BE412159A - - Google Patents

Description

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 procédé pour la fabrication mécanique de demi-étuis ovales à fermeture bombée. pour la fabrication mécanique de manchons collés à fond plat, il est déjà connu d'amener en forme de sac le côté formant la fermeture, au moyen d'une feuille de papier ou de carton, ensuite de rouler la dite feuille autour d'une âme ou noyau et d'appuyer fermement, par un dispositif de pression, l'extrémité à fermer après pose d'un moyen de collage. Les manchons fabriqués de cette manière connue peuvent avoir toute forme de section transversale, et même la forme ovale ; pour obtenir que le manchon reste fermé, il est également connu de tailler en biseau ou " gratter " les bords longitudinaux à réunir. 



   Les manchons fabriqués d'après ce procédé possèdent un fond plat dont la fabrication s'opérait en pliant sur un bord rigide les pattes formées par la mise de la bande de carton en forme de sac et en les ramenant l'une sur l'autre et les assem blant, en une seule pression par un poinçon. 

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     La.   fabrication d'étuis en carton, à extrémités fermées bombées, par exemple pour lunettes et objets analogues, ne peut se faire suivant ce procédé connu. Ces étuis en carton étaient généralement faits jusqu'ici à la main. Les essais en vue de fabriquer à la machine de tels étuis à fonds bombés se heurtaient à des difficultés de divers ordres, parce que tout papier, même à l'état humide, possède une tension propre qui détermine une résistance à toute réunion ou tout collage brusque dans la forme bombée. cette difficulté est d'autant plus grande que le papier est plus fort et plus dur.

   pour les étuis à lunettes, il faut employer un papier comparativement résistant, pour protéger l'étui contre   l'écrasement.   A cause de la forme bombée de la fermeture, il n'est par conséquent pas possible de fermer les pattes du papier ou de la feuille, de carton par une seule pres sion, car alors on n'obtiendrait pas de fermeture-complète (sans vides ou fentes libres). 



   Il a été trouvé qu'on peut fabriquer, par voie mécanique, des étuis ovales en carton à extrémités de fermeture bombées pour lunettes, etc. en procédant comme suit : on taille d'abord en biseau, par un procédé connu, le bord d'une feuille de papier ou de carton destiné à la fermeture, et ce sur une longueur correspondant au pourtour transversal du demi-étui à fabriquer, puis on pratique dans ce bord, de distance en distance, des entailles pour former une série de pattes, et on enduit le papier d'une colle, Cette feuille ainsi traitée est alorsenroulée, par une série de rotations partielles, autour d'un noyau ovale, bombé à son extrémité et ayant la forme de l'intérieur de l'étui, le bord en biseau étant situé à cette extrémité bombée du noyau.

   Après chaque rotation partielle, chaque patte du bord du papier, qui s'est enroulée par cette rotation sur le noyau, est pressée par un poinçon presseur concave rotatif sur l'extrémité d'étui qui se forme sur le noyau, et de cette façon, elle reste adhérer sous l'action de cette pression, grâce à la colle dont est recouvert le papier, 

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Chacune despattes biseautées, forméespar l'entaillage de la bande de papier est ainsi successivement repliée sur l'extrémité de l'étui et ces pattes sont solidement collées l'une sur l'autre, de sorte que le bout de l'étui se trouve formé par un certain nombre, par exemple six pattes collées en superposition. La fermeture ainsi obtenue, pour l'étui à lunettes, est tellement solide et résistante qu'il n'y a pas à craindre qu'elle s'écrase ou se brise ultérieurement. 



   Jusqu'ici, les étuis à lunettes faits à la main étaient, après l'assemblage par collage, comprimés sur le bout d'une tige insérée dans l'étui, et, afin que le bout de fermeture tienne, résiste, on recouvrait d'une mince feuille de couverture. A cet endroit, l'étui était évidemment particulièrement faible, de sorte qu'après une courte période d'emploi, ou sous l'effet d'une pression relativement faible, ces étuis s'écrasaient.

   Ceci ne peut se produire avec le nouvel étui conforme à l'invention, car dans celui-ci, l'extrémité est formée par tout un nombre, par exemple six, de pattessuperposées et assemblées par collage, d'où résulte une solidité telle que les étuis conformes à l'invention peuvent être imprégnés ou laqués sans l'intervention d'une feuille de couverture, pour l'imprégnation, on peut employer par exemple une dissolution connue de résine dans de l'huile de   lin.   on obtient ainsi l'avantage d'un étui à lunettes relativement léger, possédant un recouvrement d'apparence flatteuse, ce qui est absolument indispensablepour de telsarticles. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. 1. procédé de fabrication mécanique d'étuis ovales en papier ou carton, à bout fermé bombé, pour lunettes, etc. caractérisé en ce que, dans une feuille de papier ou carton d'une largeur correspondant à celle nécessaire pour former un demi- étui, le bord transversal qui formera le bout fermé est taillé en biseau ou " gratté ", d'après un procédé connu, et reçoit des <Desc/Clms Page number 4> entailles ou découpures de façon à former dans ce bord, une série de pattes biseautées, la dite feuille, après avoir été recouverte de colle, étant enroulée progressivement par rotations partielles successives, autour d'un noyau ovale à extrémité bombée, la patte enroulée à chaque rotation partielle étant pressée, par un tampon presseur concave, contre le bout de l'étui qui se forme ainsi,

   de façon que les pattes biseautées sont repliées successivement au-dessus du bout de l'étui et sont fermement assemblées, par collage, en superposition mutuelle.

   2. Procédé suivant revendication 1, caractérisé en ce que les étuis ovales en carton, pour lunettes, etc. sont imprégnés ou laqués sans intervention d'une feuille de couverture en papier.