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"DISPOSITIF POUR LE REGLAGE DU TIRAGE ADDITIONNEL DANS LES CHEMINEES OU CANAUX DE FUMEE DES FOYERS OU ANALOGUES"
A chaque charge imposée à une installation de foyer, correspond un certain tirage et une température déterminée des gaz de fumée. Pour maintenir un tirage déterminé, on fait le plus souvent usage de dispositifs dits régulateurs de tirage additionnel, dont l'action est basée sur la différence de pression entre les gaz de fumée dans le canal d'échappement et l'atmosphère. Toutefois, les régulateurs connus présentent certains inconvénients qui nuisent à leur sensibilité et à leur utilité.
Ainsi par exemple, la différence de pression totale agit sur toute la surface borizontale, de sorte que pour
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un tirage plus fort il est nécessaire d'employer un contre- poids pesant. La présence de lourdes masses et la pression éle- vée des tourillons nuisent beaucoup à la sensibilité du dis- positif. D'autre part, il est difficile, avec une telle dispo- sition, d'assurer l'étanchéité du bord supérieur du clapet.
En outre, à mesure que le clapet s'ouvre, la pression d'ouver- ture diminue considérablement, étant donné que le centre de gravité du clapet agit sur un bras qui va en s'allongeant.
Le régulateur da tirage suivant l'invention, lequel permet l'admission de l'air additionnel dans la cheminée ou le canal de fumée, supprime les inconvénients mentionnés ci-dessus. Il est constitué par un clapet pivotant présentant une grande aile supérieure et une petite aile inférieure. L'aile inférieu- re est pourvue d'un contrepoids à bras de levier variable, de avorte qu'en modifiant la position de ce dernier, on peut déter- miner un tirage d'une intensité réduite à volonté, la disposi- tion étant telle qu'une fois cette intensité dépassée, le cla- pet continue à s'ouvrir jusqu'au moment où il s'arrête dans une nouvelle position d'équilibre.
Le clapet pivotant, suivant l'invention, est disposé dans un cadre en fer cornière, pourvu d'un rebord de butée, la dis- position étant telle qu'une grande aile supérieure s'appuie contre le côté intérieur, et une petite aile inférieure,- contre le côté extérieur de ce rebord. L'aile inférieure exté- rieure du clapet porte deux oreilles ou plaques pourvues de fentes inclinées dans lesquelles peut se déplacer un contre- poids suspendu.
Afin d'éviter l'effet gênant des moments de torsion de ces oreilles ou plaques, ces dernières sont équili- brées par une paire identique d'oreilles ou plaques disposées sur la face intérieure de l'aile supérieure à équidistance de
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l'axe de pivotement. '
Une autre caractéristique de l'objet de l'invention con- siste dans la conformation particulière de la fente pour le contrepoids suspendu, cette fente étant pratiquée de telle ma- nière que lorsque le tirage est réglé pour un minimum équiva- lent par exemple à une colonne de mercure de 2 m/m. le clapet commence à osciller, c'est-à-dire est encore fermé, et que lorsque le tirage réglé est dépassé d'une valeur équivalant par exemple à une colonne de mercure de 2 m/m., ce clapet vient buter contre une cheville prévue dans le cadre.
L'extrémité inférieure de la fente est déterminée par les deux moments de torsion, dont l'un agit dans le sens de la fermeture, et l'autre dans le sens de l'ouverture, et pour un contrepoids donné. L'extrémité supérieure de la fente est déter- minée pour un tirage maximum voulu équivalant par exemple à une colonne de mercure de 10 m/m., en calculant d'abord les moments de torsion lorsque le régulateur est fermé (c'est-à- dire lorsque le clapet commence à s'ouvrir) et en calculant ensuite les moments de torsion lorsque le clapet commence à s'ouvrir sous l'effet d'un même excédent de tirage (équivalant à 2 m/m., ce qui donne en tout un tirage de 12 m/m.), jusqu'à venir heurter à nouveau la butée d'arrêt, le contrepoids étant le même dans les deux cas.
En réunissant par une droite les deux points ainsi obtenus, on obtient l'inclinaison et la longueur de la fente. Quel que soit le tirage réglé au moyen de cette fente, le clapet butera contre la cheville d'arrêt pour le même excédent de tirage (cet exoédent équivalant par exemple à une colonne de mercure de 2 m/m.).
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Un autre perfectionnement réside dans le fait que le clapet laisse, au-dessus,une grande ouverture, déjà pour un faible excédent du tirage réglé. Ceci est obtenu en disposant dans la partie supérieure du cadre du clapet un fer cornière, dont l'aile horizontale est tournée vers le haut, de sorte que lorsque le clapet s'ouvre d'une distance égale à la largeur de la cornière, son degré d'ouverture se trouve augmenté d'une distance égale à la hauteur de cette cornière , comme décrit dans la suite.
Un autre perfectionnement réside dans le fait que le cla- pet d'air additionnel, suivant l'invention, peut également être appliqué au foyer à tirage artificiel dans le but de main- tenir constant, en cas d'une ventilation forcée ., le tirage déterminé par le ventilateur. Un régulateur de tirage, du type décrit ci-dessus, est représenté dans le dessin annexé dans lequel :
Fig. 1 représente le dispositif en une vue en coupe ver- ticale longitudinale,
Fig. 2 est une vue d'élévation frontale de ce même dispo- sitif , tandis que
Fig. 3 représente ce dispositif appliqué à un foyer à tirage artificiel.
Comme montré dans ce dessin, le clapet, lequel est de préférence établi en aluminium, est monté sur paliers à billes dans un cadre en fer cornière, pourvu intérieurement d'un rebord de butée h. Le clapet est constitué par une grande aile supérieure d s'ouvrant vers l'intérieur, et qui sera désignée dans la suite comme aile supérieure, et par une petite aile inférieure e, s'ouvrant vers l'extérieur, désignée dans la sui- te simplement comme aile inférieure.
L'aile inférieure porte
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extérieurement deux oreilles f, pourvues de fentes obliques dans lesquelles peut se déplacer, au moyen d'une vis de serra- ge, un, axe sur lequel se trouve suspendu, au moyen d'un fil de fer ou d'une chaîne, un contrepoids i. L'aile supérieure présente intérieurement et à équidistance de l'axe de pivote- ment deux oreilles il de dimensions et de poids identiques aux premières, de sorte que les moments de torsion des oreilles inférieures se trouvent équilibrés par les oreilles supérieures.
La fente est calculée et établie comme indiqué plus haut.
Le cadre est pourvu d'une cheville g constituant un appui pour le clapet, de façon que ce dernier n'entre pas dans la cheminée lorsque le tirage réglé a été dépassé d'une valeur déterminée d'avance.
Pour permettre au clapet de s'ouvrir d'une quantité suf- fisamment grande, déjà pour un faible excédent de tirage, on prévoit sur la partie supérieure du cadre, un fer cornière h, dont l'aile horizontale est tournée vers le haut, de sorte que lorsque le clapet s'ouvre d'une distance égale à la largeur de la cornière, cette ouverture se trouve augmentée de la hauteur de cette cornière. Jusqu'à présent, on a omis de faire usage, dans les installations de tirage artificiel, de régula- teurs d'air additionnel, car on estimait que le tirage du ven- tilateur, une fois réglé, demeurait constant. Toutefois,, les calculs de tirage ont prouvé que même en cas de tirage par ven- tilation, l'intensité du tirage augmente inutilement d'une façon considérable.
Pour éviter cet inconvénient, il est né- cessaire que le régulateur d'air additionnel soit disposé en amont du ventilateur B et construit, soit dans une paroi laté- rale Kl du conduit de fumée, ou dans un petit compartiment K
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prévu sur celui-ci, comme le montre la Fig. 3.
REVENDICATIONS.
1 - Dispositif pour le réglage du tirage additionnel dans les cheminées ou conduits de fumée pour foyers ou analogues, caractérisé par un clapet à deux ailes, disposé dans un cadre et pivotant autour d'un axe, lequel clapet est pourvu d'organes particuliers permettant de le régler pour un tirage minimum choisi à volonté, la disposition étant telle que, une fois ce tirage dépassé, le clapet continue à s'ouvrir jusqu'au mo- ment où il occupe une nouvelle position d'équilibre.