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"Perfectionnements aux machines à papier et aux procédés de fabrication du papier ".
La présente invention est relative aux machines à papier et vise plus particulièrement un mode de construction
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nouveau et perfectionné pour la section de pressage d'une machine à papier.
L'invention vise une machine à papier comprenant une section de pressage(destinée à recevoir et à presser une nappe humid.e) qui comprend une presse pour appuyer la face supérieure de la nappe contre la surface d'un rouleau nu, une presse inverse pour appuyer la face inférieure de la nappe contre la surface d'un rouleau nu et un dispositif pour supporter et déplacer cette nappe humide entre la première presse et la presse inverse sans parcours libre ou à découvert.
L'invention vise aussi une machine à papier comprenant une presse inversée à trois rouleaux alignés horizontalement, un support supérieur fixe pour soutenir le rouleau central, des organes suspendus à pivotement à ce support pour, soutenir les deux rouleaux extérieurs, un dispositif associé à ces organes pour commander la pression de pincement entre ces rouleaux extérieurs et ce rouleau central, un feutre supérieur entourant partiellement le premier de ces rouleaux extérieurs et passant à travers la zône de pincement correspondante entre les rouleaux, et un feutre inférieur permettant d'amener une nappe humide en contact avec le feutre supérieur pour la transférer sur celui-ci et la faire passer à travers ladite zône de pincement correspondante.
L'invention vise, en outre, un procédé de fabrication du papier qui consiste à soumettre une bande humide de papier soutenue sur une surface transporteuse, à une pression contre une surface rotative nue pour transférer cette bande
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sur cette surface rotative, la surface supérieure de la bande étant appliquée contre cette surface, à transférer la bande de la surface rotative à une surface de support mobile, à faire passer cette surface mobile portant la bande en contact avec un organe convoyeur sans fin pour transférer la bande sur celui-ci, et à faire passer cet organe convoyeur avec la bande à, travers la zône de pincement entre deux rouleaux presseurs, la surfaceinférieure de la bande étant en contact avec une deuxième surface rotative nue, pour la transférer sur celle-ci,
de sorte que les deux faces de la bande soient soumisesà un effet de pression semblable contre une surface rotative nue.
Dans les machines à papier à grande vitesse courantes du type utilisé à ce jour, on rencontre de grosses difficultés pour amorcer le mouvement de la nappe hùmide à travers la section de pressage de la machine. Il est d'usage, au début d'une opération, de former une bande relativement étroite de la nappe humide sur le fil au moyen d'un jet d'eau, et d'amener cette bande à la main depuis le rouleau coucheur à dépression sur le premier feutre inférieur légèrement écarté du rouleau coucheur. Puis, au moment où cette bande ou "queue" comme on l'appelle est transportée le long du feutre, elle est amenée dans la zône de pincement entre les rouleaux de la première presse. Lorsque la presse est une presse double horizontale, il se produit un changement de direction relativement brusque au point où la queue pénètre dans la zône de pincement.
Ceci s'applique aussi au type classique d'assemblages de rouleaux presseurs. Par suite de la vitesse
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élevée à laquelle la machine fonctionne, la queue a une forte tendance à poursuivre son déplacement dans la même direction que celle suivie par le feutre avant d.'atteindre la zone de pincement et il devient, par suite, difficile de faire passer la queue vers le bas, dans cette zone de pincement. On éprouve les mêmes difficultés 'toutes les fois que la queue doit effectuer un brusque changement de direction dans son parcours. Pour éviter cette difficulté, l'invention vise une disposition de rouleaux presseurs selon laquelle les dimensions et la disposition des rouleaux sont telles que la nappe traverse d'abord le premier assemblage presseur, sans aucun changement brusque ou rapide de direction.
Sous sa forme préférée, le premier assemblage presseur comprend. un rouleau presseur supérieur, de grand diamètre, suspendu à un support supérieur, et deux rouleaux presseurs de diamètre relativement plus petit, disposés de manière à pouvoir s'appuyer contre la surface inférieure du grand rouleau supérieur sous une pression réglable et bien déterminée.
Grâce à l'utilisation d'un rouleau supérieur de diamètre assez grand et grâce à l'écartement relatif réduit des deux petits rouleaux inférieurs, il est possible de rendre la trajectoire de la nappe, à travers l'assemblage presseur, sensiblement horizontale. Avec une disposition de ce genre, on ne rencontre aucune difficulté pour amorcer le passage d'une étroite bande de la nappe humide ou "queue" à travers le premier assemblage presseur.
En effet, même si la dépression exercée sur les rouleaux inférieurs n'est pas efficace parce que la bande étroite laisse découverte la z8ne d'as-
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piration des rouleaux, la queue tend.ra à. suivre le premier feutre inférieur jusqu'à la première zone de pincement et à adhérer à la surface nue du grand rouleau supérieur, jus- qu'à ce qu'elle vienne en contact avec le second feutre in- férieur auquel elle adhère plus facilement qu'à la surface du grand rouleau supérieur.
Dans un assemblage presseur du type que l'on vient de décrire, seule la face supérieure de la bande humide de pa- pier est pressée contre la surface d'un rouleau nu. La face inférieure étant en contact avec un feutre de support quand elle passe à travers les d.eux zones d.e pincement. Si, après avoir traversé le premier assemblage presseur, le papier était ensuite séché et fini mécaniquement de la manière usuelle, sa face supérieure présenterait un aspect assez dif- férent et son fini serait assez d.ifférent de celui de la face inférieure de la bande. Pour assurer l'identité des aspects et des finis des deux faces de la bande, on prévoit, confor- mément à l'invention, un second assemblage presseur consti- tuant une presse inverse et une presse de lissage tout à la fois.
Afin d'éviter la présence d'un parcours libre entre le premier et le second ensemble presseur, on fait passer le second feutre inférieur provenant du premier ensemble autour du premier rouleau presseur du second ensemble de rouleaux presseurs, de manière à soutenir la bande dans son parcours entre les deux assemblages presseurs. Le second assemblage presseur est disposé de telle sorte/que la face inférieure de la bandesoit amenée dans la première zône de pincement
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et soit pressée contre la, surface nue d'un rouleau presseur intermédiaire. De cette façon, la face inférieure de la bande reçoit la même pression que celle qu'avait reçue sa face supérieure dans le premier assemblage de rouleaux p resseurs.
Dans le second assemblage de rouleaux presseurs, la bande est amenée par la surface nue du rouleau intermédiaire vers une seconde z8ne de pincement formée entre le rouleau in- termédiaire et un troisième rouleau presseur nu. Dans cette seconde zone de pincement, il se produit une action de lis- sage qui tend encore à supprimer toutes les différences en- tre les deux faces de la bande de papier. En sortant de cette dernière z8ne de pincement, la bande est guidée vers le pre- mier sécheur inférieur de la section de séchage d.e la machi- ne à papier. A partir de ce point, le papier est séché de la manière usuelle et subit un finissage mécanique.
Ainsi, un objet important'de l'invention consiste en une section de pressage d'une machine à papier, disposée et constituée de manière à supprimer tout parcours libre entre le premier et le second systèmes de rouleaux presseurs, et le premier système de rouleaux presseurs étant conçu et d.isposé de manière à assurer une trajectoire sensiblement rectiligne de la bande à travers l'ensemble.
Un autre objet important consiste en la combinaison d'un premier système de rouleaux presseurs dans lequel la face supérieure d'une bande humide de papierst soumise à un effet de pressage et de lissage contre un rouleau pres- seur à surface nue, et d'un second système d.e rouleaux pres- seurs dans lequel la face inférieure de la bande est soumise
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à un effet de pressage et de lissage similaire contre un rouleau presseur à surface nue, de telle sorte que les deux surfaces de la bande présentent un aspect et un fini très similaires.
Un autre objet d.e l'invention consiste en une section de pressage d'une machine à papier constituée par plusieurs systèmes de rouleaux presseurs et par un dispositif à feutres supérieurs et inférieurs coopérant avec ces rouleaux, d.e manière à faciliter l'avancement d'une bande humide de papier à travers la section de pressage et à supprimer tout parcours libre entre les systèmes successifs des rouleaux presseurs.
Un autre objet important de l'invention consiste en un premièr système de rouleaux presseurs composé de plusieurs rouleaux presseurs inférieurs d.isposés en alignement horizontal et d'un rouleau presseur supérieur, de plus grand diamètre, contre la surface inférieure duquel les rouleaux inférieurs sont appuyés sous une pression réglable, la, disposition et les dimensions relatives de ces rouleaux étant telles que la bande humide de papier, en traversant le système de rouleaux presseurs, parcoure un chemin sensiblement rectiligne, sans aucun changement brusque de direction, facilitant ainsi l' introduction d'une nouvelle bande de papier à travers le système de rouleaux presseurs.
D'autres objets et caractéristiques de l'invention ressortiront de la d.escription qui suit et du dessin annexé.
Sur le dessin :
La fig. 1 est une élévation partielle du premier
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système de rouleaux presseurs; et
La fig. 2 est une élévation partielle du second système de rouleaux presseurs dans une section de pressage conforme à l'invention, ces deux figures montrant ensemble la totalité de la section de pressage entre la section de formation et la section de séchage d.'une machine à papier.
La référence générale 10 désigne un bâti de support comprenant des mohtants verticaux 11 et des traverses hori- zontales supérieures 12 soutenues par les montants 11. Les traverses horizontales supérieures 12 sont communes au bâti 10 représenté sur les figs. 1 et 2 et servent à supporter un ou plusieurs des rouleaux presseurs, tant du premier as- semblage indiqué d'une manière générale par P-1, que du second système presseur indiqué par P-2.
Comme le montre quelque peu schématiquement la fige 1, un rouleau coucheur à aspiration 13 tourillonne d.ans des pa- liers 14 faisant partie des montants verticaux 11 du premier système ou assemblage P-1. Le rouleau coucheur à aspiration 13 est pourvu d'une chambre de succion 15 qui est évacuée à travers un socle de support creux 16 à une extrémité du rouleau. Conformément à la technique usuelle, le rouleau . à aspiration 13 fait partie de la section de formage de la machine à papier, un fil fourdrinier 17 indiqué en pointillés étant passé à travers un rouleau frontal non représenté à l'extrémité d'entrée de la section de formage et autour du rouleau coucheur, à l'autre extrémité de la section de forma- ge.
Le premier assemblage de rouleaux presseurs P-l com-
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prend un rouleau presseur supérieur 18; de diamètre relati- venent grand, tourillonnant dans des paliers suspendus 19 solidaires de bras 20 suspendus aux traverses horizontales supérieures 12. Des éléments horizontaux de support et d'en- tretoisement 21 s'étendent entre les paliers suspendus 19 et les montants 11 du bâti. Ces éléments horizontaux de support 21 servant à la fois à supporter un ensemble de lame docteur 22, et une boîte à raclures 23, et aussi pour cons- tituer une passerelle 24 indiquée en pointillés, munie d'un garde-fou 25.
L'ensemble de lame-docteur 22 sert à racler et à nettoyer le rouleau supérieur 18 et à guider tous les dé- bris de bande raclés vers la boîte à raclures 23 que peut desservir un ouvrier se tenant sur la passerelle 24.
Le rouleau supérieur à grand diamètre 18 peut avanta- geusement être constitué en une composition de pierre arti- ficielle, mais il peut aussi être en toute matière appropriée, utilisée d'ordinaire pour la construction des rouleaux pres- seurs. A titre d'indication, le diamètre du rouleau supérieur 18 peut être de l'ordre de lm,50. En général, le diamètre du rouleau presseur supérieur sera environ le double de celui d.es rouleaux inférieurs du premier ensemble de rouleaux pre- seurs P-1.
Deux rouleaux presseurs inférieurs 26 et 27 sont dis- posés en alignement horizontal, relativement peu éloignés l'un de l'autre et sont appuyés contre la surface -inférieure du rouleau supérieur 18: Lè rouleau 26 tourillonne dans des paliers 28 supportés par des bras pivotants 29. Les bras 29 pivotent en 30 et l'autre extrémité de ces bras est fixée par
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des colliers mobiles 31 faisant partie de vérins mécaniques 32. En actionnant les vérins 32 on peut appuyer le rouleau 26 plus ou moins contre la surface inférieure du rouleau supérieur 18. Le rouleau presseur 26 est, de préférence, à aspiration et est muni d'une chambre à dépression 33, indiquée en pointillés, juste en avant de la zone de pincement N-1 entre ce rouleau inférieur 26 et le rouleau supérieur 18.
La chambre d'aspiration 33 est évacuée par l'extrémité avant du rouleau 26 au moyen d'un conduit 34. Celui-ci est pourvu d'un joint télescopique 35 lui permettant de suivre les déplacements verticaux du rouleau 26.
L'autre rouleau de pressage inférieur 27 est de construction similaire et est monté d'une manière à peu près semblable au moyen de bras 36 pivotant autour d'un axe 37.
Des vérins 38 servent à régler la hauteur du rouleau 27.
Un conduit à joint coulissant 39 sert à évacuer l'intérieur du rouleau 27 qui comporte une chambre d'aspiration 40 divisée par une cloison 41 en deux compartiments, dont l'un 42 est en avant de la z8ne de pincement N-2 et dont l'autre 43 est au-delà de celle-ci. Un premier feutre inférieur 45 est associé au premier rouleau presseur 26 pour'amener une bande de papier 46, indiquée en pointillés, vers la première zône de pincement N-1. C feutre 45 s'étend vers le haut en contact avec un guide-feutre automatique 47 et passe autour d'un rouleau 48 porté à ses extrémités par des bras 49, fixés aux paliers suspendus 28.
Le feutre 45 portant, lorsque la machine fonctionne, une bande humide de papier, vient en contact avec le premier rouleau presseur inférieur 26, en avant de
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la zone de pincement N-1 et est appliqué au moyen d'un se- cond rouleau guide-feutre 50, contre la surface inférieure du rouleau supérieur 18 sur une courte longueur au-delà de la zône de pincement N-1. Après avoir contourné le rouleau- guide 50, le feutre 45 descend vers un appareillage de sé- chage du feutre, non représenté, qui peut être situé en- dessous du plancher F sur lequel est montée la section de pressage.
Un second feutre inférieur 52 est associé au second rouleau presseur inférieur 27 pour transporter la bande humide de papier au second ensemble presseur P-2. Ce feutre de presse inférieur 52 remonte au contact d'un rouleau-guide feutre 53 pour pénétrer dans la zône de pincement N-2 et entoure partiellement le rouleau-presseur inférieur 27, d'où il passe sensiblement horizontalement vers le second assem- blage de rouleaux-presseurs P-2. On décrira plus complètement la disposition et le fonctionnement de ce feutre inférieur 52 des rouleaux presseurs en se référant à la description donnée ci-après du second ensemble de rouleaux presseurs P-2.
Cet ensemble de rouleaux presseurs P-2 comprend un rou- leau presseur intermédiaire fixe 55, tourillonnant dans des bras de support 56 suspendus aux traverses supérieures 12.
Deux rouleaux presseurs extérieurs 57 et 58 sont disposés de part et d'autre du rouleau intermédiaire 55, leurs axes étant placés à un niveau légèrement supérieur à celui de l'axe du rouleau intermédiaire 55, mais étant sensiblement alignés horizontalement avec lui. Les rouleaux 57 et 58 sont montés à rotation sur le bras de support 56, au moyen de bras de
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suspension 59 et 60, articulés en 61 et 62 respectivement sur les supports 56. On prévoit des moyens identiques pour permettre d'appliquer les deux rouleaux extérieurs 57 et 58 contre le rouleau intermédiaire 55 sous la pression voulue.
Ces moyens comprennent, dans le cas du rouleau 57, deux bras de levier 63, articulés près de leurs extrémités infé- rieures en 64 à une partie des supports supérieurs 56.
L'extrémité supérieure des bras 63 est actionnés au moyen d'un d.iaphragme flexible 65 de deux dispositifs à diaphragme 66 actionnés par une pression de fluide. On admet de l'air ou un autre fluide sous pression dans les chambres 67 à diaphragmes, à partir d'une source de fluide comprimé non représentée, pour agir contre le diaphragme 65 et, par suite, contre l'extrémité correspondante des bras 63. Chacun des bras 63 porte un boîtier 68 pour loger partiellement le dia- phragme et pour protéger celui-ci.
L'extrémité inférieure des bras de levier 63 est munie d.'un crochet 69 pour recevoir et ma.intenir l'extrémité 70 des tiges de pression 71. Les tiges 71 sont munies de parties intermédiaires 72 s'engageant dans l'extrémité inférieure encochée 73 des bras 59 de support des rouleaux. Un dis- positif de pression manuel 74 est monté sur l'extrémité li- bre des tiges 71, comme on le voit en 75. Par suite d'une liaison filetée (non représentée) entre les leviers à main 74 et la partie 75 des tiges, on peut faire porter initia- lement le rouleau 57 contre le rouleau intermédiaire 55 sous la pression voulue avant le fonctionnement des dispositifs à diaphragme commandés par un fluide sous pression 66.
Ensuite,
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le degré de pression correct s'établit entre le rouleau extérieur 57 et le rouleau intermédiaire 55, et cette pression est, commandée par les dispositifs à diaphragme 66. Ainsi qu'il ressort du d.essin, la flexion des diaphragmes 65 vers l'extérieur déplace l'extrémité supérieure des bras 63 vers la gauche, par,rapport au dessin, et déplace par suite l'extrémité inférieure 69 vers la droite, en mettant les tiges 71 sous tension et en tendant à appliquer le rouleau extérieur 57 vers le rouleau intermédiaire 55, sous une certaine pression.
Il n'est pas nécessaire de décrire le dispositif servant à commander la pression de contact entre l'autre rouleau extérieur 58 et le rouleau intermédiaire 55, car il est identique au précédent. Il s'établit ainsi une pression de degré bien déterminé et réglable dans la z8ne de pincement N-3, entre le rouleau extérieur 58 et le rouleau intermédiaire 55 d'une part, et dans la zône de pincement N-4 entre le rouleau extérieur 57 et le rouleau intermédiaire 55, d'autre part. Le rouleau 58 est un rouleau de pression à aspiration, comportant une chambre d'aspiration 76 (en pointillés) juste en amont de la zône de pincement N-3.
Le rouleau intermédiaire 55 est, de préférence, un rouleau en pierre, comme le rouleau presseur 18, tandis que le rouleau extérieur 57 est un rouleau presseur ordinaire, de préférence garni de caoutchouc.
Le second feutre inférieur 52 déjà mentionné, présente un brin horizontal passant autour de la partie inférieure du rouleau extérieur 58, grâce à un rouleau de guidage 78.
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Le feutre passe autour de ce rouleau guide 78 et descend pour entrer en contact avec un rouleau guide-feutre automatique 79 monté sur un assemblage 80 de rouleaux guidefeutre. Le brin inférieur du feutre 52 passe sous le plancher F pour y être séché, puis remonte autour du rouleau guide-feutre 53, comme on l'a déjà vu. La bande humide de papier 46 portée par la surface supérieure du feutre 52 est transférée, à l'endroit du rouleau 58, vers la face supérieure d'un feutre supérieur 81. Le transfert du papier du feutre inférieur 52 au feutre supérieur 81 est facilité par une chambre à aspiration 82 représentée en pointillés et disposée dans le rouleau de presse à aspiration 58, juste au-delà de la première ligne de contact entre les feutres 52 et 81.
Le feutre supérieur 81 présente un brin horizontal supérieur au-dessus des traverses 12 du bâti autour des rouleaux 83, 84, 85 et 86. Le brin descendant du feutre 81 est guidé autour d'un rouleau guide-feutre 87, de manière à passer autour du rouleau extérieur 58, après quoi le feutre 81 remonte et passe autour du rouleau-guide supérieur 86.
Dans cette partie ascendante de son parcours, le feutre 81 passe au contact d.u rouleau intermédiaire 55 en 88 pour transférer le papier sur la surface de celui-ci. Comme la nappe humid. e tend à adhérer plus fortement à la surface d'un rouleau qu'à celle d'un feutre, la nappe passe automatiquement sur la surface dénudée du rouleau intermédiaire 55, après avoir été amenée au contact de '.celui-ci suivant la ligne de contact 88.
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La nappe est alors transportée par la surface nue du rouleau intermédiaire 55 vers la z8ne de pincement N-4 en- tre les rouleaux-presseurs et en ce point elle est transfé- rée sur la surface du rouleau-presseur extérieur 57. Comme la pression d.ans la zone de pincement N-4 s'effectue entre . d.eux surfaces de rouleau, sans interposition d'un feutre, l'action exercée en ce point sur la nappe humide est celle d'une presse de lissage. Mais dans la zone de pincement N-3, par contre, ce n'est que la face inférieure d.e la nappe 46 qui entre en contact avec la surface nue d'un rouleau, à savoir celle du rouleau intermédiaire 55, puisque dans la zone de pincement N-3, la nappe 46 est encore soutenue par un feutre (le feutre 81).
Ainsi, la face supérieure de la nappe 46 est amenée dans les zones de pincement N-1 et N-2 au contact d.e la sur- face nue du rouleau en pierre 18, tand.is que la face infé- rieure d.e la nappe est amenée au contact de la surface nue du rouleau en pierre 55 et la nappe est ensuite soumise à une action de lissage et de pressage dans la zone de pince- ment N-4. De cette façon, les deux faces d.e la nappe reçoi- vent le même fi.ni. Par suite de son action de renversement sur la nappe 46, la combinaison du rouleau extérieur 58 avec le rouleau d.e pression intermédiaire 55 est appelée presse inverse, et la combinaison de l'autre rouleau extérieur 57 avec le rouleau intermédiaire 55 est appelée presse d.e lis- sage, parce que telle est en-effet l'action accomplie par cette dernière combinaison.
De la zone de pincement N-4,
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la nappe 46 passe sur un rouleau-guide 90 contre la surface du premier tambour sécheur inférieur 91. Un feutre sécheur inférieur 92 passant autour d'un rouleau-guide 93 maintient la nappe 46 contre la surface inférieure du tambour sécheur 91 et facilite le transport de la nappe lors de son passage à travers la section de séchage dont la constitution peut être usuelle.
Pour en revenir à quelques-uns des avantages de la section de presse réalisés comme on vient de le décrire, on peut dire que la constitution et la disposition de la première section de pincement P-1 permet un parcours sensiblement horizontal de la nappe humide 46 depuis le point où elle quitte le rouleau à aspiration inférieur 13, jusqu'au point où elle atteint le second assemblage de presse P-2.
L'absence de tout changement brusque de direction dans le parcours de la nappe humide 46, à travers le premier ensemble P-1 du rouleau-presseur, réduit beaucoup et supprime même complètement les difficultés que l'on rencontre pour amorcer le passage d'une nappe humide à travers la première section de pressage. L'étroite bande de papier ou "queue" est détachée à la main du rouleau à aspiration 13 et on la dépose sur le brin supérieur du feutre inférieur 45; mais, à partir de là, la nappe de papier se transfère d'elle-même et automatiquement à la surface inférieure du rouleau en pierre 18 et, de là, à la bande 52, dans la zône de pincement N-2.
S'il existe une interruption quelconque dans la nappe et que, pour quelque raison que ce soit, celle-ci continue à monter en contact'avec la surface du rouleau 18,
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cette nappe sera détachée d.e la surface d.u rouleau grâce au système d.e lame-docteur 22. Celui-ci comprend une lame râcleuse proprement dite 95 et un tablier descendant 96, qui dépose les raclures dans la botte 23. Le fait que la botte à raclures 23 se trouve à un niveau élevé et en dehors du chemin des rouleaux et du feutre, facilite beaucoup la manutention des raclures. Le dispositif de montage ou d.e suspension du rouleau d.e grand diamètre 18 permet aussi un parcours sensiblement horizontal de la nappe à travers le premier assemblage presseur P-1, ainsi qu'on l'a déjà décrit.
La disposition des rouleaux de presse inférieurs 26 et 27, en appui contre la surface inférieure du rouleau supérieur d.e grand diamètre 18 assure tous les avantages d'un système à deux rouleaux presseurs, tout en permettant le parcours sensiblement horizontal de la nappe à travers le premier système presseur. Le degré de pression entre les rouleaux 26 et 18 d'une part, 27 et 18 de l'autre, est réglé séparément et commandé au moyen des vérins mécaniques 32 et 38 et des organes associés.
La disposition du second feutre inférieur 52 supprime l'existence d'un parcours libre ,entre les deux systèmes ou assemblages de presse P-1 et P-2. Le transfert de la bande humide de papier 46 de la première à la seconde presse se fait ainsi automatiquement et ne demande pratiquement aucune attention de la part de l'opérateur. De même, le transport de la bande à travers le second ensemble presseur P-2 est automatique et n'exige que peu ou pas d'attention de la part de l'opérateur.
On prévoit un ensemble râcleur 100
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coopérant avec la surface inférieure du rouleau intermédiai- re 55 pour la maintenir propre avant d'entrer en contact avec la bande de papier portée par la surface inférieure du feu- tre' 81. Toute raclure provoquée par le système racleur 100 tombe dans une fosse ouverte ou une botte à raclures, sui- vant le cas.
En ce qui concerne le fonctionnement du second ensemble de rouleaux-presseurs P-2, lors d.u d.émarrage de la machine ou lorsqu'on fait passer une queue à travers les ensembles de rouleaux presseurs, tout ce que l'opérateur a à faire, en ce qui concerne ce second ensemble de rouleaux, est de prendre la queue à la surface inférieure du rouleau extérieur 57 et de la conduire sur le rouleau-guide 90 vers l'intervalle compris entre le feutre sécheur inférieur 92 et le premier tambour sécheur inférieur 91. En ce point, la bande 46 est évidemment beaucoup plus sèche et plus solide parce qu'elle a traversé la presse double P-1 ainsi que la presse d'inversion ou de lissage P-2 et elle peut être ma- nipulée beaucoup plus facilement et avec moins de risques de déchirure.
Il sera évident à tout technicien de la pape- terie qu'une fois la queue amorcée dans la section de sécha- ge, et mme avant, l'ouvrier déplace le gicleur ou ajutage en travers du fil fourdrinier vers l'arrière de celui-ci, jusqu'à ce que toute la largeur de la bande provenant du fil passe, à partir du rouleau coucheur 13, en travers de l'in- tervalle, vers le brin horizontal du premier feutre de pres- se inférieur 45.
Dès que la largeur totale de la bande se déplace à travers la presse, l'aspiration dans les chambres 33 et 43
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a évidemment pour effet de guid.er la bande sur le parcours voulu. Les chambres'à aspiration 33 et 40 ont aussi pour effet d'extraire une quantité d'eau supplémentaire de la bande 46 et d'enlever de l'eau des zones de pincement N-1 et N-2. Dans le second ensemble de rouleaux P-2, la chambre à aspiration 82 facilite le transfert de la bande 46 du second. feutre de presse inférieur 52 vers le premier feutre de presse supérieur 81, tandis que la chambre à aspiration 76 assure, comme plus haut, l'extraction de l'eau de la band.e et le maintient à un état sec de l'intérieur de la zone de pincement N-3.
Il ressort clairement de la description ci-dessus de la section de pressage conforme à l'invention et de son fonctionnement, qu'il existe une véritable coopération entre les divers éléments des deux ensembles des rouleaux presseurs, l'ensemble double de rouleaux presseurs P-1 agissant avant tout sur les caractéristiques de surface de la face supérieure de la bande, et la combinaison de presse d'inversion du sous-ensemble P-2, agissant avant tout sur les caractéristiques de surface de la face inférieure de la bande, tand.is que la combinaison de presse d.e lissage comprenant le rouleau interméd.iaire 55 et l'autre rouleau extérieur 57 assure avant tout une action de lissage sur les deu,x surfaces de la bande.