FR2657506A1 - Chaussure de ski alpin a entree arriere. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin à entrée arrière. Cette chaussure est caractérisée en ce que la partie arrière (2) de la tige présente, sur sa face postérieure (2a), une poutre de rigidification dont fait partie le levier de réglage (6) en position de blocage, cette poutre de rigidification comprenant deux éléments en saillie vers l'arrière, constituant respectivement des arcs-boutants supérieur (12) et inférieur (13) situés dans le prolongement l'un de l'autre dans le plan vertical et longitudinal de symétrie de la chaussure en étant séparés l'un de l'autre par un intervalle (11) constituant un logement pour le levier de réglage (6).

Description

La présente invention concerne une chaussure de ski alpin à entrée arrière, comportant un bas de coque sur la partie arrière duquel est montée pivotante, autour d'un axe horizontal et transversal, une partie arrière de la tige de la chaussure.

On connaît déjà des chaussures de ski alpin à entrée arrière dont la partie arrière pivotante, constituant un capot ou collier, porte un levier de réglage faisant partie d'un dispositif de fermeture de la chaussure ou de serrage interne du pied du skieur. Ce levier de réglage qui est relié par un câble à des moyens de fermeture de la tige ou de serrage interne du pied, est monté mobile sur la partie arrière de la tige entre deux positions, à savoir une première position de blocage, dans laquelle le levier est plaqué sensiblement verticalement le long de la face arrière de la partie arrière de la tige, en exerçant une traction sur le câble du dispositif de serrage interne ou de fermeture, et une seconde position de déblocage dans laquelle le levier de réglage est écarté de la partie arrière de la tige, en donnant alors du mou au câble, ce qui assure le relâchement de celui-ci et par conséquent le desserrage du pied ou l'ouverture de la tige.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés à ce type de chaussure dans le but d'obtenir, par des moyens très simples, une rigidification de la partie arrière de la tige assurant une bonne tenue de celle-ci lorsqu'elle est sollicitée vers l'arrière pendant la pratique du ski.

A cet effet cette chaussure de ski alpin à entrée arrière, comportant un bas de coque sur la partie arrière duquel est montée pivotante, autour d'un axe horizontal et transversal, la partie arrière de la tige de la chaussure, et un levier de réglage monté mobile sur la partie arrière de la tige, ce levier de réglage étant relié, par un câble, à des moyens de fermeture de la tige ou de serrage interne du pied du skieur à l'intérieur de la chaussure, est caractérisée en ce que la partie arrière de la tige présente, sur sa face postérieure, une poutre de rigidification dont fait partie le levier de réglage en position de blocage, cette poutre de rigidification comprenant deux éléments en saillie vers l'arrière, par rapport à la face postérieure de la partie arrière de la tige, ces éléments en saillie constituant respectivement des arcs-boutants supérieur et inférieur situés dans le prolongement l'un de l'autre dans le plan vertical et longitudinal de symétrie de la chaussure en étant séparés l'un de l'autre par un intervalle constituant un logement pour le levier de réglage, en position de blocage, et dont l'extension, dans le sens vertical, est sensiblement égale à la longueur de ce levier de réglage de manière que le levier de réglage, une fois logé dans l'intervalle entre les deux arcs-boutants, assure une liaison mécanique, avec ou sans un léger jeu, entre ces deux arcs-boutants.

Préférentiellement, la partie arrière de la tige est un collier entourant totalement le bas de jambe, la partie avant étant alors une simple languette issue du prolongement du bas de coque et s'intercalant entre le collier et la zone antérieure du bas de jambe lorsque la tige est verrouillée.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue en perspective d'une chaussure de ski alpin à entrée arrière, pourvue d'un levier de réglage faisant partie d'un dispositif de serrage interne du pied, suivant l'invention.

La figure 2 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale et longitudinale, de la partie arrière de la chaussure représentée sur la figure 1.

La figure 3 est vue en coupe horizontale partielle faite suivant la III-III de la figure 2.

Les figures 4 et 5 sont des vues en élévation partielles de variantes d'exécution de la chaussure de ski alpin suivant l'invention.

La figure 6 est une vue en élévation partielle de la partie arrière d'une chaussure de ski alpin dans lequel le levier de réglage fait partie d'un dispositif de fermeture de la tige.

La figure 7 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale et longitudinale, d'une variante d'exécution de la chaussure dans laquelle la poutre de rigidification est constituée par une pièce rapportée, le levier de réglage étant représenté en position de blocage.

La figure 8 est une vue semblable à celle de la figure 7, le levier de réglage étant représenté écarté de la poutre de rigidification.

La figure 9 est une vue en perspective de l'arrière de la chaussure représentée partiellement sur les figures 7 et 8, le levier de réglage étant supprimé.

La chaussure de ski alpin à entrée arrière suivant l'invention qui est représentée sur les figures 1 à 3, comprend un bas de coque rigide 1 et une tige en deux parties avant et arrière, dont seule la partie arrière 2 est représentée sur le dessin. Cette partie arrière 2 de la tige est articulée, à sa partie inférieure et postérieure, sur la partie postérieure du bas de coque 1, autour d'un axe horizontal et transversal 3, de manière à pouvoir basculer vers l'arrière pour faciliter le chaussage et le déchaussage.

La partie arrière 2 de la tige porte, à sa partie supérieure, un dispositif de fermeture 4, de tout type approprié, permettant de serrer la tige sur le bas de jambe du skieur.

Par ailleurs, dans cette forme d'exécution de l'invention, les deux parties latérales de la partie arrière 2 de la tige sont percées de trous, dans lesquels s'engagent des plots 5, de même diamètre, prévus sur le bas de coque 1, afin de maintenir la partie arrière 2 de la tige en position sensiblement verticale pendant la pratique du ski.

La partie arrière 2 de la tige porte, à l'arrière, un levier de réglage mobile 6 qui, dans cette forme d'exécution, fait partie d'un dispositif de serrage interne du pied du skieur. Ce levier de réglage 6 est relié, par l'intermédiaire d'un câble 7 qui forme une boucle ouverte vers le bas, à un élément monté mobile à l'intérieur de la chaussure et qui assure le serrage du pied du skieur contre la paroi du bas de coque 1, lorsque le câble 7 est tendu. Cet élément mobile peut être constitué notamment par une plaque de répartition de pression prenant appui sur le cou-de-pied ou sur l'avant du pied du skieur. Le levier de réglage 6 est représenté en position de blocage, c'est-à-dire de serrage du pied, sur les figures 1 et 2.Dans cette position il est plaqué contre la face arrière de la partie arrière 2 de la tige, les deux brins du câble 7 qui s'étendent vers le bas, de part et d'autre du levier 6, étant alors mis sous tension. La tension du câble 7, en position de serrage, peut être ajustée par des moyens portés par le levier 6. Dans la forme d'exécution non limitative représentée, ces moyens de réglage de l'intensité du serrage comprennent une tige filetée 8, sensiblement verticale, qui est portée par le levier 6 en en étant rendue solidaire par tous moyens appropriés, tels qu'une goupille.

Sur cette tige filetée est engagé librement un coulisseau 9 auquel est reliée l'extrémité supérieure de la boucle que constitue le câble 7 et sous ce coulisseau 9 est disposé un écrou 10, formant molette de réglage, vissé sur la tige filetée 8. I1 est ainsi possible, en vissant plus au moins la molette de réglage 10 sur la tige filetée 8, d'ajuster la position en hauteur de cette molette 10 et par conséquent du coulisseau 9, ce qui permet de régler la tension du câble 7.

Suivant l'invention la partie arrière 2 de la tige présente, sur sa face postérieure, une poutre de rigidification dont fait partie le levier de réglage 6 en position de blocage, c'est-à-dire lorsqu'il est engagé et retenu dans un logement 11. Cette poutre de rigidification comprend deux éléments 12,13, en saillie vers l'arrière par rapport à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige, ces deux éléments en saillie étant situés dans le prolongement l'un de l'autre dans le plan vertical et longitudinal de symétrie de la chaussure. Ces deux éléments qui, dans cette forme d'exécution non limitative, font partie intégrante de la partie arrière 2 de la tige, constituent respectivement un "arc-boutant" supérieur 12 et un "arcboutant" inférieur 13 séparés l'un de l'autre par un intervalle, constituant le logement 11 pour le levier 6, dont l'extension, dans le sens vertical, est sensiblement égale à la longueur hors tout du levier 6. Chacun des arcs-boutants supérieur 12 et inférieur 13 en saillie a une largeur a, à l'endroit du bord du logement 11, qui est sensiblement égale à la largeur du levier de réglage 6. Ce levier, en position de blocage dans son logement 11, assure une liaison mécanique entre les deux arcs-boutants 12 et 13.

L'arc-boutant supérieur 12 comprend une face postérieure 12a qui, en position de fermeture de la chaussure, telle que représentée sur la figure 2, est légèrement inclinée de bas en haut et d'arrière en avant par rapport à la verticale et qui a une largeur a allant en croissant de son extrémité inférieure, délimitant le logement 11, à son extrémité supérieure par laquelle elle se raccorde à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige.

L'arc-boutant supérieur 12 comprend par ailleurs deux faces latérales 12b reliant la face postérieure inclinée 12a à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige et il est délimité vers le bas par une face inférieure 12c qui est sensiblement horizontale et qui constitue le bord supérieur du logement 11. I1 est en outre traversé de part en part, dans le sens horizontal et transversal, par une ouverture 14 de forme quelconque.

De la même façon l'arc-boutant inférieur 13 comprend une face postérieure 13a qui est sensiblement verticale, en position de fermeture de la chaussure, et dont la largeur a va en augmentant de son extrémité supérieure à son extrémité inférieure par laquelle elle se raccorde à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige. L'arcboutant 13 comprend deux faces latérales 13b reliant la face postérieure 13a à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige et il est délimité vers le haut par une face supérieure 13c sensiblement horizontale qui constitue le bord inférieur du logement 11. Cette face supérieure 13c présente à l'entrée du logement 11, c'est-à-dire à l'endroit de l'arête de raccordement avec la face postérieure 13a, une nervure 13d en saillie vers le haut.En avant de la nervure 13d vient se loger une saillie inférieure 6a du levier de réglage 6, pour assurer le maintien de celui-ci en position de blocage. Par ailleurs l'arc-boutant inférieur 13 est traversé de part en part, dans la direction horizontale et transversale, d'une ouverture 15 de forme quelconque. Les deux brins du câble 7 qui s'étendent vers le bas à partir du coulisseau 9, passent d'abord à l'extérieur de la partie supérieure de l'arc-boutant 13, et s'engagent ensuite dans l'ouverture 15 de cet arc-boutant pour passer à travers des trous appropriés formés dans l'arc-boutant et dans le bas de coque et pour être reliés ensuite, à l'intérieur de celui-ci, à l'élément mobile du dispositif de serrage interne du pied.

Dans cette forme d'exécution non limitative de l'invention, la poutre de rigidification constituée par les deux arcs-boutants 12,13 et le levier 6, s'étend sur toute la hauteur de la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige. Autrement dit, la face postérieure inclinée 12a de l'arc-boutant supérieur 12 se raccorde à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige, à l'endroit de son bord supérieur 2b. De la même façon la face postérieure 13a de l'arc-boutant inférieur 13 s'étend jusqu'au bord inférieur 2c de la partie postérieure 2 de la tige. Toutefois une telle construction n'est pas limitative et la poutre de rigidification pourrait s'étendre seulement sur une partie de la hauteur de la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige.Dans ce cas, les faces postérieures 12a et 13a des deux arcs-boutants 12,13 se raccorderaient à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige capot à une certaine distance de ses bords supérieur 2b et inférieur 2c.

Les ouvertures respectives 14 et 15 des arcs-boutants supérieur 12 et inférieur 13 peuvent servir non seulement au passage du câble 7 relié au levier de réglage 6 mais encore à d'autres fins. Notamment elles peuvent être utilisées pour le passage, à travers elles, d'une sangle permettant de réunir les deux chaussures en vue de faciliter leur transport.

Dans la forme d'exécution de l'invention représentée sur les figures 1 et 2, le levier de réglage 6 présente la forme d'un cadre sensiblement rectangulaire comportant deux parois horizontales inférieure 6b et supérieure 6c. La tige filetée 8 s'étend verticalement à l'intérieur du cadre, de façon solidaire avec celui-ci, entre les deux parois horizontales 6b,6c et l'extrémité inférieure de la tige 8 est engagée dans la paroi horizontale inférieure 6b du levier 6.

La tige filetée 8 traverse la paroi horizontale supérieure 6c et elle fait saillie au-dessus de cette paroi. Sur la partie extrême supérieure en saillie de la tige filetée 8 est vissé un écrou 16 constituant une butée réglable en hauteur. La butée 16 peut être réglée sur la tige filetée 8 de manière que la longueur combinée du levier 6 proprement dit, de la partie extrême supérieure de la tige filetée 8 et de l'écrou formant butée 16 soit juste égale à la longueur du logement 11 entre les deux arcs-boutants 12 et 13.De cette façon, lorsque le levier 6 se trouve en position de blocage, comme il est représenté sur les figures 1 et 2, il constitue en quelque sorte une entretoise entre les deux arcs-boutants supérieur 12 et inférieur 13 si bien qu'il existe, à l'arrière de la tige, une poutre de rigidification s'étendant sur toute la hauteur de la partie arrière 2 de la tige et qui est constituée par les deux arcs-boutants 12 et 13 et le levier 6 assurant la liaison mécanique entre eux.

Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 4, la partie arrière 2 de la tige présente, sous l'arc-boutant supérieur 12, une fente transversale 17 qui débouche dans le logement 11, qui s'étend vers l'avant, dans les deux parties latérales de la partie arrière 2 de la tige, et qui est obturée par une couche 18 d'un matériau dont les bords sont reliés, par tous moyens appropriés, aux bords de la fente 17. Le matériau 18 est choisi de manière à avoir des propriétés de déformation supérieures à celles du matériau constituant le capot arrière 2. Dans ce cas, en prévoyant un jeu i entre l'écrou formant butée réglable 16, porté par la partie supérieure du levier 6, et la face inférieure 12c de l'arc-boutant supérieur 12, la partie supérieure de la partie arrière 2 de la tige peut fléchir légèrement vers le bas, lorsque cette partie arrière 2 est sollicitée vers l'arrière, pendant la pratique du ski, la déformation de la partie arrière 2 s'effectuant à l'endroit de la fente 17 recouverte par le matériau flexible 18.

Suivant une variante, la fente 17 et le matériau flexible 18 l'obturant pourraient être remplacés par une zone de la partie arrière 2 de la tige de moindre épaisseur s'étendant sous l'arc-boutant supérieur 12 et vers l'avant, dans les deux parties latérales de cette partie arrière, de manière à diminuer la rigidité de cette zone à épaisseur réduite et à faciliter la déformation de la partie arrière 2 de la tige à cet endroit.

La figure 5 illustre une variante d'exécution dans laquelle l'arc-boutant supérieur 12 présente, à l'endroit de l'arête de raccordement de ses deux faces postérieure 12a et inférieure 12c, une nervure 12d s'étendant vers le bas, pour assurer le verrouillage du levier 6 en position de blocage.

La forme de la partie supérieure du levier 6 est choisie de manière qu'il puisse franchir la saillie 12d, par légère déformation de cette dernière, pour atteindre la position de blocage représentée sur la figure 5.

Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 6, la continuité de la poutre de rigidification est assurée, entre les arcs-boutants supérieur 12 et inférieur 13, par un levier 19, immobilisé dans le logement 11, qui, dans ce cas, est un levier faisant partie d'un dispositif de fermeture de la tige. A cet effet, le levier 19 est relié à un câble 21 qui s'étend vers le haut à partir du levier 19, qui passe à travers la partie inférieure de l'arc-boutant supérieur 12 et qui sort latéralement, en passant à travers l'ouverture 14 de l'arc-boutant supérieur 12, pour atteindre le dispositif de fermeture proprement dit non représenté.

Dans la variante d'exécution représentée sur les figures 7 à 9, les deux arcs-boutants supérieur 12 et inférieur 13, délimitant entre eux le logement 11 pour le levier de réglage 6, sont prévus respectivement dans les parties supérieure et inférieure d'une pièce rapportée 22 dont ils font partie intégrante. La pièce 22, de forme générale rectangulaire, allongée dans le sens vertical, est fixée à la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige par tous moyens appropriés, par exemple au moyen d'un ou plusieurs rivets 23. De préférence ce rivet traverse un trou percé dans la partie centrale du fond du logement 11 si bien que les deux parties supérieure et inférieure de la pièce rapportée 22, laissées libres, peuvent fléchir par rapport à la zone centrale de la pièce 22 qui est immobilisée par le rivet 23 sur la face postérieure 2a.

La pièce rapportée 22, présentant les arcs-boutants supérieur 12 et inférieur 13, est engagée, dans son ensemble, dans un creux vertical 24 qui est formé dans la face postérieure 2a de la partie arrière 2 de la tige. Ce creux 24 a une dimension verticale correspondant sensiblement à celle de la pièce rapportée 22 et il est délimité, à ses deux extrémités, par deux parties en saillie vers l'extérieur à savoir une saillie supérieure 25 et une saillie inférieure 26.

Lorsque le levier de réglage 6 est en position de blocage, comme il est représenté sur la figure 7, il constitue une entretoise en travers du logement 11 et il contribue à la formation de la poutre de rigidification prévue à l'arrière de la chaussure et qui est constituée par les deux arcs-boutants 12,13 et le levier de réglage 6.

Lorsque le levier de réglage 6 est dégagé de son logement 11, les deux parties supérieure et inférieure de la pièce rapportée 22 ne sont plus entretoisées et elles peuvent se dégager de l'évidement 24. Notamment la partie supérieure de la tige 2 peut retrouver une certaine souplesse en flexion arrière du fait qu'elle n'est plus retenue par l'arc-boutant 12, comme il est représenté sur la figure 8.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1.- Chaussure de ski alpin à entrée arrière, comportant un bas de coque (1) sur la partie arrière duquel est montée pivotante, autour d'un axe horizontal et transversal, une partie arrière (2) de la tige de la chaussure, et un levier de réglage (6,19) monté mobile sur la partie arrière de la tige, ce levier de réglage (6,19) étant relié, par un câble (7,21), à des moyens de fermeture de la tige ou de serrage interne du pied du skieur à l'intérieur de la chaussure, caractérisée en ce que la partie arrière (2) de la tige présente, sur sa face postérieure (2a), une poutre de rigidification dont fait partie le levier de réglage (6) en position de blocage, cette poutre de rigidification comprenant deux éléments en saillie vers l'arrière, par rapport à la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige, ces éléments en saillie constituant respectivement des arcs-boutants supérieur (12) et inférieur (13) situés dans le prolongement l'un de l'autre dans le plan vertical et longitudinal de symétrie de la chaussure en étant séparés l'un de l'autre par un intervalle (11) constituant un logement pour le levier de réglage (6,19), en position de blocage, et dont l'extension, dans le sens vertical, est sensiblement égale à la longueur de ce levier de réglage (6,19) de manière que le levier de réglage (6,19), une fois logé dans l'intervalle (11) entre les deux arcs-boutants (12,13), assure une liaison mécanique, avec ou sans un léger jeu, entre ces deux arcs-boutants (12,13).

2.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 1 caractérisée en ce que chacun des arcs-boutants supérieur (12) et inférieur (13) en saillie a une largeur (a), à l'endroit du bord du logement (11) qui est sensiblement égale à la largeur du levier de réglage (6,19).

3.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'arcboutant supérieur (12) comprend une face postérieure (12a) qui est légèrement inclinée de bas en haut et d'arrière en avant par rapport à la verticale, deux faces latérales (12b) reliant la face postérieure inclinée (12a) à la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige et une face inférieure (12c) qui est sensiblement horizontale et qui constitue le bord supérieur du logement (11).

4.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 3 caractérisée en ce que la face postérieure inclinée (12a) de l'arc-boutant supérieur (12) a une largeur (a) allant en croissant de son extrémité inférieure, délimitant le logement (11), à son extrémité supérieure par laquelle elle se raccorde à la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige.

5.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'arcboutant inférieur (13) comprend une face postérieure (13a) qui est sensiblement verticale, deux faces latérales (13b) s'étendant jusqu'à la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige et une face supérieure (13c) sensiblement horizontale, qui constitue le bord inférieur du logement (11).

6.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 5 caractérisée en ce que la largeur (a) de la face postérieure (13a) de l'arc-boutant inférieur (13) va en augmentant de son extrémité supérieure à son extrémité inférieure par laquelle elle se raccorde à la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige.

7.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'arête de raccordement de la face postérieure (13a) de l'arc-boutant inférieur (13) et de sa face supérieure (13c), sensiblement horizontale, forme une nervure (13d) en saillie vers le haut, pour assurer le verrouillage du levier (6,19) en position de blocage.

8.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisée en ce que l'arête de raccordement de la face postérieure (12a) de l'arc-boutant supérieur (12) et de sa face inférieure (12c), sensiblement horizontale, forme une nervure (12d) en saillie vers le bas pour assurer le verrouillage du levier (6,19) en position de blocage.

9.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'arcboutant supérieur (12) est traversé de part en part, dans le sens horizontal et transversal, par une ouverture (14).

10.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 9 caractérisée en ce que le levier de réglage (19) est un levier faisant partie d'un dispositif de fermeture de la tige et il est relié à un câble (21) qui s'étend vers le haut à partir du levier (19), qui passe à travers la partie inférieure de l'arc-boutant supérieur (12) et qui sort latéralement en passant à travers l'ouverture (14) de cet arc-boutant supérieur (12).

11.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'arc boutant inférieur (13) est traversé de part en part, dans la direction horizontale et transversale, d'une ouverture (15).

12.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 11 caractérisée en ce que le levier (6) fait partie d'un dispositif de serrage interne du pied dans la chaussure et il est relié à un câble (7) formant une boucle dont les deux brins qui s'étendent vers le bas à partir du levier (6), qui passent d'abord à l'extérieur de la partie supérieure de l'arc-boutant inférieur (13), et qui s'engagent ensuite dans l'ouverture (15) de cet arc-boutant (13) pour être reliés, en passant à travers des trous formés dans l'arc-boutant (13) et dans le bas de coque (1), à un élément mobile du dispositif de serrage interne se trouvant à l'intérieur de la chaussure.

13.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que la partie arrière (2) de la tige présente, sous l'arc-boutant supérieur (12), une fente transversale (17) qui débouche dans le logement (11), qui s'étend vers l'avant, dans les deux parties latérales de la partie arrière (2) de la tige et qui est obturée par une couche (18) d'un matériau dont les bords sont reliés aux bords de la fente (17), ce matériau ayant des propriétés de déformation supérieures à celle du matériau constituant la partie arrière (2) de la tige.

14.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12 caractérisée en ce que la partie arrière (2) de la tige comprend une zone d'épaisseur réduite s'étendant sous l'arc-boutant supérieur (12) et vers l'avant, dans les deux parties latérales de la partie arrière (2) de la tige.

15.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le levier (6) porte, à son prolongement, une butée (16) réglable longitudinalement de manière à pouvoir faire varier la longueur hors-tout du levier (6) et de la butée réglable (16) et à ajuster éventuellement un léger jeu entre le levier (6) portant la butée (16) d'une part et le logement (11) le recevant d'autre part.

16.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 15 caractérisée en ce que le levier de réglage (6) a la forme d'un cadre sensiblement rectangulaire comportant deux parois horizontales opposées (6b,6c), il porte une tige filetée (8) solidaire du cadre, s'étendant verticalement à l'intérieur du cadre, entre les deux parois horizontales (6b,6c), une extrémité de la tige (8) est engagée dans une paroi horizontale (6b) du levier (6), un écrou (10), formant molette de réglage, est vissé sur la tige filetée (8), à l'intérieur du cadre, un coulisseau (9) auquel est relié le câble (7), est engagé librement sur la tige filetée (8) et est maintenu en position sur le levier par la molette de réglage (10), la tige filetée (8) traverse l'autre paroi horizontale (6c) du levier (6) et fait saillie au-delà de cette paroi et sur la partie extrême en saillie de la tige filetée (8) est vissé un écrou (16) constituant la butée réglable.

17.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que les arcs-boutants supérieur (12) et inférieur (13) font partie intégrante de la partie arrière (2) de la tige et ils s'étendent vers l'arrière à partir de la face postérieure (2a) de cette partie postérieure (2).

18.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16 caractérisée en ce que les arcsboutants supérieur (12) et inférieur (13) sont formés respectivement sur les parties supérieure et inférieure d'une pièce (22) rapportée, laquelle est fixée sur la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige.

19.- Chaussure de ski alpin suivant la revendication 18 caractérisée en ce que la pièce rapportée (22) est fixée au moyen d'au moins un organe de fixation (23), tel qu'un rivet, traversant le fond du logement (11) délimité entre les deux arcs-boutants (12,13) de la pièce rapportée et la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige.

20.- Chaussure de ski alpin suivant l'une quelconque des revendications 18 et 19 caractérisée en ce que la pièce rapportée (22) a une forme sensiblement rectangulaire, allongée dans le sens vertical, et elle est engagée dans un creux de même forme (24) de la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige, ce creux (24) étant délimité entre deux saillies supérieure (25) et inférieure (26) qui s'étendent vers l'arrière à partir de la face postérieure (2a) de la partie arrière (2) de la tige.