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"Perfectionnements aux machines à sceller les fils ou feuil- lards métalliques".
La présente invention se rapporte aux machines à sceller les fils ou feuillards métalliques, et elle a pour objet principal une machine à sceller perfectionnée servant à presser et/ou onduler les scellés pour fils métalliques dé- crits dans la demande de brevet anglais n 5.781/32. Toute- fois, la machine à sceller suivant l'invention présente un certain nombre de caractéristiques avantageuses qui, bien que la rendant particulièrement propre à être utilisée pour les scellés décrite dans cette demande de brevet anglais, permettent de 1,1,employer avantageusement pour)d'autres formes /de scellés.
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En outre,ainsi que cela sera décrit ci-après avec plus de détails, la présente invention peut également être ap- pliquée avantageusement au cerclage de bottes et de caisses au moyen de feuillards.
Pour fixer des scellés sur des feuillards, on a déjà proposé de se servir d'un outil comportant une tête gar-' nie de deux paires de saillies rigides auxquelles sont arti- culées des mâchoires rainurées destinées à replier de champ les bords horizontaux du scellé et du feuillard, et on a aussi proposé de munir un tel dispositif de mâchoires auxiliaires qui entrent en action après les mâchoires mentionnées en pre- mier lieu pour plier vers l'intérieur les bords du scellé et du feuillard qui viennent d'être repliés de champ.
On a déjà proposé également des machines pour presser et/ou onduler les scellés pour fils métalliques qui compren- nent essentiellement un dispositif pour tendre le fil, une presse destinée à être abaissée sur une enclume sur laquelle on dispose le scellé, et une cisaille pour sectionner le fil après que le scellé a été pressé, écrasé et/ou ondulé par la presse. Jusqu'ici on faisait la presse d'une seule pièce, de sorte que la machine subissait en une fois la totalité de l'ef- fort. Ceci non seulement nécessite un travail considérable de la part de la personne faisant usage du dispositif, mais en outre, il en résulte souvent des déformations de l'enclume.
Comparée à celles qu'on a proposées antérieurement, la machine suivant l'invention permet une économie de travail considérable.
La machine à sceller suivant l'invention est caracté- risée par le fait que la presse à écraser, poinçonner ou fa- çonner les scellés est faite d'un certain nombre d'organes indépendants appelés ci-après "plongeurs", qui sont actionnés
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les uns après les autres, chacun de ces plongeurs étant des- tiné à presser, écraser, onduler ou sceller une partie du fil ou feuillard ou un scellé y adapté, qui ne subit pas l'action des autres plongeurs.
De cette manière l'effort se trouve réparti uni- formément et l'emploi de la machine nécessite moins de force et de travail.
Les organes de commande des plongeurs peuvent être constitués par une série de cames montées au-dessus des ex- trémités supérieures des plongeurs, et ils sont agencés, de préférence, de telle manière que le scellé, après avoir été pressé soit constamment maintenu en place par l'un ou l'au- tre des plongeurs pendant le laps de temps nécessaire pour achever le pressage ou façonnage. De cette manière on évite l'éventualité que le fil puisse être tiré hors du scellé. Les cames peuvent être disposées de telle manière qu'un des plon- geurs soit complètement serré avant que le suivant entre en action, ou bien le second plongeur peut entrer en action avant que le premier ne soit complètement serré.
Lorsqu'elle est destinée à être employée pour des scellés faisant l'objet de la demande de brevet anglais men- tionnée ci-dessus, c'est-à-dire pour des scellés comprenant deux gaines tubulaires dont chacune est conformée de manière à recevoir un fil, et fixés à demeure à l'une des extrémités du fil du fait d'avoir été ondulés sur la moitié de leur lar- 'geur avec l'extrémité du fil y engagée, la machine à sceller suivant l'invention peut être munie d'un organe de serrage destiné à saisir le scellé avant l'opération de mise sous ten- sion du fil, de sorte qu'il devient superflu de prévoir un organe de serrage séparé. La presse de la machine est formée de plusieurs plongeurs indépendants actionnés les uns après
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les autres.
De préférence l'organe de serrage est actionné par le levier ou manivelle employé pour commander les plongeurs.
Pour que l'invention soit bien comprise et puisse être réalisée aisément, on la décrira ci-après avec référence aux dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple seule- ment, une forme d'exécution appropriée de cette invention.
Sur ces dessins:
Fig. 1 est une élévation de face de l'ensemble de la machine destinée notamment à être employée pour des scellés décrits dans la demande de brevet anglais mentionnée ci-dessus.
Fig. 2 en est une vue en plan.
Fig. 3 est une élévation de face partielle de la machine,dont les parois antérieure et supérieure sont enle- vées.
Fig. 4 est une coupe suivant la ligne 4-4 de la Fig. 3.
Fig. 5 est une coupe suivant la ligne 5-5 de la Fig. 3.
Fig. 6 est une vue en perspective montrant un fil avec un scellé y fixé prêt à cercler une boite ou caisse et à être scellé au moyen de la machine suivant l'invention.
Fig. 7 est une élévation de côté de la machine, montrant en coupe les organes dans la position dans laquelle l'organe de serrage maintient le scellé.
Figs. 8A à 8F sont des vues schématiques montrant les différents organes de la machine dans les différentes positions qu'ils occupent au cours de l'opération de scelle- ment.
Figs. 9A et 9B sont des vues d'une variante de la commande de l'organe de serrage.
Fig. 10 montre la forme de scellé employée pour
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sceller des feuillards.
Fig. 11 montre le même scellé après scellement au moyen.de la machine suivant l'invention.
Fig. 12 est une vue montrant une variante de plon- geur employée lorsque la machine suivant l'invention est des- tinée à sceller des feuillards.
Ftg. 13 montre une variante des moyens d'assemblage du feuillard.
Fig. 14 montre les changements à apporter aux plon- geurs pour produire cet assemblage.
La machine représentée sur les Figs. 1 à 9 comporte un socle a destiné à reposer sur la caisse à cercler, le bord antérieur de ce socle étant biseauté en al en vue de facili- ter l'enlèvement de la machine après que le fil a été scellé.
Le socle a porte une plaque postérieure 12,disposée de champ, munie sur ses côtés de flasques bl qui s'étendent en b2 au- dessus de l'extrémité supérieure de la plaque postérieure b et constituent des paliers pour un arbre à cames c disposé au-dessus de l'extrémité supérieure de la plaque postérieure b.
Entre les flasques bl de la plaque postérieure sont disposés un couteau d et trois plongeurs-façonneurs ou onduleurs e, f et g qui, de préférence, sont de section transversale rectan- gulaire et sont montés à coulissement entre des organes d'é- cartement h faisant saillie sur la plaque postérieure b. Cha- que plongeur d, e, f et g est évidé en i pour recevoir un ressort de compression k dont l'extrémité supérieure appuie sur l'extrémité supérieure de la partie évidée des organes et dont l'extrémité inférieure appuie sur une cheville ou saillie 1 d'un couvercle antérieur m qui recouvre les flasques bl et enferme les plongeurs coulissants.
Ces ressorts de com- pression k agissent ainsi de façon à maintenir les extrémités
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supérieures des plongeurs coulissants d, e, f et g, en contact avec les cames dl, e1, fl et g1 de l'arbre à cames c, une came étant prévue pour chaque plongeur;: .
La machine comporte, outre les plongeurs coulis- sants, un organe ou étrier de serrage n en forme de U, qui est monté sur la plaque postérieure b entre les flasques ou bos- sages bl. Les extrémités supérieures de cet étrier portent, elles aussi, contre des cames nl disposées aux deux bouts de l'arbre à cames c, et un ressort de compression n2 monté à chaque extrémité tend à soulever l'étrier n. Le socle à com- porte une enclume a2 ondulée en a3 qui épouse les ondulations du scellé et qui façonne les ondulations de forme voulue, des- tinées à être imprimées sur la moitié du scellé qui n'a pas été ondulée préalablement.
Un dispositif pour faire tourner l'arbre à cames est prévu et constitué, de préférence, par un levier à main o que l'on peut faire pivoter vers l'avant et l'arrière pour com- mander l'arbre à cames c par l'intermédiaire d'un engrenage approprié ol et d'un dispositif à rochet représenté en poin- tillé sur la Fig. 1.
Ce levier à main o peut être monté de façon à pivoter vers l'avant et l'arrière dans un plan per- pendiculaire à la plaque postérieure, et dans ce cas il peut être articulé à l'une des extrémités de cette plaque et com- manderl'arbre à cames au moyen d'engrenages droits, ou bien il peut être monté de façon à pivoter vers l'avant et l'arriére dans un plan parallèle à celui de la plaque postérieure, ainsi que le montre le dessin, et dans ce cas il peut être articulé à la plaque postérieure et commander l'arbre à cames par l'in- termédiaire de pignons coniques c1 ou par roue hélicoïdale et vis sans fin.
Toutefois on comprendra facilement que les dis- positifs de commande de l'arbre à cames ne constituent pas une
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partie essentielle de l'invention et que, par conséquent, on pourra employer n'importe quel autre dispositif.
A l'extrémité de la plaque postérieure b, opposée au levier à main o commandant l'arbre à cames, le socle a com- porte un prolongement a4 reporté vers l'arrière de sa partie antérieure (voir Fig. 2) et portant une roue ± ayant une jante crénelée pl; cette roue est commandée par l'intermédiaire d'un dispositif à rochet (non représenté) au moyen d'un levier à main approprié p2 en vue de mettre le fil sous tension.
Le fond de l'étrier n est conformé de manière à cor- respondre à la partie antérieure de l'enclume a2 de la plaque de base a et les extrémités inférieures des trois plongeurs e, f et g sont conformées de façon à pouvoir s'engager dans les évidements de la partie postérieure de l'enclume. Il en résulte que l'organe de serrage n possède une largeur ou épais- seur sensiblement égale à l'une des moitiés de l'enclume et que les plongeurs e, f et g occupent l'espace restant.
Le dispositif fonctionne comme suit : prend un fil approprié q (Fig. 6) dont la longueur suffit pour cercler la caisse et auquel est fixé à demeure un scellé r ondulé en r1 suivant la demande de brevet anglais mentionnée plus haut, puis on place la machine sur la caisse. On passe alors le fil autour de la caisse, par exemple, dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, et on enfile son extrémité libre dans la moitié non encore ondulée r2 du scellé r. Puis on place le scellé r sur l'enclume a2, avec sa moitié non encore ondulée disposée vers l'arrière, c'est-à-dire sous les plon- geurs façonneurs. Dans cette position, la moitié ondulée du scellé sera disposée, bien entendu, sur la moitié antérieure de l'enclume et sous l'étrier de serrage n.
La position des parties mobiles est alors représentée sur la Fig. 8A, tandis ,
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que la position des plongeurs et de l'étrier de serrage par rapport au scellé est montrée sur la Fig. 7. La première opé- ration consiste à abaisser l'étrier de serrage n soit en fai- sant pivoter une fois le levier à main o, soit en faisant simplement tourner le pignon à la main, étant donné qu'il suffit, pour produire ce mouvement, de vaincre la pression du ressort. L'abaissement de l'étrier de serrage n est provoqué par les bossages correspondants des cames nl de l'arbre à cames c, ces bossages étant conformés de manière à maintenir l'étrier dans cette position au cours du restaht de l'opéra- tion. La position des organes est alors celle représentée sur la Fig. 8B et on voit que le bout du fil et le scellé sont fermement maintenus en place.
Quand l'étrier de serrage n est abaissé, son extrémité inférieure profilée porte contre la surface supérieure ondulée r1 de la partie antérieure du scellé r, de sorte que, outre qu'il maintient fermement en place le scellé en appuyant celui-ci sur la partie antérieure ondulée de l'enclume, il agit encore pour assurer le placement correct du scellé sur l'enclume, en raison de la forme com- plémentaire de l'enclume, du scellé ondulé et de l'étrier de serrage.
Après que le scellé a été saisi par l'étrier de serrage (voir Fig. 8B), on engage le bout libre du fil dans la jante crénelée p1 de la roue p du dispositif tendeur, et on actionne le levier à main p2 pour tendre le fil au degré voulu. Ceci étant fait, on actionne le levier de commande o de l'arbre à cames c pour faire tourner ce dernier. Les bos- sages des cames dl, e1, fl et gl de l'arbre à cames c sont conformés de telle manière que l'opération suivante ait alors lieu. Tout d'abord le plongeur g le plus éloigné du dispositif tendeur est abaissé de force pour onduler à cet endroit, ainsi
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que le montre la Fig. 8C, la moitié non encore ondulée du scellé r.
On voit que, après le façonnage de l'ondulation, le fil g est fermement maintenu dans le scellé r , mais que la partie du fil çomprise entre le dispositif tendeur et cette extrémité du scellé se trouve sous forte tension. Aussi, si l'on essayait d'onduler à un autre endroit la moitié posté- rieure du scellé, le fil e se briserait probablement et, de plus, le façonnage d'une ondulation nécessiterait dans ces conditions un très grand effort. On prendra donc la précau- tion de couper le fil entre l'extrémité du scellé et le dis- positif tendeur avant de façonner les autres ondulations. A cet effet, on donne un profil approprié à la came dl qui actionne le couteau d et qui est montée à l'extrémité de la plaque postérieure, la plus rapprochée du dispositif tendeur.
Après que la première ondulation a été façonnée dans le scellé (Fig. 8C), le couteau entre en action pour sectionner le fil à cette extrémité (Fig. 8D). Dès lors le façonnage subséquent d'ondulations dans le scellé r et le fil g ne présente plus aucune difficulté étant donné que, entre son extrémité libre et l'endroit où a été formée la première ondulation (c'est-à- dire aux endroits où il reste encore à façonner des ondulations), le fil g n'est plus sous tension. Après que le couteau d a sectionné le fil g on abaisse les autres plongeurs f et e pour façonner des ondulations aux endroits voulus du scellé, ces organes entrant en action consécutivement (les Figs. 8E et F montrent les deux phases) et ondulant le scellé r à des endroits se rapprochant progressivement de l'extrémité du scellé où le fil a été sectionné.
Le couteau et ceux des plongeurs qui ont accompli leur fonction peuvent, pendant que les autres organes opèrent, rester en Contact avec les ondulations du scellé qu'ils
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ont façonnées, ou bien ils peuvent être libres de se soulever sous l'action de leurs ressorts si l'on,donne'un profil appro- prié aux cames de l'arbre à cames. Toutefois il est préférable que le scellé et le fil y engagé restent serrés sur la moitié postérieure du scellé directement derrière l'endroit où l'on façonne l'ondulation au moment considéré.
Par suite du sectionnement du fil après le façon- nage de la première ondulation, un certain déplacement du fil à l'intérieur du scellé peut se produire au cours du façonnage des ondulations suivantes, de sorte que l'effort requis pour celles-ci est moindre. Après que toutes les opérations de ser- rage, de façonnage et de découpage (Figs. 8B et F) ont été effectuées, les organes de serrage et de façonnage remontent pour dégager le scellé, les bossages des cames étant conformés à cet effet de manière appropriée, et les organes reprennent ainsi la position représentée sur la Fig. 8A. On peut alors retirer la machine de dessous le fil qui s'applique étroitement sur la caisse.
Les extrémités supérieures de tous les organes qui portent contre les cames peuvent être munies de galets s pour réduire le frottement et faciliter les opérations.
Lorsqu'on le désire, un ou plusieurs des plongeurs intermédiaires peuvent être munis de poinçons à leurs extré- mités inférieures, de manière que, au lieu de façonner des ondulations, ils impriment sur la face supérieure du scellé une ou des initiales, des marques de fabrique ou d'autres empreintes voulues.
Dans ce cas, si le scellé est lui-même du genre décrit dans la demande de brevet anglais n 5.781/32, la ner- vure de séparation longitudinale prévue à la surface supérieure peut présenter une discontinuité en son point milieu en vue
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d'y former une face plate destinée à recevoir l'empreinte en question des plongeurs qui, bien entendu, sont actionnés par l'arbre à cames décrit dans la dite demande de brevet anglais.
Diverses modifications peuvent être apportées à la forme d'exécution de l'invention qui vient d'être décrite et, bien entendu, ces modifications pourront être réalisées sans sortir du cadre de la présente invention. On remarquera notamment que l'invention n'est limitée ni à la façon d'opé- rer des plongeurs ou organes presseurs ou façonneurs décrits' ci-dessus, ni à la disposition relative des organes. Tout dispositif approprié susceptible de produire les opérations consécutives des organes façonneurs pourra être employé sans s'écarter de la présente invention.
De même, les branches de l'organe de serrage n en forme de U peuvent être montées dans des rainures ménagées dans la face extérieure des flasques ou bossages bl de la plaque postérieure b au lieu d'être montées dans des rainures ménagées dans la face intérieure de ceux-ci.
D'autre part, l'organe de serrage ne doit pas être actionné nécessairement par,l'arbre à cames c ou par d'autres dispositifs employés pour actionner les plongeurs ou organes façonneurs.
Les Figs. 9A et B montrent une variante appropriée du dispositif destiné à actionner l'organe de serrage. Dans cette variante, l'organe de serrage n est monté à coulisse- ment, comme avant,dans les flasques ou bossages de la plaque postérieure b, mais les cames nl de l'arbre à cames c n'exis- tent pas. On peut encore prévoir des ressorts"n2 pour soule- ver l'organe de serrage, si on le désire. Au lieu de cames nl on emploie une plaque .1 qui peut coulisser vers l'avant et
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l'arrière dans des glissières appropriées des flasques ou bossages bl de la plaque postérieure b.
Cette plaque .1 fait saillie de part et d'autre des,flasques bl et comporte une ou plusieurs rainures inclinées t1 dont les extrémités in- férieures t2 sont parallèles à la direction du mouvement de la plaque t. L'organe de serrage n comporte un certain nombre de chevilles en saillie u dont chacune s'engage dans une rainure tl.
La Fig. 9A montre la position des organes pour laquelle l'organe de serrage est soulevé, mais on se rend compte que lorsque la plaque se déplace dans le sens de la flèche, les rainures tl coulisseront sur les chevil- les u et abaisseront l'organe de serrage n sur le scellé de la même manière que cet organe s'abaissait sous l'action des cames n1 Les chevilles u s'engagent dans les parties droites t2 des rainures lorsque l'organe de serrage est complètement abaissé (Fig. 9B), et l'organe de serrage sera maintenu abaissé et serrera le scellé tout au long des opé- rations subséquentes. Lorsque le scellement est achevé, on peut déplacer ou pousser la plaque t dans sa position ini- tiale pour dégager le scellé.
Dans une variante de la machine suivant l'invention, on peut entièrement supprimer l'organe de serrage. La machine peut alors être sensiblement de la construction usuelle et comporter deux dispositifs de mise sous tension du fil entre lesquels est placé le dispositif de façonnage. Cette partie de l'appareil comporte deux montants disposés à écartement convenable et reliés entre eux au moyen de deux traverses de guidage horizontales espacées. Ces traverses de guidage font office de glissières pour les plongeurs ou organes façonneurs qui ont la forme de barres d'acier rectangulaires coulissant dans des rainures appropriées ménagées dans les traverses de
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guidage et disposées côte à côte à faible écartement.
Des dispositifs appropriés maintiennent normalement les plon- geurs soulevés; ce sont, par exemple, des ressorts de com- pression dont'les extrémités inférieures appuient sur la traverse de guidage inférieure et dont les extrémités supé- rieures portent contre une partie appropriée du plongeur ou un élément de celui-ci.
Au-dessus des extrémités supérieures des plongeurs est montée un arbre à cames commandé au moyen d'un levier à main extérieur ou d'une poignée fixée au bout de cet arbre à cames qui est tourillonné dans les extrémités des montants latéraux. Sur cet arbre à cames sont montées des cames dont chacune correspond à un plongeur. Ces cames sont conformées et disposées de telle manière qu'elles abaissent les plon- geurs consécutivement, et ensuite les maintiennent abaissés jusqu'à ce que tous les plongeurs ,qui sont, par exemple, au nombre de trois ou quatre, soient abaissés, après quoi un déplacement subséquent de la poignée ou du levier écarte toutes les cames et permet ainsi à l'ensemble des plongeurs de se soulever et de dégager le scellé.
Bien entendu, les plongeurs s'abaissent sur l'en- clume sur laquelle on dispose le scellé enfilé sur le fil.
On presse ou façonne ainsi le scellé progressivement d'une extrémité à l'autre, et le plongeur abaissé en dernier lieu peut porter aussi le couteau, de sorte que, lorsque l'opé- ration 'de pressage est achevée, le fil scellé se trouve sé- paré du restant du fil.
Bien entendu, si en plus du façonnage ou pressage du scellé, on,désire former des ondulations sur celui-ci, ainsi que cela pourrait être désirable pour certaines formes de scellés, l'enclume et l'organe façonneur pourront être confor- més de manière à former sur le scellé des ondulations au cours
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du pressage.
Des guides peuvent être prévus sur la face inté- rieure des montants pour permettre de disposer le scellé correctement sur l'enclume avant de le presser.
Comme il a été dit plus haut, la machine suivant l'invention convient en outre pour sceller ou assembler entre elles les extrémités de feuillards, par exemple des feuillards de cerclage en fer. A cet effet il,suffit de modi- fier la forme des plongeurs ou organes presseurs et d'omettre certains organes. Ainsi, par exemple, on peut omettre l'organe de serrage dont il a été question plus haut, et les plongeurs d, e, f et g peuvent être remplacés par des organes w de la forme représentée sur la Fig. 12, chacun de ces organes com- portant deux saillies wl. Lorsqu'il s'agit d'une machine de cette forme, on passe le feuillard x autour de la caisse, on fixe de manière appropriée l'une des extrémités et on tend par un moyen quelconque l'autre extrémité.
On passe ensuite un scellé plat xl sur les parties du feuillard qui se recou- ,vrent l'une l'autre et, après avoir placé le scellédans la machine, on actionne la poignée-de celle-ci. Les plongeurs (et, si on le désire, les couteaux) entrent alors en action successivement pour façonner des ondulations x2 sur le scel- lé zl, ainsi que le montre la Fig. Il. Le scellé se trouve alors fixé solidement au feuillard et celui-ci encercle soli- dement la caisse. Bien entendu, l'enclume doit être confor- mée de manière appropriée pour correspondre aux saillies wl.
Dans la variante représentée sur les figures 13 et 14, le scellé plat est omis et on assemble les deux bouts du feuillard en y poinçonnant des trous de manière que les bords de ceux-ci soient rabattus et agrafés comme des oeillets.
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Dans ce cas les plongeurs y (Fig.14) comportent à leurs extrémités inférieures des poinçons yl qui, lorsqu'on ac- tionne la machine, poinçonnent des trous x3 (Fig. 13) dans le feuillard x. L'enclume est conformée de manière à rabat- tre les parties chassées par le poinçon pour former en fait un solide agrafage à oeillets.
On voit que dans tous les cas les opérations suc- cessives des plongeurs permettent de former le scellé ou assemblage avec un effort minimum.
REVENDICATIONS
1.- Machine à sceller les fils ou feuillards métalli- ques, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs organes presseurs, ondulateurs ou scelleurs susceptibles d'être actionnés séparément, dont chacun est destiné à presser, on- duler ou sceller une partie du fil ou feuillard ou d'un scellé y adapté, qui ne subit l'action d'aucun des autres organes, des dispositifs appropriés permettant d'actionner ces organes les uns après les autres, en substance comme décrit ci-dessus.