BE393998A - - Google Patents

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BE393998A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B67OPENING, CLOSING OR CLEANING BOTTLES, JARS OR SIMILAR CONTAINERS; LIQUID HANDLING
    • B67DDISPENSING, DELIVERING OR TRANSFERRING LIQUIDS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B67D1/00Apparatus or devices for dispensing beverages on draught
    • B67D1/08Details
    • B67D1/12Flow or pressure control devices or systems, e.g. valves, gas pressure control, level control in storage containers
    • B67D1/1202Flow control, e.g. for controlling total amount or mixture ratio of liquids to be dispensed
    • B67D1/1234Flow control, e.g. for controlling total amount or mixture ratio of liquids to be dispensed to determine the total amount

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  • Devices For Dispensing Beverages (AREA)

Description


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  Perfectionnements aux dispositifs de versage des liquides, en particulier des boissons, en quantités déterminées. 



  L'objet de la présente invention est un dispositif permettant de faire couler à volonté d'un récipient un li- quide (tel, en particulier, que la bière ou le vin, mais aussi, par exemple le lait ou une autre boisson) en quanti- tés variées, prédéterminées et de compter, en même temps le nombre des versages de quantités différentes, de manière à permettre, par exemple, le contrôle du nombre des grands verres et du nombre des petits verres remplis au moyen du récipient et de la quantité de liquide tirée de celui-ci. 

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   Ce contrôle est particulièrement précieux dans le cas du versage de liquides mousseux, tels que la bière, car il est bien connu que la mousse rend très difficile le rem- plissage exact des verres et facilite les manipulations frauduleuses des servants, car   ceux-ci,   grâce à un versage incorrect, servent un nombre plus grand de verres qu'il n'est possible de le faire en versant correctement et ne déclarent au patron de l'établissement que le nombre normal de verres. En employant le dispositif conforme à l'invention, on empêche avec sécurité de telles pratiques. 



   Il y a lieu de noter, à ce sujet que, lorsqu'on rem- plit un verre, au moyen d'un tonneau de bière, la mousse s'élève rapidement au-dessus du bord du verre, de telle sor- te qu'on doit attendre la baisse de la mousse, avant de pour- suivre le remplissage. On procède donc, pour remplir le ver- re jusqu'à la marque de capacité, par un, deux ou plus de deux petits versages ultérieurs. Ces petits versages doivent également être comptés et ils sont prévus dans la constitution du dispositif conforme à l'invention. 



   Le dispositif conforme à l'invention est constitué, en fait, par un dispositif à retardement qui détermine le temps pendant lequel l'organe d'arrêt du versage du récipient reste ouvert. Ce retardement de l'organe de commande d'ouver- ture doit être réglable à volonté dans sa durée ce qui peut se faire par déplacement soit de son début, soit de sa fin, soit de son début et de sa fin. Si, de cette manière, le temps de versage est rendu variable en plusieurs fractions, l'organe d'arrêt de versage sera ouvert pendant plus ou moins longtemps, suivant la réglage adopté et, par suite, également, la quantité de liquide sortant du récipient pen- 

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 dant un seul actionnement du dispositif est variable suivant ce réglage.

   Le dispositif à retardement et tous les organes essentiels au fonctionnement du dispositif de versage sont contenus dans un compartiment d'où ne sortent que les organes de mise en action du dispositif et de réglage du temps de versage. 



   L'invention peut être mise en oeuvre d'une grande quantité de manières, mais elle est d'un fonctionnement parti- culièrement avantageux, si l'ouverture de l'organe d'arrêt de versage et la mise en marche du dispositif à retardement ont lieu simultanément sous l'action d'une commande unique et que l'organe d'arrêt, dès qu'il est ouvert, est maintenu ouvert par un verrouillage, libéré par un organe de commande du dispositif à retardement, à la fin du temps de versage pour lequel l'appareil est ajusté, ce qui provoque le retour de,l'organe d'arrêt du versage à sa position de fermeture. 



   L'ajustement du temps de course du dispositif à retardement peut se faire de façons variées et, en particu- lier, par prédétermination du trajet parcouru par les orga- nes de commande. On peut, dans ce cas, comme déjà mentionnée agir sur la durée de versage par déplacement, soit du temps de début, soit du temps de fin du versage, soit encore de ces deux temps. 



   Il est également avantageux de prendre, dans la réalisation constructive du dispositif de versage, les dis= positions nécessaires pour que les manoeuvres essentielles de mise en marche, de commande,, de fermeture etc. soient amenées par manoeuvre du dispositif à une position de "pré- paration" et que toutes les phases ultérieures du fonction- nement se déroulent automatiquement, sans influence possible 'de l'extérieur. 

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   L'invention sera mieux comprise si l'on se réfère aux dessins joints. Les figures 1 à 10 représentent à titre d'exemple non limitatif un mode de réalisation de l'objet de l'invention, selon les principes généraux ci-dessus énon- cés et avec des dispositifs supplémentaires de sécurité qui, employés également selon l'invention, empêchent toute mauvai- se utilisation de l'ensemble. 



   Les figs. 1 et 2 sont des vues à angle droit l'une de l'autre, d'un dispositif conforme à l'invention, dans lesquelles le boîtier du dispositif a été représenté en cou- pe, pour rendre visibles les organes intérieurs. Les figs. 



  4 et 5, qui sont des vues latérales différentes de certains desdits organes intérieurs, séparés du reste du dispositif, rendent visibles d'autres particularités du système. La fig. 



  3 est une vue avant du système intérieur, du côté opposé à celui représenté fig. 1. A la fig. 3a, on a représenté la plaque 95, avec les pièces qui sont montées sur ladite pla- que. La fig. 6 est une vue de dessus et la fig. 7 une vue partielle de dessous du dispositif conforme à l'invention. 



  Les figs. 8 et 8a correspondent à une vue partielle de des- sous du bottier 90, pour deux positions différentes des la- melles 101, 101'. La figure la représente, vues du devant du dispositif, certaines parties du mouvement d'horlogerie du dispositif à retardement. A la fig. 9 est représenté en perspective le levier d'actionnement. La fig. 10 représente schématiquement la soupape d'arrêt du récipient, commandée par le dispositif de versage. 



   Le bottier du dispositif de versage, dans l'exemple de réalisation représenté, se compose d'une partie milieu 92, d'un couvercle 90 et d'une partie inférieure 96, disposée 

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 pour sa jonction au boîtier 122 (fig. 10) d'un organe d'ar- rêt qui, monté entre le récipient et l'orifice de versage, commande le versage. Cet organe d'arrêt peut, par exemple, comme représenté fig. 10, être réalisé sous forme d'une sou- pape 121, la conduite d'arrivée 123 est introduite dans le récipient et la conduite de sortie 124 peut être pourvue d'un orifice de versage approprié. La soupape 121 est maintenue fermée par un ressort 125. Si l'on désire empêcher une fer- meture trop brutale de la soupape 121, on peut prévoir un ressort antagoniste 127.

   Le rôle du dispositif de versage n'est plus alors que de maintenir ouverte d'une façon prédé- terminée et pendant un certain temps, la soupape, à chaque versage, de manière à ce que la quantité voulue de liquide puisse s'écouler. Le temps d'ouverture de la soupape devra être variable, selon le mode d'action sur le dispositif de versage, de manière à ce qu'on puisse à   volonté.'   tirer du récipient des quantités de liquide différentes. La tige 126 de la soupape 121 (fig. 10), dans l'exemple représenté, est reliée par couplage mécanique à l'organe de commande de sou- pape du dispositif.

   Aux figs. 1, 2 et 7, on n'a représenté que la moitié 33 de ce   ouplage;   l'autre moitié 138, ainsi que la tige de soupape 126 qui lui est reliée, la soupape 121 elle-même et son bottier 122 ne sont représentés que schématiquement, à la fig. 10. Sur le fond de la partie in- férieure 96 du bottier sont vissés (fig. 7) deux segments flexibles 97, 98 semi-circulaires, de telle sorte que la partie inférieure 96 peut être fixée au bottier de la soupa- pe ou à un tuyau de liaison aboutissant à ladite soupape, par un joint à baïonnette. Si le dispositif de versage est fixé directement sur la soupape, cette liaison peut être protégée 

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 contre toute ouverture intempestive par un verrou à clé. A la fig. 1, on n'a représenté qu'un organe 99 de ce verrouil- lage. 



   'Du couvercle du boîtier 90 sortent trois touches 1, 1',   1",   pivotées librement autour d'un axe commun '2. Par action sur chacune de ces trois touches, on peut verser des quantités déterminées de liquide. Ces quantités doivent être différentes, suivant le bouton actionné et on pourra affec- ter, par exemple, la touche du milieu 1 au remplissage des grands verres, la touche de gauche l'au remplissage des pe- tits verres et la touche de droite 1" au versage complémen- taire d'une petite quantité de liquide. Les quantités de liquide à verser par action sur chacun des boutons peuvent être déterminées à l'avance, au moyen d'un dispositif qui sera décrit plus tard.

   Pour actionner le dispositif de rem- plissage, on abaisse l'une des touches 1, 1', 1" et on la laisse revenir; toutes les autres phases du fonctionnement se déroulent alors obligatoirement et automatiquement. 



   Chaque touche comporte un bras de levier 3, 3' ou qui pénètre, par une ouverture-guide 100, 100' ou   100",   dans   l'intérieur   du boîtier du dispositif de versage et qui est en état d'engagement permanent avec un levier d'action- nement à trois bras, 5, 5', 5", par suite de l'action de l'extrémité inférieure du levier de touche 3, 3', 3" sur le galet 4, 4', 4" disposé à l'extrémité d'un des bras du le- vier 5, 5', 5". Lesdits leviers 5, 5', 5", qui sont pivotés librement sur l'axe 14, peuvent être considérés   comme   les organes d'actionnement "intérieurs" du dispositif. Un de ces trois leviers est représenté à la fig. 9 à une échelle agran- die.

   Comme les leviers 5' et   5"   sont exactement conformés 

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 comme le levier 5, il sera suffisant, dans la suite de la présente description, de décrire l'actionnement par la tou- che 1, du levier 5 et de rappeler, par leurs chiffres de ré- férence entre parenthèses, que le fonctionnement des autres touches et leviers est analogue. 



   Si l'on abaisse la touche 1 (1', 1"), on fait ainsi tourner d'un angle correspondant (à la fig. l, dirigé en sens inverse des aiguilles d'une montre), ce qui bande un ressort 52 (52', 52") à la position d'ouverture. La rotation en avant, puis en arrière du levier 5 (5', 5") commande tous les   mouve-   ments nécessaires à l'accomplissement d'un versage. 



   La rotation en avant du levier d'actionnement 5 (5', 5") lorsqu'on abaisse la touche 1 (l', 1") met le dis- positif de remplissage dans un état de "préparation" et les phases de cette préparation vont être décrites ci-dessous. 



   Autour du moyeu du levier 5 (5', 5") est fixée l'une des extrémités d'un ressort qui passe sur un bras 7 (7', 7") et dont l'autre extrémité fait saillie au-dessus du levier (5). Ce ressort 8 (8', 8") tourne avec le levier 5 (5', 5") tant qu'aucune résistance importante ne lui est opposée.

   Mais, à sa position supérieure, une telle résistance est constituée par le butoir ajustable 80 (80', 80") qui limite le mouvement en avant du ressort 8 (8',   8").   Ce dernier, reste donc, pen- dant la suite de la rotation en avant du levier 5 (5', 5") dans l'encoche à section en V du butoir 80 (80', 80"), de telle sorte que la position en hauteur de ce butoir détermine le trajet accompli par le ressort 8 (8', 8"), ce qui fait que la grandeur de l'angle de rotation du levier 5 (5', 5"), quand c.elui-ci dépasse une certaine limite, 'reste sans in- fluence sur la longueur du trajet du ressort 8 (8', 8"). 

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  Comme   c'est   seulement ce trajet, ou mieux, la position in- férieure à laquelle le ressort 8 (8', 8") peut parvenir (com- me il sera décrit ultérieurement), qui détermine la durée de versage et, par suite, la quantité de liquide à verser, il ressort de ce qui a été expliqué plus haut que les quantités de li.quide versées ne seront pas influencées par la manière particulière dont on actionnera la touche 1 (1',   1 Il)   ou le levier 5 (5', 5"). Le réglage de la hauteur de chaque butoir 80, 80', 80" peut être fait de manière indépendante.

   Comme le montre la fig. 2, les trois butoirs sont d'ordinaire ré- glés à des hauteurs différentes, car les ressorts 8, 8', 8" correspondants doivent parcourir des trajets différents,.- pour que,   comme   déjà mentionné, des quantités de liquide différen- tes soient versées lors de l'action sur des touches diffé- rentes. La position correcte des butoirs sera   détrminée   au mieux par tâtonnements. L'ajustement vertical du butoir 80, (80', 80") aura lieu, à ce moment, au moyen de l'écrou de réglage 81 (81', 81") disposé sur l'axe 180 (180',   180")   por- tant la butée 80 et qui empêche tout déplacement en direction axiale des barres transversales 82 et 83 qui relient les pa- rois 93 et 94 du châssis.

   Comme le dispositif d'ajustement des butoirs 80, 80', 80" est à l'intérieur du boîtier, il est inaccessible en temps ordinaire. Il peut toutefois, en cas de besoin, être manoeuvré   de' l'extérieur,   après ouverture d'une serrure ou rupture de scellés disposés sur la porte de visite 84. 



   L'axe 14, pivoté dans les parois intermédiaires 93 et 94 du boîtier porte deux bras parallèles, reliés par la tige perpendiculaire 9. Un ressort spiral 11 est enroulé au- tour de l'axe 14 et une de ses extrémités est attachée au 

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 boulon 12, fixé dans le boîtier et l'autre, à un prolongement (fig. 2, à gauche) de la tige transversale 9, au-delà du bras 10. Grâce à ce ressort, les bras 10, 10' et leur entre- toise 9 prennent la position représentée aux dessins, quand le dispositif de versage n'est pas actionné.

   Mais si une des touches 1, 1', 1" est abaissée et que, par suite, le ressort correspondant 8, 8' ou 8" se déplace vers le bas, ce ressort, quand il a accompli un certain trajet, vient appuyer vers le bas sur l'entretoise 9, qui est sous l'action simultanée du ressort 11, plus faible, de telle sorte que l'axe 14, avec ses bras 10 et 10' tourne avec le ressort 8 (8', 8"). Lors- qu'enfin, de la manière ci-dessus décrite, le ressort est arrêté par le butoir 80, la rotation de l'arbre 14 et de ses bras 10 et 10' s'arrête également, car l'entretoise 9 est pressée en permanence sur le ressort 8, par le ressort 11. 



  Par conséquent, la position, en hauteur du butoir 80, (80', 80") correspondant à la touche actionnée détermine aussi l'angle de rotation de l'arbre 14 et, par suite, la position la plus inférieure que puissent prendre les bras 10, 10' et leur entretoise 9. 



   Le   bras. 10'   porte un petit galet 17 qui est en en- gagement avec un levier 18, en forme de crochet qu'il empê- che, lorsque le dispositif de versage n'est pas actionné, de tourner vers la droite (fig. 1) sous l'action d'un ressort 40. Mais, si le bras 10' et, avec lui, le galet 17, se   dé-   placent par suite de l'abaissement d'une des touches, le le- vier à crochet 18 est libété dans son déplacement vers la droite, de telle sorte qu'il accomplit ce mouvement de ro- tation. La fin de celui-ci est déterminée par la position extrême vers le bas du galet 17, c'est-à-dire encore par la   A   

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 position en hauteur du butoir 80 (80',   8011)   qui arrête le ressort 8 (8', 8").

   Le levier à crochet 18 fait corps avec un axe 19 qui, pivoté dans les cloisons 93 et 94, porte, de chaque côté de ces cloisons, un ergot 20, 20'. Comme ces er- gorts font corps avec l'axe 19 et que ce dernier fait lui- même corps avec le levier à crochet 18, pendant l'abaissement d'une touche, ils tourneront vers la droite du même angle que le levier 18. 



   Celui des bras du levier 5 (5', 5") qui s'étend vers le bas porte un petit galet 26 (26', 26") qui, pendant la ro- tation en avant du levier d'actionnement vient en engagement avec un doigt 25 (25', 25") et déplace ce doigt vers le haut, de manière à ce qu'il accomplisse autour de son axe (fig. 1) une rotation vers la droite. Les doigts 25, 25', 25" font corps avec leur axe commun 89, de telle sorte qu'il transmet la rotation de son doigt soulevé par le levier d'actionnement 5 à deux bras de verrouillage 21 et 21', qui font également corps avec l'axe 89. Le bras 21 (ou 21') est dans le même plan que l'ergot 20 (ou 20'). A la position de repos du dis- positif, représentée à la fig. l, l'ergot 20 (20') se trouve au-dessus du bras 21 (21') et n'est pas en engagement avec celui-ci.

   Mais si, par suite de l'abaissement d'une touche, le dispositif est amené à la position de préparation, les ergots 20, 20' tournent vers le bas et les bras 21, 21' vers le haut et ceci produit un verrouillage de ces"deux organes, au cours duquel l'ergot 20 (20') se trouve au-dessous de l'extrémité en saillie du bras 21 et en engagement avec celui-ci. Les bras 21 et 21', soulevés, sont soutenus par les ergots 20 et 20' et empêchés de revenir en arrière, même lorsque le levier d'actionnement 5 se dégage du doigt 25. 



   Les bras de verrouillage 21 et   SI*   (voir fige 5) 

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 sont reliés entre eux par une tige horizontale 22. Si ces bras sont soulevés à la position de verrouillage, la tige 22 sera également déplacée vers le haut et ce mouvement de rotation sera transmis à la tige de piston 28 par la bielle 27, dont la tête est articulée au milieu de ladite tige 22. 



   Par suite la tige 28 tire vers le haut le piston creux 29, du cylindre 34. Le déplacement de la tige 28 du piston 29 est rectiligne. A l'intérieur du piston 29 se trou- ve un ressort 31, accroché, à son extrémité supérieure, dans un oeil 30, foré dansle piston, et, à son extrémité infé- rieure dans un autre oeil 31 de la pièce de couplage 33. Le ressort 31 relie donc le piston 29 à la tige de la soupape d'arrêt. 



   Si la pièce de couplage 33 était libre en direction verticale, le déplacement vers le haut du piston 29, sous l'influence du ressort 31 déterminerait un soulèvement du couplage suspendu au ressort et, par suite, l'ouverture de la soupape d'arrêt. Toutefois, dans le dispositif décrit, cette ouverture ne doit pas avoir lieu pendant l'abaissement d'une touche, mais plus tard, pendant le retour de la touche ou après la fin de la manoeuvre d'actionnement du dispositif. 



  Pendant qu'on amène le dispositif à la position de prépara- tion, il faut seulement que s'emmagasine la force qui, plus tard, effectuera l'ouverture différée de la soupape d'ar- rêt, près qu'un mécanisme de déclenchement approprié aura agi pendant la course de retour de la touche à sa position de départ. On a donc prévu un arrêt qui, lorsqu'il n'est pas supprimé par un mécanisme particulier, maintient l'organe de couplage 33 à la position représentée fig. 2, en   l'empê-   chant de s'élever. Cet arrêt est constitué par deux leviers 

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 de verrouillage 41 et 41' dont les becs tiennent buter con- tre des protubérances 35 et 35' de l'organe de couplage 33 et empêchent le déplacement de ce dernier vers le haut.

   Les leviers de'verrouillage 41 et 41' sont normalement maintenus par leur mécanisme de commande à la position représentée fig. 2. Ceci a lieu comme décrit en détail ci-dessous. 



   Les leviers de verrouillage 41 et 41' sont commandés par les tiges 43 et 45', articulées sures leviers 44, 44'. 



  Ces leviers font corps avec leur axe de rotation commun 45, de telle'sorte que leur rotation et, avec elle, la commande des leviers 41, 41' ne peuvent avoir lieu-que conjointement. 



  L'axe 45 est pivoté en 47 et 47' dans les cloisons 93, 94. 



  A la partie supérieure de l'intérieur du boîtier (au-dessus des butoirs 80, (80' et   80")   se trouve un arbre horizontal 54, pivoté dans les cloisons intermédiaires 93, 94 et portant, claveté sur lui, un long levier 53, recourbé vers le bas et qui est guidé, à sa partie inférieure, au moyen d'un boulon 51, dans une encoche 50 d'une bielle verticale 49 dirigée vers le haut et articulée, à son extrémité inférieure, sur le levier 44' de la commande des leviers de verrouillage. Une rotation en avant du levier 53, à partir de la position re- présentée fig. l, aurait donc pour résultat une notation en avant des becs de verrouillage 41 et 41' et, par suite, le verrouillage serait libéré.

   Mais normalement (à la position de repos du dispositif et, par exemple, avant qu'il ne soit à la position de préparation) le levier 53 et, avec lui, le mécanisme de commande correspondant du verrouillage, sont dans la position représentée aux dessins, car la tige de com- mande, par suite de son propre poids, et sous l'action addi- tionnelle d'un ressort 46, est sollicitée à descendre, mais 

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 elle en est empêchée par une butée 153; dépassant de la. cloison intermédiaire 94 et par l'appui pris par les tiges 43 et 43' sur la partie inférieure 96 du boîtier. 



   Sur l'arbre 54 sont fixés trois bras incurvés 55, 55' et   55",   disposés et conformés d.e telle sorte que les boulons 6, 6', 6" qui font saillie latéralement hors du bras supérieur du levier d'actionnement 5 (5', 5") reposent, en permanence, pendant la rotation en avant dudit levier, à la partie supérieure des bras 55 (55', 55") mais sans être en- través dans leur déplacement en avant. La partie supérieure du bras 55 (55',   6511),   dans la région éloignée de l'arbre 54, a donc une surface cylindrique qui, à la position représentée fig. 1, est concentrique à l'axe 14 et se trouve à une dis- tance de cet axe telle que le boulon 6 (6', 6") puisse glis- ser sur ladite surface cylindrique.

   Si alors la touche 1 (1', 1") est abaissée, le boulon du levier 5 (5', 5") actionné, glissant sur la surface cylindrique du bras 55 (55', 55") sup- prime toute possibilité de rotation en avant de ce bras et, de plus, également la possibilité de rotation en avant du levier 55, ou de la tige de commande du verrouillage 41, 41' (en effet, le bras 55 et le levier 53 font corps avec l'ar- bre 54). Par conséquent, dans la position de préparation du dispositif, le verrouillage qui empêche l'ouverture de la soupape d'arrêt ne peut être supprimé même si, intention- nellement ou par inadvertance, on applique une force quelcon- que à la tige de commande du verrouillage. 



   Avec le dispositif décrit à titre d'exemple, la force qui supprime finalement le verrouillage et permet ain- si l'ouverture de la soupape d'arrêt, doit être emmagasinée      

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 dès la   position)de   préparation du dispositif de remplissage, afin qu'elle puisse agir intégralement et instantanément quand les causes de son immobilisation seront supprimées, pendant ou après le retour de la touche d'actionnement.

   C'est pour cette raison que, sur le moyeu du levier de verrouillage 21' est fixé., au moyen de la vis 24, un large et fort res- sort plat 23, dont l'extrémité libre s'applique, pendant la rotation en avant du levier 21' contre l'extrémité inférieure du levier 53 et en reçoit un effort tendeur dirigé vers le haut, qui tend à soulever le levier 53 et, avec lui, toutes les tiges de commande du verrouillage 41, 41', mais en est empêché parce que, comme déjà indiqué, le boulon 6 (6',   6")   appuie sur le bras 55 (55',   55").   Le déclenchement du ver- rouillage est ainsi préparé et il peut être effectué ulté- rieurement sous l'action du ressort 23. 



   Pendant que le dispositif de versage est amené à la position de préparation, il est avantageux que s'effectue aussi le déclenchement du dispositif à retardement et le ré- glage correct du parcours qui détermine le temps de marché de celui-ci. Le dispositif à retardement se compose princi-   palement   de la roue à rochets 60, du cliquet 58 qui lui est associé''et du mouvement d'horlogerie dont le ressort d'en- traînement est indiqué en 60. Ledit mouvement d'horlogerie (voir, en particulier, la fig. la) dont les éléments sont en grande partie montés sur la plaque verticale 69 du bâti, se compose, dans l'exemple représenté aux dessins, de la roue cylindrique 61   'faisant   corps coaxialement avec la roue à ro- chets 60, du train d'engrenages 62, 63 et 64, de la roue à cliquet 65 et du pendule 67, avec l'encliquetage 66.

   Le cli- quet d'enclenchement 58 est pivoté sur un tourillon 59 du 

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 bras d'enclenchement 10'. Ce tourillon traverse, par une ouverture 16 de grandeur convenable, la cloison intermédiai- re 94, de manière à ce qu'il ne bute contre aucun obstacle au cours de la rotation du bras 10'. Le bras 10', comme dé- jà décrit, lors de l'abaissement d'une touche autour de l'axe 14, est entraîne en rotation en avant jusqu'à s'immo- biliser dans une position qui est prédéterminée par le ré- glage du butoir 80 (80', 80") correspondant à la touche ac- tionnée. Pendant la rotation en avant du bras 10', le cliquet 56 passe, sans s'engager, le long de la périphérie de la roue à rochets 60 et il s'immobilise finalement, en même temps que le bras 10' en un point prédéterminé de cette pé- riphérie.

   La mise sous tension du ressort d'entraînement 11 du mouvement a lieu également, comme déjà décrit, pendant la rotation en avant du bras 10' ou du cliquet 58. Ce res- sort tend, une fois bandé, à ramener à leur position de dé- part les bras 10 et 10', qui font corps l'un avec l'autre   et,   par suite, également le cliquet d'enclenchement 58, de telle sorte que lors du retour différé de ces organes, ledit ressort agira comme organe d'entraînement. Cette course de retour et, par suite la marche du mouvement d'horlogerie, commenceraient immédiatement, lorsqu'on relâche la touche actionnée, si l'on n'avait pris des dispositions pour que la mise en marche du dispositif à retardement soit détermi- née seulement par l'instant d'ouverture de la soupape d'ar- rêt et indépendamment de toute pression exercée sur la touche. 



  Dans l'exemple de réalisation décrit, ce principe de construc-   tion a été mis en oeuvre de la manière suivante : levier   44' de la commande du verrouillage 41, 41' porte un bras d'accrochage 48, tourné vers le haut et qui, à la position 

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 du levier 44' représentée aux dessins, entoure de son extré- mité en crochet un téton 68; faisant saillie sur le pendule 67. Dans cette position, la marche du pendule est donc arrê- tée. Elle ne pourra se produire que lorsqu'à la libération du verrouillage 41, 41', le levier de commande 44' et, avec   lui, le levier d'accrochage 48, seront soulevés ; ce moment,   le pendule pourra sans obstacle, accomplir son mouvement os- cillatoire. 



   On doit être sûr que le cliquet d'enclenchement 58, à la fin de sa rotation en avant, s'engagera bien dans un des intervalles entre-dents de la roue 60.   C'est   pourquoi on a prévu le dispositif auxiliaire suivant: un arbre 73, pi- voté dans les cloisons intermédiaires 93, 94, du boîtier, porte, par l'intermédiaire du bras 72, une tige horizontale clavetée 71, disposée de telle sorte que celui des bras de chaque levier d'actionnement 5, 5', 5" qui s'étend vers la gauche à la fig. l, rencontre cette tige sur son trajet, à la fin de sa rotation en avant. Si, par exemple, la touche 1 est abaissée à fond, le bras qui vient d'être mentionné du levier 5 vient s'appuyer sur la tige 71, ce qui entraîne une rotation correspondante de l'arbre 73 et la tension d'un res- sort 74.

   Cette rotation de l'arbre 73 est transmise par le fil 75, convenablement incurvé à un levier 76, pivotant sur l'axe 79 et, de ce levier, par le couplage élastique 77, à un bras 78 pivotant également sur l'axe 79 et dont l'extrémité supérieure libre (fig. 1), entraînée en rotation vers la droi- te, vient s'engager sur un téton 70, en saillie sur le côté du cliquet d'enclenchement 58 et, par suite, presse le cliquet contre la périphérie de la roue à cliquet 60, de telle sorte que ledit cliquet peut pénétrer dans une encoche. Quand on relâche alors la touche, chaque pièce du dispositif auxiliaire 

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 ci-dessus décrit revient instantanément à sa position de dé- part, sous l'action du ressort 74 et du couplage élastique 77, mais le cliquet d'enclenchement reste engagé. 



   A l'intérieur du bottier du dispositif de versage se trouve encore un compteur qui enregistre le nombre de fois que chaque touche a été actionnée et, par suite, la quantité de liquide débitée. Ce compteur peut être réalisé comme il est usuel de le faire, à des fins analogues, mais on doit prévoir, pour chaque touche, un enregistrement indé- pendant. On n'a représenté aux dessins que la roue d'enclen- chement 38 et le cliquet d'arrêt 39 de ce compteur, afin d'indiquer approximativement la position de celui-ci à l'in- térieur du bottier.   L'entraînement   de la roue 38 et des roues d'enclenchement (non représentées) affectées aux autres tou- ches a lieu au moyen du bras du levier d'actionnement 5 (5', 5") qui s'étend vers le bas et au moyen d'un cliquet 36 (36',   3611)   disposé sur ce bras.

   Il faut disposer l'ensemble pour   qu'n   pas en avant du compteur ne se produise que quand le levier d'actionnement 5 (5', 5") a tourné en avant assez loin pour que le verrouillage décrit plus haut ait lieu en- tre les pièces 20, 20' et 21, 21'. L'actionnement du dispo- sitif de versage ne doit donc être enregistré que quand l'ar- rivée dudit dispositif à sa position de préparation est as- surée. On peut observer les indications du compteur à travers une fenêtre 91 du couvercle du boîtier. 



   Après la description ci-dessus de toutes les phases de fonctionnement qui se déroulent pendant qu'on amène le dispositif à sa position de préparation, il sera rappelé brièvement, pour plus de clarté, dans quelles positions se 

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 trouvent les différentes parties du dispositif à la fin de ce cycle de préparation. La soupape d'arrêt est encore fer- mée. Les bras 10 et 10' avec leur entretoise 14, ainsi que le cliquet d'enclenchement fixé sur le bras 10, sont dans la position la plus basse qu'ils puissent prendre, à cause des hauteurs de réglage des butoirs 80, 80', 80"; le cliquet 58 est engagé dans une des encoches de la roue 60. Le ressort 11 du mouvement d'horlogerie est tendu.

   Les ergots 20 et 20' sont dans leur position de verrouillage par rapport aux bras 21, 21', dans laquelle lesdits bras sont relevés et étayés par les ergots 20, 20'. Le ressort 31 est, par suite, tendu. Le verrouillage 41, 41' de la pièce de couplage 33 et des tiges de commande sont toujours à la position de repos représentée aux dessins. Le ressort 23 est tendu et presse sur l'extré- mité inférieure du levier 53, qui ne peut se soulever, car un des boulons 6, 6', 6" repose sur celui des bras 55, 55', 55" qui lui correspond. Le bras d'accrochage 48 maintient le pendule 67, de sorte que le mouvement d'horlogerie du dispo- sitif à retardement est bloqué. Le compteur correspondant à la touche actionnée vient d'avancer d'un cran. 



   Lorsqu'on relâche la touche 1 (1', 1") actionnée, le levier 5 (5', 5") pressé en avant sous l'action du ressort 52 (52', 52") revient brusquement à sa position de départ en ramenant également, au moyen de la tige 7 (7',   7"),   le res- sort 8 (8', 8") et, au moyen du galet 4, 4', 4") la touche 1 (1', 1") à sa position de départ. Pendant ce retour, les au- tres parties du dispositif restent tout d'abord à leur posi- tion de préparation.

   Mais, comme le   boulo   6 (6', 6") du le- vier d'actionnement quitte son chemin de glissement sur le bras 55 (55', 5"), l'obstacle est supprimé qui s'opposait jusque là au retour en arrière du levier 53, faisant corps, 

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 par l'intermédiaire de l'arbre 54, avec le bras 55,   55',55" ;   le ressort tendu 23 soulève le levier 53 et, avec celui-ci, toutes les tiges de commande (49,44, 43, etc.) du verrouil- lage 4L, 41'. Ceci relève les becs dudit verrouillage, de telle sorte que ceux-ci ne sont plus sur le trajet des pro- tubérances 35, 35' de la pièce de couplage 33. La tige 126 de la soupape d'arrêt 121 peut alors se déplacer vers le haut et la soupape s'ouvre sous l'action retardée du ressort ten- du 31.

   Le commencement du versage est donc déterminé par l'instant auquel le boulon 6 (6', 6") pendant le retour du levier d'actionnement 5 (5', 5") libère le bras 55 (55', 55"). 



   Le soulèvement des tiges de commande du verrouilla- ge 41, 41, actionne, en même temps que l'ouverture de la sou- pape, la mise en route du système à retardement. En effet, le déplacement vers le haut du bras 44' entraîne le soulève- ment du bras d'accrochage 48, de telle sorte que le pendule   67   du mouvement d'horlogerie peut osciller librement. Pendant la mise en marche du système à retardement, grâce à la déten- te progressive du ressort 11, le bras d'enclenchement 10' et les pièces qui font corps avec lui; en particulier le cliquet 58, sont ramenés à la position de repos représentée aux des- sins. La soupape d'arrêt est, pendant ce temps, maintenue ouverte grâce au verrouillage des bras 21, 21' par les er- gots 20, 20', de telle sorte que le versage du liquide du ré- cipient s'effectue sans obstacles.

   Tant que le mouvement du système à retardement est en marche, c'est-à-dire, tant que le versage n'est pas terminé, il ne doit pas se produire de nouvel actionnement d'une des touches. Il est avantageux, à ce point de vue, de prévoir un verrouillage qui empéche tout réactionnement prématuré des touches. Dans l'exemple repré- 

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 senté, ceci s'obtient grâce à une conformation spéciale des bras 55, (55', 55"). Ces bras sont, en effet, entraînés en rotation en avant par le soulèvement des tiges de commande du verrouillage 41, 41', jusqu'à ce que leur protubérance extérieure 56 (56', 56") s'appuie sur le boulon 6 (6',   6").   



  Mais dans cette position des bras 55 (55', 55"), leur surface cylindrique 155   (155(,   155") empêche le déplacement en avant du boulon 6 (6', 6") et, par suite, l'actionnement de la touche 1 (1', 1"). Ledit actionnement n'est plus possible que lorsque les bras 55,(55',   55")   se sont abaissés,   c'est-à-   dire quand le verrouillage 41, 41' est revenu en activité. 



  Mais quand le bras d'enclenchement 10' a accompli, avec le cliquet 58 le trajet prédéterminé correspondant au temps de versage désiré, il est de nouveau au voisinage de la position de repos représentée à la fig. 1 et son galet 17 presse vers la gauche le levier à crochet 18, jusqu'à ce que l'ergot 20, 20',qui suit ce mouvement de rotation, se dégage des bras de verrouillage 21, 21'. Le verrouillage de la position d'ou- verture de la soupape d'arrêt 121 est ainsi supprimé et cel- le ci se ferme sous l'action de son ressort. A ce moment, la tige de soupape, la pièce de couplage 33 et tout le mécanis- me qui a pris part au soulèvement de cette pièce de coupla- ge sont ramenés à la position de repos représentée aux des- sins.

   Les bras de verrouillage 21, 21' (et avec eux les doigts 25, 25',   25")   s'abaissent donc également, ainsi que le ressort plat 23. Par suite, toutes les tiges de commande du verrouillage 41, 41' se déplacent vers le bas, jusqu'à ce que par l'arrêt des bras 43, 43' sur la partie inférieure du bottier   l'ensemble   soit revenu à la position de verrouilla- ge représentée aux dessins. Si ceci se produit avant que la 

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 pièce de couplage 33 soit parvenue à la fin de sa descente, le passage des protubérances 35, 35' n'est pas arrêté par les becs d'arrêt 41, 41', car ces derniers peuvent céder quelque peu, grâce au passage de la tige 51 dans l'encoche 50 du levier 49.

   La retombée des tiges de commande arrête aussi le dispositif à retardement, car le bras d'accrochage 48 empêche les mouvementd du pendule 67. Tous les organes du dispositif sont alors revenus à leur position initiale, de telle sorte qu'un nouveau versage peut être entrepris. 



   D'autre part, si l'on actionne le dispositif d'une manière incomplète, de telle sorte que la position de pré- paration n'est pas atteinte, il ne se produit aucun verrouil- lage entre les ergots 20, 20' et les bras 21, 21'. Dans ce cas, lorsqu'on relâche la touche, tous les éléments du dis- positif reviennent instantanément à leur position de repos, sans qu'il y ait, ni ouverture de la soupape, ni mise en mar- che du dispositif à retardement, car ces résultats ne peuvent être atteints que lorsque s'est produit le verrouillage dé- crit plus haut. Comme, en cas d'actionnement incomplet de la touche, le cliquet d'enclenchement 58 ne fait que passer sans pression le long de la périphérie de la roue 60, dans ce cas également, le bras d'enclenchement 10' revient instantanément à sa position de départ, dès qu'on lâche la touche. 



   Mais si la touche est abaissée suffisamment   por   que le verrouillage se fasse, le processus complet et unitaire de remplissage ne peut plus être empêché. Comme déjà décrit, pendant ce remplissage, aucune touche ne peut plus être abais- sée. Mais il faut également qu'un abaissement simultané de plusieurs touches soit impossible et on a prévu dans ce but 

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 un blocage qui, comme le montre l'exemple représenté aux dessins, peut être réalisé de façon très simple. Sur la face inférieure du couvercle 90 du boîtier sont fixées, l'une à côté de l'autre, au moyen des vis 102, 102', des plaquet- tes en forme de lamelles 101, 101', susceptibles de tourner autour de l'axe de leurs vis de fixation (figs. 8 et 8a). 



  Ces lamelles s'appuient l'une sur l'autre au moyen de pro- longements latéraux, de telle sorte que la rotation d'une des lamelles provoque celle de l'autre. Chaque lamelle re- couvre un des ponts constitués par la cloison du bottier en- tre les fentes 100, 100' et 100n, par lesquelles les bras des touches pénètrent à l'intérieur dudit bottier. Mais cha- cune des lamelles est conformée de telle sorte qu'elle re- couvre partiellement au moins une des fentes adjacentes. Les pointes des lamelles et des bras 3   (3', 3")   des touches sont conformés de telle sorte que, lors de l'actionnement d'une touche, la lamelle qui empiète quelque peu sur la fente cor- respondante est repoussée hors de cette fente par le levier de touche.

   Si, par exemple, les lamelles, avant l'actionne- ment du dispositif, sont dans la position représentée à la fig. 8 et si, alors, on actionne la touche 1', le bras 3' parvient à la position représentée à la fig. 8a, où il pous- se la lamelle 101' hors de la fente 100' et, par suite, aus- si la lamelle 101 hors de la fente 100. Si l'on essayait alors d'abaisser également la touche 1 (ou la touche ln), cela ne serait pas possible, parce que le déplacement du bras 3' dans la fente 100' empêcherait le déplacement de la lamelle 101' hors de la fente 100 (ou de la lamelle 101 hors de la fente 100") et, par suite, le mouvement du bras 3 (ou du bras 3"). 



  On ne peut donc jamais abaisser qu'une touche à la fois. 

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   Si l'on veut empêcher un versage clandestin, on peut prévoir un dispositif auxiliaire, avec serrure ou plombage, qui entrave l'actionnement d'un quelconque des organes indispensables au fonctionnement du dispositif de versage. Dans l'exemple de réalisation décrit, ce rôle est rempli par un dispositif qui, manoeuvré de façon convenable, empêche d'agir sur les touches. En face du milieu de l'arbre 54 est disposé, sur la cloison du boîtier, un organe 87, sus- ceptible de glisser dans une direction verticale. Si l'orga- ne 87 est dans sa position inférieure, représentée à la figure 1, le dispositif de versage peut être actionné libre- ment.

   Mais, si l'on fait glisser suffisamment l'organe 87 vers le haut, un prolongement 86 dudit organe vient appuyer vers la droite sur un bras 57, qui fait corps avec l'arbre 54, ce qui fait tourner l'arbre de telle sorte que les bras 55, 55', 55" sont déplacés vers le haut et que leurs surfaces cylindriques 155, 155',   155"   font obstacle au déplacement en avant des boulons 6, 6',   6"   et, par suite, à l'abaissement des touches 1, 1', 1". Si donc, on fixe l'organe 87 à cette position, par exemple en introduisant une clé, ou organe analogue, dans l'ouverture 88, l'actionnement du dispositif n'est plus possible. 



   La force nécessaire pour bander le ressort 31, dans le dispositif tel que jusqu'à présent décrit est fournie par l'abaissement de la touche et, par conséquent, par la main de la personne qui manoeuvre ledit dispositif. Mais, si l'on désire éviter le plus d'effort possible à la main employée à la manoeuvre, on pourra trouver utile un dispositif au- xiliaire accomplissant la mise sous tension du ressort par voie électromagnétique. On a représenté aux dessins, un dis-      

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 positif de ce genre, pour l'exemple de réalisation figuré. 



  Le piston 29, à l'intérieur duquel se trouve le ressort 31 est construit sous forme d'un noyau plongeur et, dans le cylindre 34 est disposé un  solénoïde ou un électro-aimant 104, dont les connexions ont été désignées par les nombres 105, 105'. La connexion 105' aboutit directement à la source, la connexion 105' au contraire aboutit à un contacteur dont les pièces principales sont montées sur la paroi 95 du boîtier (voir aussi les figures 5 et sa). Ce contacteur comporte deux paires de contacts 108,109 et 113, 114, qui sont montées en série dans la ligne 105. Le contact mobile 108 est porté par un bras flexible 107, pivoté en 106. Le contact mobile 113 est porté par un bras 112, pivoté en 111. Le contact fixe 109 est relié par le fil conducteur 110 au pivot 11. 



  Le bras élastique 107, repose, à son extrémité libre, sur un galet 13, fixé à l'extrémité externe de la tige trans- versale 9. L'extrémité libre du levier 112 se trouve au- dessus d'un galet isolant 116, disposé sur un bras 115   (fig.3   et 5) monté fixe à l'extrémité externe du bras 89. A la po- sition de repos du dispositif de versage, les contacts 108, 109 sont ouverts et les contacts 113, 114 sont fermés. Si, alors on actionne le dispositif de versage, la tige trans- versale 9 sera abaissée, à la manière déjà décrite et ceci aura pour résultat la fermeture des contacts 108,109. Comme, alors, la ligne 105 ne sera plus interrompue, l'électro-ai- mant 104 sera excité et attirera vers le haut son noyau, ce qui tendra le ressort 31.

   Mais si, pendant la suite de l'ac- tionnement du dispositif, le verrouillage entre les ergots 20, 20' et les bras 21, 21' a lieu, l'arbre 89 tournera d'un angle suffisant pour que le galet isolant 116 soulève le bras 

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 112 et interrompe ainsi en 113, 114 le circuit de l'électro- aimant 104. Ceci peut évidemment avoir lieu, puisque le verrouillage   mentionné maintient   la tension du ressort 31. 



  Comme, dans la suite des mouvements, la tige transversale 9 revient à sa position de départ, avant que le verrouillage ne soit supprimé, les contacts 108,109 seront ouverts avant la fermeture des contacts 113, 114, de sorte qu'une nouvelle excitation de l'électro-aimant 104 ne pourra avoir lieu. 



   Le remplissage d'un verre, avec le dispositif tel que décrit jusqu'à présent, se fait sans interruption. Il est cependant souvent avantageux, en particulier avec les liqui- des mousseux, tels que la bière, que l'on puisse, au cours d'un remplissage, introduire une certaine quantité de liquide après un arrêt du versage, au cours duquel la mousse baisse de niveau dans le verre en remplissage. Le dispositif de ver- sage conforme à l'invention peut être disposé de façon ap- propriée à l'obtention de ce résultat, mais il faut, ce fai- sant, prendre garde qu'à l'arrêt intentionnel de versage cor- responde une mise au repos du dispositif à retardement. On devra aussi, en reprenant le versage, remettre en marche si- multanément le mouvement du dispositif à retardement.

   Enfin, la durée totale du versage effectif, quels que soient le nom- bre et la durée des interruptions, devra toujours rester la même. On a donc dû, conformément à l'invention, pour tenir compte de ces diverses conditions, prévoir un dispositif au moyen duquel il soit possible, de fermer ou d'ouvrir à la main un organe d'arrêt disposé entre le récipient et l'ori- fice de versage et, en même temps, d'immobiliser ou de remet- tre en marche le dispositif à retardement. On pourra d'ail- leurs, pour simplifier la construction, renoncer à prévoir un 

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 organe d'arrêt spécial pour ce dispositif auxiliaire et se servir de l'organe d'arrêt principal de versage. 



   La figure 11 des dessins joints représente schéma- tiquement, appliqué à l'exemple de réalisation décrit aux figures 1 à 10, la disposition d'un mécanisme permettant d'interrompre à volonté le versage. Dans un but de clarté, on n'a représenté à la figure 11 que les organes du disposi- tif de versage (fig. 1). nécessaires à l'explication du mé- canisme représenté à ladite figure 11. On revoit donc à cette figure la touche 1 (1', 1") qui, lorsqu'elle est abaissée, agit par l'intermédiaire du bras 3 (3', 3") sur le levier d'actionnement intérieur 5 (5', 5"), mais, dans le cas pré- sent, le dispositif est modifié en ce que l'engagement entre la touche et le levier d'actionnement intérieur n'a lieu que quand le levier de touche 3 (3', 3") a accompli un certain trajet.

   Comme on se le rappelle, la rotation en avant du le- vier d'actionnement 5 (5', 5") amène un verrouillage entre les ergots 20, 20' et les bras de verrouillage 21, 21', ce qui tend le ressort 31 et, après le retour de la touche ac- tionnée, soulève la soupape d'arrêt 121. Mais la tige 126 de cette soupape, ou une tige spéciale (non représentée), in- tercalée entre le ressort 31 et l'organe de couplage 33, peu- vent, conformément à la figure 11, être actionnées par un système de commande spécial, constitué'par les leviers 130 et 132, reliés entre eux par une tige intermédiaire 131. Toute- fois, cet actionnement doit n'être efficace que quand la soupape d'arrêt est en position d'ouverture et, dans ce but, le levier 130, s'engage, par l'intermédiaire d'un téton 133, dans une fente 134 de la tête inférieure de la tige 131.

   Sur l'axe de rotation du levier 132 sont calés, faisant corps avec lui, trois bras de commande 135, 135-le 135", chacun d'eux      

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 étant affecté à l'une des trois touches du dispositif. L'extré- mité libre du bras 135 (135',   13511)   est en état d'engagement permanent avec un galet 136 (136',   13611)   disposé sur le bras de touche 3 (3', 3").

   Si donc, au début du remplissage, c'est-à-dire quand la soupape d'arrêt est fermée, on abaisse la touche 1 (1', 1"), le galet 136 (136',   13611)   actionne le bras 135 (135',   135")   dans le sens de l'abaissement de la tige 131, abaissement qui reste, néanmoins, sans action sur la soupape, car le téton 133 du levier 130, se trouve, avant l'abaissement de la tige 131, à la partie inférieure de la fente 134 et tout le système de commande 131 à 136 revient à sa position de départ, lorsqu'on relâche la touche.

   Mais si la touche 1 (1', 1") est abaissée pendant le remplissage, c'est-à-dire, pendant que la soupape d'arrêt est ouverte (ce qui, en tout cas n'est possible que si le parcours libre du bras de touche 3 (3', 3") est suffisant), le levier 130 se trouve à la position soulevée, de sorte que la tige de liai- son 131, dans son trajet vers le bas, agit sur la téton 153, qui est à la partie supérieure de l'encoche 134 et déplace vers le bas le levier 130 ainsi que le système des tiges de commande, jusqu'à ce que l'ouverture d'écoulement de la sou- pape soit fermée. Le versage reste alors interrompu tant que la touche est maintenue abaissée à la main. Lorsqu'on la re- lâche, le système de commande 131 à 136 revient, sous l'effet d'un ressort 137, à sa position de départ et le ressort 31 ouvre la soupape, de sorte que le versage est repris.

   Le le- vier 130 porte un bras d'accrochage 148a, de forme analogue à celle du bras d'accrochage 48, déjà décrit, et qui, comme celui-ci, entrave ou libère, suivant sa position, le pendule 67. La disposition est telle que l'arrêt du pendule a lieu A 

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 quand le levier 13 se trouve à sa position la plus basse, c'est-à-dire quand la soupape est fermée. Par conséquent, le mouvement du dispositif à retardement sera immobilisé ou libéré chaque fois que, pendant le versage, la soupape sera respectivement, fermée ou rouverte. Comme la soupape 121 et le bras d'accrochage 148a sont commandés par un mé- canisme commun, il y a toute sécurité pour que les mouve- ments de la soupape et du dispositif à retardement soient bien commandés simultanément. 



   Dans certaines applications, un certain sériage de la succession des quantités versées est désirable et, par suite, le dispositif de l'invention pourra être construit de telle sorte que ce sériage se produise automatiquement et qu'une succession non désirée de versages successifs, égaux ou inégaux, ne puisse avoir lieu.

   Si, par exemple, le dispositif de versage est disposé pour le versage de deux, ou de plus de deux quantités différentes de liquide (envi- ron un demi-litre et un quart de litre, par exemple), et, en outre, pour faire le "plein" des verres, au moyen d'une quantité de liquide notablement plus faible, pour le remplis- sage d'un verre (en particulier, lorsque l'intercalation de pauses dans ce versage est possible), il suffira   d'unseule   dose de   "plein".   Mais on pourrait alors remplir le verre en actionnant, au lieu de la touche correspondant au demi-litre, ou au quart de litre, la touche de "plein" à plusieurs re- prises, ce qui rendrait beaucoup plus difficile le contrôle et facileterait les fraudes.

   Afin d'éviter cet inconvénient, le mécanisme du dispositif de versage peut être construit de telle sorte que des actionnements successifs et immédiats de la touche de "plein" soient impossible. Une disposition 

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 de ce genre, applicable à l'exemple de réalisation des fi- gures 1 à 10, est représentée à la figure 12. Ici encore, on n'a représenté que les organes du mécanisme principal dont la présence est nécessaire à la compréhension de la disposi- tion en question. De plus, la direction dans laquelle est prise la vue de la figure 12 est à l'opposé de celle dans laquelle a été prise celle de la figure 1. 



   Comme on peut le   voir .à   la figure 6, c'est la touche   1"   qui est affectée aux versages de   "plein",   et mar- quée de la lettre N. Le butoir 80" devra donc être réglé no- tablement plus haut que les autres et, lors de l'actionne- ment de la touche 1" les bras 10, 10' accompliront un trajet sensiblement plus court que lors de l'actionnement d'une autre touche. A côté du bras   5511   est monté à frottement doux sur l'arbre 54, un levier à deux bras (fig. 12), dont le bras supérieur 148 a la même conformation que le bras 55" et dont le bras inférieur 140 comporte un ergot 141 suscepti- ble, pour une rotation en avant suffisante des bras 10, 10', de.venir s'engager sur la tige transversale de celui-ci.

   Le bras 140 porte, à sa partie inférieure, un téton 142, qui, pour une certaine rotation vers la droite du bras 140, vient tomber dans le cran 143, pratiqué à l'extrémité du bras inférieur 144 d'un levier à deux bras, lorsque celui-ci est, simultanément, déplacé vers le haut, sous l'effet d'un res- sort 145a. Le levier à deux bras, dont le bras inférieur est désigné par le nombre 144 est pivoté sur le bottier de l'en- semble, au moyen de l'axe 145a et son bras supérieur est conformé de telle sorte que, pour une rotation en avant du levier d'actionnement 5", il vient en contact avec le bou- non   6"   de celui-ci, prolongé de façon convenable. Sur le bras 

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 148 agit un ressort 147, de façon telle que ce bras tend à se déplacer vers le haut.

   Quand le bras 148 est en position soulevée, sa surface cylindrique 248 empêche le déplacement en avant du boulon 6" et, par suite, l'actionnement de la touche de   "plein"   1". Mais le déplacement vers le bas du bras 148, et l'ancrage dudit dans sa position abaissée ne se produisent que quand la tige transversale 9, lors de la rotation en avant des bras 10, 10' vient heurter l'ergot 141 et pousse celui-ci vers le bas, ce qui se produit si le par- cours libre des bras 10, 10' est assez grand, c'est-à-dire, si l'une des touches 1 ou l'est actionnée. On se rend compte facilement que la touche de   "plein"   ne peut être actionnée efficacement que lorsque cet actionnement suit un remplissage, par actionnement d'une des touches 1 ou 1'.

   Si c'est, par exemple la touche 1 qui est abaissée, le chemin parcouru par les bras 10, 10' est assez grand pour que la tige transver- sale 9 presse l'ergot 141 vers le bas provoquant ainsi l'en- gagement du téton 142 dans le cran 143. Lors de cet engage- ment il se produit un déplacement vers le haut du bras 144 et, par suite, une rotation correspondante du bras 146, grâce à laquelle l'extrémité supérieure de ce dernier s'approche du boulon   6",   assez pour qu'au prochain actionnement du levier 5" se produise l'engagement du boulon 6" avec le bras 146. Après l'actionnement de la touche 1, le bras 148 se trouve donc à sa position d'abaissement, de telle sorte qu'il ne s'oppose pas à l'actionnement du levier 5".

   Si ce levier 5" est ac- tionné, son boulon 6" pousse le bras 146 vers le bas, l'en- cliquetage du bras 140 avec le bras 144 est relâché et le bras 148 prend, sous l'effet du ressort 147, sa position su- périeure, dans laquelle il empêche tout nouvel actionnement 

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 du levier   5".   La touche 1" ne peut donc être actionnée deux fois de suite. Il est clair qu'on peut prévoir un blocage analogue, dans le cas de tout autre sériage des remplissages. 



   Comme, conformément à l'une des caractéristiques principales de l'invention, la limitation de la quantité de liquide versée a lieu d'après le temps de versage, la préci- sion du versage dépendra de la constance de   la,vitesse   de ver- sage. Cette vitesse est déterminée, de façon générale par la pression hydraulique à laquelle est soumis le liquide. Lors du versage de la bière, qui a toujours lieu sous une certaine pression gazeuse, on peut, dans un grand nombre de cas, main- tenir constante cette pression sans difficulté. La soupape au moyen de laquelle la pression désirée est ajustée doit être inaccessible de l'extérieur, afin qu'il ne soit pas possible de falsifier les indications du dispositif.

   On intercalera donc, dans la canalisation d'arrivée de l'organe d'arrêt, une soupa- pe autorégulatrice, inaccessible, soupape qui, en cas d'aug- mentation de pression, diminuera la section de passage' du liquide et l'augmentera en cas de diminution de pression. Au lieu d'une soupape autorégulatrice, on pourrait aussi employer un organe d'arrêt, commandé par le mécanisme du dispositif de versage ou par son compteur, pour diminuer la section d'é- coulement libre et ceci peut se faire de la façon suivante :   àl'actionnement de chaque touche, un mécanisme est décalé de   façon correspondante à la quantité alors versée et l'organe d'arrêt a son ouverture modifiée de façon correspondant au   -chemin parcouru par le mécanisme ;

   a ainsi, au premier rem-   plissage à partir d'un récipient donné, la plus faible sec- tion d'écoulement et cette section augmentera au fur et à me- sure des remplissages, jusqu'à atteindre sa plus grande valeur n 

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 quand le récipient est vidé complètement, ou presque. On veillera évidemment à ce que le mécanisme qui commande la section de versage revienne à sa position de départ à la fin du remplissage du récipient. On pourrait encore employer d'autres moyens, pour le maintien à vitesse constante de l'écoulement, par exemple, on pourrait conformer le récipient à la manière d'une bouteille de   Mariotte,   ou d'une manière analogue.

   Mais il faut toujours se rappeler qu'il ne s'agit pas d'obtenir des mesures absolument exactes, mais seulement d'empêcher des manipulations frauduleuses, toujours possibles avec un versage entièrement incontrôlable. 



   Si l'on utilise, pour la régulation de la vitesse d'écoulement aux pressions variables, une soupape autorégu- latrice, il est à recommander que celle-ci soit le plus sen- sible, même aux faibles pressions, sans toutefois que l'aug- mentation des efforts aux hautes pressions puisse avoir un effet nuisible. Pendant le vidage d'un récipient, en particu- lier d'un tonneau, la pression est, en général, maximum au début du vidage et, vers la fin de celui-ci, elle n'a plus qu'une valeur réduite. En vue de ces conditions spéciales, il est avantageux de construire la soupape antorégulatrice d'après les directives données ci-dessous, conformément à l'invention. 



   La figure 13 est une coupe axiale d'une soupape de ce type, sur laquelle on n'a pas représenté les canalisa- tion aboutissant au récipient et à l'organe d'arrêt princi- pal. Dans le corps 150 de cette soupape est vissé un fond 151, pourvu d'ouvertures de passage 152. Dans l'ouverture centrale de ce fond passe la tige de soupape 153, portant 

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 le clapet 154 en forme de dé et s'appuyant au moyen du ressort spiral conique 155, sur le fond 151. Le clapet 154 ne fait pas corps avec la tige 153, mais il peut se déplacer axialement le long de celle-ci et, entre ledit clapet et la tête inférieure de la tige de soupape est monté un ressort spiral-conique 156, notablement plus faible que le ressort supérieur 155.

   La tige 153 comporte à sa partie supérieure, comme à sa partie inférieure, des butées 157, 158, qui li- mitent son déplacement axial, et le déplacement relatif du clapet par rapport à la tige. La direction d'écoulement du liquide est indiquée à cette figure par une flèche. L'emploi représenté de plusieurs ressorts de réglage, ainsi que la conformation conique des ressorts spiraux, augmente consi- dérablement la sensibilité et la stabilité de la régulation. 



  Dans le même sens agissent aussi de petites ouvertures 159 du clapet 154, qui empêchent à l'occasion la naissance de chocs de celui-ci aux variations de pression du liquide. 



  Ces ouvertures ont encore l'avantage que, même à une très faible pression, qui ne suffirait plus à soulever le cla- pet, le passage du liquide à travers la soupape se produit. 



  Si, au début du vidage du récipient, la soupape est soumi- se à une pression relativement élevée, ce sont, avant tout les spires plus étroites du fort ressort 153 qui subissent l'effort et il s'ensuit une déformation anormale des spires les plus larges de ce ressort et une surpression sur le ressort 156. La soupape se déplace donc de sa plus grande amplitude, qui correspond à la plus faible section de passage. 



  Cette section augmente, à mesure que diminue la pression dans le récipient, mais la sensibilité d'auto-réglage du clapet reste approximativement constante, car l'effort agit alors      

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 principalement sur les spires les plus larges du ressort 155 et, finalement, à une pression très faible, sur le res- sort 156, le plus faible. A.vec ce dernier ressort, également, la forme conique du ressort donne lieu à une répartition gra- duelle des efforts. Il est clair que la soupape qui vient d'être décrite est susceptible de nombreuses modifications constructives, dans le cadre de l'invention. Par exemple, les deux ressorts peuvent être disposés du même côté du corps de soupape, ou de la. tige de soupape.

   Le nombre des ressorts spiraux peut être augmenté à volonté et on peut, de cette manière, modifier à volonté la finesse de gradation du ré- glage. On peut encore s'écarter de la conformation conique des ressorts. D'autre part, dans bien des cas, il suffira d'un ressort unique, conformé comme indiqué ci-dessus. Les proprié- tés désirées de la soupape pourraient aussi être obtenues ou améliorées par une conformation convenable de la section de passage déterminante. Comme, en général, l'effort appliqué aux ressorts de réglage de la soupape pendant le vidage d'un récipient varie toujours dans le même sens, il s'écoulera un temps important avant qu'on ait à changer ces ressorts par suite d'une diminution quelconque de leurs propriétés.

   Si d'ailleurs la soupape autorégulatrice est réalisée sous for- me d'une unité séparée, le changement de ses ressorts se fera sans difficulté et sans qu'on ait à toucher au reste du mé- canisme du dispositif de versage. De même, il est compréhensi- ble qu'on peut employer, comme régulateur automatique de pres- sion, au lieu d'une soupape autorégulatrice, tout autre organe d'arrêt, par exemple, un tiroir, commandé par une membrane. 



  L'autorégulation au-lieu de se faire au moyen de ressorts, peut utiliser d'autres organes-de commande connus, par exem- 

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 ple, du type hydraulique. 



   D'une façon générale, le dispositif de versage con- forme à l'invention pourra être réalisé par l'homme de l'art d'un grand nombre de manières. Bien qu'en général sa réali- sation de manière purement mécanique soit à préférer, confor- mément aux exemples ci-dessus, il est possible, sans sortir de l'esprit de l'invention, de construire des dispositifs de versage dont le fonctionnement soit basé sur des actions électriques ou électro-magnétiques.

   Il suffit de remplacer les organes mécaniques de retardement, de verrouillage ou de déclenchement, par des organes équivalents des types élec- triques ou électro-magnétiques.Le comptage des remplissages, de même que le mode d'actionnement du dispositif, peuvent être l'objet des variantes les plus diverses et, notamment se faire, soit sur l'appareil lui-même, soit en un point éloi- gné, par l'intermédiaire d'une commande à distance. On peut, si on le désire, prévoir un contrôle assurant, non seulement le comptage du nombre d'actionnements de l'appareil, mais aussi le total du prix du liquide débité, de même que l'on peut renoncer à la,disposition de compteurs partiels.

   Le comp- tage du prix total du liquide débité peut par exemple se fai- re de la manière suivante : chaque ouverture de l'organe d'arrêt met en service un mouvement d'horlogerie entraînant un compteur, ou bien ce dernier peut aussi être entraîné par le dispositif à retardement lui-même. Si l'ouverture de l'or- gane d'arrêt principal a lieu par l'action, ou avec le con- cours,d'un électro-aimant, la fermeture du circuit de cet électro-aimant peut être employée pour la mise en circuit, au moyen d'un relais électro-magnétique, du circuit d'une 

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 pendule électrique; cette pendule peut entraîner un mouvement de compteur qui, dans le cas considéré, indique à chaque instant la quantité totale de liquide versée. Ce total doit à chaque instant coïncider avec la somme des indications des compteurs partiels. 



   Si le dispositif conforme à l'invention est destiné à des versages au cours desquels la pression à laquelle est soumis le liquide varie avec le temps, au lieu d'un régula- teur maintenant la plus constante que possible, la vitesse de versage, on peut prévoir aussi un dispositif faisant va- rier le temps de marche du dispositif à retardement suivant la pression du liquide, ou suivant le nombre des versages effectués, de telle sorte qu'autant que possible, des action- nements identiques de l'appareil provoquent le débit de mêmes quantités de liquide. Ceci peut, par exemple, avec l'exemple de réalisation représenté aux figures 1 à 10, se faire au moyen d'un mécanisme qui décale automatiquement les butoirs 
80, 80' et   80"   de façon appropriée, quand la pression diminue dans le récipient, ou que l'on continue le vidage du réci- pient.

Claims (1)

  1. RESUME ----------- L'invention est relative à des perfectionnements aux dispositifs de versage des liquides et, en particulier, des boissons telles que la bière, le vin ou le lait, à partir d'un récipient. Elle est essentiellement caractérisée en ce qu'un dispositif à retardement, dont le temps de marche, est ajustable, détermine la durée pendant laquelle l'organe d'arrêt du débit est ouvert. L'invention envisage également, à titre de dispositions nouvelles : <Desc/Clms Page number 37> 1.- L'actionnement du dispositif de versage et le réglage de la durée de versage au moyen d'un mécanisme dont les commandes se projettent au dehors du boîtier du disposi- tif .
    2.- L'ouverture de l'organe d'arrêt et la mise en marche du dispositif à retardement, par l'intermédiaire d'une commande unique.
    3.- La prédétermination du temps de marche du dis- positif à retardement par réglage du chemin parcouru par son organe mobile.
    4. - Le réglage de la position initiale dudit organe mobile de façons diverses et à volonté, dans le but indiqué.
    5. - L'emploi d'un ou de plusieurs organes d'action- nement communs pour le réglage à volonté de la durée de mar- che du dispositif à retardement et pour le dispositif d'arme- ment du système à retardement.
    6. - Un verrouillage maintenant ouvert l'organe d'ar- rêt une fois celui-ci ouvert, ledit verrouillage étant sup- primé par un organe du dispositif à retardement, à la fin du temps de marche résultant du réglage de celui-ci et l'organe d'arrêt retournant alors à sa position de fermeture sous l'ac- tion de la pesanteur, d'un ressort ou sous une action analogue; 7.- La mise en marche ou l'entraînement, par l'ac- tionnement du dispositif de versage, d'un compteur qui enre- gistre le nombre des actionnements;
    8. - La mise, au début de l'actionnement, de l'appa- reil dans une position dite de préparation, dans laquelle la force nécessaire à l'ouverture de l'organe d'arrêt est emma- gasinée (par exemple au moyen d'un ressort, d'un poids, etc..), mais empêchée par un blocage, d'agir, ledit blocage étant <Desc/Clms Page number 38> supprimé par un mécanisme de déclenchement à la fin de l'ac- tionnement ou pendant le retour automatique de l'organe d'ac- tionnement à sa position de repos.
    9. - L'armement du dispositif à retardement en même temps que la mise de l'appareil à la position de préparation, par la manoeuvre de l'organe d'actionnement.
    10. - La préparation du verrouillage d'ouverture de l'organe d'arrêt pendant la mise à l'état de préparation du reste du dispositif.
    Il.- Le conditionnement de la mise en marche du compteur, à la préparation certaine et irréversible de la manoeuvre de versage.
    12. - L'accumulation, au cours de la manoeuvre de "préparation" de la force destinée à supprimer le blocage mentionné en 8.
    13.- Un blocage spécial empêchant l'actionnement du dispositif, tant que l'organe d'arrêt est ouvert.
    14. - La commande du blocage, mentionné en 13, des organes d'actionnement, par le blocage, mentionné en 8, qui empêche l'ouverture prématurée de l'organe d'arrêt, de telle sorte que la suppression du second blocage cause la mise en action du premier.
    15. - Un blocage supplémentaire empêchant, pendant la manoeuvre d'un des organes d'actionnement, la manoeuvre de tous les autres organes d'actionnement, ou rendant cette dernière inefficace.
    16. - Des organes mobiles que la manoeuvre d'un des organes d'actionnement amène à faire obstacle en travers du passage des autres organes d'actionnement.
    A <Desc/Clms Page number 39> 17.- La limitation du chemin parcouru par l'organe mobile du dispositif à retardement, au moyen d'une butée, ajustable après ouverture du boîtier du dispositif de ver- sage.
    18. - Une commande auxiliaire,manoeuvrable à la main pour interrompre ou faire continuer à un instant quel- conque désiré et simultanément la marche du dispositif à re- tardement et le versage.
    19. - L'asservissement du dispositif à retardement à un organe d'arrêt disposé entre le récipient et l'orifice de versage et commandé par le dispositif de commande auxi- liaire, de telle sorte que la position d'arrêt dudit organe corresponde à l'arrêt du dispositif à retardement.
    20. - L'actionnement du dispositif de commande au- xiliaire par les organes principaux d'actionnement et l'u- tilisation dudit comme commande auxiliaire de l'organe d'ar- rêt principal, commande qui, toutefois, ne peut agir que lorsque l'organe d'arrêt principal a été préalablement ou- vert.
    21. - L'emploi d'un blocage imposant aux divers ac- tionnements du dispositif un ordre de succession déterminé.
    22.- Une butée de blocage, dont la position est commandée par les organes d'actionnement du dispositif, em- pêchant d'actionner un de ces organes si un certain autre organe d'actionnement n'a pas été actionné.
    23.- Le comptage de la quantité totale versée par un compteur entraîné, par exemple, par le dispositif à re- tardement.
    24. - Le recours, pour l'emmagasinage de la force nécessaire à l'ouverture de l'organe d'arrêt, à un électro- <Desc/Clms Page number 40> aimant excité automatiquement pendant la manoeuvre de pré- paration et désexcité après la préparation du verrouillage de maintien de la soupape à sa position d'ouverture.
    25. - L'insertion, entre le récipient et l'orifice de versage, d'un dispositif régulateur,de préférence régula- teur de pression, qui ajuste la section d'écoulement de ma- nière à ce que, même pour des pressions différentes appliquées au liquide, les quantités de liquide versées en des temps égaux sont aussi égales que possible.
    26. - L'emploi, comme régulateur de pression, d'une soupape autorégulatrice, dont la sensibilité reste approxi- mativement constante, ou même augmente, quand la pression qui commande l'ajustement de la soupape diminue beaucoup.
    27.- L'inclusion , dans la soupape régulatrice, de deux ou de plus de deux ressorts de rigidité différente, dimensionnés et disposés de telle sorte que la sensibilité de la soupape aux diverses pressions soit régularisée.
    28.- La conformation de chaque ressort de soupape en forme de spirale tronconique, dans le but indiqué.
    29. - La perforation du clapet de soupape au moyen de petites ouvertures, permettant un certain passage de liquide, même quand la soupape est fermée.
    30.- La commande du dispositif de réglage de la sec- tion d'écoulement par le mécanisme d'actionnement du dispo- sitif de versage ou par son compteur, de telle sorte que la vitesse de versage reste à peu près constante au cours de tout le vidage d'un récipient.
    L'invention envisage encore, à titre de produits industriels nouveaux: dispositifs ou organes de versage, com- portant, séparément ou en combinaison, les perfectionnements énoncés.
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