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PERFECTIONNEMENTS AUX CHAUFFE-BAINS ET AUTRES GENERATEURS.
Les appareils chauffe-bains actuellement utilisés lais- sent généralement à désirer notamment à cause de la condensa- tion se produisant sur le serpentin et provoquant un écoule- ment d'eau qui corrode à la longue les surfaces de chauffe et est difficile à évacuer et aussi par suite de l'usure rapide et du fonctionnement défectueux des organes:ressorts,pistons, caoutchoucs,etc constituant la valve automatique.
La présente invention a pour but d'obvier à ces incon- vénients et elle propose notamment deux moyens destinés à sup- primer la condensation ainsi qu'une construction spéciale de la valve automatique permettant la suppression des ressorts, joints d'étanchéité,bourrages,pistons,cuirs,caoutchoucs,etc,Elle oomprend également un dispositif de sécurité empêchant l'arrivée du gaz au brûleur lorsque la veilleuse est éteinte.
Le dessin annexé à ce mémoire montre à titre d'exemple en : Fig.l une coupe longitudinale dans le serpentin et son
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enveloppe avec une vue de la valve.
Fig.2 une coupe et une vue analogue de l'appareil avec une variante de construction.
Fig. 3 une coupe par A-B de Fig.l.
Fig.4 est une coupe longitudinale de la valve et des tuyauteries annexées.
Fig.5 est une variante de construction de la Fig.4.
Fig.6 montre en coupe une forme d'exécution du dis- positif de sécurité.
Le serpentin I, surmontant la rampe à gaz 2 et disposé à la base de l'enveloppe 3,est en communication par la tuyau- terie 4 avec la valve automatique 5 et par la tuyauterie 6 a.vec l'appareil à alimenter,douche,baignoire,évier,etc.(Fig.I)
La valve 5 comprend un corps central en une ou plu- sieurs pièces pourvu de tubulures d'entrée de gaz 7 et de sor- tie de gaz 8 ;en est représentée la veilleuse.Entre les tubulures 7 et 8 est prévu un siège 10 contre lequel s'appli- que la soupape de réglage II soumise à l'action simultanée de deux tubes élastiques 12 et 13 à, ondulations parallèles du type "Résisto",qui exercent respectivement une traction et une poussée sur la tige 14 de la soupape.
Sur le corps 5 de la valve est fixé un raccord 15 pourvu d'une tubulure d'entrée d'eau 16 située avantageuse- ment dans l'axe de la soupape II.Ce raccord 15 est traversé par la tige 17 d'un pointeau 18 logé dans une pièce de jonc- tion 19 réunie au dit raccord 15 et à un raccord 20 relié à la tuyauterie 4 pour livrer passage à l'eau destinée à remplir le serpentin I.Ce second raccord 20 posséde d'autre part une tubulure 2I,à laquelle aboutit une tuyauterie 22 dont la section est réglée par un pointeau 23,ou tout autre organe approprié,et qui part du fond du corps 5 où elle communique avec l'intérieur du tube élastique 13.En face de la tubulure 21,
le raccord 20 présente une seconde tu- bulure 24 à laquelle aboutit une Canalisation 25 dérivée de
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la tuyauterie d'eau chaude 6 du serpentin, (Fig.1.3 et 4).
Lorsque l'appareil est au repos,l'eau sous pression agit respectivement d'une part sur le tube élastique 12 et d'autre part, et avec la même intensité,sur le tube élasti- que 13 en traversant l'ajutage du pointeau 17 et la tuyau- terie 22,et cela de telle sorte que la soupape II reste appliquée-contre son siège,par le seul fait de la pression et de la traction simultanées dues'à la tendance qu'ont les deux tubes élastiques à reprendre leur longueur normale, légèrement et intentionnellement comprimée lacs du réglage suivant la longueur de la tige 14.
Lorsque l'on débite à la baignoire,au lavabo,etc.,l' eau sous pression s'écoule immédiatement par le raccord 20 et la tuyauterie 4,en créant dans la tuyauterie 21 une dé- pression qui se transmet au tube élastique 12 et provoque une diminution de résistance de ce dernier,tandis que sous l'effet de la pression d'eau d'alimentation le tube 12 se comprime ou s'écrase ce qui provoque la descente de la sou- pape Il.Le gaz peut ainsi passer au-travers celle-ci et affluer à la rampe à gaz 2 par la tuyauterie 8,On peut cons- tater que grâce à cette disposition,on n'utilise aucun res- sort et qu'on supprime les bourrages qui,à la longue,pro- voquent toujours des fuites ou des grippages et également les caoutchoucs ou cuirs emboutis périssables à oourt délai,
l'étanchéité étant simplement réalisée par emboîtements cô- nes ou autres moyens de fixation des bagues 26 terminant les tubes 12 et 13 dans des parties correspondantes 27 du corps.
La pression de l'eau sur le tube élastique 13 se donne à l'intérieur de ce dernier,tandis que sur le tube élastique 12,elle est réalisée à l'extérieur de ce dernier.on pourrait aussi bien évidemment disposer ce tube 12 de telle sorte que la pression de l'eau se donne à l'intérieur et inversé- ment pour le tube 13 ou encore disposer la soupape à gaz à l'envers,en combinant l'effet des tubes élastiques en con-
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séquence.
Comme le montre la variante de la Fig.5,on pourrait également dans certains appareils non distributeurs d'eau chaude sous pression et à distance soumettre la soupape II à un seul tube élastique IIa.Dans ce cas,l'afflux de gaz au brûleur par la tuyauterie 8 n'est possible que quand il y a écoulement d'eau c'est-a-dire quand il est fait usage du chauffe-bains.on pourrait aussi prévoir indépendamment du dispositif d'étranglement d'eau 23a l'adjonction éven- tuelle d'un piston ou autre organe moteur surmontant le tube élastique 11a dans le cas de très faible pression motrice disponible.
Pour éviter la condensation, à l'eau froide arrivant dans le raccord 20 (Fig.I et 4) se mélange,grâce à l'éjecteur à pointeau loge dans ce raccord,de l'eau chaude venant du serpentin I par la dérivation 25,le serpentin devenant amnsi alimenté non en eau froide,mais en eau tiède,d'où sup- pression de la condensation à l'extérieur.Il faut noter que le serpentin peut être formé d'un tuyau ondulé pour augmen- ter la surface de chauffe et la résistance aux déchirures, qui se produisent à la suite de la congélation éventuelle de l'eau qu'il contient.
Un autre moyen d'éviter la condensation consiste à introduire, comme le montre la Fig,2,dans le serpentin I,un second serpentin 28 de forme et section appropriées,dans lequel l'eau froide arrive directement de la valve automa- tique.Cette eau froide est réchauffée par l'eau parcourant le serpentin extérieur I directement en contact avec la flamme du brûleur et sortant du serpentin intérieur à sa partie supérieure ou inversement.
Il peut arriver d'autre part que sous l'action d'un courant d'air ou pour toute autre cause, que la veilleuse s' éteigne de sorte que lorsque le serpentin débite,le gaz afflue.et n'étant pas enflammé,s'accumule et peut provoquer
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une explosion au contact fortuit de toute flamme environnante, Pour éviter partiel accident, en un point donné de la conduite de gaz,l'on dispose une soupape 29 qui est reliée à un tube élastique thermotatique du genre "Résisto",30 et contenant du mercure ou un liquide très dilatable tel de l'éther ou de l'alcool,de telle sorte que la soupape maintenue normalement fermee quand la veilleuse est éteinte,
s'ouvre et lire passa- ge au gaz quand la flamme de la veilleuse aura provoqué la dilatation du mercure ou du liquide emprisonné et par suite l'allongement du tube élastique.
On pourrait aussi plonger le tube élastique 30 dans du mercure contenu dans une petite boite étanche pourvue par exemple d'un bouchon à vis pour le remplissage et capable de résister à la pression occasionnée par la dilatation sous 1; effet de réchauffement.Dans ces conditions,le tube élastique 30 fonctionnerait donc par écrasement au lieu d'allongement comme dans le premier cas où le mercure est contenu dans le tube élastique même,
On pourrait évidemment apporter aux dispositifs dé- crits des modifications ou perfectionnements de forme,ma- tiere et dimensions sans sortir du domaine de l'invention.
on pourrait également multiplier dans la valve automatique le nombre des soupapes à gaz qui s'ouvriront ou se fermeront en quantité proportionnée à l'écrasement du ou des tubes élastiques commandant le ou les brûleurs de la ou des grilles qui peuvent être disposées sur un ou plusieurs plans.On réa- lise de la sorte un mécanisme de grande sensibilité.Dans la même sorte d'idée,le corps 5 de la valve automatique peut être rendu démontable,afin d'avoir accès aisément à la tige de la soupape dont la longueur peut être réglable par un moyen approprié.