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" Fabrication d'éléments de fermeture à glissière ".
La présente invention est relative à des fermetures à glissière et plus particulièrement à la fabrication des éléments de fermeture à glissière à connecter l'un à l'au- tre.
Les procédés ordinaires de fabrication d'éléments standard de fermeture à glissière impliquent une certaine quantité de déchets ou de matières résiduelles par suite de la configuration irrégulière des éléments, lorsque les mâchoires de ceux-ci sont ouvertes. Bien qu'delle soit apparemment faible et négligeable, lorsqu'il ne s'agit que de quelques éléments, la quantité de ces déchets ou ré- sidus devient très importante lorsque les fermetures à glis- sière sont fabriquées en grande quantité par des méthodes
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de production en série à grande vitesse.
La présente invention a pour but principal d'améliorer dans son ensemble la fabrication des éléments standard de fermeture à glissière, en ayant particulièrement en vue d'accroître l'efficience et l'économie de la fabrication.
Par éléments standard,on entend le type le plus commun dans lequel les mâchoires ont des bords extérieurs prati- quement parallèles et à extrémités pratiquement carrées destinées à coopérer avec les brides de la glissière . L'in- vention a plus particulièrement pour but de fabriquer de tels éléments standard de fermeture à glissière sans dé- chets ou résidus tout en con;stituant et en traitant ces éléments en un fil continu d'éléments embryonnaires ou en une série où ces derniers sont reliés les unaux autres Un objectif plus particulier consiste à appliquer l'inven- tion à une matière de départ brute du type le plus conven- tionnel et le moins coûteux, telle par exemple qu'un sim- ple fil rond de diamètre uniforme, ou une simple feuille plate d'épaisseur uniforme .
L'invention a encore pour objet l'application des particularités améliorées de cel- le-ci au procédé décrit et revendiqué dans la demande de brevet belge déposée le 5 juillet 1947 sous le n 368.580 au nom de la demanderesse, lequel procédé est un procédé très efficient, très avantageux et très souhaitable, bien qu'il présente l'unique désavantage de donner lieu à quelques déchets ou résidus entre les éléments. Le désavantage men- tionné ci-avant est éliminé grâce à la présente inven- tion.
Pour la réalisation des objectifs précités ainsi que d'autres objettifs plus précis, qui apparaîtront par la suite, l'invention concerne les phases du procédé de fa- brication et le produit obtenu de cette façon ainsi que leur relation mutuelle .L'invention sera décrite à présent en détail et définie dans les revendications ci- annexées .
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Le présent mémoire est accompagné de dessins, dans lesquels : la Fig. 1 est une vue en plan d'un court tronçon de fil, montrant la manière dont on donne à un fil rond la forme d'une série d'éléments de fermeture à glissière em- bryonnaires reliés les uns aux autres; la Fig. 2 est une coupe en élévation suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1; la Fig. 3 est une coupe transversale suivant la ligne 3-3 de la Fig. 2; la Fig. 4 est une vue en plan d'un seul élément fini fabriqué suivant l'invention; la Fig. 5 west une vue similaire montrant l'élément fixé à un ruban ou un cordon; la Fig.6 illustre schématiquement la production du fil par un procédé de laminage ; la Fig. 7 illustre schématiquement l'utilisation du fil laminé pour l'application des éléments à un ruban ou un cordon, lorsque les éléments sont séparés du fil ;
la Fig. 8 est une vue en plan illustrant schématique- ment le dispositif de poinçonnage pour séparer l'élément extrême du fil; la Fig. 9 est une vue en'élévation latérale du dit dispositif; la Fig. 10 est une vue en plan montrant la manière dont des bandes d'éléments embryonnaires de fermeture à glissière peuvent être spar s d'une feuille de matière sans déchets ou résidus; la Fig.
Il illustre un autre procédé pour former la bande désirée par laminage , les bords d'un fil plat étant laminés de manière à être échancrés ou dentelés comme on le désire;
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la Fig. 12 est une coupe à travers le fil suivant la ligne 12-12 de la Fig. il; la Fig. 13 illustre schématiquement la formation dispositifs des moyens d'interconnexion désirés ou à saillies et évidementssur les têtes des éléments, lorsqu'ils sont usinés suivant les procédés de la Fig. 10 ou de la Fig.
11; et la Fig. 14 illustre schématiquement la séparation des éléments finis de la bande.
Si on se réfère aux dessins, et plus particulièrement aux Figs. 1 et 2, on aperçoit un produit intermédiaire obtenu suivant la forme de réalisation préférée de l'inven- tion. Ce produit intermédiaire est une bande d'une pièce d'éléments de fermeture embryonnaires ayant chacun des mâ- choires embryonnaires ouvertes 12 et une tête embryonnaire désignée dans son ensemble par la notation de référence 10.
La tête embryonnaire est pourvue d'un dispositif d'inter- connexion , et dans le cas présent, le dispositif d'inter- connexion est d'un type conventionnel,une saillie 14 se trou- vant d'un côté de la tête embryonnaire et un évidement 16 se trouvant au côté opposé de la tête embryonnaire On remarquera , à l'examen des dessins, que la tête embryonnai- re de chaque élément embryonnaire est située à l'intérieur des mâchoires embryonnaires de l'élément embryonnaire sui- vant et en épouse dans l'ensemble la forme, la tête em- bryonnaire 10 remplissant pratiquement l'espace compris entre les mâchoires embryonnaires ouvertes 12.
A un point de vue différent et peut être plus précis;, on peut dire que l'espace qui sépare les mâchoires embryonnaires 12 est suffisamment grand, que ces mâchoires sont suffisamment ouvertes et qu'elles sont constituées pour qu'il soit formé entre elles un espace assez grand pour recevoir la tête embryonnaire 10.
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La forme de l'extérieur des mâchoires mérite également d'être examinée.
A la fig. 4, on a représenté l'élément individuel tel qudil se présente lorsqu'il est séparé de la bande con- tinue d'éléments embryonnaires. Cet élément est appliqué à un ruban comme montré à la Fig. 5, et on remarquera que, lorsqu'on fait passer les mâchoires 12 de la position ou- verte de la Fig. 4 à la position fermée de la Fig.5, les bords extérieurs 18 cessent de diverger fortement pour devenir parallèle et sont pratiquement éloignés d'une dis- tance sensiblement égale à la largeur de la tête 10. Les extrémités 17 des mâchoires sont de préférence sensible- ment perpendiculaires aux bords extérieurs 18, en sorte que, lorsque les mâchoires sont fermées, les extrémités forment une surface, qui est sensiblement perpendiculaire au ruban, comme montré à la Fig. 5.
Les extrémités ont des dimensions telles que, lorsqu'elles sont fermées contre le ruban, les côtés des mâchoires sont amenés pratiquement en parallélisme , tandis que les extrémités forment des épaulements pratiquement perpendiculaires en vue de coopérer le mieux avec les brides d'une glissière . En d'autres termes , lorsqu'il est achevé et fixé au ruban, l'élément ne diffère en apparence, pas notablement des éléments fabriqués suivant les procédés plus conventionnels et moins économiques, à l'exception ., peut être de la forme de l'ouverture entre les mâchoires, laquelle ouverture reçoit le bord à bourrelet/ du ruban.
En ce qui concerne l'intérieur des mâchoires, il est à signaler que les parois intérieures
19, qui sont de préférence pratiquement parallèles aux parois extérieures 18 et généralement perpendiculaires aux
17 parois d'extrémité/,sont courtes . Dans un tel agencement, les parois internes 19 prennent directement appui contre le ruban, lorsque les mâchoires sont fermées, comme montré à la Fig. 5, fournissant ainsi une surface d'appui impor-
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tante pour empêcher la pénétration du ruban. Le ruban peut être construit suivant des procédés connus, et comprend, dans la forme de réalisation illustrée dans le présent mé- moire, un ruban tissé 20 muni de cordons 22 cousus sur les côtés opposés d'un bord du dit ruban par exemple au moyen de la couture 24.
Etant donné la forme que l'on désire donner aux mâchoires 12, le fil ou la bande d'éléments embryonnaires devra avoir des bords échancrés ou dentelés, comme le révèle clairement un examen de la Fig. 1. Comme il sera expliqué en détail plus loin, la conformation de ce bord peut s'obtenir par un certain nombre de façons, mais on préfère obtenir cette conformation en pressant et en défor- mant un simple fil rond de départ, comme illustré en 26 aux Figs. 1 et 2. La déformation du fil pomr le faire passer de la forme arrondie à la forme désirée est de préférence réalisé-e par une opération de laminage décrite et revendi- quée dans la demande de brevet belge déposée au nom de la 368. 580. demanderesse le 5 juillet 1947 sous le n /.
L'agencement est illustré schématiquement à la Fig. 6, sur laquelle le fil rond de départ 36 est fourni par une grande bobine d'alimentation 30 à des cylindres de pression à faible diamètre 32. Des dispositifs de redressement et de guida- ge du fil sont schématiquement représentés en 34 et 36.
Le fil laminé est enroulé sur une bobine de renvidage 38.
Les cylindres de pression 32 sont évidés de façon corres- pondante et ont une forme telle qu'en une seule opération de laminage, le fil rond est transformé de façon à présenter les saillies 14, les évidements 16 et les mâchoires 12 désirés. Il est donné au fil le bord échancré ou dentelé désiré Le contour des têtes embryonnaires 10 des éléments embryonnaires peut, si on le désire, être marqué par une dépression ou une rainure en forme d'auge 40 (voir Figs.
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1, 2 et 3), mais ceci n'est pas essentiel. Cette rainure a pour objet de donner aux têtes des éléments une configura- tion finale appropriée, ainsi que de faciliter la séparation des éléments. Les lignes de séparation sont indiquées aux Figs. 1, 2 et 3 par des lignes en traits mixtes, et on notera que l'auge 40 est de préférence horizontale au point de séparation, cet agencement étant souhaitable,. pour obtenir une bonne coopération avec le poinçon, dont le fonctionnement subséquent a pour but de séparer les éléments individuels du fil.
On constatera à l'examen des dessins, que les échancru- res ou dentelures successives aux bords latéraux du fil sont très voisines l'une de l'autre, et que les dispositifs d'accrochage ou d'interconnexion successifs ou agencements à saillies et évidements, sont très voisins les uns des autres, la distance qui les séparent n'étant qu'une fraction de la longueur des éléments.
Comme il est expliqué dans la demande de brevet belge précitée , les éléments. embryonnaires sont distribués de préférence de façon que leurs mâchoires soient dirigées vers le ruban , et ces éléments embryonnaires sont séparés du fil en même temps ou environ en même temps qu'ils sont fixés au ruban. Pour cette raison, le fil est laminé dans une direction telle que la tête des éléments embryonnaires est marquée la première, comme le montrent clairement les Figs. 1, 2 et 6. Il s'ensuit nécessairement que lorsque le fil est tiré de la bobine 38, les mâchoires des éléments embryonnaires se présentent les premières. L'appareillage destiné à monter les éléments sur le ruban ne fait point partie de la présente invention, et ne doit pas être dé- crit en détail.
Il est schématiquement illustré à la Fig.7, où le fil 42 est distribué à partir de la bobine 38, les mâchoires étant dirigées-vers l'avant, à une machine de
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montage désignée dans son ensemble par 44, dans laquelle les éléments sont fixés successivement à un ruban se dé- plaçant verticalement de façon intermittente, le ruban fini portant les éléments de fermeture étant montré en 46 au moment où il s quitter la machine .
La machine est décrite dans la demande de brevet belge précitée, mais une modification peut en être indiquée dans le présent mémoire . Comme décrit dans la demande susdite, il existe un flasque de débris ou matière résiduelle entre les éléments embryonnaires, et le poinçon de séparation enlève la matière qui se trouve entre les éléments. Aucun déplacement vertical relatif du fil et de l'élément n'est nécessaire . Dans l'agencement présent, il n'existe aucun débris ou matière résiduelle entre les éléments embryonnaires successifs, l'opération de sépara- tion étant une opération de découpage ou cisaillement.
C'est pourquoi la demanderesse prévoit un mouvement relatif du fil et de l'élément extrême qui en est séparé. En vue d'attacher facilement l'élément ex- trême au ruban, la demanderesse préfère déplacer le fil plutôt que l'élément. Si on se réfère aux Figs. 8 et 9, celles-ci montrent l'élément extrême 48 adjacent au ruban 50, le dit élément étant séparé du fil par un poinçon 52, qui opère sur le fil et coupe l'élément sur son pour- tour. L'élément 48 repose sur un support stationnaire 54 et est maintenu en place par celui-ci, tandis que le fil 42 est abaissé par le poinçon 52, le mouvement du fil 42 étant compensé par un support élastique ou un coussinet à ressorts 56.
Le poinçon 52 est découpé en 53 pour per- mettre du jeu .Les mâchoires de serrage ne sont pas mon- ttées mais sont dans l'ensemble similaires à celles de la demande de brevet précitée. Elles suivant.le poinçon 52 de chaque côté du ruban 50 et agissent directement sur lamatrice 54 sur laquelle repose l'élément extrême.
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On a décrit jusqu'ici l'invention sous sa forme préfé- rée, suivant laquelle les éléments embryonnaires sont consti- tués par le laminage d'un fil rond .Il est toutefois possible également d'utiliser les particularités principales de l'in- vention en se servant d'autres types de matière de départ.
A la fig. 10 par exemple, on montre la manière dont on forme des bandes d'éléments embryonnaires dans une grande feuille 60. Les bandes 62 possédant les bords dentelés ou échancrés désirés 64 sont séparées successivement du bord de la feuil- le au moyen d'une matrice appropriée travaillant dans une grande presse . La féuille 60 est évidemment avancée de façon intermittente dans la direction de la flèche 66.
Il est important d'observer que les bandes successives 62, 68, 70 peuvent elles-mêmes être séparées de la feuille sans débris ou métal résiduel, car les bords dentelés des bandes successives s'emboîtent. Si les échancrures ou pointes des bandes successives sont symétriques, les bandes peuvent être considéeées comme étant toutes dirigées dans le même sens, mais ceci n'est nullement nécessaire et les échancrures peuvent être asymétriques afin qu'il soit donné aux mâchoires embryonnaires ouvertes, le contour le plus souhaitable . La seule différence dans ce cas est que des bandes alternantes peuvent être considérées comme étant dirigées en sens opposés.
Ainsi dans les bandes 62 et 70, les têtes embryonnaires sont dirigées vers la gauche, tandis que dans la bande 68 les têtes embryonnaires sont dirigées déexignéex vers la droite.
On peut arriver à ce résultat en utilisant un poinçon ou une matrice unique ayant le même contour que la bande 68, la feuille 60 étant alors avancée d'une distance corres- pondant à deux bandes, chaque fois que la presse fonction- ne. La bande 68 est alors formée directement en dessous du poinçon et la bande 62 est formée au delà du poinçon ,deux bandes étant coupées chaque fois que le poinçon fonctionne.
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La Fig. 11 illustre encore une autre manière dont des bandes ayant le bord dentelé désiré peuvent être formées.
Dans ce cas, on part d'un fil de section transversale de préférence rectangulaire, comme montré à la Fig. 12. On fait passer le fil entre des cylindres de pression 72, dont la fonction consiste à échancrer ou denteler les bords de la bande .Les cylindres ont des brides 73 de chaque côté pour empêcher que la matière ne s'étale latéralement, tandis que les bords sont comprimés par les cylindres. On peut former et enrouler si on le désire une bande continue d'une grande longueur.
Les bandes des Figs. 10 et 11 peuvent être pourvues des saillies et évidements désirés,.et peuvent être divisés en éléments individuels, suivant des procédés connus qu'il n'est pas nécessaire de décrire ici en détail. La formation de la tête et de l'évidement est illustrée schématiquement à la Fig. 13, où la bande 74 est amenée sur des coussinets à ressorts 76 . Un poinçon 78 actionné par une presse déplace la bande 74 vers le bas contre la matrice stationnaire coo- pérante 80. La bande est évidemment avancée de façon in- termittente longitudinalement entre deux opérations successi- ves du poinçon 78. Cette distribution est facilitée par !'échancrure ou la dentelure do la bande qui fournit d'ex- cellentes surfaces sur lesquelles les griffes d'alimentation ou de mise en place peuvent agir.
La division du fil en éléments individuels est illustrée schématiquement à la Fig. 14, où on verra qu'un poinçon 88 dégage en la coupant la bande 86 de l'élément extrême 84.
Le poinçon travaille contre l'actmon d'un coussinet à ressorts 90, et est découpé en 92 pour permettre du jeu. L'action de découpage se fait contre une matrice stationnaire 94. L'élé- ment extrême 84 est maintenu par un piston 82 comprimé par un ressort , qui exécuter avec le.-poinçon 88 un mouvement de va-
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et-vient de façon connue. Il est facile de séparer les élé- ments de la bande, lorsqu'on a affaire à des éléments déta- chés qui doivent être ensuite dérangés, stockés , etc. Si les éléments doivent être directement fixés au ruban , au moment. où ils sont séparés dela bande , la séparation peut s'effec- tuer de la façon expliquée en référence aux Figs. 8 et 9.
Les gens de métier comprendront que les opérations mon- trées aux Figs. 13 et 14 ne doivent pas nécessairement être exécutées dans des machines distinctes, et de fait, les poin- çons 78 et 88 peuvent être montés directement sur une presse unique en vue d'exécuter un mouvement simultané.
On ..comprendra également qu'il n'est pas indispensable selon la présente invention, de former les têtes après avoir formé les bandes dentelées. Il est par exemple possible, lors- que les bandes sont découpées d'une feuille, comme montré à la Fig. 10 de former les têtes et les évidements dans la feuille, lorsque la feuille est amenée à travers la presse, en sorte que les bandes découpées de la feuille sont carac- térisées non seulement par les bords dentelés, mais également par les têtes et .les évidements. Dans un tel cas, la seule opération requise pour achever les éléments est la division de la bande en éléments individuels, celle-ci étant réalisée complètement sans débris ou résidus, comme il a été décrit antérieurement.
La demanderesse suppose que l'invention aussi bien;que les multiples avantages qu'elle offre, seront pleinement com- pris grâce à la description précédente.
Les éléments sont formés sans débris ou résidus notables, tandis que l'on utilise une matière de départ brute de forme commune ainsi que peu coûteuse, et tandis qu'on forme les éléments embryonnaires dans une bande ou un fil continu.
REVENDICATIONS.
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