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Dispositif de protection destiné aux machines à bois. La présente invention est relative à un dispositif de protection destiné à être monté sur une machine à bois ayant un outil tournant à grande vitesse, notamment sur une toupie, c'est à dire une fraiseuse à arbre vertical.
On sait qu'une machine à bois comporte généralement une table d'où dépasse un outil entraîné à grande vitesse, qui attaque la pièce de bois à travailler que l'on fait glisser à la main en la poussant le long d'un guide vertical, par exemple ou vers la lunette guide entourant l'arbre et servant d'appui.
Etant donné que, dans certains cas, l'utilisateur de ces machines fait avancer à la main la pièce de bois à travailler, il se produit souvent des accidents plus ou moins graves que l'on a déjà tenté d'éviter en équipant ces machines de protections diverses.
Cependant, les protections connues sont peu pratiques, peu efficaces, de sorte que bien souvent elles ne sont pas employées Par le brevet luxembourgeois n 84709 on connaît le dispositif de protection destiné aux machines à bois qui comportent un outil tournant à grande vitesse, comportant au moins un élément de maintien destiné à maintenir la pièce à travailler sur la table, ledit élément de maintien étant monté par des biellettes en deux endroits du support réglable, et par l'intermédiaire d'une force de rappel réglable, de manière à effectuer des mouvements de translation parallèle, lors d'une sollicitation de la pièce à travailler Le but de la présente invention vise à fournir un dispositif de protection simple, d'un réglage aisé et rapide,
ne permettant le déplacement de la pièce de bois que dans le sens prévu pour l'exécution du travail ainsi qu'une pression réglable de la pièce contre la table et/ou contre un guide vertical et qui évite les inconvénients des dispositifs précités, en améliorant grandement la sécurité de l'utilisateur.
Suivant la présente invention, le dispositif de protection destiné aux machines à bois qui comportent un outil tournant à grande vitesse, ledit dispositif comportant au moins un élément de maintien de la pièce à travailler monté de manière mobile sur un support, est caractérisé en ce que ledit élément de maintien consiste en un patin monté
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en deux endroits au support réglable par des étriers rainurés sur les ailes, rainures de longueur définie dont les extrémités servent de butée des points haut et bas du patin, suivant un angle prédéterminé et assurant un coulissement parfait des axes les traversant. Par l'intermédiaire d'une force de rappel, l'élément de maintien, effectue des mouvements de translation parallèle, lors d'une sollicitation par la pièce à travailler.
Suivant un mode d'exécution particulièrement préféré de la présente invention, la face du patin, qui est en contact avec la pièce à travailler est munie d'une denture.
L'élément de maintien est dimensionné de façon a ce que la pièce travailler, se trouve soumise à l'action anti-rejet dés son introduction sous l'élément de maintien et avant d'être en contact avec l'outil tournant à grande vitesse.
Suivant un autre mode d'exécution encore plus particulièrement préféré à la présente invention, les réglages de la pression de la pièce contre la table et du juste point d'appui, contre la lunette-guide sont assurés par deux glissières de même construction, se déplaçant sur une crémaillère plate dentée, et fixée dans la rainure du profilé servant de potence montée sur une base boulonnée dans la table de la machine.
Si pour une raison quelconque, la pièce de bois a tendance à reculer en sens opposé à la flèche, elle est immédiatement coincée par la denture du patin qui tend à la presser contre la table. Le serrage est dû au fait que la denture accroche la pièce en bois et que le patin est, par conséquent, entraîné dans un déplacement en translation parallèle vers le bas appuyé par la force de rappel du ressort. Ainsi, les accidents sont évités au maximum, dés l'introduction de la pièce en bois avant le contact avec l'outil.
Il est bien évident que la présente invention n'est pas limitée par la description de modes d'exécution préférés mais qu'elle englobe toutes modifications qui s'y rapportent Ainsi on peut avantageusement combiner plusieurs dispositifs du genre de celui décrit.
La présente invention sera décrite plus en détail à l'appui des figures annexées dans lesquelles :
La figure 1 représente le principe de fonctionnement du dispositif de l'invention au niveau du patin denté et presseur
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La figure II représente le principe de fonctionnement du dispositif de l'invention au niveau de la glissière et des réglages en hauteur sur la crémaillère, du patin presseur et de la lunette-guide.
- La figure III représente le mode d'exécution du dispositif de l'invention.
Des repères de référence identiques représentent des éléments identiques ou analogues En référence à la figure I, le dispositif de protection suivant l'invention est monté sur un support tubulaire portant le repère général 1. L'élément de maintien 3 consiste en un patin monté au support tubulaire 1 par l'intermédiaire de deux étriers 5 et 6 en deux endroits 2 et 4.
La force de rappel est avantageusement matérialisée par les ressorts 7,8 appliquant le patin 3 contre les butées d'arrêt 9,10, en position repos . c'est à dire dans le fond de la rainure des étriers 5,6 Lorsque l'opérateur introduit une pièce de bois lia travailler sur la table de machine 20 suivant la flèche 12, il règle préalablement l'écartement du support tubulaire 1 par rapport à la pièce 11 de manière telle que, lorsque la pièce 11 est introduite sous le patin 3, le patin 3 s'écarte en élévation selon un mouvement de translation parallèle à la table de la machine 20, en étant pressé contre la pièce par le ressort de rappel 7,8.
Cet effort de pression est dirigé de manière telle que la pièce 11 est serrée contre la table Les dentures 13 avantageusement travaillées dans la face du patin 3 qui est destinée à être en contact avec la pièce à travailler 11 empêchent un rejet de la pièce 11 dans le sens opposé à celui de l'introduction de la pièce 11 Le réglage de l'écartement du support tubulaire 1 par rapport à la pièce à travailler 11 permet donc de régler l'effort de pression appliqué sur celle-ci, pendant l'usinage, étant donné que la force d'élasticité d'un ressort est proportionnelle à son allongement.
La denture 13 présente avantageusement un profil tel qu'elle n'accroche pas la pièce 11, lorsque celle-ci est déplacée dans le sens d'introduction 12, ou dégagée latéralement, mais qu'elle accroche lors d'un rejet éventuel
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Le dispositif de la figure II, représente les glissières 14,15 de construction identique réglables en hauteur, sur la colonne 16, au nombre de deux, l'une supportant l'élément de maintien 3, l'autre la lunette-guide 17. Chaque glissière est avantageusement dotée dans sa partie intérieure, d'un axe 18 pivotant sur lequel est monté une roue dentée 19 du même pas que celui de la crémaillère 20 fixée sur la colonne 16 et solidaire de celle-ci.
Le volant de commande 21 de l'axe 18 permet de débrayer la roue dentée 19 de la crémaillère 20, par dégagement latéral ce qui assure un pré-réglage en hauteur de la glissière 14,15. L'action combinée d'un ressort de compression 22 enroulé sur l'axe 18 entre la roue dentée 19 et la paroi intérieure de la glissière 14,15 et d'une came de blocage 23 montée également sur l'axe 18 permet lors de l'embrayage de la roue dentée 19 dans la crémaillère 20 d'éviter la descente intempestive du dispositif sur la crémaillère 20 et ainsi écarté l'accident. La came 23 est également avantageusement conçue de façon a permettre un réglage fin assuré par l'action de rotation de l'axe 18 commandé par son volant 21 et correspondant au pas de la crémaillère 20.
Le blocage du réglage optimal en hauteur étant assuré par l'action de serrage du volant latéral 24, agissant sur le taquet de guidage 25 coulissant dans la rainure latérale 26 du profilé servant de potence 16.
Chaque glissière 14,15 est avantageusement guidée dans les rainures 26 et 27 latérales de la potence 16 par des taquets 25,28, 29,30.
Le support tubulaire 1 en forme de U avantageusement fixé sur les bras 31,32 peut avantageusement comporter un garant en polycarbonate transparent 48, de forte épaisseur qui permet une vision parfaite du travail a effectuer sur la pièce 11 et constitue un écran de protection.
La glissière 14 supérieure comporte deux bras 31,32, portant le support tubulaire 1 en forme de U de l'élément de maintien 3, permettant le déplacement horizontal et le blocage par serrage des clames 33 et 34 en bout des bras 31,32 en position optimale de travail.
Les extrémités libres 46 et 47 dudit U sont repliées vers le bas et comportent les étriers 5 et 6 auxquels est articulé le patin 3. Suivant l'invention, dans le cas de la figure, le patin 3 est avantageusement courbe de manière à suivre la pièce 11 à travailler introduite dans la machine 20 suivant la flèche 12
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La glissière inférieure 15 comporte a l'avant la lunette-guide 17 qui présente une ouverture excentrique 35 dans laquelle passe le bout de l'arbre portant l'outil et dont le rebord sert d'appui à la pièce Il à travailler La lunette-guide 17 est dimensionnée d'après le diamètre de l'outil a utiliser et spécialement à sa partie arrière 36 à fin d'éviter tout contact dangereux La figure III montre un mode d'exécution particulièrement avantageux de la présente invention,
qui convient particulièrement bien pour le"travail à l'arbre"de pièces cintrées ou droites et l'exécution de moulures arrêtées Le dispositif de la figure III est destiné à être fixé sur la table d'une machine 20 à bois grâce à deux rainures 37,38 pratiquées dans la base de fixation 39 du support 1, rainures 37,38 permettant d'effectuer un pré-réglage de profondeur de passe. Les vis de serrage 40,41 à tête cylindrique étant noyées dans les rainures. La lunette-guide 17 est réglable en hauteur par coulissement de sa queue d'aronde 42 dans son logement 43 dans la face avant de la glissière inférieure 15 et est réglable par la vis de serrage 44. La base 39 est fixée sur une potence carrée 16 qui comporte des rainures 26 et 27, sur les faces latérales.