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PERFECTIONNEMENTS AUX SYSTEMES D'ENREGISTREMENT ET DE PROJECTION DE FILMS SO- -NORES-
La présente invention vise des perfectionnements aux systèmes ayant pour but d'enregistrer, par voie photographique, des sons sur un film, et de reproduire les soue ainsi enregistrés sur un phonogramme à film'
L'invention concarne, en première ligne, un appareil de la catégorie envisagée, qui est muni de moyens améliorée pour support or le film mobile, et de moyens améliorés pour déplacer le film à une vitesse approximativement uniforme-
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Jusqu'ici les moyens pour supporter lé lilm au point où la lumière est projetée sur lui, ont été constitués soit par des cloisons ou barrières par lesquelles le film est dirigé sur la surface de support,
soit par des tambours rotatifs* Les dispositifs à patins ou à glissement entaillent ou rayent fréquemnent la surface du film, en raison de la présence, dans leur surface, de particules de crasses ou de matières abrasives*
Un tambour donne de très bons résultats pour établir des enregis- trements, mais dans la reproduction, au cours de laquelle la lumière, après avoir traversé le film, pénètre dans une cellule photo-électrique, la surface de support doit être, soit en matière transparente, soit découpée ou taillée vis-à-vis de la partie du film qui constitue le phonogramme, en vue de lais- ser passer la lumière-
L'utilisation de matière transparente présente l'inconvénient que, si les crasses sont collectées sur la surface,
elles entraînent une obstruc- tion irrégulière d'une partie de la fente et produisant ainsi un bruit gênant lorsque le son enregistré est reproduit*
Si on utilise un tambour opaque avec une partie de sa surface cy- lindrique découpée ou enlevée, le problème consiste à prévoir un support pour les deux parties de la surface du tambour, tout en laissant en même temps de la place pour la cellule photo-électrique et son support.
En général, la cellule doit être suffisamment petite pour pénétrer entièrement à l'intérieur du tambour, ce qui est rendu beaucoup plus difficile par la présence de l'arbre à 1'antérieur du tanbour, de sorte que la cellule est supportée à travers une fente spéciale.
La présente invention fournit des moyens de support pour le film, qui présentent les avantages inhérents aux tambours, en ce sans qu'ils offrent un contact de roulement plutôt qu'un contact de glissementavec le film, et qui permettent à la cellule photo-électrique d'être placée dans le trajet du pinceau lumineux, sans les difficultés inhérentes à l'encombrement et au sup- port incommode que comporte l'utilisation d'un tambour à cylindre lisse.
L'invention concsrne aussi la production d'un mouvement uniforme du film. Le mouvement du film produit par un pignon denté entraîné par un moteur avec interposition de roues dentées ou de courroies, ou de ces deux genres d'organes, n'est pas suffisamment uniforme pour une reproduction satls-
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faisante de la musique, même si la vitesse dumoteur est constante. Des imperfections dans les pignons dentés et les joints ou coutures dans les courroies entraînent des variations dans la vitesse du pignon denté.
Il est difficile d'ebtemir un pignon denté qui soit suffisamment dépourvu d'inégalités et finalement marne un pignon denté fabriqué de manière parfaite et tournant à vitesse constante, ne produirait pas un mouvement de film uniforme, à moins que le pas des perforations de film ne soit exactement égal au pas des dents du pignon denté, ce qui constitue une condition rarement rencontrée en raison de la contraction variable des films.
Comme moyen d'améliorer la régularité d'un mouvement de film, on a utilisé un tambour poli et cylindrique sur l'arbre duquel est monté un volant, le film étant maintenu contre le tambour au moyen d'un ou plusieurs galets de compression* Le film est tiré par le pignon denté et la tension sur la partie du film qui est comprise entre le tanbour et le pignon denté, fait tourner le tambour et le volant-
Ce systèmedonne de bons résultats, mais il se produit néanmoins certaines difficultés en pratique. En effet, si on utilise un volant très léger, le tambour tourne facilement, mais l'effet du volant n'est pas exact, si par contre, les dimensions du volant sont augmentées, les frottements dans les paliers devisnnent plus grands et la tension du film augmente.
Le film transmet alors les chocs venant du pignon denté vers le tambour ou cylindre lisse, d'une manière d'autant plus brusque ou violente qu'il est plus tendu, et de ceci il résulte que marne un volant de grandes di- mensions est soumis à des accélérations gênantes, ou bien que le film glisse sur le cylindre lisse, et l'un ou l'autre de ces deux effets empêchent l'ob- tention des résultats recherchés.
'On autre procédé qui a'été utilisé pour réduire la violence des chocs sur le film, consiste à faire passer le film sur un galet supporté élastiquement et disposé entre le cylindre lisse et le pignon denté. :Bien que ces moyens soient avantageux pour augmenter la flexibilité et la souplesse du système d'entraînement, on a trouvé que, dans certaines conditions, il se présentait une autre difficulté qui est désignée sous le nom de "pompage".
Conformément à l'invention, on dispose un appareil d'entrainement de film, comprenant des moyens pour augmenter la flexibilité et la souplesse
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de l' mtrainement, ainsi que des moyens pour empêcher le pompage de l'appareil, en utilisant des organes amortisseurs ou des organes d'absorption d'énergie.
Comme moyen supplémentaire pur assurer la flexibilité, on dispose aussi un* système d'ectrainement auxiliaire pour réduire la tension appliquée au film, et qui fournit une partie du couple nécessaire pour maintenir la rotation du tambour* L'invention comprend aussi d'autres particularités qui seront décrites ven détail plus loin.
La description qui va suivre, en regard du dessin annexé, donné à titre d'exempme, fera bien comprendre la nature et les avantages de l'invention
Les fig 1 et 2 du dessin représentent schématiquement des vues perpendiculaires entre elles et montrant une réalisation de l'invention.
La fig3 est une vue analogue à la fig.1 et relative à une variante*
Les fig.4 et 5 sont relatives à une autre variante.
L'appareil conforme à l'invention peut être utilisé, soit pour enregistrer les sois sur un film sensible, soit pour reproduire les sons au moyen d'un phonogramme' Toutefois, l'invention est décrite plus particulière- ment dans le cas de la reproduction des sons*
Les principaux éléments d'entrainement du film sent les pignons dentée 1 et 2' le pignon denté 1 entraîna le film 3 depuis une bobine ou depuis un projecteur d'images, non représenté, suivant le cas, et l'amène vers le système de guidage 4. Ce système comprend les deux bagues ou couronne): 5 & 6 contre lesquelles le film est appliqué par les galets 7 et 8, de préfé- rence recouverte de caoutchouc.
Conne on le voit sur la fig. 2, le film 3 est muai d'un enregistrement d'image* 9 et d'un enregistrement'de sons ou phono- gramne 10, glui sont placés cote à cote entre les deux rangées marginales de trous pour les pigions dentés*
On a représenté les couronnes ou bagues 5 & 6 comme étant espacées d'une distance qui est approximativement égale à la largeur totale des enre- gietrements d'images et de sana, mais on conçoit qu'elles pourraient 'être es- pacées seulement de la largeur de l'enregistrement de sans.
A l'intérieur de ces couronnes, ou bien dans le présenta exemple, à l'intérieur de 6, est disposées une cellule photo-électrique 12, et vis-à- vis de celle-ci un système optique 13, au moyen duquel un pinceau lumineux très étroit est dirigé sur la partie du film qui porte l'enregistrement sonore*
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Ce pinceau luminom modifié par l' snàégistremen#.>#'onore, pénètre dans la cellule 12, et produit le courant mircrophonique.
Les couronnes 5 et 6 sont montées pour'une rotation libre autour du même axe, au moyen de galets 15, patsni lesquels on a représenté, à titre d'exemple, trois galets espacés angulairement de 120 autour de chaque couron- ne. On a représenté aussi les rouleaux ou galets correspondants de chaque bague, monté sur des arbres communs 16. Si on le désire, on peut utiliser un plus grand nombre de galets, et ceux-ci peuvent être également munis de mon- tures séparées.
Suivant une variante, les couronnes peuvent %tre portées sur des roulements à billes, si on le désire*
Comme moyen pour maintenir les'-couronnes en alignement convenable, on les a munies de rainures 17 en forme de V, à l'intérieur desquelles s'ajus- tent les faces de forme correspondante des galets. Le film est ainsi supporté de chaque côté du :phonogramme, et aucun organe ne gène la cellule photo-élec- trique, avec son montage et ses connexions.
Depuis les couronnes de support,le film passe successivement sur le tambour 20, les rouleaux ou galets fixes 21 et 22, le galet de renvoi mobile 23 et le pignon denté 2, vers la bobine de réception, non représentée, ou un autre organe. Le tambour ou cylindre lisse 20 est librement rotatif et il est monté sur un'arbre 25, sur lequel est aussi monté un disque 26 constituant un volant dont la masse tend à maintenir constante la vitesse du film.
Si le film était dirigé directement du tambour 20 au pignont denté 2, un choc se produisant au pignon denté serait transmis avec force à la partie du film placée sur le tambour et dans ce cas le film glisserait sur le tambour ou cylindre lisse, ou bien il accélérerait le tambour et le volant, et une irrégularité de vitesse serait ainsi transmise au point d'application du pin- ceau lumineux* d'est pourquoi, on dispose, entre le pignon denté 2 et le tam- bour 20, le galet de renvoi 23 qui est monté sur le bras 28 pivoté en 29. Ce galet de renvoi engage une boucle dans le film; qui reçoit une tension plus ou moins grande, par le ressort 30 relié au bras 28.
Grâce à ces dispositions, un choc ou une variation de vitesse momen- tanée sur le pignon denté 2 entraîne un petit mouvement du galet de renvoi 25 et une petite variation de la tension du film, la vitesse du tambour est prati-
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quement constante, et il n'y a aucune tendance à ce que le film glisse sur le tambour. Le galet de renvoi 23 prend une position moyenne dans laquelle la tension prdouite par le ressort est juste suffisante pour surmonter la ré- sistance de frottement du tanbour, des bagues et des galets.
Le système, tel qu'il a été décrit jusqu'ici, tend principalement à réduire les fluctuations de vitesse, mais il est, dans certaines conditions, susceptible de présenter le "pompage". Par exemple, en supposant, pour l'ins- tant, que le tambour ou cylindre lissè avec son volant tourne trop lentement, la boucle engagée par le galet de renvoi 23 est raccourcie et la tension du ressort 30 est accrue, Sous l'effet de la tension de film accrue, le tambour est accéléré et le galet de renvoi retourne à la position primitive, mais le tambour a acquis une vitesse plus grande que la normale, et, en conséquence, le galet de renvoi passe au-delà de la position normale, vers le bas, vers une nouvelle position où la tension du ressort est inférieure à la vabeur nor- male.
A ce moment, la tension du film étant inférieure à la normale, elle per- met àu tambour de perdre de la vitesse, et on a de nouveau la condition avec laquelle le mécanisme a été mis en train*
Le processus peut continuer pendant plusieurs périodes, ou même indéfiniment, particulièrement si des variations de vitesse, sur le pignon denté, coïncident par leur fréquence de répétition avec la fréquence à laquelle le système tend à présenter du pompage.
Les frottements d'appui et autres ten- dent à un faible degré, à amortir de telles oscillations de vitesse, mais leur effet est tout-à-fait insuffisant lorsqu'une vitesse régulière est nécessaire*
Du pompage se produirait aussi dans un système dans lequel serait supprimé le galet 23 supporté élastiquement L'allongement élastique du film, lorsque la tension varie, constituerait l'élément élastique du système oscil- lant. La différence principale consiste en ce que l'adjonction du galet de ren- voi supporté de manière flexible ou souple, ou un autre dispositif quelconque qui fournit une flexibilité accrue, augmente sensiblement la période de pom- page et le rend aussi plus sensible à l'oeil,
car des changements dans la ten- sion sont marqués par des changements dans la position du galet et dans la longueur de la boucle.
Pour empêcher le pompage dans l'appareil tel qu'il a été décrit, on a prévu des moyens pour amortir les variations périodiques de vitesse
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Un dee ces moyens est constitué par le frein hydraulique 32 dont le piston est relié avec le bras 28- Pour permettre des mouvements brusques du galet de renvoi 23, on utilise une pièce élastique, telle que le ressort 33 dans la connexion comprise entre le frein et le bras 28. Ce ressort est relativement rigide par comparaison au ressort 30, et il neréduit pas, de manière appré- ciable, l'efficacité du frein pour empêcher le pompage.
On a prévu un système supplémentaire pour élever la flexibilité introduite par le galet de renvoi mobile précédemment décrit, ce système con- sistant à faire passer le film sur des galets successifs voisins 21 et 22 dans le marne sens. La rigidité naturelle du film lui fait prendre une légère incur- vation lorsqu'il est disposé de cette manière, et la valeur ou Il amplitude de la longueur en excès est sensiblement plus grande dans ce cas que celle qui résulte de la courbure que prend un film lorsqu'il passe dans des sens opposés sur deux galets successifs. L'incurvation du film est d'autant plus notable que les diamètres des galets sont plus petits.
La petite langueur en excès, qui est ainsi introduite dans le film, constitue uneassurance contre la transmission de chocs très courts et très rapides, tels que les choct pouvant résulter de l'action des dents du pignon.
La masse inévitable du galet de renvoi peut avoir pour résultat de le rendre plus lent et plus paresseux pour absorber le chocs très rapides ainsi appliqués au film, tandis qu'il n'y a pratiquement aucune inertie pour empêcher l'action instantanée par la portion incervée du film, entre les deux galets 21 et 22-
On a déjà indiqué les avantages inhérents à la flexibilité d'un ac- couplement de film, par lequel le pignon denté 2 entraîne le tambour ou cy- lindre lisse 20. Pour les meilleurs résultats, il est désirable d'amener cette flexibilité à une valeur supérieure à celle qui est fournie par le système précédemment décrit et la meilleure faqon de fournir une flexibilité supplé- mentaire est de réduire la tension du film qui est nécessaire pour entraîner la tambour.
Avec une tension de film réduite, l'incurvation entre les galets 21 et 22 devient plus grande, et en conséquence plus flexible, et on peut uti- liser un ressort plus doux en 30.
La manière la plus satisfaisante de réduire la tension du film con- siste à prévoir un entraînement auxiliaira pour le tambour et le volant. L'en-
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trainement auxiliaire doit être d'un type qui soit doux dans san action, et qui ne fixe pas la vitesse du tambour ou cylindre lisse, et permette au con- traire à celle-ci d'être déterminée par la tension résiduelle sur le film.
En d'autres termes, l'entrainement auxiliaire doit être susceptible de prendre du glissement*
L'entraînement auxiliaire idéal est celui qui utilise la réaction entre un aimant'et une feuille de cuivre, ou d'autre matière non magnétique, ayant une conductibilité électrique élevée, lorsque le second élément se dé- place entre les pôles de l'aimant, de sorte que du courant est induit dans cet' élément*
Ce procédé d'entrainement n'a pas seulement les propriétés de la douc:eeur et de la souplesse de réglage, mais il fournit aussi un moyen supplé- mentaire d'amortissement, et en conséquence, une assurance plus grande contre le pompage.
Au contraire, un entrainement auxiliaire dépendant du frottement n'a pratiquement aucun effet d'amortissement pour empêcher le panpage- La dif- férence fondamentale consiste en ce que, dans le frottement, la force tangen- tielle est pratiquement indépendante de la vitesse relative, tandis que le couple magnétique augmente avec la vitesse du mouvement relatif. Un frottement de fluide visqueux est analogue, dans son action, à cet effet magnétique, mais ne peut pas 'être appliqué aussi facilement.
Les moyens grâce auxquels on réalise l'entraînement auxiliaire vont être maintenant décrits en détail* Ces moyens comprennent un électro-aimant circulaire 35 muni d'une sériede pièces polaires 36, et dans l'entrefer du- quel tourne une armature comprenant un rebord de cuivre 37 sur le volant 26.
L'électro-aimant est muni d'un enroulement d'excitation 38. üne rotation re- lative de l'aimant et de l'armature a pour effet d'engendrer, dans celle-ci, des courants de Foucault et un couple énergique. Comme représenté schémati- quemant sur la Fig.2, on connecte positivement l'aimant avec le moteur d'en- traînement et on le fait tourner à une vitesse un pau plus grande que celle de l'armature. La vitesse en excès de l'aimant est de préférence de l'ordre d'en- viron 10 à 20%. L'arbre 40 est muni de bagues de contact 41, qui sont connec- tées à l'enroulement 38 et sur lesquelles sont appliqués les balais 42 qui sont connectés à une source de courant continu convenable.
Pour le fonctionnement, le courant est ajusté jusqu'à ce que l'in-
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ourvation dans le film entre les galets'21 et 22 ait une valeur convenable,. par exemple d'environ 6 à 12 mm. L'incurvation de la boucle dans le film, entre le pignon denté 1 et le galet 7, doit être un peu plus grande' Avec ce système, le film est déchargé d'une grande partie de la tension qui est nécessaire pour faire tourner le tambour et les bagues 5, et 6, car une par- tie de la puissance d'entraînement est fournie par l'aimant et l'armature.
On vient de décrire plusieurs dispositifs dont la fonction consis- ta à augmenter la flexibilité ou la souplesse du film entre le tambour ou cylindre lisse et le pignon denté, à savoir a) le galet de renvoi supporté élastiquement= b) la disposition des galets propre à créer une incurvation dans le film; c) un entraînement auxiliaire du tambour ou cylindre lisse pro- pre à réduire la tension sur le film et à augmenter ainsi les boucles ou les incurvations résultant de la rigidité naturelle du film.
Ces dispositifs peuvent être utilisés soit comme des variantes, soit comme suppléments les uns par rapport aux autres. On a décrit aussi deux procédés pour créer de l'amortissement en vue d'empêcher le pompage: l'un d'eux comporte un dispositif qui absorbe de l'énergie lorsqu'une boucle dans le film change de longueur, et l'autre comporte un dispositif qui est appliqué au volant ou sur l'arbre avec le tambour ou cylindre lisse et qui absorbe de l'énergie lorsqu'il se produit une accélération ou une retarda- tion de l'arbre du tambour.
Un dispositif quelconque qui applique à l'arbre, ou à une pièce fixée sur l'arbre, un couple qui varie avec la vitesse de l'arbre, est ca- pable de fournir un tel amortissement. Ainsi, uneréaction électro-magnéti- que et un frottement de fluide sont dès agents d'amortissement efficaces, mais ce n'est pas le cas pour le frottement ordinaire qui fournit une force tangentielle pratiquement indépendante de la vitesse.
Pour l'amortissement, il n'est pas essentiel que les aimants tournent. Des aimants fixes agissant sur un rebord produisent aussi un amor- tissement des oscillations, mais ils produisent également une force de re-' tardation constante ou stable qu'il est désirable d'éviter, car cela augman- te la tension sur le film-
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La force de retardation constante ou stable peut êtra évitée en permettant aux aimants de tourner à une vitesse qui est approximativement égale à la vitesse du tambour, et cela peut titre réalisé facilement en les montant de façon qu'ils puissent tourner librement;
auquel cas, la réaction d'entraînement électromagnétique agit elle-mtme pour leur faire prendre une vitesse qui est pratiquement égale à la vitesse du volant, et leur inertie propre est suffisante pour permettre aux forces d'amortissement nécessaires d'agir entre ces éléments et le volant.
On conçoit que les positions'du volant et du rebord peuvent être variées et interchangées avec celles des aimants sans changer l'efficacité du système, pourvu que les aimants fournissent un moment d'inertie précis et exact pour l'arbre du tambour ou cylindre lisse.
Le principe du système qui vient d'être décrit peut être défini en termes généraux de la manière suivante : En plus du volant ou de son équivalant, qui est monté sur l'arbre avec le tambour ou cylindre lisse, le système comprend un second élément qui est rotatif autour du même axe, et qui est accouplé sur l'arbre du tambour, soit par antraiinement électro- magnétique, soit par frottement, de préférence par frottement de fluide.
Le second élément est maintenu à une vitesse approximativement constante, soit par son inertie propre, soit en étant connecté de manière positive, par exemple au moyen de roues dentées ou d'une courroie, à un élément qui mar- che à une vitesse approximativement constante-
Ainsi, un second volant, monté librement sur le même arbre ou sur un arbre coaxial, et accouplé au premier volant par un accouplement absor- beur d'énergie, rentrerait dans la définition qui vient d'être donnée.
Il en serait de même de l'utilisation d'un volant sur l'arbre du tambour comportant un canal annulaire rempli de mercure. Dans ce cas, le mercure est le second élément rotatif.
Si le second élément, qui est accouplé de manière magnétique ou par un frottement visqueux, à l'arbre du tambour, tourne à une vitesse égale à la vitesse du tambour, cela n'a pour effet d'augmenter ni de dimi- nuer de façon appréciable le couple qui doit être appliqué par la tension au film.
Mais on préfère décharger ou libérer le film d'une partie notable
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du travail qu'il doit effectuer en surmentan les irottement des paliers et des galets, et cela est effectué en entraînant le second élément, ou bien les aimants du type conforme à l'invention et représenté sur le dessin, à une vitesse qui dépasse légèrement celle du tambour*
Au lieu de mettre en rotation un groupe d'aimants, un champ magné- tique rotatif équivalnt peut 'être produit par une structure magnétique fixe utilisant du courant alternatif polyphasé,
ainsi que c'est le cas pour un moteur d'induction*
Le principe fondamental de l'invention consiste dans la combinai- son de moyens pour augmenter la flexibilité et la souplesse de l'accouple- ment du film entre le pignon denté' d'entraînement et le cylindre lisse, avec des moyens pour amortir le pompage,, L'entraînement magnétique avec les aimants tournant plus vite que la cylindre lisse, est un dispositif unique qui effec- tue les deux fonctions, mais de préférence, on complète cette installation par les autres dispositifs qui ont été décrits plus haut.
Si l'appareil doit être utilisé pour enregistrer des sons sur un film sensible, une couronne ou bague unique peut être utilisée pour supporter le film sur sa largeur entière. En outre, si on le désire, le système optique peut être agencé pour diriger le pinceau lumineux sur le film pendant qu'il est en engagement avec le cylindre 20, au lieu des bagues; auquel cas, lors- que l'appareil est utilisé pour la reproduction des vibrations enregistrées sur le film, le cylindre lisse doit présenter une ouverture vis-à-vis du pho- nogramme et la cellule photo-électrique doit être disposée à l'intérieur du tambour.
Un tel arrangement est représenté sur la variante de la fig.3, où le système optique 13 est représenté comme projetant le pinceau lumineux sur une portion du film supporté par le cylindre 47, qui, dans ce cas, est creux et contient la cellule photo-électrique 48
Le galet de renvoi 50, correspondent au galet de renvoi 23 de la réalisation précédente est porté par un bras 51 auquel est relié un soufflet pneumatique 52- Etant donné qu'un soufflet pneumatique possède une élasticité propre, un ressort séparé correspondant au ressort 33 de la fig*l n'est pas nécessaire.
Dans la variante de l'invention représentée fig'3, il convient de
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noter que la portion incurvée du film est formée entre le galet de renvoi mobile 50 et un des deux galets de pression qui appliquent le film contre le tambour
Suivant une autre réalisation, on peut appliquer les moyens exposés plus haut à un système comportant un tambour tournant- Sur les fig*4 et 5 qui représentent un exemple non limitatif d'un tel appareil, le film 101 est supporté par le tambour 105, qui est formé de deux parties, 106 et 107 La partie 106 est fixe sur l'arbre rotatif 108, tandis que la partie 107 est montée de manière amovible sur la portion d'extrémité réduite de cet arbre.
Les deux parties de tambour 106 et 107 sont espacées d'une distance qui est légèrement supérieure à la largeur maximum du phonogramme, et le film est guidé sur le tambour, de telle manière que le phonogramme se trou- ve disposé vis-à-vis de l'espace compris antre les deux parties de tambour* Deux galets convenables 110 appliquent le film contre la face de tambour.
Grâce à un système optique convenable, dont une partie est représen- tée en 112, un pinceau lumineux ayant des dimensions désirables, est dirigé sur la portion du film qui porte le phonogramme, et à l'intérieur du tam- bour dans une position pour recevoir le pinceau lumineux après que celui-ci a traversé le phonogramme, est disposée une cellule photo-électrique 113
La cellule photo-électrique est assujettie dans une console 114 qui entoure l'extrémité réduite de l'arbre 108 et qui est supportée dans une position fixe, par un bras 115 s'étendant à l'extérieur, à travers l'espace compris entre les deux parties de tambour.
La partie 106 du tambour est munie d'un disque de friction 117, fixé sur 106 par un écrou 118 dont le réglage est tel qu'aucun glissement ne se produit normalement entre le tambour 106 et le disque 117 Cette limitation du couple entre les pièces 206 et 117 offre une sécurité propre à épagner au film des efforts excessifs*
Le pignon denté 120 qui est entraîné à une vitesse uniforme par des moyens convenables non représentés, par exemplo un moteur électrique sya chrone, est muni d'un galet de friction 121, à une extrémité. Le galet de renvoi 122 à rotation libre, est engagé par une boucle dans ie film, entre
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le tambour et le pignon denté, et est muni d'un galet de friction 123 qui est maintenu en engagement élastique avec les galets de friction 117 et 121.
Le galet de renvoi 122 et son galet de friction coopérant, tournent sur un arbre 124 qui est porté par une console comprenant deux pièces 125 et
126 qui sont pivotées sur un,axe ou sur un goujon fixe 127 supporté par un bossage, à l'intérieur de l'enveloppe 1271'
La valeur de la pression désirée entre le galet de friction 123 et les galets de friction 117 et 121 est obtenue par un ressort 128 dont la ten- sion peut être variée au moyen d'un vis de réglage 129, qui est vissée dans une colonne ou pièce fixe 130.
Dans les machines de'la catégorie envisagée qui ont été construites jusqu'ici, le tambour était entraîné seulement par la tension du film passant sur cette pièce, et il arrivait parfois, par exemple à la mise en train, que la portion du film comprise entre le pignon denté et le tambour lisse, était soumise à une tension dangereusement élevée- En outre, des vibrations étaient transmises au tambour si le film contenait des trous de pignons défectueux, ou des points faibles, ou si la réaction entre le pignon denté et le film état imparfaite, ainsi que cela pouvait résulter d'un allongement ou d'une contrac- tion du film-
Comme dans les fig.
précédentes, le tambour lisse est entraîné de manière conjointe, par le film et par une liaison positive awec le pignon denté* Le tambour lisse, le galet de renvoi et le pignon denté snnt établis avec des diamètres qui sont en relation telle que lorsqu'on utilise un film d'épaisseur normale, il n'y a pas de glissement entre le film et le tambour lisse, et il y a seulement un petit mouvement de,-glissements en avant du galet de renvoi par rapport au film qui se trouve sur celui-ci.
Dans ces conditions, le galet de renvoi agit un peu à la manière d'un cabestan; en effet, la partie du film comprise entre le galet de renvoi et le pignon denté est soumise à une tension inférieure à celle à laquelle est soumise la portion qui se trouve entre le galet de renvoi et le tambour.
Il convient d'observer que le film forme une courbure inverse en passant depuis le pignon denté vers le galet de renvoi et que l'élasticité naturelle du film, dans cette partie où la tension est faible ou légère, sert à absorber une grande partie des vibrations des dents du pignon denté avant
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qu'elles puissant atteindre le tambour. Un autre avantage résultant de l'amena du film au pignon denté avec une faible tension consiste en ce que, si le film est allongé de manière appréciable, il n'est pas forcé immédiatement vers le fond de chaque dent, lorsque les dents successives l'engagent, et en conséquen- ce, on obtient une meilleure action du pignon denté sur le film et une diminu- tion des vibrations des dents du pignon denté.
Si on le désire, on peut obtenir une plus grande uniformité dans la vitesse du film, en utilisant un volant monté sur l'arbre du tambour, ou bien sur l'arbre du pignon denté ou bien encore sur les doux arbres. Sur le dessin, on a représenté l'arbre du tanbour muni d'un volant 32. D'autre part, si on le désire, les divers galets de friction peuvent être munis de bandages en caout- chouc ou analogues, pour augmenter la traction.
Il est bien tentendu que toutes les dispositions et les applications qui ont été Indiquées ci-dessus à titre d'exemple, ne sont nullement limitati- ves, et qu'on peut s'en écarter sans pour cela sortir du cadre de l'invention.