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"PROCEDE DE FABRICATION DES ELEMENTS METALLIQUES POUR LES FERMETURES DU GENRE"ECLAIR"
La présente invention se rapporte à la fabrication des éléments métalliques des bandes de serrage à verrou glissant. Ces bandes sont formées d'une matière convenable, généralement de l'étoffe, sur laquelle les dits éléments métal- liques sont montés de distance en distance, deux bandes de ce genre ainsi qu'un verrou glissant constituant une fermeture dite "éclair", telle que celles employées d'une manière cou- rante dans les sacs à main, objets de vêtement, blagues à tabac et autres articles dans lesquels il est nécessaire de relier deux bords amenés l'un contre l'autre.
Ces éléments métalliques
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comportent deux bras qui embrassent le bord de la bande de tissu sur laquelle ils sont fixés par serrage l'un ontre l'au- tre de ces bras tout d'abord écartés. Jusqu'à présent on avait fabriqué ces éléments métalliques par estampage d'une bande de métal de manière telle que les bras se trouvaient formés normalement écartés et il était, par conséquent, nécessaire d'en- lever une quantité appréciable de métal pour former l'espace en- tre les bras écartés, ce qui avait pour résultat un gaspillage de la matière.
De plus, même lorsque la largeur de la bande métallique était égale à la hauteur ou à la largeur de l'élément avec ses bras écartés, un gaspillage supplémentaire prove- nait de la nécessité d'enlever également du métal à l'extérieur des bras. Ce gaspillage augmentait le coût de fabrication d'autant plus, évidemment, que la matière première dont étaient faits les éléments avait une plus grande valeur.
L'objet principal de la présente invention est de pro- duire des éléments métalliques pour fermeture du genre indi- qué avec le minimum de gaspillage de matière.
Selon l'invention, on obtient ce résultat en formant les éléments à partir de sections contigües de longueur con- venable détachées d'une bande métallique ayant une largeur égalée à la hauteur ou à la. largeur des éléments avec les bras non écartés, les bras étant formés dans cet état en fendant ou en perforant le métal de la bande et étant amenés en état pour recevoir le bord de la bande de tissu ou de matière analogue en les écartant, cette dernière opération étant effectuée avant que l'élément ne soit détaché de la bande.
Le détachement de chaque section de la bande n'a pas besoin d'être effectué avant que la dite section n'ait été fixée sur la bande de tissu.
Afin de mieux faire comprendre l'invention et pour permettre de la, réaliser immédiatement, on l'a décrite ci-des- sous à titre d'exemple, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels:
Les fig.I et 2 sont des vues en plan de bandes métalli-
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ques montrant deux méthodes différentes de formation des élé- ments selon la, présente invention.
La fig. 3 montre un élément métallique après son montage sur une bande de tissu.
Lalargeurde la bande métallique I de la fig. I est égale à la hauteur de l'élément à fabriquer. On fend la bande et on la perfore comme montré en 4a, les fentes 4a formant des angles droits avec les bords 8 et 9 de la ban- de et étant ouvertes à un bout sur l'un de ces bords 9. Cette fente et cette perforation conduisent à la formation des bras
2 et 2a qui doivent ultérieurement embrasser la bande de tis- su. La forme des fentes ou des perforations dépend de celle de la bande de tissu sur laquelle les éléments doivent être montés. Elle peut être celle représentée au dessin ou bien par exemple la fente peut être faite rugueuse ou encore on peut pratiquer une ouverture ovoïde. Les éléments métalliques représentés sur la fig.
I sont destinés à être utilises'avec une bande d'étoffe ayant un bord ou une lisière de section trans- versale arrondie et élargie. On pourrait également les employer sur une lisière de forme différente ou encore sur une bande de tissu ayant un bord plat c'est à dire sans lisière. On obtient les éléments à partir de la bande métallique fendue et perforée en coupant la dite bande selon les lignes transver- sales indiquées en pointillés 3a sur le dessin, le sectionnement selon une ligne 3a formant le bord de deux éléments et les fentes et perforations étant espacées les unes des autres con- venablement.
Avant d'effectuer ce sectionnement, on plie le bras 2 à l'extrémité de la bande métallique en écartant le dit bras du bras 2a suffisamment pour permettre le passage de l'élé- ment par dessus le bord de la bande de tissu, ce pliage étant effectué au moyen d'un outil tel qu'un. coin introduit de force dans l'extrémité ouverte de la fente 4.
Les éléments métalliques fabriqués selon le procédé qui vient d'être décrit à propos de la fig. I conviennent particu-
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lièrement lorsqu'ils doivent être fixés à la main sur la ban- de de tissu, les aspérités qui peuvent exister sur les bords produits par les lignes de sectionnement 3a, et qui peuvent aus- si exister sur les bords 8 et 9 ,étant d'abord supprimées en agitant les éléments par exemple dans un tambour toutnant. Les bords 8 et 9 de la bande métallique sont cependant de pré- férence préalablement polis.
La présence d'aspérités sur les bords provenant des lignes de séparation 3a, c'est à dire sur les bords des éléments qui sont parallèles à la fente, en trainerait des difficultés dans le fonctionnement du verrouglis- sant et donnerait également une apparence défectueuse à la fermeture comportant de tels éléments.
Lorsque les éléments métalliques doivent être fabriqués et fixés mécaniquement sur une bande d'étoffe, par exemple de la manière qu'à déjà fait connaitre le présent demandeur, la suppression des aspérités par agitation des éléments comme dit ci-dessus n'est pas possible, et, en fait, on ne connait pas de méthode satisfaisante pour l'enlèvement des aspérités dans un tel cas. C' est pour cette raison que l'on a donné jusqu'- ici la préférence aux fermetures du genre "éclair" dans lesquel- les les éléments métalliques étaient mis en place à la main.
Les éléments métalliques fabriqués selon le procédé il- lustré sur la fig.2 ne présentent pas d'aspérités sur leurs bords parallèles à la fente et, par conséquent, ce procédé oonvient particulièrement lorsqu'il s'agit de fabriquer des éléments destinés à être fixés mécaniquement sur la bande de tissu quoique, bien entendu, il puisse être également employé lorsque les éléments doivent être fixés à la main.
La bande métallique montrée en fig.2 à la même lar- geur que les éléments que l'on veut obtenir et ses bords 8 et 9 sont polis. Il sera avantageux d'arrondir ces bords.
On fend et on perfore la bande métallique comme dans les cas de la fig.I, sauf que les fentes ont une direction différente, s'étendant dans ce cas dans le sens longitudinal et étant dis-
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posées centralement à la bande métallique. Dans ce cas, les bords des éléments parallèles à la fente sont formés dès l'origine par des parties des bords polis 8 et 9 de la bande métallique I et ne présentent par conséquent pas d'aspérité.
Chaque ligne de séparation 3 coupe une fente 4 à l'extrémité de cette dernière de sorte que les bras 2 et 2a formés parla fente peuvent être écartés l'un de l'autre comme indiqué sur la gauche de la fig. 2. Lorsqu'on coupe la bande métallique ainsi traitée le long de la ligne pointillée 3 de gauche, on obtient un élément métallique achevé avec les bras écartés. Les deux bras formés par la fente et perforation 4 suivante sont alors écartés et la bande est poupée suivant la prochaine ligne pointillée 3 pour donner un autre élément et ainsi de suite.
La fig. 3 montre un des éléments métalliques de la fig.2 après sa fixation sur une bande de tissu 5. L'élément métal- lique est placé sur la bande de tissu de manière que ses bras 2 et 2a l'embrassent, puis les dits bras sont serrés l'un contre l'autre de manière que l'élément s'accroche sur la ban- de de tissu. Les bords 6 et 7 de cet'élément ne présentent pas d'aspérité.
Lorsqu'on applique le procédé décrit à propos de la fig.2, il peut être avantageux de munir préalablement la bande métal- lique I d'un revêtement protecteur ou décoratif. Ce revêtement demeurera bien entendu sur les bords 6 et 7 des éléments qui sont visibles quand le dispositif est fermée La bande métallique peut,- par exemple, être faite en un métal inoxyda- ble et relativement bon marché et mou, tel que du laiton, et être recouverte électrolytiquement de nickel ou d'un métal précieux. Elle peut également porter un revêtement de caout- chouc, d'émail, de peinture, de laque etc..
Il n'est pas nécessaire que les fentes et perforations soient faites au même moment que la coupure et que l'écartement, la bande métallique pouvant être d'abord fendue et perforée à. des intervalles convenables sur toute sa longueur et soumi- se ensuite à l'action d'un outil de sectionnement et d'écar- @
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tement.
Il est évident que les éléments métalliques fabriqués selon l'invention peuvent être munis de saillies et d'évi- dements en vue de leur engagement réciproque lorsque la fer- meture est en position de service comme il est habituel, bien que la formation de ces saillies à évidement n'ait pas été décrite ou représentée.
REVENDICATIONS
I) Procédé de fabrication d'éléments métalliques pour fermetures éclair dans lequel les éléments sont obtenus en coupant des parties voisines de longueur appropriée dans une bande métallique dont la largeur est égale à la hauteur, ou à la largeur des éléments avec leurs bras à l'état fermé, les bras étant obtenus dans cet état en fendant ou perforant le métal de la bande et étant amenés en condition pour rece- voir le bord de la bande d' étoffe par écartement, cet écar- tement étant effectué avant que l'élément ne soit détaché de la bande mét alli que .
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