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Procédé et appareil permettant la fabrication de toiles ou de treillis métalliques.
La présente invention est relative à la fabrication de tissus ou de treillis métalliques dans lesquels les fils de chaîne et de trame sont assemblés par soudure électrique et elle a pour objet un procédé ainsi qu'un appareil permettant cette fabrication dans de meilleures conditions.
Jusqu'ici on préparait les toiles métalliques de cette nature en disposant longitudinalement les fils de chaine dans la machine utilisée à cet effet et en les faisant croiser par les fils constituant la trame. Le nombre de fils de chaine que l'on faisait avancer en même temps correspondait à la largeur du treillis et jusqu'à présent, la disposition etait telle que les
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fils de trame étaient mis en place un à un sur la chaine. Après que la trame avait été placée sur la chaine, on arrêtait la machine pendant que l'on soudait les fils aux intersections ou croisements de la chaine et de la trame, les électrodes de soudure étant réparties dans un seul et même plan vertical et agissant en tous les points d'intersection qui se trouvent dans ce plan.
La fabrication comprenait donc les stades suivants: (1) avancement des fils de chaine, (2) disposition d'un fil de trame transversalement aux fils de chaine, (3) cessation du mouvement d'avance des fils de chaine et lancement du courant dans des électrodes convenablement disposées pour souder aux points d'intersection, (4) reprise du mouvement de progression de la chaine. Le temps exigé par l'exécution des soudures étaiè,. sensiblement égal au temps, nécessité par l'avancement des fils de chaine sur une distance égale à celle qui sépare les fils de trame.
Le procédé objet de l'invention offre cette particularité essentielle que les fils de trame sont soumis à un déplacement continu et que la soudure est opérée pendant leur mouvement.En outre, il permet de mettre en place, par intermittences, un groupe de plusieurs fils de trame sur les fils de chaine alors que ceux-ci progressent.
L'appareil qui permet la mise en oeuvre de ce procède comprend essentiellement un tambour exécutant une rotation continue et portant, à sa périphérie, des électrodes ou têtes de soudure et un système d'amenée des fils, avec l'espacement correct, sur les électrodes, système combiné à d'autres électrodes surplombantes qui peuvent être mises au contact des fils en leurs points d'intersection afin qu'un courant puisse passer, l'appareil comportant enfin un mécanisme grâce auquel les électrodes surplombantes sont mues à la même vitesse angulaire que le tambour pendant l'exécution de la soudure.
Les électrodes surplombantes peuvent être soutenues par un support qui peut s'abaisser pour les amener en position de
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service et se relever et qui, de plus, est commande, par des moyens convenables, de manière à décrire un arc tandis qu'il oscille.
Un mécaniqme spécial peut être prévu dans.le but de communiquer au support en question un mouvement d'oscillation le long d'un arc concentrique au tambour et à la même vitesse que ce dernier.
Après avoir quitté le tambour sur lequel elle est soudée la toile métallique peut passer autour d'une roue d'entrainement munie de dents à sa périphérie et elle peut ensuite être rassemblée sur un rouleau ou une bobine.
Enfin, on peut adjoindre à l'appareil un mécanisme propre à soulager les fils de chaine lorsque s'exécute la soudure de la tension à laquelle ils sont soumis.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exemple, fera bien comprendre de quelle manière l'invention peut être réalisée.
La fig. 1 est une vue de côté d'une machine permettant la mise en oeuvre de l'invention.
La fig. 2 est une vue de face brisée.
La fig. 3 représente, en plan et à plus grande échelle, un détail du tambour de soudure.
La fig. 4 est une coupe transversale partielle correspondante.
La fig. 5 représente en coupe un détail.
Les fig. 6,7 et 8 sont des vues, par l'arrière, en bout et de face respectivement, d'un autre détail.
Les fig. 9,10,et 11 d'une part, 12,13 et 14 d'autre part, sont des vues, en plan, de profil et de face, d'autres détails.
La fig, 15 est une vue de profil d'un autre détail.
Les fig, 16 et 17 sont des vues de profil et en bout respectivement d'un autre détail.
La fig. 18 est une vue en plan comportant les détails
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que montrent les fig, 15,16 et 17.
Les fils longitudinaux de l'armature ou treillis représentés par la ligne a sur la fig, 1 sont dévidés de rouleaux (non représentés), passant sous des poulies b portées par un arbre c et sont tirés, par une roue dentée d, sur un tambour e; sur la périphérie de ce tambour sont montées, par rangées parallèles, des électrodes ou tètes de soudure f. Entre la roue d et le tambour e les fils passent sous un galet guide ou galet de tension g monté sur un arbre h dont on peut régler la hauteur en le déplaçant dans la fente i.
Comme le montrent les fig. 3 et 4, les têtes de soudure f sont assujetties à la paroi du tambour e par des organes de serrage 74 et 75. Les organes de serrage 75 possèdent un bord relevé 76 dans lequel sont ménagées des fentes 77 qui livrent passage aux fils longitudinaux a et les guident.
Deux rangées de transformateurs j j 1 (fig. 1) sont pla- cés sur un portique k surmontant le tambour e. Sous ce portique et au-dessus du tambour e se trouvent deux files d'électrodes 1, 11; deux électrodes voisines de la file 1 sont re- liées au secondaire d'un transformateur j et les électrodes de la file 11 sont connectées, de façon similaire au secondai- re d'un transformateur j1. Ainsi chaque couple d'électrodes voisines de la file 1 et les électrodes adjacentes de la file 11 sont reliés à des transformateurs propres et le circuit se ferme, ainsi qu'on le précisera plus loin, par les électrodes ou contacts f portés par le tambour e.
Lorsqu'il quitte la roue d, le treillis d'enroule sur une bobine m portée par un arbre n auquel est fixée une roue dentée o; celle-ci peut être entrainée par l'arbre principal q par l'intermédiaire d'une chaine p.
Les électrodes 1 et 11 sont portées par une plateforme r qui, à son tour, est soutenue, à chaque extrémité, par des leviers oscillants s; chacun de ceux-ci possède une cage rec- tangulaire t dans l'ouverture u de laquelle est logé, avec une
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certaine liberté de mouvement, un coulisseau v porté par l'ar- bre w. Ainsi les leviers s peuvent se mouvoir verticalement entre des limites imposées par l'ouverture u et le coulisseau v. Comme la disposition des deux leviers s et leur fonctionne- ment sont les mêmes pour l'un que pour l'autre, il suffira de les exposer pour un seul d'entr'eux.
Au bas de chaque levier s se trouve un galet x qui pénè- tre dans une fente y d'une crosse z; celle-ci est reliée à articulation, par un pivot z , à une bielle reglable 10 dont l'autre extrémité est articulée sur un levier 11, dans une région intermédiaire de celui-ci, Le levier 11 est accouplé, par une biellette 12, à un levier similaire 13 et les extrémi- tés correspondantes des leviers 11 et 13 pivotent sur un tourillon commun 14 porté par une console 9. A leurs extrémi- tés libres, les deux leviers portent des galets 15,16 en con-
1 1 tact avec les cames respectives 17,17, la came 17 est mue par une roue dentée 18 qui reçoit son mouvement, par l'inter- médiaire d'une chaine 19, d'une roue dentée q 1 montée sur l'ar- bre principal q.
Les deux carnes 17 et 171 sont représentées en coupe sur la fig. 5. Une fente 8 du levier 13 permet de régler les positions des leviers 11 et 13 pour des surfaces de came différentes. L'une des extrémités d'un levier 20 est re- liée au levier 13 en une partie intermédiaire de celui-ci et l'autre extrémité est reliée à l'extrémité d'un levier 21 qui pivote en 22 tandis que son autre extrémité est en contact a- vec l'arbre c sur lequel sont montées les poulies b. L'ensem- ble d'organes qui vient d'être décrit commande le soulèvement et l'abaissement de la plateforme r ainsi que le soulèvement de l'arbre c dans la fente 24 en vue de supprimer la tension des fils a.
Un aménagement spécial est, en outre, prévu pour que la plateforme r soit animée d'un mouvement d'oscillation.Des disques 71 sont clavetés sur l'arbre w à l'extérieur des le- viers s et ils possèdent, à leur périphérie, des encoches 72
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dans lesquelles pénètrent des doigts 73, en saillie sur les bras supérieurs des leviers s, lorsque ces leviers s'abaissent de sorte que la plateforme r est entrainée en même temps que le tambour e ; destiges 25 agissent sur chacun des leviers s de manière ramener la plateforme r à l'encontre du sens de rotation du tambour e. Ces tiges 25 sont filetées à leurs ex-
1 trémités et sont vissées dans des chapes taraudées 26,26 .
La chape 26 est reliée au levier s par un axe 27 qui s'engage dans une fente 27 de façon que la tige 25 n'intervienne que pour ramener la plateforme r. La chape 261 est reliée à un bouton manivelle 28 d'un disque 29 fixé à un arbre oscillant 30; cet arbre est mu, à partir de l'arbre principal q, par une roue 31 et une chaine 32. La rotation de l'arbre 30 engendre ainsi un déplacement alternatif des tiges 25 et en conséquence, cet arbre détermine, de concert avec les disques 71, l'oscillation des leviers a et de la plateforme r autour de l'arbre w.
La machine comporte, de plus, un mécanisme d'amenée des fils transversaux du treillis. Ces fils sontamenés deux par deux, transversalement à la machine, par un appareil que suppor- te le châssis 92 (f ig. 2) et ils arrivent, l'un à travers le manchon tubulaire 93, l'autre à travers le manchon tubulaire 94. Ces manchons sont fixés respectivement sur des arbres 95 et 96 entrainés en rotation par des poulies 97 et 98. Le fil qui passe dans le manchon 93 est propulsé par des rouleaux 100 et le fil qui passe dans le manchon 94 par des rouleaux 10 1.
Les manchons 93 et 9 4 sont animés, sur leurs arbres, d'un ra- pide mouvement de rotation tandis que le fil les parcourt et ils ont pour rôle de redresser ce fil, à la manière connue.
Les fils transversaux arrivent au tambour e par des cou- loirs tubulaires 35,36 (fig. 1,7,8 et 15) prévus dans des sup- ports 37. Ils sont chassés de ces supports pour pénétrer dans des pinces 5 montées sur la périphérie du tambour e (fig. 2, 3, 9, 10,'Il et 15) et appartenant à des plaquettes 6 assujetties à ce tambour. 'Les plaquettes 6 sont constituées de façon à former
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un gmide 78 pour une barre 79 lestée à sa partie inférieure en 80, le poids agissant à l'encontre de l'action d'un ressort de tension 81. Le guide 78 et la barre 79 sont tous deux échancrés afin que le fil transversal 82 soit saisi entre des mâchoires se faisant face et appartenant a, ce guide et à cette barre.
Quand le tambour e tourne et entraine les pinces 5 au- delà des électrodes 1, 11, les extrémités lestées 80 agissent en sens contraire des ressorts 81 et, de concert avec eux, obligent les barres 79 à glisser dans les guides 78 et dater- minent ainsi l'ouverture des mâchoires qui libèrent les fils 82. Des plaques de guidage 83 (fig. 2, 3, 12, 13, 14 et 15) peu- vent alterner avec les pinces 5, à la fois suivant des cir- conférences et suivant des génératrices du tambour e.
Les pinces 5 et les plaques de guidage 83 maintiennent les fils transversaux dans la position correcte sur les fils longitu- dinaux jusqu'à ce que la soudure ait été effectuée. L'introduc- tion des fils dans les pinces est opérée par un certain nombre de barres de poussée montées à l'extrémité de tiges 38 qui se déplacent dans des guides 39 (fig. 1). Chaque tige 38 se termine par une tête 40 munie d'un collet 41. Un ressort
42 est disposé entre chaque tête 40 et une extrémité du guide correspondant 39 et il tend normalement à maintenir l'équi- page mobile dans la position que montrent les fig. 1,15,16 et
18.
Des leviers 45 sont clavetés de distance en distance sur un arbre 46. Les leviers 45 sont en nombre égal aux tiges
38 et sont disposés de façon telle que leurs extrémités supérieures-, qui sont pourvues de galets 47, puissent s'appliquer contre les têtes 40 des tiges respectives 38. Un levier 84 est claveté à chaque extrémité de l'arbre 46 et est relié, par un axe 49, à une tige péglable 50 qui coulisse dans un guide '51 d'une console 52; é'autre extrémité de cette tige est assemblée à une chape taraudée 53 dans laquelle est monté un galet 54, celui-ci roule sur une came 55 fixée à un arbee 56.L'ar-
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bre 56 est mû, par l'intermédiaire d'une roue dentée 57 et d'une chaine 58, par la roue dentée 18.
Les barres de poussée sont visibles avec plus de détails sur les fig. 15, 16, 17 et 18. Une tête 85 est fixée à l'extré- mité de chaque tige 38 et le bord extérieur est en contact avec les fils transversaux. Les têtes 85 se trouvent dans les passages entre les supports 37 dans la @ manière illus- trée dans la fig. 18. La dernière tête, la tête 851 qui est la plus voisine du mécanisme d'avancement des fils transver- saux, joue de plus le rôle de lame de cisaille, l'autre lame 86 étant assujettie au bâti de l'appareil. Lorsque les têtes
1 de poussée sont déplacées vers l'avant, les cisailles 85 et 86 tranchent les fils transv ersaux.
Les supports 37 se voient plus spécialement sur les fig.
6,7et 8. Les couloirs 35, 36 sont formés par des mâchoires fi- 1 1 2 2 xes 35 , 36 et des mâchoires mobiles 35 , 36 ménagées aux extrémités de leviers 87 soumis à l'action de ressorts 88 qui, normalement, tendent à fermer les mâchoires l'une sur l'autre (fig.7). Quand les têtes de poussée 85 rencontrent les fils transversaux portés par les couloirs 35,36, la pression qu'el- les exercent sur ces fils surmonte l'action des ressorts 88,
1 1 2 de sorte que les mâchoires 35 , 35 et 36 , 36 s'ouvrent et abandonnent les fils.
Les bords des têtes de poussée 85 peuvent être en retrait en 89 afin de pouvoir retenir les fils transversaux jusqu'au moment où ils rencontrent les pinces 5 et les guides 83.
La roue de traction d est mue, par l'intermédiaire d'un
2 mécanisme réducteur à partir d'une roue q montée sur l'arbre principal q et qui entraine une roue dentée 60 par une chaine 61. La roue 60 est fixée à l'arbre 62 porté par un support 63.
Un pignon 64 est entrainé par cet arbre et commande la roue d par une chaine 65. Le tambour e est entrainé par une roue den- tée 66 calée sur l'arbre w et reliée par une chaine 70 à une roue dentée 67 clavetée sur l'arbre 68 portant la roue d.
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Le mouvement de tous ces éléments est, bien entendu, synchronisé de façon telle que les opérati ons que l'on va décrire se produisent automatiquement et dans l'ordre conve- nab le .
La machine fonctionne de la manière suivante. Les fils a constituant la chaine sont posés sur les contacts f de la périphérie du tambour e et les leviers 45 sont commandes, à intermittences, par la came 55 de façon à placer les fils de trame de telle manière que ces fils croisent les fils de chai- ne sur les contacts où ils sont maintenus par les pinces élas- tiques 5. Après qu'ils ont mis en place les fils de trame, les leviers 45 sont ramenés par les ressorts 42 à la position que montrent les dessins Par conséquent, la machine qui amène les' fils de trame doit être arrêtée par intermittences et, à cet effet, l'on peut utiliser le mécanisme décrit dans la de- mande de brevet anglais ? 36.091 31.
Ce mécanisme est établi de manière à commander les rou- leaux ou galets 100 et 101 (fig. 2). Quand le treillis de fils arrive près du point mort haut du tambour, la plateforme r est abaissée par les leviers s et le mécanisme qui y est associé
1 est commandé par la came 17, en sorte que les electrodes 1 1 s'abaissent sur les contacts adjacents f. En même temps, les leviers s et la plateforme r se mettent à tourner, sous l'in- fluence des disques 71, de sorte qu'ils accompagnent les con- tacts f pendant un court laps de temps. L'abaissement des électrodes 1, 11 sur les fils à l'endroit des contacts f déter- mine la fermeture des circuits de transformateurs, de sorte que le courant passe et que les soudures s'effectuent aux points de croisement.
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Les circuits des électrodes 1, 1 peuvent être établis de façon à se fermer tour à tour, de gauche à droite ou in- versement (fig. 2) de sorte que la charge est absorbée progres- sivement sous l'action de la came 17, les leviers s et, en con- séquence, la plateforme r se soulèvent et, sous l'effet de
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l'excentrique 28 et des tiges 25, la plateforme est ramenée à sa position primitive en décrivant un arc de plus grand rayon. Lorsqu'elle arrive au bout de cette course de retour, elle est,à nouveau, abaissée sur les deux rangées de contact f voisines et l'opération de soudure se répète.
On remarquera qu'en même temps que s'abaisse la plateforme r, l'arbre c portant les pàulies b se soulevé dans sa fente 24 sous l'action de la bielle 20 et du levier 21, de manière à supprimer la tension des fils de chaine pendant la soudure. Le treillis, après soudure est tiré du tambour e par la roue d et passe sous le rouleau g qui peut être réglé en hauteur dans la fente i de manière à communiquer au treillis à la tension adéquate. Il passe ensuite sur la roue d et s'enroule sur la bobine m.
La présente invention convient, en particulier, a la préparation de treillis propre à armer du plâtre ou du béton et constituer des clôtures; ces applications ne sont cependant pas limitatives.
Il ressort de ce qui précède que, grâce à la présente invention (1) - il n'y a pas lieu d'arrêter la machine pendant la soudure et (2) en raison du déplacement circulaire des électrodes, une pression constante est appliquée aux assemblages pendant la soudure.
Grâce à la présente invention, on arrive à accroître notablement la production.
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