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" Machine dactylographique à écriture cryptographique ".
L'invention se rapporte à une machine dactylographique per- mettant soit l'écriture usuelle, soit une écriture cryptographi- que, machine qui sert aussi, dans ce dernier cas, à la traduction en claire-texte de la pièce cryptographiée selon la clef établie d'avance cas pour cas.
Lors de l'emploi de la machine comme machine dactylographi- que usuelle, on tape à l'aide d'un clavier tout à fait semblable à celui des machines à écrire usuelles une ligne entière qui ap- paraît lisible par la succession des lettres dans une fenêtre appropriée, Cela fait.,on actionne un levier et on a l'impression d'un seul coup de la ligne entière sur le papier, monté comme à l'ordinaire.
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Un dispositif spécial permet, le cas échéant, de changer les lettres erronément tapées et que la fenêtre d'inspection révèle, avec les correspondantes exactes.
Mais le véritable but de la machine est de permettre l'écri- ture cryptographique. A cet effet on enregistre avant tout de la façon qui sera décrite dans la suite, la clef préalablement éta- blie ; après cela on écrit le texte désiré selon l'ortographie normale et on le contrôle ligne par ligne par rapport à l'exacti- tude, moyennant la fenêtre d'inspection et on le corrige où né- cessaire. Enfin on baisse le levier provoquant l'impression.Par cette manoeuvre on aura automatiquement imprimé sur la feuille de papier le texte cryptographique correspondant.
Les combinaisons ou clefs que l'on peut obtenir avec la ma- chine sont presque infinies. Par exemple un mot de trois lettres peut être cryptographié de 59.319 manières différentes, tandis que, par exemple, un mot de cinq lettres pourra être écrit de 90.224.199 manières différentes.
En outre,on a dans le texte cryptographique la suite des mots sans interruption ni espaces, de façon qu'il est même im- possible d'établir le numéro des mots du texte et leur composi- tion.
Aussi, une même lettre pourra dans un même mot être repré- sentée par des chiffres différents: par exemple le mot "papa" pourra être écrit "zrss" ou encore "trvs" ou autrement, et cela dans un seul texte.
La même machine sert à la traduction en claire-texte. Dans ce cas la clef doit être rapportée sur un dispositif adapté.cela fait,on répète la suite des lettres et signes composant le texte cryptographique (par tapage sur le clavier), qui apparaît dans la fenêtre d'inspection où l'on peut contrôler si la composition a été faite exactement.
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Cela fait, on n'aura qu'à actionner le le-vier et sur la feuille de papier paraîtra imprimée la traduction en claire-texte, les mots étant espaces convenablement entre eux.
La machine consente une vitesse soit de composition crypte- graphique, soit de traduction en claire-texte de peu inferieure à celle de l'écriture normale à la machine. être
Le secrst de la transmission peut/encore augmenté, par exem- ple en disposant dans la machine le chariot porte-papier de fa- çon à pouvoir être déplacé longitudinalement.
Les détails de construction et de fonctionnement ressorti- ront de la description qui va suivre et qui se rapporte aux des- sins annexés, qui montrent:
Aux figures 1 et 2, respectivement en plan et de côté, la machine complète, schématiquement; à la figure 3 une vue schématique de côté de la machine de l'intérieur; aux figures 4 à 24 des détails constructifs ou de fonction- nement.
En tapant sur la touche 1 on actionnera le levier en angle 4 qui à l'aide de la tringle 5 actionnera, autour de son pivot 6' le secteur denté 6.
Chaque touche comporte les mêmes pièces et tous les secteurs 6 sont égaux et différent seulement par le nombre des dents qui est égal au nombre progressif de la lettre indiquée sur la touche à laquelle ils correspondent suivant la progression indiquée à la figure 22. Par exemple le secteur de la touche a aura une seule dent, le secteur de la touche b deux dents, et ainsi de suite.
Un ressort 8 maintient le secteur en position de repos.
Le secteur correspondant à la lettre a ne comportant qu'une dent, le secteur tournera complètement jusqu'a @ buter contre le tampon limitateur de la course 7 et avec sa dent finale fera
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déplacer d'une dent l'engrenage 9. Celui-ci étant solidaire 'avec le rochet 9' fera déplacer ce dernier qui, à l'aide du cliquet 10',fera tourner l'engrenage 10 qui comporte une circonférence telle à permettre d'inscrire les 40 chiffres dont se compose le clavier de la machine.
La rotation de 10 est transmise, suivant'un même arc, l'arbre 11 qui recueillit tous les mouvements de toutes les tou- ches. L'arbre 11 peut tourner seulement dans un seul sens (sens utile), mais il ne peut pas tourner dans l'autre sens, en étant empêché par le ressort 24 (fig;18).
En revenant dans sa position normale, la touche permet au secteur 6 de revenir dans sa position de repos et les engrenages 9 et 9' tourneront en arrière, tandis que la couronne 10 demeure- ra arêtée, etant embrayée avec l'arbre 11 qui, ainsi qu'on a vu, ne peut pas tourner en arrière.
Le déplacement angulaire de la couronne 10 et de l'arbre 11 sera transmis (suivant un même angle) par l'intermédiaire de l'en. grenage distributeur 12 à l'engrenage 13, et de là à l'élément 16 sur lequel sont indiqués les lettres, chiffres, signes, etc. figurant sur les touches.. La même lettre qui figure sur la touche tapée apparaîtra dans la fenêtre d'inspection 25.
On pourra placer par exemple 50 éléments 16 qui formeront la ligne entière d'écriture.
Lorsque la machine est prête pour le fonctionnement normal, lapièce d'indication 26 aura son index en correspondance de la première lettre ou espace que l'on voit dans la fenêtre 24. Natu- rellement, si l'on voulait commencer l'écriture par exemple sur la moitié de la ligne, on n'aura qu'à déplacer la pièce d'indication 26 au point désiré ;
dece point commencera l'écriture,
On a déjà considéré le déplacement angulaire de l'élément ' 16;l'engrenage 13 effectuera en même temps, à l'aide de 14, le déplacement angulaire de l'élément 17 (correspondant en grandeur
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à l'élément 16 et dont on a le/même numéro, par exemple 50) sur lequel sont gravés, bouleversés les lettres, chiffres, signes, etc., tels que les caractères qui figurent dans les machines à écrire ordinaires..Par conséquent à la lettre a de 16 (correspon- dant à la touche poussée) qui figure dans la fenêtre d'inspection, correspondra, sur la ligne d'écriture de la machine, la lettre a de l'élément 17.
A ce point il faut considérer que, lorsqu'on tape une touche quelconque, on déplace (voir figs. 3, 11 et 12) à l'aide du plan incliné 27 (figs.ll et 12) monté sur chaque touche, une barrette 3 qui sert à reoueillir le mouvement des plans inclinés de chaque touche d'un même ordre. La barrette 3 (fige.14, l4bis et 15) pous- sant sur le levier 28 pivoté en 29, 29' et qui est maintenue en position verticale à l'aide du ressort 30, le déplace ; etlorsque la touche revient dans sa position normale et de même la barrette cette dernière 3,/cesse son action sur le levier 28 qui revient dans sa position normale. Le levier 28 porte une appendice 31 terminée par une dent 32 qui glisse au-dessus de la surface à came 33 et qui, à cause de son déplacement, délivre une branche de l'étoile 34 de la dent 35.
L'étoile (étant fixée sur l'arbre 36 relié à l'aide d'une ficelle à l'arbre 37 qui est commandé par un ressort en spirale inséré dans la boîte 38) tourne pour l'espace d'une bran- che. Ce déclenchement provoque le déplacement à l'aide d'un câble approprié, de la petite roue denté 12 qui se porte en correspon- dance de l'élément de l'élément portant les caractères successifs à celui qui a été actionné par le tapage de la touche précédente.
Un ressort 39 (fig.18) ferme l'engrenage 12 à l'endroit exact à l'aide d'entailles disposées sur le bord de l'arbre de support et de guidage 12. Toujours à l'aide du même câble, on a le déplacement automatique de la pièce d'indication 26 qui avance parallèlement à l'engrenage 12. Lorsqu'on a atteint la fin de la
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ligne, en fera arriérer au commencement la pièce d'indication 26 et de même l'engrenage 12 sera porté au bout de la ligne.
De même, chaque baissement du levier 2 (qui correspond à la
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touche des espaces dans les rdina3res mac ns" écr1r produi- ra un déplacement (de la façon susdite) soit de l'engrenage 12, soit de la pièce d'indication 26, et à chaque baissement corres- pondra un espace dans l'écriture.
Lorsqu'on aura composé la ligne, le mot ou autre qu'on veut écrire, on poussera en bas le levier 40 qui dans un premier temps à l'aide du bras 25 poussera en bas le levier 41 (fig.20) jusqu' au point Z da guide façonné 42, puis avec le doigt 25' provoque- ra l'abaissement des leviers 24 et 36' en antagonisme avec l'ac- tion du ressort 43, de façon que le tambour 21 portant le papier se porte contre les caractères se trouvant sur la ligne d'écri- ture, des éléments 17.
Naturellement on aura prévu l'interposition d'un ruban en* cré qui, par exemple, sera renfermé dans les boîtes 44 (fig.l).
En abandonnant le levier 40 le tambour 21 atteindra sa po- sition de repos et le levier 41, en revenant selon le guide fa- çonné 42 viendra pousser contre les dents 45 montées sur la chaînette 46 et se trouvant sur sa course de retournes amènera en a (fig.20). On aura de telle façon un déplacement de la chat- nette 46 qui va de la roue dentée 15 à la roue dentée 22 et par conséquent on aura un déplacement angulaire des engrenages 14, 13,16 et 17, 18, 19 avec l'effet de porter les éléments portant les caractères au zéro (effectif ou conventionnel).
L'engrenage 12 demeurera fixe ayant atteint la fin de la ligne et étant désengagé du dernier élément 13.
Si on veut obtenir une écriture cryptographique, on ouvre à l'aide du bouton 20 un volet postérieur de la machine. Par ce fait on mettra au découvert une série de 50 éléménts 19 sur
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chacun desquels sont Indiqués les numeros progressifs de 1 à 39.
Par le déplacement de I à II (fig.19) de l'arrêt 47 on déplace le système formé par les éléments 17, 18 et 19 (montés sur le sup- port commun 48) de façon que 17 ne peut plus s'engager avec la roue à dents 14, savoir on isole le système du mouvement restant.
On doit remarquer que chaque élement 19 comporte une double numé- rotation, de 0 à 39 et de 39 à 0; par exemple afin de faciliter l'emploi, on fera la première numérotation en rouge et la deuxiè- me en bleu. Les numérotations sont visibles à travers des fentes appropriées disposées en quinconce sur un masque 49 (fig.13) et par exemple on pourra ranger sur une ligne bleue les fentes se rapportant à la lecture des numéros bleus et sur une ligne rouge les fentes se rapportant à la lecture des numéros rouges.
On abaisse le masque de façon que la rangée des fenêtres oorrespondant aux numéros rouges soit sur la position de lecture (par exemple portant l'index 50 en coïncidence avec la référence 51) et en tournant les éléments 19, on portera 50 numéros choisis à volonté dans les fentes de lecture, ces numéros,rangés dans l'ordre naturel, forment la clef. Si par exemple on fera tourner le premier élément 19 pour porter au lieu de 0 le chiffre 2 sur la ligne de lecture, par effet de l'engrenage 18,on aura déplacé de deux quarantièmes de tour aussi l'élément 17 correspondant.
En ce cas la lettre b prendra en pratique la place de la lettre a, et ainsi de suite, on aura un déplacement relatif des lettres sur les éléments 17 correspondant au déplacement des éléments 19 respectifs.
Une fois notés les numéros constituant la clef, on porte l'arrêt 47 dans la position I de façon à embrayer à nouveau 17 avec 14.
Maintenant, si par exemple on déplace la touche correspon- dant à la lettre a on aura un déplacement angulaire correspon- dant à un quarantième de tour de l'élément 16 qui portere devant
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la fenêtre d'inspection la lettre a, Mais l'élément 17 tournera aussi d'un quarantième et alors (avec référence à l'exemple ci- dessus indiqué) on aura sur la ligne d'écriture la lettre c, du moment qu'à la position 0 de l'élément 16 correspondait la posi- tion b de l'élément 17.
Mais la machine sert aussi pour traduire les textes crypto- graphiques, et la traduction s'effectue de la façon suivante.
On déplace le masque 49 de façon à porter sur la ligne de lecture les fentes en bleu (l'index vient coïncider avec 52)et on répète avec la succession naturelle les numéros constituant la clef. Il faut naturellement avoir soin, pendant cette opéra- tion, de défrayer les éléments 17 des roues dentées 14. On portera les numéros bleus, compléments des numéros rouges, sur les éléments 19 ; par exemple pour porter le 2 bleu sur le premier élément 19, on le déplacera de deux quarantiemes en arrière. De même, on déplacera d'un espace équivalent 18 et 17. On portera de cette façon (avec la progression de signes indiquée à la fig.
23) sur la ligne d'écriture le signe, (virgule).
On embraye 17 avec 14 et on répète sur le clavier la dépê- che cryptographique. Dans l'exemple d'écriture nous avons consi- déré la lettre a qui s'est transformée dans le texte cryptogra- phique en c. Nous pousserons donc en bas la touche c du clavier, ce qui provoquera le déplacement angulaire de 16 de trois qua- rantièmes de tour, De même tournera de trois quarantièmes l'élé- ment correspondant 17. Mais sur 17, trois quarantièmes de tour après la virgule, nous lisons précisément a, et par conséquent nous aurons a sur la ligne d'écriture, ce qui sera justement- la traduction en claire-texte du texte cryptographique.
Le même jeu arrive pour tous les 50 éléments composant la ligne. Naturellement, en portant tour à 0 nous porterons à 0 aussi 17, 18 et 19, mais au zéro conventionnel, savoir au numéro indiqué comme clef.
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Aux figures 7 à 10 on a contre à titre d'exemple une façon de montage des éléments tournants, telle à permettre aux éléments mêmes de rester indépendants dans leur déplacement angulaire.
REVENDICATIONS.
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1./ Machine dactylographique à écriture cryptographique, oaractérisée en ce que la machine peut fonctionner comme machine dactylographique usuelle ou comme machine pour écriture dactylo- graphique oryptographique, la même machine servant à la traduc- tion en claire-texte des écritures cryptographiques.