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PERFECTIONNEMENTS AUX DISPOSITIFS DE FIXATION POUR LES RAILS DE CHEMINS DE FER ET ANALOGUES
L'invention est relative à des dispositifs de fixation amovibles en forme d'attaches ou plaques de serrage, conditionnés pour assujettir des rails à des coussinets ou semelles, ou encore directement à des traverses dans le cas de traverses métalliques.
Dans un brevet anglais antérieur du même demandeur, N 3850553, les moyens employés pour coincer les épaulements des plaques de serrage contre les rebords des patins de rail, consis- taient à prévoir des fentes à bords inclinés dans le coussinet de rail, la semelle ou la traverse, ces fentes courant parallèlement aux rails, et avec ces fentes coopéraient des plaques de serrage à double ergot et épaulement incliné. La présente invention consti- tue un perfectionnement par rapport à cette plaque de serrage an- térieure en ce quelle est auto-réglable et à serrage automatique dans les deux directions sous l'action dite "de cheminement", et est par suite entièrement réversible.
Conformément à l'invention, la plaque de serrage per.Cec-
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tionnée comporte le, patte usuelle destinée à recouvrir et à assu- jettir le bord du patin du rail, et elle est assujettie au cous- sinet, semelle, ou traverse à l'aide d'un boulon à tête en T et et col carré ou crampon traversant la plaque de serrage/ancré trans- versalement sous une fente du coussinet, semelle ou traverse. Dans ce cas, la fente est disposée perpendiculairement à la ligne média- ne du rail, et son extrémité interne se termine à faible distance du bord du patin du rail lorsque ce dernier occupe sa position nor- male sur le coussinet, semelle ou analogue.
L'extrémité externe de la fente est arrondie de façon à coopérer avec un ergot postérieur, partiellement circulaire, prévu sur la face inférieure de la pla- que de serrage, et établi de manière à agir à la manière d'un pivot autour duquel l'ensemble de la plaque de serrage peut tourner par- tiellement d'une quantité limitée de part et d'autre de la ligne médiane du coussinet ou de la semelle. Un deuxième ergot, plus court, prévu vers l'extrémité interne de la plaque de serrage re- çoit une largeur moindre que celle de la fente, et agit par suite à la manière d'une butée pour le déplacement angulaire de la pla- que dans l'un ou l'autre sens.
Ce mouvement, comme il apparaîtra ci-après, a pour résultat une action de genouillère ou de coince- ment grâce à quoi tout cheminement initial du rail tend à reserrer les moyens de fixation dans une mesure qui éventuellement arrête ce genre de déplacement.
En outre, le trou de boulon est de préférence disposé entre l'ergot de pivotement postérieur et la dite butée, et sa conformation est celle d'un ovale ou d'une fente, de façon à per- mettre le déplacement angulaire de la plaque de serrage autour de son point de pivotement. ou patte
La lèvre e a aque de serrage est évidée pour for- mer un épaulement entre lequel et le bord du patin du rail, sub- siste un vide ou fente dans lequel une clavette plate en forme de coin est introduite dans le but d'obtenir une action de coincement et de prise entre la plaque de serrage et le patin du rail.
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La dite clavette plate, en coin, à ses faces étroites inclinées et lorsqu'elle est introduite comme il est décrit plus haut, elle fait tourner l'ensemble de la plaque de serrage vers 1 extrémité épaisse de la clavette en coin introduirez jusqu'au mo- ment ou la face de l'épaulement coïncide avec le bord incliné de contact de la clavette.
Dans une variante de l'invention, la plaque de serrage peut être du type à double ergot décrit dans le brevet anglais an- térieur 385.553 précité, mais pourvue d'ergots dont les côtés sont parallèles au lieu de présenter la forme en coin comme décrite dans ce brevet. La fente pratiquée dans le coussinet, semelle ou traverse du rail sera en ce cas parallèle au rail. La patte de la plaque de serrage est évidée pour former un épaulement oblique dont l'inclinaison est celle de la clavette plate en coin insérée entre cet épaulement et le bord du patin du rail pour l'assujettissement.
Afin de rendre réversible ce type de plaque de serrage il est pour- vu de chaque coté d'épaulements inclinés opposés grâce à quoi la dite clavette en coin peut être introduite de l'un ou l'autre cô- té suivant la position de la plaque de serrage dans sa fente. Dans ce cas, bien qu'il ne résulte aucune action de genouillère, le che- minement du rail tend à serrer la clavette en coin, d'une manière analogue à celle décrite dans la première disposition.
Dans une autre variante, on a recours à des clavettes plates, en coin,doubles ou à fente, et les plaques de serrage sont légèrement modifiées pour leur adaptation. Cette forme de clavette, outre qu'elle ne peut être retirée lorsque la plaque de serrage est maintenue en place par le crampon et l'écrou,procure des moyens sup- plémentaires de réglage entre diverses dimensions de rails, et per- met également de légères variations dans la fabrication des diver- ses parties. Ce résultat est obtenu en déportant la fente à bords inclinés de la clavette et en formant ainsi deux différentes lar- geurs de coins dans une seule pièce, procurant @ deux gammes de réglage.
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Dans le cas de fentes parallèles au patin du rail, la même action de serrage automatique est obtenue en donnant aux er- gots de la plaque de serrage des formes en coin, qui, lorsqu'elles agissent conjointement avec les côtés des fentes parallèles du coussinet et ou la traverse, procure la même action de coin entre l'attache, la clavette et le patin du rail.
Les plaques de serrage peuvent être utilisées soit en combinaison avec le type de coussinet ou de semelle à crochet fixe - ou bien deux plaques de serrage peuvent être employées, et dispo- sées de chaque côté d'un rail ou conjointement à un contre-rail.
En outre, la plaque de serrage perfectionnée peut être utilisée conjointemet avec les appuis de rail décrits dans le brevet an- glais antérieur 385.553. Dans le présent cas, le mouvement angulai- re de la plaque de serrage amènera le bord antérieur de sa patte dans une position non parallèle avec la ligne médiane du rail, et cette obliquité peut être utilisée, en combinaison avec l'épaule- ment pratiqué sur la face inférieure de l'appui demil pour former les moyens d'assujettissement réglables entre la face de l'appui et le bourrelet du rail.
Et afin que l'invention puisse être plus aisément com- prise et exécutée, on s'en réfèrera ci-après aux dessins annexés dans lesquels les mêmes caractères de référence désignent des par- ties semblables dans toutes les figures.
Dans les dessins :
Fig. 1 est une coupe en élévation par un coussinet de rail, qui montre les plaques de serrage pivotantes perfectionnées dans leurs positions de fonctionnement;
Fig. 2 est une vue en plan,en coupe, de la fig. 1, cer- taines parties ayant été supprimées dans un but de clarté;
Fig. 3 est une vue en élévation latérale d'une plaque de serrage pivotante, dessinée à plus grande échelle;
Fig. 4 est une vue en bout, de face, de la fig. 3 ;
Fig. 5 est une vue en plan de la fig. 3 ;
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Fig. 6 est une vue en élévation latérale d'une disposi- tion modifiée de plaque de serrage fixe à deux ergots;
Fig. 7 est une vue par bout,de face,de la fig. 6 ;
Fig. 8 est une vue en plan de la fige 6 ;
Fig. 9 est une coupe en élévation par u coussinet de rail et une traverse, montrant des plaques de serrage modifiées tra- vaillant conjointement avec des clavettes à fente ou doubles;
Fig. 10 est une vue en plan de la f ig. 9, certaines par- ties supprimées dans un but de clarté;
Fig. 11 est une élévation latérale de la plaque de ser- rage pivotante, modifiée, dessinée à plus grande échelle;
Figo 12 est une vue en bout, de face, de la fig. 11 ;
Fig. 13 est une vue en plan de la figure 11;
Fig. 14 est une vue en élévation, par bout, d'une autre variante de la plaque de serrage à deux ergots, dessinée à plus grande échelle;
Fig. 15 est une vue en plan de la fig. 14;
Fig. 16 estwne vue latérale de la fig. 15;
Fig. 17 est une vue latérale d'une clavette double ou à fente;
Fig.18 est une vue en plan de la fig. 17.
En se référant aux dessins, 1 désigne un rail de roule- ment et 2 un contre-rail, tous deux montés dans un coussinet de rail 3 et assujettis en place à l'aide de plaques de serrage pivotan- tes 4 qui sont fermement fixées au coussinet de rail 3 à l'aide de boulons à tête en T ou crampons 9. Dans ce cas, les fentes 8 pratiquées dans le coussinet du rail 3 sont formées perpendiculai- rement à la ligne médiane des rails, et leurs extrémités externes sont en partie de forme circulaire afin de constituer un appui de pivotement pour le pivot postérieur 5, de conformation analogue, de la plaque de serrage 4.
La plaque de serrage 4 peut tourner par- tiellement autour-de l'axe de son ergot 5, d'une petite valeur an- gulaire, de part et d'autre de la ligne médiane du coussinet du rail, ce mouvement étant limité dans les deux sens par un ergot
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court ou patte 6 conditionné pour former contact avec'les côtés de la fente 8 afin de constituer les butées limites de course.
Afin de permettre de faible déplacement angulaire, la largeur du dit ergot ou patte 6 est naturellement un peu moindre que la lar- geur de la fente 8.
La plaque de serrage 4 comporte une patte évidée usuel- le 7, conditionnée pour recouvrir le patin du rail afin d'y faire prise, et une face verticale ou épaulement 12 est formée dans 1'a- lignaaent de la face antérieure de l'ergot de butée 6,et est dis- posée de façon telle que lorsque l'ergot 5 de pivotement de la pla- que 4 est serré contre l'extrémité de la fente 8, une fente se trouve formée entre le bord extrême du patin du rail et la face de l'épaulement 12, fente dans laquelle peut être introduite l'extré- mité étroite d'une clavette plate en forme de coin 11.
Lorsque la clavette 11 est engagée, l'épaulement 12 de la plaque de serrage 4 tend à s'aligner de lui-même avec le bord incliné de la dite clavet- te, cette action amenant la plaque 4 à tourner légèrement dans son ensemble autour de l'axe de l'ergot 5, dans une direction opposée au mouvement de la clavette, jusqu'au moment ou la ligne de l'épau- lement 12 coïncide dans l'ensemble de sa longueur avec le bord in- cliné de la clavette 11, position pour laquelle cette clavette 11 est en place.. La clavette 11 est engagée dans la même direction que celle du cheminement auquel on s'attend, c'est à-dire dans une direction opposée à celle du trafic sur la ligne.
Lorsque ceci est réalisé, il est évident que tout cheminement du rail tendra, s'il produit un effet quelconque, à serrer la clavette 11, et en outre, en raison de l'action de genouillère de la plaque de serrage 4, qui résulte de tout mouvement de la clavette 11, l'action de coincement contre le bord du patih du rail augmentera, améliorant de ce fait l'efficacité de la plaque de serrage comme moyen d'assujettis- sement de rail.
Il résulte clairement des dessins que la plaque de ser- rage est entièrement réversible, et que la clavette 11 peut être
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engagée de chaque côté sans déplacement dans l'ensemble de 1a pla- que de serrage. Afin de permettre le faible déplacement aligulai- re, le trou de boulon 13 pratiqué dans la plaque 4 est conformé comme il est indiqué à la figure 5.
Une attache centrale fixe,à double ergot, 14, assujettit du coté interne les patins des deux rails 1 et 2 et elle est fixée au coussinet de rail 3 par un boulon à tête en T ou crampon 15, en- taillé de chaque côté afin de permettre le rapprochement des ailes internes si c'est nécessaire. Ce résultat est aisément obtenu par l'emploi d'une plaque de serrage centrale comportant des évidements formée horizontaux appropriés, au voisinage de la racine de ses ergots, comme jeux pour les bords des patins des rails.
Pourvu que le bord antérieur de la lèvre 7 de la plaque de serrage 4 soit établi d'équerre, une butée ou soutien 16 tel que décrit dans le brevet anglais antérieur 385.553 peut être uti- lisé conjointement avec la plaque de serrage, ainsi qu'il est repré- senté à la fig. 1.
Lorsque les fentes dans des semelles, coussinets ou tra- verses de rails existants, courrent parallèlement à la ligne mé- diane des rails, on peut employer une forme modifiée de plaque de serrage à double ergot, 17, comme il est représenté aux figs.
6,7, et 8 Dans ce cas, l'épaulement oblique 19; forme,avec le bord du patin du rail, une ouverture à côtés inclinés pour rece- voir la clavette à bords inclinés ou en coin 11. Dans ce cas éga- lement, la clavette est engagée dans la direction du cheminement du rail et un auto-serrage se produit qui tend à coincer la clavet- te plus fermement. En raison toutefois de la fixité de la plaque de serrage, aucune action de genouillère ne se produit comme dans le cas de la plaque de serrage pivotante 15. Si la face 20 du bord de la patte de la plaque 17 est établie d'équerre, et entaillée obliquement par rapport à la ligne médiane des ergots 18, la butée ou soutien décrit dans le brevet anglais antérieur 385.553 peut être utilisé conjointement.
Dans les figures 9 à 16 on a représenté des variantes
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de construction des plaques de serrage 4 et 17, permettant 1'em- ploi d'une clavette à fente ou à double inclinaison 25. Dans la fig 9 on a représenté une coupe montrant un double coussinet 21 monté sur une traverse d'acier 22. Le rail de roulement 1 et le contre-rail 2 sont assujettis, du côté droit par une plaque de serrage pivotante modifiée, 23 et, du côté gauche, par une pla- à faces que à ergots/Inclines 24. Dans les deux cas, le coincement contre le bord du patin du rail est assuré,- grâce à une clavette à fente ou à double inclinaison 25, et des boulons à tête en T,ou cram- pons 9 assujettissent les plaques de serrage à la traverse 22.
Il est à noter que le boulon 9 traverse la fente de la clavette, cette disposition rendant l'enlèvement de la clavette 25 impossi- ble aussi longtemps que le boulon 9 est en place.
Les ergots 32 de la plaque de serrage 24 ont leurs fa- ces inclinées en direction longitudinale par rapport à la fente de logement dans le support de rail, avec ce résultat que l'un des ergots est plus étroit que l'autre et que la largeur de la fente.
Par suite, lorsque la clavette 25 est amenée en place, les faces in- clinées internes des ergots 32 et le bord du patin du rail forment entre eux une fente ou logement à côtés inclinés dans lequel' la dite clavette est fermement coincée comme il est clairement indi- qué à la gauche de la figure 10.
Le boulon 33 qui, dans cette disposition maintient la plaque de serragecentrale, fixe, 14, est pourvu d'une tête frai- sée ancrée dans une fente convenablement conformée du coussinet de rail 21. On pourrait également utiliser le boulon dtassujettisse- ment à tête en T,ou crampon,usuel.
Dans les figures 11, 12 et 13 on a représenté, à une échelle plus grande, la variante de plaque de serrage pivotante, conditionnée pour être employée avec le type de clavette à double inclinaison ou à fente, 25. Les figures 14, 15 et 16 montrent, à plus grande échelle, la forme modifiée de plaque de serrage à dou- @le ergot, conditionnée pour être utilisée avec cette clavette à fente, laquelle est illustrée dans les figures 17 et 18 des dessins.
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Il est à noter que la fente 30 est dtrée dans la clavette, en sorte que le côté en coin 26 est plus large que le côté opposé 27, en procurant en fait deux différentes largeurs de clavette en coin, et ainsi deux gammes de réglage suivant la position de la clavette,
R E V E N D C A T I O N S -----------------------------
1- Un dispositif perfectionné de fixation pour rail, com- prenant des plaques de serrage amovibles et réglables, opposées, qui comportent,à leurs extrémités antérieures, des pattes établies pour recouvrir et assujettir les bords du patin de rail ; ergot en saillie vers le bas à l'extrémité postérieure de chaque plaque de serrage, et conditionné pour prendre appui contre l'extrémité externe arrondie d'une fente pratiquée dans l'organe de support de rail, formé d'un coussinet, semelle ou traverse ;
unsecond ergot en saillie vers le bas, plus court, disposé vers l'extrémité an- térieure, un boulon à tête en T ou crampon ancré transversalement à la dite fente, et traversant un trou en forme de fente de la pla- que de serrage disposé entre les deux ergots; une clavette plate en forme de coin conditionnée pour être engagée entre la face de la plaque de serrage et le bord du patin de rail, grâce à quoi la dite plaque de serrage est obligée de pivoter autour d'un axe for- mé par le pivot postérieur de façon à s'aligner d'elle-même avec le bord ou côté de contact de la dite claette en coin.