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Il est avantageux dans les appareils à gaz, d'utiliser des thermostats à liquide, car en raison du coefficient de dilatation important des liquides, les appareils obtenus sont très sensibles. De plus, le coefficient de dilatation des liquides est parfaitement constant dans le teajs, et les.
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2plJélreils ainsi construits ont un étalonnage l?F1.r:faite;,!-,:nt sta- ble.
Les appareils connus à ce ;;our sont en général composés de deux partie's : l'une est un bulbe placé dans l'enceinte dont on veut régler la température. L'autre partie, reliée à ce bulbe par un tube capillaire, se trouve à l'extérieur de l' enceinte. Elle comprend un soufflet Métallique qui agit sur?
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le clapet d'admission du gaz au brûleur par l'intermédfaffe d'une vis de réglage. Le bulbe, le tube capillaire et le souffletsont remplis d'un liquide dont le point d'ébullition est supérieur à la température d'utilisation de l'appareil.Les dilatations et les contractions du liquide contenu dans le bulbe sous l'influence des variations de température dans l'enceinte sont transmises au soufflet par le tube capillaire.
Le soufflet ouvre ou férue alors plus ou Moins leclapet d'admission du gaz.
Ces appareils fonctionnent très bien mais la deuxième partie de l'appareil est assez encombrante et difficile à loger dans le faible espace dont on dispose en général à cet effet dans la façade d'un appareil à gaz. Cet ensemble comprend en effet non seulement le soufflet et son bouton de réglage, mais surtout le clapet d'admission et les tuyauteries d'amenée et de départ de gaz à ce clapet d'admission. Ces dernières, en dehors de leur encombrement, imposent des obligations de direc- tion très difficiles à concilier avec l'esthétique de l'appareil.
La présente invention remédie à 'ces inconvénients en divisant l'appareil en trois reliées entre elle s par des tubes capillaires de longueur quelconque. Chacune de ces trois parties ne comportant que des organes simples et en petit @ peu encombrante et nombre est/peut être logée au mieux aux emplacement les plus convenables.
L'invention sera bien comprise, d'ailleurs, à l'aide de la description qui va suivre, en référence au dessin schématique annexé qui en représente, à titre d'exemple non limitatif , une forme d'exécution dans le cas de son application au contrôle de la température d'une enceinte chauffée au gaz :
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FIG.1 en est une vue de principe;
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FIG.2 en est, è, échelle ar;ranc3ie, une vue en coupe longitudinale, seuls le bulbe et les tubes capillaires étant montrés en élévation.
Le thermostat, objet de l'invention, est essentiellement composé, comme le montre la figure 1, des trois éléments suivants :
1 / Le bulbe I obligatoirement placé dans l'enceinte 2 dont. on veut régler la température;
2 / Le soufflet de réglage 2 dont, par un dispositif quelconque ( non figuré sur le schéma), on peut régler avec précision la distance entre la face arrière 4. et la face avant 5 .
3 / Le soufflet 6 de commande du clapet, soufflet' don la face arrière 2 est fixe par rapport au siège 8 du clapet et dont la face libre 2 est solidaire du clapet 10.
Le gaz arrive par l'orifice 1.1. et part par l'orifice 12 vers le brûleur qui chauffe l'enceinte 2.
Des tubes capillaires 13 et 14 relient ensemble le bulbe 1 et les soufflets 2 et 6.
Le bulbe, le soufflet et les tubes sont remplis d'un liquide dont le point d'ébullition est supérieur à la tempéra- ture d'utilisation de l'ap pareil.
.11 est évident que pour une température donnée de l'enceinte et par suite du bulbe, à chaque position de régla- ge entre les faces 4. et 5 du soufflet 2 correspond une ouver- ture donnée du clapet 10. Toute élévation de température de l'enceinte est transmise au bulbe.Le liquide qu'il contient se dilatant vient éloigner la face 9 de la face 7'du soufflet 6 et par suite ferme progressivement le clapet d'admission
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du gaz au brûleur et par suite diminue l'importance de la chaleur dégagée par celui-ci .'Un refreidisament cie l'enceinte entraîne le phénomène inverse.A un réglage donne du soufflet
3 correspond donc bien une température fixe dans l'enceinte.
L'influence sur l'étalonnage des variations de la température ambiante sur les soufflets est négligeable, ces variations ' étant très faibles par rapport aux températures normalement atteintes dans un appareil à gaz. Il est, d'ailleurs, possible .de les éliminer en plaçant des soufflets compensateurs jumelés avec les soufflets 3, et 6.
La. figure 2 'du dessin annexé représente une forme particulière d'exécution de ce thermostat.
Le bulbe 1 est relié aux deux soufflets 3 et 6 par les tubes capillaires 14 et 13. le liquide qui remplit cet ensemble 'est tel que son point d'ébullition soit supérieur à la température d'utilisation maxima de l'appareil.Pour une utilisation jusqu'à 300 le liquide peut être par exemple de l'anthracène dont le point d'ébullition est 3430.
Les tubes capillaires sont soudés aux soufflets âpres passage dans des bouchons filetés 15 et 16 servant au Montage.
Du côté réservé au réglage, le bouchon 16 est vissé sur une douille 17 dans laquelle est introduit à frotteuent doux tournant, le porte-bouton vis de réglage 18. Le porte- bouton qui buée par l'intermédiaire de la rondelle 19 sur le fond de la douille 17 se vissedans une pièce 20 solidaire de la paroi 5 du soufflet 2..Un ressort 21 donnant une forte pression repousse la pièce porte-bouton 18 contre le fond de la douille 17.Un autre ressort 22 donnant une faible pression, supprime tous les jeux pouvant exister dans le filetage reliant les pièces le et 20.
De cette façon, 2. une graduation du
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' boire un ( non figuré) placé sur le porte-bouton 18 correspond' une position exacte de la paroi 5 du soufflet par rapport
2. la paroi 4 du môme soufflet. Du côté réservé à la commande du clapet, le bouchon 15 est vissé dans une douille 23..
Le soufflet 6 bute contre le bouchon 15 par sa paroi 7.La.face 9 du marne soufflet est comprimée par le ressort 24 qui, prenant appui, sur le fond de la douille 23, appuie énergi- quement la face 7 du soufflet contre le bouchon 15.
Un bossage 25 solidaire du fond 9 du soufflet porte une tige 26 sur laquelle est placé le clapet 10. Un bouchon
27 vissé sur le 'clapet permet le montage de l'ensemble .Enfin, . un ressort 28 supprime les jeux pouvant exister entre la tige
26 et le clapet 10.Une pièce 29 portant le siège 8 du clapet est vissée sur la douille 23. et complète l'ensemble. Le tuyau d'arrivée de gaz est vissé sur la tubulure 11 et le tuyau de départ vers le brûleur sur la tubulure 12.. Il est évident que tout dispositif accessoire, tel que veilleuse ou by-pass est branché sur le tuyau d'arrivée de gaz,c'est-à-dire en amont du clapet 10, pour permettre le réallumage du brûleur après une fermeture complète audit clapet.
Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas, d'ailleurs,à la seule forme d'exécution de ce thermostat qui a été ci-dessus indiquée à titre d'exemple; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et, bien effendu, d'application.Ce n'est, en effet, qu'à.titre pure- ment indicatif que dans la description ci-dessus ce thermostat a été décrit dans le cas de son application à un foyer chauffé au gaz.Il est évident, en effet, que ce thermostat à liquide à commende liquide à distance peut être utilisé pour contrôler la température de n'importe quelle enceinte, quels que soient
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son noue et non moyen de chauffage ou de refroidissement,
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peut même jouer le rôle de " theruostat ci, 1 a:,lbic.::.ce ".
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