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La présente invention se rapporte à des perfectionne- ments au traitement par la chaleur de la farine et de la matiez re brute ou partiellement traitée pour sa fabrication (du grain par exemple), afin d'améliorer leurs qualités en vue de la pa- nification.
Suivant le brevet anglais No 228.841, la farine ou la matière brute ou partiellement traitée par exemple du bl peut être traitée dans un conduit tubulaire à parois chauffées,
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de manière que oette farine soit chauffée à une température comprise entre 120 et 2002 F., la farine étant amenée dans le conduit suivant un débit tel qu'elle soit maintenue, dans ce conduite ou dans une chambre fermée constituant un prolon- gement de celui-ci, à la température requise pendant une durée suffisante pour lui communiquer une augmentation importante de force., mais non pas assez longue pour que le gluten qu'elle contient ne soit plus retenu lors d'un lavage.
Suivant la présente invention, la farine est soumi- se à un traitement par la chaleur, d'une durée réduite, par des moyens de chauffage agissant à travers une surface de ma- nière que toute la quantité de farine traitée soit rapidement portée et maintenue à une température d'environ 130 à 200 F.
On a trouvé que lorsque toute la quantité de farine est ohauf.. fée de cette manière, la durée du traitemont à chaud peut être réduite dans certains cas jusqu'à quelques minutes seulement, (à Savoir 5 minutes) sans saorifier l'augmentation voulue de sa force.
Cette invention comprend donc un procédé pour trai- ter à chaud la farine ou la matière brute ou partiellement traitée (par exemple du blé) (par exemple le grain), de maniè- re à améliorer ses qualités de panification, dans lequel la farine est soumise à un traitement à chaud pendant une courte durée, par l'action de moyens de chauffage agissant à travers une surface, de telle manière que chaque partie de la farine est amenée en contact avec la surface chauffée, ce qui permet à l'entièreté de la farine, soumise au traitement, d'être ra- pidement portée et maintenue à une température d'environ 130 à 200 F.
L'expression "traitement à chaud de courte durée" est destinée à comprendre un traitement par la chaleur d'une durée réduite par rapport à celle nécessaire pour mettre en
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pratique le procédé décrit dans le brevet anglais antérieur No 228.841 ou le procédé suivant le brevet belge No 335.243.
Le produit, obtenu par le procéder objet de la prés en- te invention, peut être suivant l'étendue du traitement soit une farine elle-même améliorée en force, ou une matière pouvant agir pour améliorer une autre farine.
La présente invention oomprend également un traitement du genre décrit ci-dessus, caractérisé en ce que la farine con- tenue dans une chambre à parois chauffées, est agitée violemment et lancée oontre ces parole, tandis que l'adhérence de la farine à ces parois est évitée en raclant continuellement celles-ci.
Lorsque de la farine est rapidement et complètement chauffée à une température de l'ordre de 160 F., de la manière qui vient d'être décrite, on a trouvé que les changements dans la nature de la farine,, oonduisant à la modifioation de la "for- ce" due au traitement par la chaleur, ont lieu très rapidement, et afin d'assurer un réglage convenable de ce traitement par la chaleur., il est important de pouvoir réduire la température de la farine rapidement et sans effets nuisibles indirects, tels, par exemple, que l'empâtement de la farine due à la condensation de l'humidité sur oelle-oio On a trouvé par des essais que si l'on refroidit la farine chaude, en la mettant en oontaot avec des surfaces refroidies par de l'eau,
la condensation de l'humi- dité et l'empâtement de la farine peuvent se produire à moins que des préoautions appropriées ne soient prises. Un des buts de la présente invention est d'éviter ces difficultés et de procurer un procédé rapide et satisfaisant pour refroidir la farine chau- de jusqu'à une température à laquelle les changements d'état du gluten, provenant de l'action de la chaleur, cessent de se pro- duire.
Suivant la présente invention, la farine qui a été ohauffée comme décrit ci-dessus, est refroidie en la mettant en oontaot avec un agent de refroidissement dont la température est
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progressivement diminuée àmesure que celle de la farine elle- même diminue.
Ainsi, la farine chauffée peut être refroidie en la faisant passer dans un conduit ou une chambre allongée à tra- vers laquelle s'écoule un courant d'air dans un sens opposé à celui suivant lequel la farine est amenée.
D'une autre manière, ou additiomiellement, la farine peut être refroidie en la mettant en contact avec des surfaces de refroidissement successives, qui sont disposées en série, et deviennent de plus en plus froides,à mesure que la farine, avec laquelle elles viennent en contact, se refroidit.
On a constaté que si une différence trop marquée en- tre la température de la farine et celle de l'agent de refroi- dissement est évitée, les pertes par formation de pâte sont di- minuées ou supprimées et que la farine estrefroidie d'une ma- nière certaine dans un court laps de temps.
Des caractéristiques importantes de la présente inven- tion résident dans l'appareil au moyen duquel la farine est chauffée et refroidie rapidement.
Suivant cette invention, l'appareil pour le traite- ment de la farine (ou de la matière brute) par la chaleur, oom- prend une chambre de chauffage tubulaire,à enveloppe de fluide, ayant à une extrémité, des moyens d'alimentation, et à l'autre extrémité une ouverture de distribution, et un arbre rotatif placé dans le même axe que cette chambre et portant des bras qui peuvent tourner à une vitesse suffisante pour lancer la farine oontre les parois de la chambre;
certains de ces bras portent de courts morceaux de lames hélicoïdales qui font avan- oer la farine dans la chambre tubulaire de chauffage et d'au- tres bras portent des râoleurs en ouir, balata, ou une matière analogue, destinés à venir en contact avec les surfaces inté- rieures de la chambre et à éviter l'adhérence de la farine sur ces surfaces.
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La présente invention se rapporte en outre à un appa- reil pour refroidir la farine ohauffée; oomprenant en combinai-. son un certain nombre de chambres de refroidissement à travers lesquelles la farine passe successivement, des moyens disposés dans ces chambres de refroidissement pour maintenir oontinuel- lement en mouvement la farine qu'elles contiennent, et des moyens pour faire passer un courant d'air de refroidissement dans les chambres de refroidissement dans un sens opposaà celui du mouvement de la farineo La farine venant des chambres de refroidissement peut être distribuée à une autre chambre de refroidissement dans laquelle elle est agitée et mise en con- tact aveo des surfaces de refroidissement qui peuvent être constituées par les parois de cette chambra.
Par exemple, cette autre ohambre de refroidissement peut oonsister en une seconde chambre tubulaire à enveloppe d'eau, contenant un arbre agita- teur pourvu de lames et de racleurs, semblable à celui de la ohambre de chauffage. Dans ce cas, cependant, de l'eau froide circule dans l'enveloppe, dans le but de ramener rapidement la farine à une température aussi rapprochée que possible de la normale.
Un couloir de distribution peut amener la farine sor- tant de la chambre de refroidissement, si c'est nécessaire, à un dispositif d'arrosage de construction habituelle, dans le- quel elle peut être arrosée d'une quantité suffisante d'eau pour remplaoer oelle qui aura été perdue par évaporation pen dant le traitement à chaud.
On a trouvé que pendant un passage dans la chambre de chauffage qui peut durer environ oinq minutes, la farine peut être portée à une température d'environ 145 à 175 F., et qu'elle perd environ 2 d'humidité. Cette humidité ne peut pas être faoilement remplaoée pendant que la farine est chaude, mais après le passage de celle-ol dans la chambre de refroidis- sement elle peut être arrosée de la manière habituelle, afin @
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de ramener la teneur en humidité à son taux primitif, ou à tout autre taux qui peut être requis, suivant le traitement auquel elle doit être soumise dans le moulin.
Un avantage de la présente invention consiste dans la rapidité du traitement par la chaleur, qui permet de met- tre facilement les opérations en corrélation avec la marche d'une installation de mouture habituelle. La mouture constitue une opération continue et il est important que tout appareil qui doit travailler en corrélation avec cette opération non seulement puisse fonctionner d'une manière continue, mais en- oore qu'il n'exige pas une durée de fonctionnement si longue pour traiter une bonne quantité de farine, qu'il en résulte la retenue dans l'appareil d'une grande partie du produit du moulin, car dans ces conditions, cet appareil devrait continuer à travailler pendant une durée considérable après que les au- tres parties du moulin se seraient arrêtées, par exemple la nuit ou pendant les fins de semaine,
ou lorsqu'elles ne travail- lent pas.
Dans la mise en pratique du procédé, suivant la pré- sente invention, il est possible de traiter soit l'entièreté des produits du moulin, soit seulement une partie choisie de ces produits. Si on ne traite qu'une partie choisie de ces pro- duits, celle-ci sera de préférence la partie de moins bonne qua- lité de la farine, qui convient mieux pour le traitement à chaud et qui est aussi normalement la partie la plus faible de la farine. Cette farine peut être amenée, suivant la présente invention, à un état convenable pour être employée par elle-mê- me, ou bien elle peut être traitée un peu plus fortement et mé- langée à une autre partie ou au reste de la farine.
Dans un cas pareil, la farine pourrait être portée avantageusement à une température légèrement plus élevée telle que 150 à 1752 F.
Le procédé mentionné oi-dessus, constitue une méthode
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très favorable pour produire une matière améliorant la farine, lorsque le traitement est continua beauooup plus loin, en aug- mentant la durée ou la température.
Les dessins annexés représentent à titre d'exemple, une forme de réalisation d'appareil oonvenant pour la mise en pratique de la présente invention.
La figure 1 est une coupe transversale vertioale, suivant la ligne I-I de la figure 20
La figure 2 est une coupe longitudinale et vertio le, à une échelle inférieure à celle de la figure 1, et
La figure 3 est une vue en plan de l'appareil de re- froidissement intermédiaire prise seulement par la ligne 3-3 de la figure 1 et à la même échelle que la figure 1.
La chambre de chauffage est constituée par un con- duit tubulaire 12 pourvu d'une enveloppe 13 pour un fluide de ohauffage, tel que de l'eau chaude. A une extrémité se trouve une trémie d'alimentation 14 et à l'autre extrémité un couloir de distribution 15. La ohambre de ohauffage a une section trans- versale oiroulaire et suivant sa longueur et dans le même axe s'étend un arbre 16 qui porte des bras 17 disposés radialement et agissant comme agitateurs.
On prévoit des moyens de commande (tels qu'une courroie 18) de l'arbre agitateur qui peuvent le mettre en rotation à une vitesse suffisante pour lancer la fari- ne oontenue dans la chambre 12 oontre la partie supérieure et oontre la partie inférieure des paroisoCertains de ces bras 17 portent de petits moroeaux de lames hélicoïdales 19 qui agissent comme agitateurs. L'inclinaison des lames 19 est telle que la farine est poussée en avant dans la chambre de chauffage tubu- laire. D'autres bras radiaux 17 portent des raoleurs 20 en cuir doux, en balata ou en une autre matière analogue, destinés à venir en oontaot avec la paroi intérieure de la chambre 12 et à empêcher que de la farine n'adhère à cette paroi.
De cette
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manière l'entièreté de la surface de chauffo disponible est librement utilisée, et la farine est exposée continuellement par de nouvelles surfaces à l'action de la surface de chauffa- ge constituée par les parois de la ohambre de chauffe.La tempe- rature de l'eau dans l'enveloppe d'eau peut être par exemple de 175 à 185 F.
L'appareil refroidisseur est dispose en dessous de la chambre de chauffage et comprend une boite rectangulaire pla- te 21subdivisée longitudinalement en trois canaux 22, 23, 24, ayant chacun un fond à section transversale en forme de demi cercle. Chaque canal est muni d'un recouvrement en aluminium 25. Les canaux refroidisseurs sont couverts par un couverole 26, et ce couvercle 26 et le corps des canaux eux-mêmes sont pourvus extérieurement d'un recouvrement 27 afin d'empêcher autant que possible tout refroidissement de la farine par con- duction de chaleur à travers les parois des canaux.
On dispose le long de chacun de ces canaux une vis sans fin d'alimentation 28 dont l'arbre moteur 29, fait saillie à travers une boîte à garniture à une de ses extrémités, et est pourvu de moyens de commande appropriés. Des ouvertures 30, 31, 32, servent à assurer l'introduction de la farine dans les ca- naux d'une manière successive jusqu'à que qu'elle en sorte par l'ouverture de distribution 33 située à l'extrémité du troisiè- me oanal. Elle tombe en cet endroit en passant par un couloir 34 dans un tambour refroidisseur qui sera décrit plus loin.
A la sortie et à l'endroit où la farine tombe à un niveau inférieur au couloir d'alimentation 34, se trouve une ouverture d'admission d'air (non représentée) aux canaux, et cet air passe successivement à travers les canaux en sens con- traire de celui de la farine jusqu'à une ouverture de sortie 35 qui est située à mi chemin du troisième canal (c'est-à-dire le premier où la farine entre). L'ouverture de sortie 35 pour
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l'air s'ouvre dans une boîte d'expansion 36 qui est destinée à empêcher que de la farine ne soit entraînée par le courant d'air.
Un tuyau d'échappement 37 s'étend de la partie supérieur re de la boite d'expansion 36, et un courant d'air est produit dans les oanaux 22, 23, 24 et hors du tuyau d'échappement 37, au moyen d'un jet formé par un éjeoteur (non représenté) et maintenu par un ventilateur oentrifugeo
Pendant le fonctionnement de l'appareil refroidisseur décrite les vis sans fin d'alimentation ou de transport 28 si- tuées dans les canaux maintiennent la farine en mouvement et la mettent en contact intime avec 1 air, en même temps qu'elles assurent l'avancement de la farine en sens contraire du mouve- ment de l'air.
La chambre de refroidissement final, placée sous les canaux de refroidissement décrits ci-dessus, est constituée par un réoipient cylindrique 38, semblable à la chambre de ohauffa- ge et contient un arbre agitateur 39, muni de bras 40, de ra- oleurs élastiques 41 et de lames d'alimentation 42 disposé sur les bras 40 et mis en rotation par l'arbre. Certains bras por- tent des lames en forme de palettes 43 dont la fonotion est uni- quement d'agiter la farine et de la lancer contre la partie su- périeure des parois de la chambre.
D'autres bras portent des lames longitudinales 42 qui sont d'une manière générale sembla- bles aux palettes, mais qui sont disposées en oblique afin de favoriser l'avancement de la farine. D'autres bras encore por- tent des raoleurs 41, en balata ou en une autre matière appro- priée, dans le but d'empêcher l'adhérenoe de la farine aux pa- rois de la chambre.
Les parois de la chambre sont refroidies par 1 eau, et l'enveloppe de refroidissement est en trois parties 44, 45 et 46, l'eau étant amenée du sommet d'une partie/de l'enveloppe au bas de la partie suivante. L'eau la plus froide est amenée
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à l'extrémité d'échappement de la ohambre 47 et l'eau la plus chaude est rejetée à l'autre extrémité 48. là où la farine est plus chaude.
La farine refroidie est évacuée do la chambre 38 par un couloir 49.
La seconde partie du système de refroidissement fonctionne donc uniquement par conduction à travers les pa- rois, tandis que la première partie de ce système fonctionne simplement par l'aotion de l'air constituant un agent de re- froidissement, mais ces deux parties sont caractérisées en ce que les moyens de refroidissement, soit l'air ou soit les pa- rois de la chambre, sont plus froids à l'extrémité de sortie de la farine là où la farine est plus froide, et sont moins froids à l'ouverture d'entrée de cette farine, là où elle est plus chaude. Une variation de température désavantageuse et une condensation de l'humidité sont ainsi évitées.
L'ensemble de l'appareil est monté dans un châssis convenable 50 et forme une pièce compacte qui est facilement construite sans occuper un grand emplacement sur le sol.
Le procédé décrit oi-dessus peut également être avan- tageusement appliqué au traitement de la farine de seigle ou d'autres farines ou de la matière brute ou partiellement trai- tée pour la fabrication de la farine.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.