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Procédé et dispositif pour la fabrication de papiers et cartons
EMI1.1
=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+=+ imprégnés de caoutchouc .
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif pour la fabrication de papiers et oar-- tons de cellulose , imprégnés de caoutchouc . L'inven- teur a déjà. indiqué antérieurement ( brevet belge du Ir Octobre 1930 ) le moyen d'obtenir des papiers et cartons de ce genre par le traitement au moyen de latex , de pa- piers et cartons buvaria , du commerce fabriqués séparé- ment .Ce procédé , dit par voie sèche eu égard au fait qu'il n'est applicable que dans le cas de papiers et cartons dont la fabrication est terminée , s'il donne @
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généralement de bons résultats ,
n'est toutefois pas appli câble à tous les genres de papiers et cartons du commerce ceux-ci ne se laissant pas tous imprégner uniformément La présente invention a pour but de combler cette lacune et de permettre l'imprégnation des papiers et cartons in- dépendamment de leur texture particulière , de fagon à as -surer dans tous les cas qui peuvent se présenter en pra- tique , une résistance du papier égale dans tous les sens c'est dire tant dans le sens de la largeur ( sens trame) que dans le sens de la longueur ( sens chaîne )
Elle consiste essentiellement à effectuer l'im- prégnation au moyen du caoutchouc ,au cours de la fabri- cation du papier ou carton considéré , c'est à dire lors- que celui-ci est encore à l'état humide et cela par répar tition du caoutchouc liquide ou latex ,
pendant le par- cours du papier ou carton dans la machine à papier avant son entrée dans la sécherie , et de préférence avant son passage entre les presses humides de la machine.
Ce procédé dit par voie humide " en raison du fait qu'il est appliqué au traitement du papier à l'état humide ,avant son entrée dans la sécherie . peut été ap- pliqué à toute machine de système connu employée pour la fabrication des papiers et cartons En pratique , il est appliqué de préférence , à la machine à papier connue sous le nom de machine ronde 'dans laquelle , comme celà est bien connu , les fibres collées au tambour de la machine , sous l'effet de la pression hydrostatique , s'enchevêtrent particulièrement bien et ne présentent pas d'inégalité de résistance entre les sens trame " et " chaine."
A titre d'exemple on décrira ci-après plus en dé- tail,
une réalisation du procédé sur une machine de ce gen-
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-re d'une part en vue de la fabrication de papiers ou car -tons imprégnés d'une épaisseur déterminée , obtenus en plaques ou feuilles de dimensions données et d'autre part, en vue d e la fabrication de feuilles continues.
La figure I montre schématiquement une machine dite " ronde " utilisée et agencée pour la fabrication de feuilles ou plaques de dimensions données.
La figure 2 montre une variante d'exécution con venant pour l'obtention de feuilles continues.
La figure 3 montre schématiquement un détail du dispositif d'alimentation du latex..
La machine montrée par la figure 1 est du type connu dans lequel il est fait usage d'une caisse à pâte 1 pourvue d'agitateurs 2, et dans laquelle tourne un tambour creux ± recevant la pâte à sa périphérie . La feuille de papier formée sur le tambour est reprise comme d'ordinai -re par un feutre conducteur 5 passant sous le rouleau près seur et effectuant le parcours représenté , ou tout autre parcours analogue,, déterminé par des rouleaux 6.
Les machines de cegenre étant bien connues une description plus complète en parait superflue.
Conformément à l'invention actuelle , cette machi ne est complétée par des bacs oucaisses aspirante 2 et des presses 4a et 7a asschant le feutre ainsi que la pâte a- -fin de rendre cette dernière plus solide et plus apte à ra.
-cevoir du latex ou caoutchouc liquide fourni par des distri buteurs de latex $ et 2 disposés à proximité des rouleaux
10 et .il formant la presse humide dans laquelle passe le pa -pier en cours de fabrication avant sa sortie de la machine.
Ces deux distributeurs qui s'étendent en travers de la ban-
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-de de papier , en cours de fabrication , sur toute la lar- geur de la machine sont disposés de telle sorte que l'un 1 distribue le latex sur la face supérieure du papier à l'é- -tat humide , port é par le foutre .5 tandis que l'autre ± distribue le latex sur la face opposée de la feuille , lorsqu'elle a quitté le feutre 5 et s'enroule sur le rou- leau supérieur ± de la presse 10-11' Ces distributeurs coopèrent avec de petits tiroirs en forme de,± ( non re- présentés ) disposés aux extrémités du rouleau de fagon à former des barrages empêchant l'écoulement latéral du la- tex . Le distributeur 2 coopère ,
en outre avec un rou- leau étendeur 12 ayant pour mission de répartir sur le pa -pier le latex logé dans la poche 13 formée contre la surfa- -ce du papier en vie d'enroulement par ce rouleau 12.
Grâce à cette disposition , le latex est inter- -calé entre les couches constitutives du papier formé de plusieurs jets superposés , Lorsque ces jets superposés sont arrivés à l'épaiseur voulue , le papier enroule, est coupé grâeeà une fente 14 ménagée dans le rouleau 10 et la feuille , humide et imprégnée de latex , sortant entrer les rouleaux 10 et 11 peut être déposée par l'ouvrier sur une toile métallique 15 d'un appareil transporteur et sé- cheur comportant de la fagon connue deux toiles métalli- ques 15 et 16 passant sur des rouleaux 17 et entre lesquel -les sont installés des ventilateurs 18.
La réalisation ci-dessus décrite convient tout particulièrement pour la fabrication de feuilles de papiers ou cartons d'une épaisseur et de dimensions déterminées .
L'invention n'est toutefois pas limitée à cette réalisation donnée uniquement à titre d'exemple ; elle n'est , non plus , pas limitée en ce qui concerne l'endroit de la ma-
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-chine où s'opère la distribution du latex sur le papier en cours de fabrication , cette distribution pouvant être effectuée , en tout endroit convenable selon le type de machine employée. La figure 2 du dessin annexé montre ,no -tamment , à titre d'exemple , supplémentaire , une varian -te pouvant être adoptée pour la fabrication de feuilles continues .Dans cet exemple on a supposé une machine à deux tambours 19 et 20 formant , de la fagon connue , la feuille de papier en deux couches ou jets superposés con- duits par le feutre 21.
Cette feuille 22 après avoir quit -té le feutre 21 passe sur des rouleaux conducteurs 23 et est conduite par un second feutre 24 entre les rouleaux de la presse 25. Elle se rend ensuite à la sécherie en pas -sant sur un premier rouleau 26 agissant somme rouleau de support au-dessus duquel est disposéun dsitributeur de la- tex 27 délivrant le latex au-devant d'un rouleau ,28 agis- sant comme rouleau de pression.
Afin de favoriser l'impré- gnation de la feuille 22 en voie de fabricat ion un second distributeur 29 laisse tomber du latex sur cette feuille sous laquelle un bac aspirateur 30 estaménagé pour aspirer et faire pénétrer le caoutchoucliquide à travers le papier
Une toile métallique 31 conduite par des rouleaux porteurs
32 supporte et protège la feuille de papier 22 . D'autre part sous le rouleau presseur 33 coopérant avec le rouleau 34 est placé un petit bac 35 contenant du latexrque le rou- -leau 33 applique au verso de la feuille 22. Les rouleaux
33 et 34 ont pour mission de faire pénétrer le latex dans la futllesemi-liquide.
Le latex en excès retombe dans le bac 35 tandisque la feuille pénètre alors dans la sécherie
Eventuellement , afin d'augmenter la production et d'assécher davantage le papier humide 22, avant son im prégnation de latex , un ou plusieurs cylindres sécheurs
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chauffés ( non représentés ) peuvent être disposés à la suite des presses 2 .5¯de façon à ce que le papier passe sur ces cylindres sécheurs avant d'arriver au rouleau 12 et de recevoir le latex fourni par le distributeur 27.
Dans la réalisation de la figure 2 le latex n'est pas intercalé directement entre les diverses feuil les superposées donnant naissance à la feuille définiti- ve , mais pénètre , dans une certaine mesure ' sous l'ef -fet de la pression des rouleaux , et de l'aspirateur en. tre les fibres feutrées formant la feuille.
Des dispositifs analogues pourraient être appli qués à une machine continue du type dit " machine plate ' " les distributeurs de latex étant , dans ce cas , disposés à 1'entrée des dernières presses humides.
Dans les deux exemples de réalisation ci-dessus décrits et quelle que soit d'ailleurs la disposition mé canique adoptée pour la distribution du latex , il est u- tile de chauffer le latex au moment et à l'endroit même de son application afin qu'il pénètre plus à fond l'épaisseur du papier . A cette fin les tuyaux distributeurs de latex sont , de préférence , établis de fagon à être chauffés à la vapeur , à l'électricité ou par tout autre moyen , le plus près possible de l'endroit où se fait l'aspersion .
La figure 3 montre à titre d'exemple schématiquement, une disposition qui peut être adoptée pour chauffer le la- tex tout en assurant sa conservation à l'état froid .
Dans cet exemple , le latex est conservé dans une cuve 7 dans laquelle il est brassé par des agitateurs . La dou- ble paroi 37 de la cuve , contient de la glace ou un li- - quide à basse température assurant la conservation du latex . La cuve 36 alimente un bac à niveau constant 38 @
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qui fournit le latex au tuyau 39 qui est muni à son extré- mité d'une chambre à vapeur 40 fournissant ainsi du latex chaud au distributeur ( représentanb les distributeurs e
8-9-27-29 déjà mentionnés) au moment de son déversement sur le papier .
Un robinet 42 règle le débit Dans ces con- ditions , le latex étant conservé à l'état froid , se fi- ge moins vite , tandis que étant distribué à l'état chaud il pénètre mieux le papier à imprégner et n'a pas le temps de se figer s'il est appliqué de suite.
Les presses 10 de l'exemple de lafigure 1 & 34 de l'exemple de la figure 2 sont pour le même motif creuses et établies pour recevoir de la vapeur de telle sorte que les cylindres sont chauffés pour aider , la pé- nétration du latex dans le papier . De même le petit bac 35 ( ( figure 2 ) est à double paroi , chauffée à la vapeur ou par tout autre moyen.