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"PERFECTIONNEMENTS AUX MACHINES A DECOUPER EN TRANCHES LE LARD ET MATIERES ANALOGUES.
La nrésente invention se rapporte aux machines à décou- per en tranches le lard et matières analogues, dans lesquel- les des tranches successives sont coupées par un couteau ro- tatif ou autre, le mouvement relatif d'avance de la pièce de lard ou analogue étant effectué à chaque course du couteau ou de la table, ces machines comprenant un dispositif spécial pour régler la position de la pièce par rapport au couteau de façon à produire un mouvement angulaire de correction, de telle sorte que la convergence des deux faces d'extrémité d'une pièce trapézoïdale ou en coin peut êtrecompensée par une va- @ riation d'épaisseur dans le sens longitudinal des tranches, comme décrit dans le brevet anglais n 266.819 du 5 décembre 1925.
Dans deux formes de réalisation du dispositif de correc-
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tion décrit dans ce brevet anglais n 266.819 , le mouvement angulaire de correction est communiqué à un châssis vertical porte-lard , monté à pivot sur un cadre ou traverse de support, monté de façon amovible sur la table d'avance de la machine, par exemple au moyen des colonnes ou montants qui servent habituellement à fixer la pièce de lard par serrage sur la ta- ble d'avance.
Conformément à la présente invention , le dispositif de carrection comprend un châssis vertical porte-matière monté à pivot à une extrémité, ou près d'une extrémité, sur le cadre amovible et son mouvement autour de son pivot, et réglé au moyen d'un mécanisme à vis et écrou, la vis étant portée par le cadre et animée périodiquement d'un mouvement de rotation d'un angle convenable par un dispositif à encliquetage, actionné sous la dépendance du mouvement de va-et-vient de la table d'avance et de son chariot de support.
L'invention est décrite ci-après de façon détaillée en référence aux dessins ci-joints, dans lesquels:
La fig.I représente en unevue en élévation la forme de réalisation préférée du dispositif de correction, avec le cadre de support pour le châssis porte-matière monté à pivot, la table d'avance et le chariot à mouvement de va-et-vient y sont représentésn traits mixtes.
La fig.2 est une vue en plan du dispositif représenté sur la fig .I.
La fig. 3 est une vue de côté,en coupe sur l'axe de la vis de correction.
La fig.4 représente une variante, qui sera décrite ci- après.
Les figs 5 et 6 représentent un dispositif accessoire servant à supprimer l'encliquetage pendant la mise au Doint du dispositifde correction.
En référence aux figs 1 et 2, latable d'avance a de la machine à découper en tranches est représentée comme étant munie-- des colonnes ou montants habituels b,destinés normalement à
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supporter une barre de serrage pour la pièce de lard ou matière analogue, qui'doit- être découpée en tranches,cette table avance vers le couteau rotatif c, servant à couper les tranches, à chaque course complète du chariot à mouvement de va-et-vient d, sur lequel la table d'avance est guidée. Au lieu de la barre de serrage ordinaire, il est disposé sur les montants b un cadre de support e, comportant des oreilles f et un loquet excentrique ,semblables aux parties correspondantes de la barre de serrage remplacée.
Sur le cadre e, et de préférence à son extrémité ou côté éloigné du couteau de découpage en tranches c ast .monté à pivot un châssis vertical h, da type connu, sur lequel une pièce de lard ou matière analogue peut être fixée par les barres munies de griffes hl , qu'on peut faire tourner au moyen d'une poignée h2.
La position angulaire du châssis h autour de son pivot h3 est réglée par un mécanisme à vis et écrou, comprenant une vis horizontale 1,montée dans une rainure el du cadre e, avec son axe disposé à angle droit par rapport à la face frontale de ce dernier, les côtés de la rainure servant de guides pour un écrou k, qui est de préférence de forme cubique ou parallélipi- pédique et qui est relié auchâssis pivotant porte-matière h par une bielle aplatie 1; cette dernière peut être disposée de façon à reposer sur la partie supérieure du cadre e et à recouvrir la rainure el,de façon à enfermer la vis j.
Une manivelle m, fixée sur l'extrémité extérieure de la vis j, permet de placer le châssis vertical porte-matière h suivant un angle quelconque par rapport à la face frontale du cadre de support e, en faisant tourner la vis dans un sens donné, de manière à amener parallèle au couteau c, la face avant d'une pièce de lard trapézoïdale, par exemple; la vis j reçoit ensuite périodiquement un mouvement angulaire de rotation dans le sens opposé, par suite du mouvement de va-et -vient du chariot d de la machine, de façon à réduire graduellement l'obliquité du châésis porte-matière h à mesure quel'opération de découpage en tranches avance, en évitant un déchet ou reste de forme triangu- laire.
A cet effet, il est représenté un dispositif à enclique-
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tage, comprenant une roue à rochet n,fixée sur la vis j derrière la manivelle m, et un cliquet o porté par le bras supérieur d'un levier p,soumis à l'action d'un ressort et monté sur la vis 1,derrière la roue à rochet ; ce levier p comprend un bras inférieur p1, pouvant se déplacer entre des butées sur la face arrière de la rainure el du cadre e.
Le bras pl du levier p est relié à une tige à coulisse r,disposée de façon à venir rencontrer une butée ,s, de position fixe ou réglable sur la machine; cette tige r est guidée dans un bossage r1 sur le cadre e et comporte de préférence des éléments télescopiques avec interposition d'un ressort, de façon à lui permettre de céder lorsque le châssis porte-lard a été ramené contre le cadre e et que la roue à rochet n ne peut pas tourner plus loin.
La fig.I représente en traits interrompus, la position de la tige r et de son guide r1 lorsque cette tige vient rencontrer la butée s à la fin d'une course du mouvement de va-et-vient du chariot d ; butée proprement dite consiste en une barre horizontale suffisamment longue pourqu'elle soit rencontrée par la tige r à chaque mouvement de va-et-vient pendant le déplace- ment transversal de la table d'avance a ; cettebarre s est supportée à une extrémité par un montant s1, fixé à la base de la machine par une bride s2 et des boulons s3, comme renré- senté sur la fig.2.
On peut régler l'amplitude du mouvement de correction, communiqué au châssis porte-matière h, à chaque course complète du chariot à mouvement de va-et-vient d, en faisant varier la position initiale du cliquet o, ou ( comme représenté) au moyen d'une plaque de recouvrement courbe t, par dessus laquelle le cliquet o glisse avant de venir en prise avec les dents de la roue à rochet n ; peut régler la position de cette plaque t autour de la roue à rochet n au moyen d'un bras u , comportant un doigt de verrouillage ul ,pouvant coopérer avec plusieurs trous ménagés dans un secteur v ,fixé sur la face arrière de la rainure el du cadre e.
Ces trous correspondent à des déplace- ments angulaires de la roue à rochet n équivalant à des nombres /
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différents de dents, par exemple de six à zéro, suivant l'am- plitude du réglage angulaire ou mouvement de correction à effec- tuer lors dudécoupage en tranches d'une matière donnée et suivant l'épaisseur des tranches à laquelle le mécanisme d'avance est ré- glé.
Un ou plusieurs ressorts w peuvent être disposés de façon à travailler à la tension ou à la compression entre l'écrou mobile k et le châssis perte-matière h, et aussi, si on le désire, entre ce dernier et le cadre de support e, pour empêcher du jeu et le bruit qui en résulte; ou bien encore, un ressort pourrait être enroulé autour du goujon h3, constituant le pivot ou char- nière du châssis h,a.vec ses extrémités attachées respectivement au châssis h et aux oreilles, ménagées sur le cadre e, travers lesquelles passe le pivot.
Le châssis porte-matière h peut également comporter un dispositif amortisseur à friction, consistant en un piston x,re- \ lié à articulation à l'extrémité libre du châssis h, comme repré- senté en une vue en plan sur la fig. 4 , ce piston pouvant coulisser dans une douille ou collier hl ,serrant fortement, dans le cadre e; au moyen d'une vis de serrage x2, on peut contracter le collier de manière qu'il serre le piston avec une force désirée quelconque. Ou bien encore,le piston peut comporter une ou plu- sieurs dents de rochet, qui passent sur une série de dents corres- pendantes ménagées dans une douille ou un trou dans le cadre e le pas des dents étant disposé de façon à s'adapter aux phases du mouvement de correction.
Le mécanisme à vis et écrou peut étire situé à l'extrémité du châssis porte-matière h éloignée de son pivot; mais non em- placement à mi-distance ou approximativement à mi-distance de la longueur de cechâssis ( comme représenté sur les dessins) consti- tue une disposition plus avantageuse.
Il est à remarquer que sur la fig.I, la roue à rochet n est en prise avec un cliquet auxiliaire nl , pour empêcher un mou- vement de la vis en sens opposé pendant la course de coupe; ce cliquet auxiliaire peut être supprimé si l'angle des filets de
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la vis est tel qu'il rende la vis irréversible; mais, lorsqu'il est nécessaire , il peut être prévu un dispositif pour amener le cliquet auxiliaire nl hors de prise avec la roue à rochet n, de sorte qu'on puisse faire tourner la manivelle m en arrière pour placer le châssis porte-matière h dans la position angulai- re désirée.
Par exemple, comme représenté sur les figs. 5 et 6 , le cliquet n1 est prolongé de façon à former une oreille n2, disposée en regard de l'extrémité y1, coudée vers le haut, d'une tige y,qu'on peut faire tourner en abaissant à la main un pous- soir z, relié par un bras de manivelle zl à l'autre extrémité de la tige y.
Ou bien encore, le cliquet auxiliaire n1 peut être a- mené automatiquement hors de prise avec la roue à rochet par le mouvement de rotation en arrière de la manivelle m, cette der- nière pouvant effectuer un mouvement hélicoïdal limité le long de lavis 1 de façon à amener une face conique, ménagée sur le moyeu de la manivelle, en contact avec une oreille ou prolonge- ment sur le côté du cliquet n1, pour écarter ce dernier de la roue à rochet n; lorsqu'on lache la manivelle m, celle-ci est ramenée en place le long de la vis j par un ressort à boudin, de sorte que le cliquet auxiliaire n1 peut revenir en prise avec la roue à rochet n , manivelle se trouvant alors à nouveau dans la position permettant de faire tourner la vis j¯ dans le sens avant.
REVENDICATIONS.
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