deux cylindres 31 et 32, le cylindre 31 étant immergé partiellement dans un bac 33 à viscose. La bande résistante 29 est enduite initialement et la bande 1 de papier est juxtaposée sur la première par passage simultané de ces deux bandes sur le cylindre 34 et entre les rouleaux 35 et 36, le rouleau 36 étant immergé partiellement dans un bac 37 à viscose, de manière à assurer l'application de viscose sur l'autre face du papier. Le rou- leau 35 assure, en combinaison avec le rouleau 36, l'impré- gnation, ltessorage et la solidarisation des deux bandes.
Cette solidarisation est ensuite complétée par les rouleaux 37
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de pression et terminée par la coagulation, la suite des opé- rations s'effectuant comme représenté à la figure 2.
On remarquera que le fait d'enduire initialement la bande résistante 29 et d'appliquer ensuite, sur la face enduite de cette bande résistante, la bande 1 de papier, avant de recouvrir son autre face de viscose, présente un avantage oertain. En effet, la bande de papier n'est plus soumise à des efforts de traction, ces efforts étant suppor- tés par la bande résistante.
Une variante du procédé suivant l'invention consiste, avant d'enduire la bande de papier, à humidifier celle-ci, comme représenté à la figure 7, à l'aide par exemple d'un pulvérisateur tel que 40, puis à faire passer cette bande dans une zone chauffée et notamment sur un cylindre chauffant
41. La température du cylindre est suffisante pour assurer la transformation de l'eau en vapeur, de manière à éliminer l'eau. La vapeur entraîne toutes les particules d'air et les pores de la bande de papier sont alors parfaitement dégagés pour faciliter l'imprégnation en viscose par capillarité. La bande peut être traitée comme précédemment indiqué ou encore elle peut être immergée complètement dans un bain 42 de viscose dans lequel son guidage est assuré par des rouleaux 43.
Cette variante, qui peut s'appliquer d'une manière très générale, est plus spécialement utilisable pour des bandes épaisses.
On remarquera également que l'imprégnation à coeur permet d'emboutir le papier traité suivant l'invention et d'obtenir ainsi des gaufrages ou dessins en relief et tous récipients ou articles en papier embouti, cette application restant comprise dans le cadre de l'invention. Des colorants ut-ilisés avec la viscose, permettent également d'obtenir des effets décoratifs très variés.
En considérant que l'application de la viscose sur
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le papier lui enlève temporairement la plus grande partie de sa résistance mécanique, il est indispensable que tous les éléments de la machine soient parfaitement synchronisés pour éviter au papier le moindre effort dans son parcours.
Ceci a une importance capitale jusqu'à la fin de la coagula- tion complète. En tenant compte de cette considération, la machine représentée aux figures 8 à 14 comprend plusieurs parties ci-après énumérées : - Le dispositif enducteur A - L'essoreuse-presseuse C, - Le dispositif de guidage B, placé entre l'enduc- teur A et l'essoreuse C, - Le dispositif D permettant l'imprégnation com- plémentaire et une coagulation partielle à l'air libre, - Le bain E de coagulation, - Le dispositif F de lavage, - Le dispositif G de séchage et de ventilation, - Le dispositif H de bobinage.
Dispositif enducteur A.
L'enduction de la bande 1, se déroulant d'un rou- leau 102, commandé en rotation à une vitesse variable sui- vant son diamètre ou monté fou sur son axe pour en permettre le déroulement au fur et à mesure de la traction exercée sur la bande 1, est réalisée suivant les cas, soit en fai- sant passer la bande 1 dans un bac 103 contenant de la viscose, soit en utilisant des rouleaux enducteurs.
Dans l'exemple représenté, les deux faces de la bande 1 sont enduites successivement, la première face par le passage entre deux rouleaux 104 et 105, la deuxième face par le passage entre les deux rouleaux 106 et 107.
Des rouleaux 104 et 107 sont immergés partiellement dans le bac 103 à viscose de manière à mesurer l'application désirée; les rcleurs, non représentés, peuvent être prévus,
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pour régler l'épaisseur de viscose appliquée sur la bande 1.
En outre, des moyens peuvent être prévus pour assurer le ré- glage de l'entraxe entre les rouleaux 104, 105, d'une part, et 106, 107 d'autre part.
Ce dispositif de réglage permet également, sans l'utilisation de râcleurs de modifier l'épaisseur de viscose déposée sur la bande de papier.
La bande 1, après son passage entre les rouleaux
104 - 105, est guidée par des cylindres 108 pour venir s'en- gager ensuite entre les rouleaux 106 et 107.
Cette première partie de la machine est placée à la partie supérieure de l'installation pour que la bande de papier soit entraînée, après son imprégnation et dès que sa résistance mécanique diminue, d'un mouvement de haut en bas, à partir du dispositif d'imprégnation A jusqu'au système
E de coagulation, en vue d'éviter tout effort sur la bande de papier.
Le dispositif enducteur peut être placé à la partie supérieure d'un bâti général mais, de préférence, il est supporté par un bâti indépendant 110 placé, dans un bâti- ment recevant l'installation, à un étage supérieur à celui qui reçoit le dispositif E de coagulation.
Dispositif de guidage B.
Après son enduction complète, le papier est guidé par un cylindre 111 sur le dispositif de guidage B. Celui- ci est constitué par une série de rouleaux 112 qui peuvent être synchronisés en rotation à partir d'un moteur 114.
Cependant, il paraît préférable de monter librement ces rou- leaux 112 qui sont entraînés en rotation par la bande 1 se déplaçant par gravité sur ces rouleaux. On pourrait éga- lement utiliser deux tapis roulants inclinés en sens inverses et remplaçant les séries supérieure et inférieure des rouleaux
112.
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Comme représente sur le dessin et à titre indicatif seulement, le bâti, supportant un certain nombre de rouleaux 112, est extensible, du type parallélogrammes articulés, pour modifier la longueur du chemin parcouru et permettre une im- prégnation plus ou moins complète suivant le papier traité.
Le bâti extensible est constitué par des éléments articulés deux par deux autour d'axes axiaux communs 115 dont les extrémités sont guidées dans des glissières 116. Entre ces glissières, le plancher est dégagé pour le passage de la bande 1 et une plaque coulissante 117 peut être attelée au rouleau 112a pour obturer le dégagement entre les glis- sières au-delà de l'encombrement du bâti extensible. Ce bâti comporte deux tiges filetées à pas contraires 118 et 119 articulées respectivement sur les axes des rouleaux 112b et qui sont engagées dans un manchon taraudé correspondant 120 mobile seulement en rotation. Ce manchon 120 est pourvu. d'un pignon 121 commandé manuellement, à partir d'un volant 122, par l'intermédiaire d'arbres 123 - 124 et de pignons 125 - 126 et 127.
Essoreuse-presseuse c
La bande enduite de viscose est dirigée vers une essoreuse-presseuse 0 constituée notamment par deux rouleaux 128 et 129 entre lesquels passe la bande 1. De préférence, l'un des rouleaux, le rouleau 128 notamment est rigide (acier inoxydable, cuivre ou autre) et l'autre 129 est élas- tiquemnt déformable (caoutchouc, ébonite par exemple).
Les extrémités de ces cylindres portent une gorge qui permet l'évacuation et la récupération de la viscose en excé- dent apportée par le papier qui passe verticalement entre ces deux rouleaux; une gouttière reçoit la viscose éliminée laquelle est renvoyée au dispositif d'enduction par tout moyen approprié, par exemple, une pompe 150.
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Dispositif F Permettant l'imprégnation complète et une coagulation partielle.
Après son passage dans l'essoreuse-presseuse C, la bande se déplace à l'air libre, pendant un temps déterminé fonction du papier traité, avant d'être plongée dans le bain
E de coagulation, Le dispositif D peut être constitué par un'tapis roulant unique mais, de préférence, comme représenté, par plusieurs tapis 130, superposés, déplacés en synchronisme par le moteur 114. L'utilisation d'un nombre variable de tapis permet de modifier la longueur du chemdn parcouru par la bande 1 et, par suite, le temps d'exposition à l'air libre de cette bande avant son immersion dans le bain E de coagu- lation.
Les tapis 130, dont l'un est représenté à plus grande échelle aux figures 9 et 12, peuvent être constitués par une bande de caoutchouc ou de toile. Dans ce dernier cas, ils sont établis, comme il apparaît nettement sur la figure 9, par deux toiles entre lesquelles sont interposées des traverses
131 de bois suffisamment espacées et fixées aux bandes de toile. Ces traverses font saillie à l'extérieur et passent dans des glissières, non représentées, assurant un bon gui- dage, sans déviation ni flottement excessifs.
La régularité du déplacement peut également être assurée par une chaîne à rouleaux avec pattes perforées sur lesquelles sont fixés les bords du tapis.
Comme représenté notamment à la figure 10, la liai- son, entre les deux extrémités libres du tapis de toile 130, est assurée par un laçage permettant de compenser l'allonge- ment et le réglage de la tension. les différents tapis sont suffisamment écartés pour permettre un bon déplacement de la bande 1 qui est guidée, sur le tapis supérieur, par un rouleau 132 situé légèrement au-dessus du brin supérieur du tapis supérieur; des rouleaux
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!32a assurent le guidage de la bande 1 à centrée de chaque tapis 130.
Bain E de coagulation.
La bande 1, après son passage sur les tapis 130, passe dans le bain E de coagulation. Ce bain est constitué par un bac 133 dans lequel est emmagasinée la solution coa- gulante. La bande traverse ce bain en passant sur les rou- leaux 134 de guidage dont certains sont entraînés en synchro- nisme à partir du moteur. Les rouleaux 134 sont disposés de préférence suivant deux séries parallèles mais décalées en hauteur. Dans ce cas, les rouleaux supérieurs sont commandés et les rouleaux inférieurs sont montés fous. Le bac 133 de coagulation est séparé en plusieurs compartiments pour aug- menter ou diminuer la durée de coagulation suivant la nature des différents papiers traités. Une réserve de coagulant est prévue dans un réservoir 135 placé au-dessus ou sur le côté du bac 133 de coagulation.
Une pompe 136 remonte le coa- gulant du bac dans le réservoir 135 pour en permettre la récupération et la régénération; à cet effet, le réservoir 135 comporte un dispositif de chauffage et un système brasseur du coagulant en vue d'en assurer son homogénéité et sa régéné- ration.
Dispositif de lavage F
Le lavage du papier, après la coagulation de la viscose, est très important.
Un papier mal lavé devient cassant. Il est prévu.,pour obtenir un lavage parfait, des batteries de tubes perforés 137 arrosant le papier (comme avec une pomme d'arrosoir), l'eau étant continuellement évacuée. Les batteries de tubes arroseurs sont mises en service par série de deux, quatre,six, etc.. tubes, suivant le papier traité et assurent le lavage sur les deux faces. A la sortie du lavage, un dispositif ré- glable d'essorage enlève au papier le maximum d'eau.
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Ce dispositif d'essorage est constitué par deux rouleaux 138 et 139 de préférence réglables.
Les tubes 137 de lavage sont placés entre les dif- férentes chicanes suivant lesquelles est disposée la bande 1 entraînée par des rouleaux supérieur et inférieur 140 dé- placés en synchronisme à partir du moteur unique.
Dispositif G de séchage.
Ce dispositif comporte une série de rouleaux 141 aussi voisins que possible les uns des autres dans le sens horizontal et convenablement espacés dansle sens vertical.
La bande 1 passe sur ces rouleaux comme représenté, ces rou- leaux étant chauffés par tous moyens appropriés (circulation d'eau chaude ou de vapeur, résistances électriques). Un ven- tilateur 142 souffle de l'air, à température variable ap- propriée, sur les deux faces de la bande se dégageant du a dernier rouleau 141 . Cette ventilation peut être effectuée aussi, le cas échéant, sur la bande 1. Ce courant d'air per- met d'évacuer rapidement la vapeur dégagée du papier.
A la sortie du sécheur, la bande est bobinée à la manière connue sur une bobineuse habituelle 143 qui peut constituer une rogneuse rectifieuse.
La figure 13 illustre une variante de réalisation dans laquelle le bâti extensible portant les rouleaux 112 est supprimé, l'ensemble de la machine reposant dans ce cas sur le même plan.
Dans cette figure, les mêmes organes sont indiqués par les mêmes références que dans la première forme décrite.
Les rouleaux 112 sont alors disposés suivant un seul plan incliné.
D'une manière générale, l'installation décrite pré- cédemment est utilisée pour le traitement, d'une manière continue, d'une bande de papier par la viscose en vue de donner à cette bande des qualités d'imperméabilité, de résistance, de continuité et de non détérioration pour les divers emplois.
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On remarquera plus spécialement suivant l'invention que :
1 ) On réalise un synchronisme parfait de tous les élé- ments de la machine. La commande du moteur est transmise aux rouleaux d'essorage et de pressage qui transmettent un mouve- ment uniforme aux autres organes à l'aide de pignons et de chaînes, ces différents organes de transmission et notamment les chaînes, étant représentés en traits mixtes.
2 ) Le papier, du départ du rouleau support jusqutà la coagulation, est porté et entraîné mécaniquement dans un mou- vement dirigé de haut en bas pour lui éviter tout effort.
3 ) De longs parcours réglables sont prévus pour que le papier enduit s'imprègne parfaitement.
4 ) Le bac de coagulation est aisément accessible; le coagulant est continuellement récupéré et régénéré par le contenu du réservoir.
5 ) Un lavage parfait, éliminant toute trace d'acide ou de base, est obtenu par les batteries de tubes perforés; ce qui ne peut être réalisé facilement par plongées dans les bacs, dans ce cas, l'acide, entraîné par le papier du bac de coagulation dans le bac de lavage, rend l'eau de lavage impure en quelques instants et la vidange des bacs et leur remplis- sage exigent un gros travail et une imperfection de lavage.
La machine, objet de laprésente invention, permet la fabrication industrielle du dit papier en continu. La vi- tesse de production varie suivant le papier traité.
De plus, le papier séché en deux fois comme indiqué précédemment est d'une solidité, résistance, élasticité et imperméabilité très supérieure à un papier séché définiti- vement en une seule fois.
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Pour les papiers très légers, un dispositif, servant à envoyer la viscose sur la partie supérieure des rouleaux essoreurs, évite le passage sur les dispositifs précités A et B avant essorage.
De préférence, le papier non enduit arrive directement et verticalement entre les rouleaux essoreurs où il s'enduit, s'imprègne et s'essore par pression. Le passage sur le ou les tapis 130 est maintenu, et le papier continue sa marche vers les autres parties de la machine comme indiqué.
Pour le papier destiné à envelopper les produits alimentaires, la machine précitée comporte les deux modifica- tions suivantes :
1 - La bande de papier, à la sortie du lavage, passe à travers un ou plusieurs bains de sulfuration, de composition appropriée, en vue d'éliminer le soufre et ses dérivés sus- ceptibles de conserver une odeur et un goût au papier traité.
La bande de papier ainsi désulfurée, subit une seconde opé- ration de lavage analogue à la précédente pour entraîner le soufre et ses dérivés résiduels et autres impuretés.
2 - A la sortie du dispositif d'essorage 138 - 139 la bande traverse un tunnel 150 de forme appropriée qui com- porte des rouleaux de guidage 151, des ouvertures supérieures et inférieures 152 permettant l'admission d'air, à tempé- rature réglable et variable, comprimé par un ou plusieurs ventilateurs compresseurs appropriés et des ouvertures infé- rieures 153 permettant l'évacuation de l'air chargé d'humi- dité dans un canal 154 maintenu en dépression par un ven- tilateur dépresseur. La circulation d'air le long des faces du papier dans ce tunnel enlève l'humidité à la superficie de ce papier. La bande de papier poursuit son chemin à travers le séchoir à rouleaux 141 dont l'importance peut être dimi- nuée, Dans ce cas, le ventilateur 142 peut être supprimé.
Les dits dispositifs de désulfuration et de séchage
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superficiel au tunnel peuvent être d'ailleurs maintenus, le cas échéant, pour tous types de papier.
Les procédés, moyens et machines décrits ci-dessu, peuvent, bien entendu, trouver leur application à la fabri cation soit du papier ou similaire entoilé imperméable, par Inapplication par pression d'une bande de toile sur la bande de papier préalablement enduit de viscose ; la bande ainsi composée poursuivant son chemin à travers les dispositifs de la machine précitée, soit de toiles ou tissus imperméables.
La présente invention concerne tous produits nou- veaux obtenus par application du procédé précité en parti- culier du papier traité caractérisé par les principales aua- lités suivantes : - Imperméabilité aux fluides, - Résistance de rupture moyenne; résistance à la perforation et élasticité multipliées par un coefficient de majoration variable suivant le papier traité.
A titre d'exemple, pour les papiers Kraft, pure pâte suédoise, les coefficients de majoration minimum sont de l'ordre de 2 pour la résistance à la rupture et de 3 pour la résistance à la perforation et pour l'élasticité.
Non détérioration pour cause de variation de pres- sion, de température ou d'humidité ou pour motif de contact d'agents chimiques dans les conditions normales d'emploi et de destination.
Ce papier traité peut acquérir des propriétés d'inin- flammabilité et d'incombustibilité par passage de la bande de papier dans un bain contenant un sel approprié d'ammoniaque (sulfate, chlorure, etc..) ce bain étant de préférence in- tercalé entre les dispositifs de lavage et de séchage.
Les dispositions ci-dessus ne sont données qu'à titre indicatif et non limitatif, les formes, dimensions, matières, applications, destinations, variantes d'exécution, avantages,
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résultats, etc... tout en respectant le principe de l'inven- tion, peuvent varier sans sortir du cadre de cette invention.
REVENDICATIONS.
1 - Procédé de fabrication de papier imperméable ou similaire, entoilé ou non, caractérisé par la combinaison nouvelle des principales opérations successives suivantes : a) Préparation d'une viscose ou similaire dont le degré de maturation et la fluidité varient en fonction de la na- ture et du poids du papier à imperméabiliser. b) Enduction de viscose sur une face du papier par con- tact réglable, puis imprégnation, de la viscose dans le pa- pier pendant un temps approprié. c) Enduction de viscose sur l'autre face, puis imprégna- tion de la viscose dans le papier.
L'enduction de viscose peut avoir lieu également simultanément sur les deux faces du papier ou sur une seule face. d) Essorage, pressage pour évacuer et récupérer la viscose en excédent sur le papier. e) Coagulation par passage du papier dans un bain de nature et composition appropriées variables avec la nature et le poids du papier. f) Essorage, lavage, séchage par chauffage et ventila- tion et bobinage.