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perfectionnements à. la peotine et à. sa fabrication
Cette invention a trait à la pectine et à sa fabri- cation etplus particulièrement au traitement de matiè- res convenables contenant de la pectine en vue de l'ob- tention d'un produit présentant certaines caractéristi- ques avantageuses que ne présentaient pas les produits de pectine fabriques jusqu'à ce jour. pour fabriquer de la pectine, on prépare d'abord. un marc à pectine qui est le résidu séohé de certaines pulpes de fruits, telles que la pulpe de pomme, conte- nant de la -pectine.
Il était nécessaire d'apporter beau- coup de soin dans le séchage de ce résidu à cause de la difficulté de limiter la teneur en humidité à certaines valeurs bien définies et de la nécessité de produire et maintenir un marc uniformément séohé,
Jusqu'à ce jour, après que la pectine avait été extraite d'un maro à pectine convenable, elle était usuellement vendue dans le 'commerce sous forme soit ,
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d'un sirop, soit d'une poudre, Aucune de ces formée n'a donné entièrement satisfaction, la peotine en poudre étant très difficile à dissoudre, tandis que le sirop, outre qu'il est volumineux et incommode, s'altère rapi- dement lorsqu'il est exposé à l'air.
L'invention a pour objet la fabrication d'une peo- tine qui est aisément soluble, facile à manipuler, sè- ahe et susceptible d'être conservée pendant de longues périodes de temps sans s'altérer sérieusement,
Ells a en outre pour objet un procédé perfectionné pour fabriquer cette pectine.
Pour préparer préalablement le marc à peotine à l'aide d'une pulpe convenable contenant de la pectine, on peut avantageusement tirer parti du procédé de sé- ohage de matières de ce genre qui fait l'objet d'une demande de brevet antérieure N 307.355.
Inapplication et l'adaptation particulière de ce procédé à la réparation du marc à pectine procurent certains avantages qui ressortiront plus clairement de la des- cription qui suit,, de
La matière contenant la peotine, qui peut par exem- pla être la pomme, est pressée, après nettoyage, dans le but d'en exprimer autant de jus qu'on peut en élimi- ner commodémsent de cette manière, ce jus constituant un sous -produit du préseht procédé et étant avantageu- sement utilisable sous forme de cidre ou de vinaigre.
Le jus est accompagné d'une grande proportion de sels organiques, sucres, arômes, couleurs, etc. dont la présence serait nuisible dans le marc. La partie la plus grande et la plus précieuse de la pectine est relativement insoluble et reste dans le résidu du pres- sage, La pulpe ainsi produite contiendra bien entendu les peaux, les trognons et leurs pépins et toutes les fibres, partioules cellulaires et éléments analogues du
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fruit, puisque c'est dans ces éléments du fruit qu'on trouve la plus grande partie de la pectine.
Si on le désire, on peut broyer oette matière pour produire une masse plus douce et plus plastique,
Toutefois, de préférence, on soumet la pulpe à. l'état non broyé à une opération de séchage réalisée conformément à la demande de brevet susmentionnée. Dans cette opération, on sépare les particules les unes des autres,on les disperse d'une manière propre à. assurer le séchage de chacune des particules individuelles au degré désiré et si rapidement qu'on réduit au minimum l'effet destructif -- autre que l'évaporation d'humidi- té -- de l'opération de séchage.
Lorsque la teneur en humidité a été réduite à la valeur désirée, et avant que la matière ait été complètement refroidie, on raf- fermit cette matière sous forme d'une masse cohérente,, Il est préférable de réaliser ce raffermissement des partioules d'une manière propre à créer un marc à pec. tine sous forme d'une pellicule ou feuille de manière possédant une surface ondulée et irrégulière ayant quel- que peu l'aspect d'un tissu crêpé. Cette feuille peut être fabriquée sous forme d*une bande continue qui peut être pliée ou autrement disposée pour créer une structure feuilletée présentant un grand nombre de con- duits et canaux qui rendent la masse entière perméable à l'air et à l'humidité.
On peut se servir de tout type convenable de sur- face de séchage et il suffit due cette surface soit parfaitement lisse. Bile peut affecter la forme d'un tambour rotatif chauffé intérieurement et dont la face externe constitue la surface de séchage; ou bien elle peut être constituée par un disque, par une courroie métallique mobile ou par touts surface plane convenable- ment chauffée.
Il convient que les particules soient distribuées sur la surface de séchage sous forme dtune
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couche suffisamment épaisse pour utiliser efficacement la surface entière et conserver les calories qui s'échapperaient entre les particules dans le cas où la pulpe serait distribuée d'une façon par trop disséminée sur la surface. D'un autre cote, il ne faut pas que la pulpe non broyée soit distribuée en quantité assez grande, par unité de surface, pour produire une couche épaisse et lourde sur la surface de séchage. La matiè- re peut être distribuée sur la surface par tout néca- nisme convenable.
Par exemple, on peut placer le marc ou pulpe mouillé dans un récipient convenable disposé près de la surface d'un cylindre rotatif chauffé inté- rieurement et transférer la pulpe du récipient à la surface de séchage du cylindre pendant que celui-ci tourne, dans le but de distribuer la pulpe sur cette surface de la manière décrite,
Dans le cas d'une pulpe finement broyée, on dis- tribuerait la matière sur la surface de séchage sous forme d'une couche mince sensiblement régulière..
Quel que soit le type de surface de séchage appli- qué, il convient que sa température soit suffisamment élevée pour évaporer la quantité désirée d'humidité de la couche mince de matière assez rapidement pour réduire au minimum l'effet destructif auquel les particules sont susceptibles d'être soumises indépendamment de l'évaporation de l'humidité desdites particules.
Il existe un rapport direct entre la température et la durée du séchage, et ces facteurs doivent étre soigneu- sement coordonnés pour réaliser le séchage désiré, de préférence dans le temps le plus court possible, La pectine ne résiste pas à une température élevée pendant un temps appréciable et il est par conséquent important de distribuer rapidement la matière sur la surface de séchage, de la sécher rapidement et de l'en détacher repidement, ces divers desiderata étant réalisés par
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la présente invention.
La demanderesse a obtenu un marc. à pectine satisfaisant.en employant une surface de séchage sous forme d'un tambour rotatif chauffé inté- rieurement par de la vapeur à 1,25 kg de pression donnant une température superficielle de 95 C envi- ron et en séchant la pulpe sur cette surface pendant une durée de 12 seconde environ,
Lorsqu'on sèche les particules dispersées de marc non broyé, l'évaporation au degré désiré de l'humidité qu'elles contiennent fait que les particules séchées distribuées sur la surface de séchage sont disposées d'une façon plus ou moins séparée et ehtourées par des substances peoteuses concentrées et à un état as- sez collant,
On enlève ces particules de la surface par un raoloir convenable qui peut être de toute construc- tion désirée propre à maintenir un contact constant sur toute la largeur de la surface de séchage pendant le mouvement de cette surface et du racloir l'un par rap- port à l'autre, Il faut que le contact soit suffisam- ment intime pour éliminer toutes les particules, de façon que la surface reste parfaitement propre En même temps, il faut que le raoloir soit construit de telle sorte qu'il passe régulièrement sur la surface sans la couper, Une lame flexible d'acier inoxydable dont le bord est pressé contre la surface de séchage avec une force suffisante pour assurer le contact né- cessaire en travers de la surface entière a donné des résultats entièrement satisfaisants.
Lorsque les particules entrent en contact avec le tranchant de la lame. leur mouvement se trouve arrêté et leur adhérence avec la surface de séchage se trouve détruite, Les particules sont refoulées les unes contre les autres au bord ou près du bord de la lame et ceci les raffermit sous forme d'une masse unitaire qui quit- te la lame sous forme d'une feuille ou pellicule po-
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reuse continue dans laquelle lesparticules sont unies par les substances collantes susmentionnées et qui est graduellement repoussée en travers du raoloir et re- cueillie par tout récipient convenable,
Le raffermis- sement des particules a lieu d'une manière propre à constituer une pellicule présentant une surface irrégu- lière ayant quelque peu l'aspect d'un tissu crêpe. On peut plier ou autrement disposer la pellicule de façon à constituer un produit feuilleté qui est rempli dans toutes ses parties de conduits et canaux rendant ta masse entière perméable à l'air et à l'humidité.
Lorsque la matière a été broyée pour constituer une masse plastique de la façon précédemment décrite, on l'étale et on la sèche sur la surface de séchage sensiblement sous forme d'une pellicule solide oontinue que le raoloir flexible enlève sous forme d'une bande mince et sensiblement lisse de marc séché,
Le marc séché, qu'il soit broyé ou non broyé, se prte à l'épuisement et à l'extraction subséquente de la pectine, opérations qui, sur un produit de ce genre, peuvent âtre réalisées beaucoup plus rapidement que juqqu'à ce jonr, Les arômes, couleurs, acides, sels organiques, etc,, que contient le marc séché sont faci- lement attaqués par l'eau froide, pendant l'opération d'épuisement, et ainsi éliminés,
et l'opération est beaucoup plus rapide que jusqu'à ce jour en raison du caractère poreux de la matière,
Dans ce qui précède il a été particulièrement ques- tion de l'extraction de la pectine que contiennent les pommes, Ce fruit est une des sources principales de la pectine et c'est pourquoi oh a décrit la fabrication de la pectine en 'se référant à ce fruit. Il est toute.. fois bien connu que d'autres matières telles que, par exemple, les oranges, citrons, peaux de raisins. peaux
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de bananes et des matières analogues peuvent être employées industriellement pour produire un marc à pec- tine séché de la manière précédemment décrite, en appliquant bien entendu des températures et temps de séghage appropriés.
La production de la liqueur pectause en partant du marc sèche peut être réalisée de l'une quelconque des manières bien connues, par exemple par des opérations d'épuisement, d'extraotion et de clarification réali- sées selon les procèdes connus ou de toute autre maniè- re convenable,
La liqueur peoteuse ayant été obtenue de la manié- re précédemment décrite ou de toute autre manière con- venable, la phase finale de la production de la pectine sous une forme sèche, aisément soluble, facile à mani puler et capable d'être conservée pendant de longues périodes de temps sans se détériorer peut être entres prise.
Cette pectine peut être fabriquée par le présent procédé soit directement en partant de la liqueur pec- teuse obtenue à l'achèvement de l'opération de filtra- tion, sans concentrer la liqueur, soit en partant d'un sirop pecteux concentré,
Le liquide, qu'il stagisse de la liqueur non-con- oentrée ou du sirop concentré, est amené en contact direct aveo une surface de séchage chauffée, non en- combrée et lisse par tout appareil d'alimentation con- venable tel que celui qui a été décrit précédemment en ce qui concerne le séchage du marc peotine, Le fluide est distribué directement sur la surface de séchage d'une manière propre à constituer sur cette surface une couche mince qui, dabe le cas d'un sirop concentré,
pos- aède de préférence 1 1/4 à 1 1/2 mm d'épaisseur et adhère au cylindre de séchage et se meut le long dudit cylindre, lorsqu'un cylindre est appliqué, pendant un temps prédéterminé suffisant pour sécher convenablement
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la couche, La température de la surface de séchage.
le temps de séchage et L'épaisseur de la couche sont coor- donnés et réglés de façon que la pectine ne soit pas exagérément chauffée ou que sa température n'atteighe pas une valeur suffisante pour provoquer sa détériora- tion, mais l'opération de chauffage est réglée, à la fois en ce qui concerne la température et la temps, d'une manière propre à sécher la pectine pour la oon- vertir en une pellioule cohérente dont L'épaisseur est environ le dixième de celle de la couche distribuée, soit, dans l'exemple indiqué, 0,12 mm environ,, la pel- licule séohée peut être détachée par un racloir flexi- ble tel que celui précédemment déorit au sujet de la fabrication du maro à pectine.
La demanderesse a obtenu une pellicule de pectine satisfaisante en séchant un sirop pectaux. par exemple, sur la surface externe d'un cylindre chauffé intérieurement par de la vapeur à 1,27 kg de pression (donnant une température superfi- cielle de 1050 C environ) pendant 20 secondes environ, ainsi que sur un cylindre chauffé par de la vapeur à 1,9 kg de pression (donnant une température superfi- oielle de 118 0 environ) pendant 7,5 saondes environ, Au coure de L'opération de séchage, L'évaporation de l'eau que renferme la pellicule de pectine qui se trou- ve sur la surface de séchage communique à cette pelli- oule un certain degré de porosité, la vapeur d'eau engendrée au cours du séchage ayant pour effet de créer une certaine porosité dans la pellicule séchée.
L'opération consistant à détacher la pellicule de la surface de séchage à. L'aide d'une lame flexible qui est pressée contre la surface de séchage avec une for- oe suffisante pour créer le oontaot nécessaire en tra- vers de la surface entière a pour effet de communiquer à la matière une surface ondulée et la pellicule ainsi
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constituée est recueillie dans tout récipient convena- ble pendant qu'elle se meut d'une manière continue en regard de la lame. Le produit résultant est une mince pellicule de pectine partiellement séchée sous une for- me solide et présentant une surface irrégulière ondulée.
Lorsque cette pellicule a été pliée ou autrement dis- posée de façon à constituer une masse cohérente feuil- letée, la porosité de ladite pellicule et la surface irrégulière et ondulée de chacune des épaisseurs su- perposées constituent dans toutes les parties de la masse une multitude de canaux et conduits qui rendent cette masse perméable à l'air et à l'humidité. Si, pour une raison quelconque, il est désirable d'éliminer la surface ondulée et de constituer une pellicule ayant une surface lisse et analogue à du papier, on peut réaliser ce résultat en tirant la pellicule à l'é- oart de la lame au fur et à mesure qu'elle est détachée, ce qui empêche la formation de la surface ondulée.
Alors qu'il est nécessaire de conserver hermétique- ment la liqueur peoteuse ordinaire. étant donné qu'une exposition à l'air de quelques heures suffirait pour la gâter, l'expérience a démontré que la pellicule de pectine sechés quton obtient par le présent procédé se conserve sans se détériorer et conserve sa force entière pendant de longues périodes de temps dtexposi- tion à l'air. En mime temps, lorsqu'on désire se servir de la matière, celle-ci se dissout rapidement dans tout liquide approprié avec lequel on se propose de l'utiliser.
On insistera particulièrement sur le fait que la pellicule de pectine suivant ltinvention est rapidement et uniformément soluble et se dissout presque immédia- tement et sans ltagitation qui est ordinairement néces- saire pour dissoudre les poudres de pectine du com- maroe, En outre, la solubilité est due aux propriétés
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inhérentes du produit lui-même et n'est subordonnée en aucune façon à une adultération quelconque ou au fait que le produit est additionné de sucre ou d'autres matières qui, aine²que L'expérience l'a démontré, ont une aotion nuisible sur les propriétés de conservation des poudres de pectine,,
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1,
Procédé pour produire une pellioule peoteuse sèche à l'aide d'un liquide peoteux, ce procédé étant caractérisé par le fait qu'on distribue une couche relativement mince du liquide pacteux directement sur une surface chauffée, non encombrée et lisse, qu'on permet au liquide de rester en contact avec cette sur- faoe pendant un temps suffisant pour qu'il sèche au degré désiré et constitue sur cette surface une pelli- cule cohérente, sensiblement sèche et d'épaisseur régu- lière dans toutes ses parties et qu'on enlève ensuite la pellicule de la surface. en substance c@mme spécifié.
2. Le procédé pour produire un produit peoteux comme spécifié sous 1, caractérisé par le fait qu'on forme sur la pellicule une surface irrégulière ondulée au fur et à mesure qu'on l'enlève de La surface de séchage, en substance comme spécifié.
3. Le procédé pour produire un produit peoteux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'on superpose des parties de la pellicule pour constituer une masse feuilletée, en substance comme spécifié.
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