FR2486973A1 - Perfectionnements apportes aux machines a fouler et a laver les tissus - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE DES PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX MACHINES DE TRAITEMENT LIQUIDE DES TISSUS, PLUS SPECIALEMENT AUX MACHINES DESTINEES AU FOULAGE ET AU LAVAGE DE TISSUS SOUS FORME DE GAINE. ILS COMPRENNENT DES MOYENS POUR LA MISE EN MOUVEMENT DU TISSU 2 SOUS FORME DE GAINE, DISPOSES A L'INTERIEUR D'UNE CUVE 1; CES MOYENS ACHEMINENT LE TISSU 2 VERS UN ORGANE TOURNANT 70 EQUIPE DE PALETTES 71 QUI VIENNENT FRAPPER SUR CE DERNIER EN L'OBLIGEANT A SE DIRIGER VERS LE BAS DE LA CUVE 1; LESDITS MOYENS ETANT DES CYLINDRES D'ENTRAINEMENT ET DE GUIDAGE 6, DES TRANSPORTEURS A BANDE 7 OU A COURROIE; DES CYLINDRES PRESSEURS ETOU DES CHAMBRES A AIR GONFLABLES 9 ETANT PREVUS POUR COOPERER AVEC LESDITS MOYENS D'ENTRAINEMENT.

Description

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La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux machines de traitement liquide des tissus, plus spécialement aux machines destinées au foulage et au lavage des

tissus sous forme de gaine.

D'une manière connue, les machines destinées à laver et à fouler des tissus, comprennent un bac, une série de rouleaux de guidage, une paire de cylindres d'appui rappelés élastiquement

l'un contre l'autre suivant une pression importante et entre les-

quels passe le tissu en vue de son acheminement vers la caisse foulante laquelle est formée d'une plaque inférieure fixe et d'une plaque supérieure montée à articulation à une extrémité, en vue de

sa mise en pression contre la plaque inférieure.

Ces machines connues ont pour inconvénient notoire de travailler à une vitesse très réduite, obligatoire pour ne pas détériorer ou provoquer des défauts dans le tissu. On a également prévu de coudre le tissu lisièrecontre-lisière, de manière à former une gaine ou tube qui se gonfle sous l'effet de la force centrifuge. Cependant, l'opération qui consiste à effectuer une couture et à la défaire nécessite une opération supplémentaire

onéreuse.

Selon la présente invention, on a voulu réaliser une ma-

chine à fouler et -à laver les tissus disposés en forme de gaine, d'un grand rendement et sans aucun risque de détérioration du tissu. Cette machine à laver et à fouler les tissus en forme de gaine comprend un carter formant bac ou cuve, destiné à contenir le liquide de traitement; des moyens logés dans ledit carter pour permettre le déplacement du tissu, avec une entrée et une sortie dudit tissu; un organe rotatif muni de palettes, placé en

regard de la sortie et destiné à frapper sur le tissu.

Selon une réalisation préférée, les moyens pour dépla-

cer le tissu comprennent un transporteur à courroies ou à bande sur lequel vient appuyer élastiquement un cylindre ou une chambre

à air reliée avec une source d'air comprimé par des moyens auto-

risant la modification de la pression à seule fin de modifier

l'action de foulage exercée sur le tissu. La variation de l'ef-

fort de compression sur le tissu est assurée par une coiffe ou

capot placé sur la chambre à air gonflable et relié à un dis-

positif presseur tel par exemple, une timonerie ou un système de leviers sur lequel vient agir au moins un vérin actionné par un

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fluide sous pression.

Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront

bien de la suite de la description.

Pour fixer l'objet de l'invention, sans toutefois le limiter, dans les dessins annexés: La figure 1 est une vue schématique en coupe verticale

d'une machine selon l'invention; -

La figure 2 est une vue de détail et en coupe, illustrant la chambre à air au droit de son appui sur le cylindre; Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe verticale illustrant schématiquement deux réalisations de mise en oeuvre de

la machine selon l'invention.

En se référant aux figures 1 et 2 des dessins, la cuve (1) en acier inoxydable par exemple, reçoit intérieurement le liquide de traitement du tissu (2) en forme de gaine. La cuve (1) de forme variable, est supportée par un bâti en fers profilés, non représentés, appuyant sur le sol par l'intermédiaire de pieds (3). D'une manière connue, la cuve (1) ou bac est pourvue d'un orifice de vidange (4) disposé sur le fond pour l'évacuation de l'eau ou de la solution de lavage. Des conduits (5) alimentent en

outre la cave (1) en produit de traitement.

La ou les pièces de tissu (2) dont on a cousu entre elles les extrémités, pour former une gaine, est entraînée dans le sens de la flèche (A) par des moyens transporteurs qui comprennent, dans l'exemple illustré, d'une part, une série de trois cylindres (6) dont un est entraîné en rotation par un moteur électrique (M) avec ou sans réducteur de vitesse, et d'autre part, une série

de courroies (7), bande ou encore un tapis sans fin.

Dans l'exemple considéré, le cylindre de commande (6) est placé à la sortie des moyens transporteurs, tandis que les

deux autres cylindres montés à libre rotation, sont placés sui-

vant le côté entrée. Les cylindres sont supportés d'une manière connue, par les parois latérales (8) de la cave (1). Un corps

gonflable ou chambre à air (9) est disposé pour appuyer en pres-

sion sur le tissu (2) et les courroies ou bande (7) prenant appui contre le cylindre supérieur (6) libre en rotation, placé sur le côté entrée. Par suite de sa capacité d'adaptation, la chambre à air ou corps gonflable (9) délimite avec le cylindre (6), plus précisément avec lesdites courroies ou bande, un passage ou canal pour le tissu (2) dont la longueur (y) est de beaucoup plus -3-

importante que la longueur du passage formé par le point de tan-

gence de deux cylindres rigides coopérants, tels que ceux prévus dans les machines connues. Cette disposition présente l'avantage

d'augmenter la durée de passage suivant laquelle s'effectue l'ac-

tion de compression exercée sur le tissu en mouvement, tout en

atténuant l'intensité et le temps de traitement. De plus, la pré-

sence d'un noeud ou épaisseur anormale du tissu n'est pas suscep-

tible, grâce à ladite disposition inventive, de produire un effet

de choc préjudiciable au tissu.

La chambre à air (9) peut affecter une forme sensiblement cylindrique et être réalisée selon les techniques de fabrication des bateaux pneumatiques. En particulier, par exemple, on peut

obtenir cette chambre à air à partir d'un matériau en bande enrou-

lée en forme de tube dont les bords sont soudés entre eux, par vulcanisation ou par chauffage. Le tube peut également être fermé à ses extrémités par des têtes soudées. D'autre part, le matériau en bande peut comprendre une âme en tissu ou en fils textiles (10) noyée dans une masse de caoutchouc synthétique (par exemple du

néoprène). D'une manière avantageuse, en vue de réduire le frot-

tement exercé par le tissu (2) sur la chambre à air (9), celle-ci est garnie dans la zone de contact avec le tissu, d'une couche

(11) relativement mince, de polytétrafluoréthylène (Teflon) mu-

nie de doigts débordants (12) logés dans la matière de la chambre

(9). Ces doigts peuvent être noyés lorsque la couche de caout-

chouc synthétique est encore molle, tandis qu'après vuleanisation lesdits doigts (12) restent fixés à demeure dans ladite chambre à

air (9). Cette disposition a pour but de réduire ainsi les frot-

tements du tissu sur la chambre à air (9).

Des éléments en forme de chevilles ou de boulons (13), solidaires par vulcanisation ou autrement, de la chambre à air (9), permettent de par leurs tiges, d'accoupler à la chambre à air (9) un capot métallique (15), par l'intermédiaire d'écrous (14) ou autre moyen amovible. Le capot (15) est pourvu en outre de cloisons extrêmes (17) à ses extrémités, pour délimiter un logement concave sensiblement demi-cylindrique (16) qui reçoit la chambre à air (9). En outre, le capot (15) est pourvu de trous permettant le passage des boulons (13) et d'un conduit (18) fixé également à la chambre à air pour assurer l'arrivée de l'air comprimé. Ce conduit (18) aboutit à cet effet, à une soupape (19)

de réglage de la pression, branchée au générateur (20) d'air -

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--4- comprimé. On note également que la soupape (19) permet également

l'évacuation de l'air comprimé contenu dans la chambre d'air.

Il faut considérer également que la coucehe unique (11) appliquée directement sur la chambre à air, peut être remplacée par une ou plusieurs feuilles de polytétrafluoréthylène (Teflon) fixées à l'avant, à l'aide de vis ou autrement, sur le

capot (15) et laissées libres pour le reste de leur développement.

Comme le montre la figure 1, la partie libre des feuilles ' est interposée entre la chambre à air (9) et le tissu (2). Cette réalisation est plus simple et moins onéreuse que celle illustrée figure 2 puisqu'elle n'exige pas, en cas d'usure, le remplacement de la chambre à air murie de son revêtement, mais uniquement celui de la ou des feuilles Pour permettre l'engagement et l'extraction du tissu (2) entre la chambre à air (9) et la bande d'entraînement (7) tout en assurant le réglage de la longueur "L" de la surface de contact avec le tissu, le capot (15) est relié à un vérin (21) à double effet, dont la tige est pourvue sur ses côtés de deux plaques faisant saillie (22), montées coulissantes dans des glissières verticales (23) solidaires des parois latérales (8) de la cuve (1). A la suite des moyens transporteurs tels que décrits, le tissu (2) est acheminé, par suite du déplacement linéaire des

bandes (7), à un organe rotatif (70) entraîné par moteur élec-

trique(Z)avec ou sans réducteur, et équipé de palettes ou maillets

(71) tournant à grande vitesse. Cet organe (70) est disposé en-

tre les parois latérales (8) de la cuve et tourne dans le sens contraire à celui des cylindres (6). Le tissu (2) se déplaçant sur et avec les bandes (7), est projeté contre les palettes (71) qui agissent par frappes pour le faire dévier vers le bas et

l'assujettir à une action mécanique favorisant son traitement.

Il faut considérer que la chambre à air (9) peut être placée dans la position en traits interrompus désignée par (X),

et entre les deux cylindres supérieurs.

Lors du fonctionnement de la machine, le vérin (21) sou-

lève la chambre à air (9) en position dégonflée, pour permettre

le passage du tissu entre ladite chambre et les bandes d'entral-

nement (7) inférieures. Le gonflement de la chambre à air (9)

intervient à une pression donnée, puis ladite chambre est des-

cendue par l'intermédiaire du vérin (21), jusqu'à son appui sur - 5 - le tissu (2). Les moyens transporteurs et l'organe (70) sont mis

en fonctionnement.

Dans la réalisation représentée figure 3, o les parties égales ou correspondantes à celles de l'exemple précédent, sont désignées par les mêmes références suivies de la lettre (B), la chambre à air (9) est remplacée par un cylindre rigide (80) monté à libre rotation et supporté par un cadre (81) articulé à une

extrémité en (82), et qui est soumis à l'action d'un vérin pneu-

matique à double effet (83). Ce cylindre (80) appuie légèrement en pression sur le tissu placé sur les courroies ou le tapis transporteur, maintenus par un cylindre moteur (6B). A la sortie des moyens transporteurs se trouve placé l'organe (70B) dont les

maillets ou palettes viennent frapper sur le tissu (2B).

Dans la réalisation de la figure 4, la cuve (101) est

équipée d'un râtelier (102) et de pulvérisateurs (120) fournis-

sant l'eau ou une solution savonneuse de traitement. Cette solu-

tion est aspirée au moyen d'une pompe disposée au fond de la cuve (101). Cette cuve est également pourvue d'une paire de cylindres (104) et (111) dont le cylindre supérieur (111) est monté à libre rotation sur un arbre horizontal (112) supporté par un élément en forme de fourche (128), de façon à être mobile par rapport à la

cuve (101).

Le cylindre inférieur (104) en plus de son rôle d'entraî-

neur, agit aussi en rouleau d'appui et de renvoi pour un trans-

porteur à courroie sans fin (129) qui passe sur des rouleaux de renvoi (130, 130') et dont au moins le rouleau (130) est commandé en rotation dans le sens de la flèche (F) par un moteur électrique

désigné schématiquement par (110').

En regard du rouleau de renvoi (130) disposé à la sortie

du transporteur, se trouve placée une roue à palettes (131) ac-

tionnée par un moteur, non représenté, et qui imprime à ladite roue un mouvement de rotation selon la flèche (K). Comme dans la réalisation précédente, la roue à palettes (131) frappe le tissu au fur et à mesure de son avance par le transporteur. Il faut considérer qu'un rouleau de pression (118) axé en (119) et rappelé par un contre-poids (120), assure le pressage du tissu

(T) selon la force désirée, sur la surface du transporteur (129).

L'élément en forme de fourche (128) comprend une paire de bras parallèles (132) recevant l'arbre (112) qui supporte le cylindre supérieur (111) monté à rotation libre. Suivant une - 6 - extrémité (133) des bras (132), est articulée la tige (134) d'un piston (135) monté à coulissement dans un cylindre (136) d'un vérin hydraulique ou pneumatique, articulé en (137) sur la cuve (101). L'extrémité opposée des bras (132) est articulée à un point intermédiaire (138) d'une tige (139) dont une extrémité (140) est montée à pivotement sur la cuve (101). L'autre extrémité (141) de ladite tige (139) est articulée en bout de la tige (142) d'un piston coulissant (143) logé dans le fût (144) d'un vérin hydraulique ou pneumatique, luimême articulé en (145) sur la

cuve (101).

La chaîne cinématique définie par les éléments (132, 138 et 145) permet de déplacer parallèlement l'arbre (112) supportant le cylindre (111), de façon à amener ce dernier d'une position illustrée en ligne continue, qui est adaptée pour le lavage et pour laquelle ledit cylindre (111) se trouve directement au-dessus du cylindre inférieur (104), à une position déportée illustrée en

traits interrompus et dans laquelle le cylindre (111) ne se pré-

sente plus en regard du cylindre (104). Cette position est indis-

pensable afin de pouvoir augmenter notablement la vitesse de rota-

tion du tissu,dans un rapport de 3/1 par rapport aux machines connues, pour obtenir un foulage léger tout en évitant les sauts formant des plis, qui seraient provoqués lors des grandes vitesses par les rebondissements du cylindre (111) si celui-ci se trouvait

situé à la verticale du cylindre (104).

On souligne également que la chaîne cinématique ainsi définie par les éléments (132, 137) permet de régler la hauteur de l'ouverture pour le passage de la bande de tissu (T), entre le cylindre supérieur (111) et le transporteur (129), en fonction

de ladite bande (T).

L'invention ne se limite aucunement à celui de ces modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ces diverses parties ayant plus spécialement été indiqués; elle en

embrasse au contraire toutes les variantes.

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R E V E N D I CA T I 0 N S

-1- Perfectionnements apportés aux machines de traitement liquide de tissus, notamment aux machines à fouler et à laver les tissus agencés en forme de gaine, caractérisés par le fait que la machine mettant en oeuvre lesdits perfectionnements comprend une cuve (1) pour contenir le liquide de traitement, des moyens disposés dans ladite cave (1) pour convoyer le tissu (2), avec une entrée et une sortie de ce dernier, un organe rotatif (70) équipé de palettes (71), placé en regard de la sortie et destiné

à frapper sur le tissu.

-2- Perfectionnements selon la revendication 1, carac-

tériséspar le fait que les moyens convoyeurs comprennent un trans-

porteur sans fin (7) sur lequel vient appuyer élastiquement un organe presseur (9) (80) (111), ledit transporteur (7) et ledit organe presseur (9) délimitant entre eux un passage (L) pour le

tissu (2).

-3- Perfectionnements selon la revendication 2, carac-

térisés par le fait que l'organe presseur est un cylindre (80)

(111).

-4- Perfectionnements selon la revendication 2, carac-

térisés par le fait que l'organe presseur comprend une chambre à

air (9).

-5- Perfectionnements selon la revendication 4, carac-

térisés par le fait que la chambre à air (9) est reliée au géné-

rateur (20) d'un fluide sous pression.

-6- Perfectionnements selon la revendication 4, carac-

térisés par le fait que la chambre à air (9) est logée et par-

tiellement délimitée par un capot rigide (15).

-7- Perfectionnements selon la revendication 6, carac-

térisée par le fait que le capot (15) est associé à au moins un

vérin (21).

-8- Perfectionnements selon la revendication 1, carac-

op- - 8- térisés par le fait que la chambre à air (9) est fixée au capot (15).

-9- Perfectionnements selon la revendication 4, carac-

térisés par le fait que la chambre à air (9) est en partie au

moins revêtue d'un matériau (11) à faible coefficient de frotte-

ment.

-10- Perfectionnements selon la revendication 4, carac-

térisés par le fait qu'une feuille d'un matériau, ayant un bas coefficient de frottement, est interposée entre la chambre à air (9) et le tissu (2), tout en étant maintenue à l'une de ses extrémités.

-11- Perfectionnements selon la revendication 1, carac-

térisés par le fait que les moyens convoyeurs comprennent un transporteur sans fin (129) et un cylindre monté libre en rotation (111), chargé élastiquement, et disposé pour coopérer avec ledit

transporteur sans fin (129); des moyens étant prévus pour per-

mettre audit cylindre (111) d'être déplacé parallèlement à lui-

même de façon à faire varier son emplacement par rapport à son

point d'appui sur ledit transporteur sans fin (129).