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PERFECTIONNEMENTS AUX SYSTEMES d' ENTRAINEMENT DES FILMS.
La présente addition vise des perfectionnements aux systèmes d'en- traînement des filmsv notamment à ceux qui ont été décrits dans le brevet prin- cipal et dans les précédentes additions.
Elle concerne en particulier les appareils pour établir un en- registrement sur un film mobile du type pour cinéma, et les appareils pour re- produire les indications enregistrées en partant d'un élément tel qu'un phono- gramme
Dans les appareils construits jusqu'ici pour la reproduction en partant d'un :phonogramme , on a souvent fait appel à un tambour ou cylindre lissa @
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pour supporter le film au point auquel il est soumis au pinceau lumineux, et pour augmenter l'adhérence entre le film et le tambour, on a fait appel à un ou plusieurs rouleaux de pression qui appliquent fennement le film contre la surface de tambour.
Un autre artifice pour augmenter l'adhérence entre le tambour et le film, consiste à faire appel à une ou plusieurs bandes de friction en ma- tière élastique, telle que le caoutchouc, placées sur la surface du tambour.
Dans certaines circonstances, des difficultés se produisent avec de tels appareils pour maintenir le mouvement ou le déplacement du film de- vant le pinceau lumineux, avec l'uniformité désirée et l'absence de vibrations
Cela résulte, dans une certaine mesure,de petites variations dans la surface de la banda ou des bandes dont le contour s'écarte plus ou moins d'un cercle parfait, lorsqu'il est fabriqué primitivement; et dans une certai- ne mesure, cela résulte aussi des variations par rapport à la courbure primi- tive qui se développent au cours du temps et de l'usage; on sait, en effet, que le caoutchouc tend à se gonfler ou à être déformé avec le temps, et sous l'effet de certains agents, tels que l'huile, etc....
De ceci, il résulte des variations ondulatoires ou d'autres ir- régularités dans le mouvement ou dans la position du film, lorsqu'il passe devant le pinceau lumineux, et cela présente des inconvénients plus ou moins graves pour l'enregistrement et la reproduction du son.
Dans des conditions appropriées, le rouleau de pression usuel peut, soit seul et spontanément, soit en coopération avec la surface douée d'élasticité du tambour, engendrer des vibrations dans le film, lorsque celui- ci passe devant le pinceau lumineux-
Ceci posé, la présente invention concerne des appareils perfec- tionnés de la catégorie envisagée et dans lesquels les difficultés et les in- convénients qui viennent d'être exposés, sont écartés. D'autre part, les nou- veaux appareils sont de construction simple, de fonctionnement star et de fabri cation économique.
On comprendra mieux les caractéristiques nouvelles et les avan- tages de l'invention on se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnent, donnés simplement à titre d'exemple , et dans lesquels :
La Figure 1 est une vue schématique d'un système d'entraînement @
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de film conforme à la présente invention.
La Figure 2 est un détail de la Figure 1, montrant le système de mise sous tension du film.
La Figure 3 est une vue schématique analogue à la Figure 1 et concernant une variante.
L'invention est représentée dans son application à un appareil pour reproduire les sons en partant d'un phonogramme à film, cette application choisie à titre d'exemple, n'ayant évidemment aucun caractère limitatif.
Dans la Fig.1, le film 1 passe sur un pignon denté 2 qui reçoit un mouvement intermittent et forme partie d'un projecteur d'images (non repré- senté)' le film possédant à la fois des enregistrements des sons et d'images.
Du pignon denté 2, le film forme une boucle 3 en allant vers le pignon denté'4 puis il passe sur un galet de renvoi 5 vers le pignon !enté 6 de mise sous tension-
Après ce pignon dentéa le film passe sur un autre galet de renvoi
7, autour du tambour ou cymindre lisse 8; sur un galet de renvoi 9, sur un pignon denté moteur 10, puis vers la bobine d'enroulement, qui n'est pas repré- sentée.
Les pignons dentés 4 et 6 sont reliés entre eux par un mécanisme, non représenté, et ils sont entraînés à vitesse uniforme par un moteur appro- prié, qui n'est pas ncrn plus représenté.
Adl'intérieur du tambour où cylindre lisse est placée une cellule photoélectrique 12 qui est reliée à un haut-parleur ou un autre appareil équi- valent, par l'intermédiaire d'organes amplificateurs, qui sont de préférence du type thermionique.
Sur le coté opposé du film est placé le système optique représen- té partiellement en 13, au moyen duquel un pinceau lumineux étroit est concen- tré en un point déterminé, à savoir le point de commande, sur le phonogramme du film. La pastie du film qui porte le phonogramme peut, par exemple, sur- plomber'le bord du l'arête du tambour! ou bien, si on le préfère, celui-ci peut être construit en matière transparente.
Pour donner au tambour l'inertie nécessaire, il est muni d'une masse rotative représentée par un volant 15. Celui-ci peut, soit faire partie intégrante avec le tambour, soit être fixé sur le même ar¯bre que cet élément. n
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Dans certaines circonstances, le tambour lui-même peut être construit de fa- çon à posséder la masse désirée.
Le but recherché, en donnant au tambour une masse avec moment d'inertie relativement grand, est d'absorber ou d'amortir les diverses vibra- tions ou variations de vitesse auxquelles la film est sujet, et grâce à cette masse, lorsque le film passe devant le pinceau lumineux, il se déplace d'une manière aussi exacte que possible à une vitesse absolument uniforme.
-Pour que le tambour et la masse coopérant avec lui puissent jouer ce rôle, il est essentiel que le film adhère à la face du tambour avec un degre tel qu'aucun glissement ne puisse se produire entre le film et le tambour.
On a trouvé que 1'adhérence désirée entre le film et le tambour peut être obtenue, marne lorsque ce dernier possède une face métallique lisse, par exemple en acier, sans être muni des bandes de friction précitées et sans faire appel aux rouleaux de pression, en agissant sur le film pour qu'il pos- sède une tension déterminée à l'avance lorsqu'il est amené sur le tambour.
On peut faire appel à divers moyens pour produire cette tension.
Le système représenté au dessin et qui, aux essais, a donné de bons résultats, comprend le pignon denté 6 engageant le film, qui est librement rotatif sur l'arbre de support 17 qui porte aussi (figure 2) un collet de friction fixe 18 en engagement avec une extrémité du pignon denté.
A l'autre extrémité du pignon denté l'arbre de support 17 est muni d'un disque de friction 19 fixé par clavette et contre lequel vient pres- ser un ressort à boudin 20. Le pignon denté 6 est muni de surfaces de frotte- ment sur ses côtés opposés, et il est fixé et serré élastiquement entre le col- let 18 et le disque 19, par le ressort 20 dont la tension peut être variée en faisant tourner l'écrou 21 sur l'extrémité filetée de l'arbre 17.
On peut obtenir ainsi facilement le dogré approprié'de pension du film, de telle faon qu'aucun glissement ne se produit entre le film et le tambour, et que néanmoins le film ne soit à aucun moment soumis à une tension assez élevée pour qu'il soit en danger d'être déchiré vers les trous de pignon denté ou en une autre place.
Les galets de renvoi 7 et 9 servent aussi comme rouleau de guida- ge et sont espacés de la surface du tambour d'une distance suffisante pour permettre un passage facile des coutures du film entre ces organes et le tam- vour.
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Dans la variante représentée Figure 3, le film vient en contact avec de tambour ou cylindre lisse, en deux points espacés, et entre ces points il forme une boucle sur une glissière fixe qui contient la cellule photoélectri que. Le galet de revoi 5 , le pignon denté 6 de mise sous tension, le galet de renvoi 7, le tambour 8, le galet de renvoi 9, le pignon denté 10, le système optique 13 et le volant 15 sont analogues aux organes correspondants de la Fig 1, qui sont munis des mêmes numéros de référence.
Dans le cas actuel, c'est-à-dire le*cas de la variante de la Fig.
3, les galets de renvoi 7 et 9 sont plus rapprochés l'un de l'autre que dans ' le cas précédent, en vue d'obtenir un angle de contact aussi grand que possi- ble entre le film et le tambour.
La'glissière 24 enveloppe complètement la cellule photoélectrique 12 et elle est munie d'une ouverture se trouvant vis-à-vis du système optique 13, et à travers laquelle le pinceau lumineux concentré passe en se dirigeant dans la cellule.
Dans cette variante, le tambour peut avoir la largeur complète du film et peut être opaque. En outre, du fait que la cellule photoélectrique se trouve à l'extérieur du tambour, celui-ci peut recevoir une construction mas- sive.
Les explications précédentes permettent de comprendre que le nou- veau système permet de supprimer la bande ou les bandes de friction élastiques sur le tambour, ainsi que le ou les rouleaux de pression appliquant le film contre le tambour, mais que, grâce à l'adhérence produite entre le film et le tambour comme résultat de la tension imprimée au film, et au fait que le film repose sur la face lisse du tambour, il ne se produit pas de vibrations du film, ni longitudinalement, ni transversalement, lorsqu'il traverse le pinceau lumineux*
Il est bien entendu que les dispositions et les applications qui ont été indiquées ci-dessus, à titre d'exemple, ne sont nullement limitatives, et qu'on peut s'en écarter sans pour cela sortir du cadre de l'invention.