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"Prooédé et dispositif de mise en marche des moteurs
EMI1.1
polyoylindriques par suspension de la compression"
La présente invention a trait aux dispositifs de sus- pension de la compression pour moteurs polycylindriques et en particulier pour moteurs hors de bord ou moteurx extérieurs à plusieurs cylindres .
L'invention a pour objet un procédé permettant une mise en marche facile de l'arbre à manivelle du moteur, sans modifier le mélange explosif .
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L'invnetion vise également un dispositif de.suspension de la compression pour faciliter le démarrage des moteurs, hors de bord, moteurs extérieurs, ou autres moteurs à deux temps comportant plusieurs cylindres, ce dispositif étant étudié non seulement pour suspendre la compression dans l'un des cylindres, mais également pour augmenter l'intensité de l'allumage dans l'autrecylindre .
Un des buts de l'invention est de créer un disposi- tif de suspension de la compression dans l'un des cylin- dres d'un moteur à gaz, en particulier du type des mo- teurs hors de bord ou moteurs extérieurs, dans lequel le moteur est du type à deux temps 4 cylindres opposés , de dispositif de suspension de la compression, de construction économique et durable, et capable de facili- ter grandement le démarrage des moteurs hors de bord ou autres moteurs à deux temps ayant plusieurs cylindres, est construit et agencé de façon à suspendre la compres- sion dans l'un des cylindres et à arrêter simultanément la distribution de gaz à ce cylindre, de façon à augmen- ter la quantité de mélange devant être enflammé dans l'au- tre cylindre ,
Plus spécifiquement, l'invention a pour objet un dispositif de suspension de la compression simple et ef- ficace,
qui peut être commandé à la main par l'intermé- diaire d'un levier ou d'une poignée approprié, qui est établi de façon à assurer l'actionnement d'une soupape dans l'un de plusieurs cylindres, ce qui empêche la com- pression de s'opérer dans ce cylindre, et simultanément à actionner une autre soupape pour y arrêter l'arrivée de gaz , en permettant ainsi à une plus grande quantité
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de gaz de passer dans le cylindre travaillant donc en intensifiant la force explosive initiale dans ce cylindre.
La description détaillée qui suit et les dessins an- nexés feront ressortir ces caractéristiques et d'autres particularités de l'invention .
F.g. 1 est une vue latérale d'un mode de réali- sation de l'invention appliquée à un moteur hors de bord ou moteur extérie ur du type double à cylindres opposés, certaines parties de ce moteur étant représentées en cou- pe afin de montrer plus clairement certains organes qui seraient autrement cachés .
Fig. 2 est une vue en plan, à plus grande échelle, du cylindre représenté sur la gauche de la figure 1, une partie de ce cylindre étant arraohée pour montrer plus clairement la construction de la soupape de décompression.
Fig. 8 est une coupe verticale, axiale et lon- gitudinale du cylindre, suivant la ligne 3-3 de la figure 2
Fig. 4 est une vue de détail en coupe du mécanis- me à levier à main, suivant la ligne 4-4 de la figure 2.
Fig. 5 est une coupe verticale, prise transversa- lement par l'un des cylindres suivant la ligne 5-5 de la figure 1 .
Fig. 6 est également une coupe verticale trans- versale de ce cylindre, suivant la ligne 6-6 de la fi- gure 2 .
D'une façon générale, l'invention concerne un dispo- sitif pour faciliter le démarrage des moteurs hors de bord ou moteurs extérieurs du type polycylindrique et enparticulier les moteurs à deux temps du type double à
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cylindres opposés, dans lequel la compression due au mou- vement simultané vers l'extérieur des pistons dans les deux cylindres rend la mise en marche de l'arbre à mani- velle des moteurs particulièrement difficile pourle dé- marrage .
L'invention consiste à établir l'un des cylin- dres, et un seulement, du moteur double à cylindres op- posés avec une soupape de décompression de dimensions suffisantes pour empêcher la compression dans ce cylindre et faire en sorte qu'il n'y ait lieu, dans la mise en marche de l'arbre à manivelle du moteur, de surmonter que la compression de l'autre cylindre .
Dans les types de moteurs comportant plus de deux cylindres, soit du type double à cylindres opposés, soit d'autres dispositions, ce procédé de décompression peut être étendu dans une mesure suffisante pour suspendre la compression dans une partie des cylindres, de façon que le moteur puisse être étendu dans une mesure suffisante pour suspendre la com- pression dans une partie des cylindres, de façon que le moteur puisse être mis en marche à la main ou que la mi4e en marche de l'arbre à manivelle puisse être obtenue par un mouvement originel relativement petit .
Les dessins annexés représentent un exemple d'appli- cation de l'invention à un moteur hors de bord ou moteur extérieur du type double à cylindres opposés à deux temps.
Les détails de construction de ce moteur et la disposi- tion de ses cylindres sous une forme de construction dou- ble à cylindres opposés à deux temps ne sont pas nouveau ; ce qui est nouveau c'est leur combinaison avec une soupa- pe d'échappement ou de décompression desservant un seul des cylindres , Cette construction représente le type
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usuel de carter de manivelle 2 et le cylindre double à éléments opposés 4 et 6, dans lesquels fonctionnent les pistons 8 reliés au moyen des bielles 10 et 12 pour en- traîner l'arbre usuel 14 du moteur . Cet arbre comporte un évidement rainé 16, dans lequel vient s'engager , de façon amovible, l'arbre 18 passant dans le manchon tubu- laire 20 de construction bien connue .
Sur l'arre opposé
22 du moteur sont montés le volant et la magnéto combinés 4 bien connus dans cette construction et lent la partie supérieure est pourvue d'un disque de dén arrage 26, desti- né à recevoir un câble ou un autre élément flexible per- mettant de lancer le moteur à la main ,
Dans les moteurs hors de bord ou moteurs extérieur de ce type et en particulier dans les grands groupes mo- teurs, on a rencontré des difficultés considérables pour assurer leur lancement ou démarrage en raison du fait que les deux pistons placés dans les cylindres doubles oppo- sés se déplacent Simultanément vers l'extérieur dans leur course de compression,
ce qui pratiquement double l'ef- fort qui est nécessaire pour faire tourner l'arbre 2 du moteur en vue de son démarrage . L'invention supprime cette difficulté en suspendant sensiblement ou complète- ment la compression dans l'un des cylindres seulement, et non pas dans l'autre, de sorte que la compression totale qu'il y a lieu de surmonter dans la mise en marche de l'arbre à manivelle pour le démarrage se trouve considé- rablement réduite .Dans le cas d'un cylindre double à' éléments opposés à deux temps, cette compression est pra- tiquement réduite de moitié .
Vans le présent mode de réalisation de l'invention,
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on établit l'un des cylindres, par exemple le cylindre 6 avec un orifice 28 (Fig. 2 et 6) de dimensions suffi- santes pour que,, quand cet orifice est ouvert et que le piston effectue une course de compression dans ce cylin- dre, il ne s'y produise pratiquement pas de compression, ±fin de commander, couverture et la fermeture de cet cri- fioe 28, le cylindre 6 est établi avec un prolongement 30, d'une seule pièce avec ce cylindre et sur lequel s'ajus- te un chapeau de fermeture 32, fixé rigidement à ce pro- longement 30 au moyen de boulons ou vis 34.
Ce chapeau de fermeture 32 comporte à son tpur une partie en forme de manchon 36 qui est établie pour recevoir la tige 38 de la soupape de décompression, désignée dans son ensem- ble par 40 . \Jette soupape 40 est pourvue d'une tête ap- propriée 42 qui est établie pour être amenée en prise avec un siège 44 par l'intermédiaire d'un ressort héli- coîdal 46 qui entoure la partie extérieure de la tige de soupape 38. Ce ressort 46 est interposé entre un collier ou rondelle 48 et l'extrémité extérieure du manchon 36 ; il sert à tirer normalement la soupape pour la maintenir en contact étroit avec le siège 44 .
Le ressort 46 sert également à forcer l'extrémité extérieure de la tige 38 @ de la soupape à attaquer normalement un doigt 50 qui est monté à pivot 'sur un bras de support 42 solidaire ou d'une seule pièce avec le manchon 36 . Un autre élémenten forme de doigt 84 , façonné d'une seule pièce avec le doigt 50, est disposé à environ 90 par rapport à celui-ci et est destiné à attaquer l'extrémité d'une tige d'actionne ment 86 d'un mécanisme à levier désigné dans son ensem-
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Le mécanisme à levier 58 comprend une poignée ou levier 60 fixé à l'extrémité extérieure d'un arbre tour- nant 62 .
Cet arbre 62 peut tourner dans un manchon fixe
64 et son extrémité intérieure supporte une soupape 66 (Fig. 3 et 5).L'extrémité inférieure du levier 60 suppor- te de façon pivotante une extrémité de la tige d'action- nement 56 ; l'amplitude de mouvement qu'on peut faire prendre à ce levier est limitée par des butées 68 et 70, d'une seule pièce avec un collier de serrage 72, qui est fixé sur l'extrémité extérieure du manchon fixe 64 . Une patte 71 prévue sur le levier 60 est destinée à venir en prise avec les butées 6b et 70 .
On voit que le levier
60 est susceptible d'être déplacé d'un angle de 90 et qu'un ressort hélicoïdal 74 est interposé entre sa surfa- ce intérieure et un épaulement du manchon 64 (Fig. b) pour assurer une résistance de friction convenable entre le levier et ce manohon , La soupape 66 traverse un canal
76 (Fig. 3) qui établit la communication entre le carter de mànivelle et la chambre du cylindre pour permettre l'éooulement du gaz dans cette chambre au moment voulu du cycle de fonctionnement .
Par ce qui précède, on voit que,lorsque le levier 60 est amené à la position verticale représentée dans les diverses figures du dessin, avec la patte 71 adjacente à la butée 6b, la tige d'actionnement 56 est déplacée vers la gauche (Fig. 1 et 2) où elle vient en prise avec le doigt articulé 54 . Ceci a pour effet que le doigt 50 attaque la tige 38 de la soupape et que la tête de soupape
42 est ainsi soulevée de son siège . Simultanément à cette opération de soulèvement de la soupape 42 de son siège,
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la soupape 66 (Fig. 3 et 5) est tournée pour être amenée à une position verticale ou de fermeture dans le canal 76.
On voit bien ainsi qu'après la course de compression du piston 8 dans le cylindre 6 il ne se produit pas de compression dans ce cylindre parce que la soupape 40 est ouverte . D1 apparaît également que la fermeture de la soupape 66 empêche qu'une certaine quantité de gaz soit introduite dans la chambre du cylindre de sorte que le volume de gaz introduit dans le cylindre opposé 4 est considérablement augmenté.
en d'autres termes, lorsque le levier 60 est amené à la position verticale, la facilité avec laquelle le moteur peut être mis en marche est con- sidérablement augmentée en raison de la décompression qui se manifeste à l'intérieur du cylindre 6 et par ce que la force explosive initiale dans le cylindre 4 est augmentée en raison de l'augmentation du volume de gaz qui y est amené , Dès que l'opération de mise en marche de l'arbre à manivelle est terminée, on peut rabattre le levier 60 vers le bas jusqu'à une position horizontale, avec la patte 71 attaquant la butée 70 . Ceci fait que l'extrémi- té inférieure de la tige d'actionnement 56 est amenée hors de prise avec le doigt 54 et que le ressort en hé- lice 46 (Fig. 2) applique automatiquement la soupape 40 sur son siège .
La soupape 66 est tournée simultanément de façon à établir une communication normale entre le car- ter de manivelle du moteur et la chambre du cylindre 6, le façon à permettre l'amenée normale de gaz à ce cylin- dre .
Dans la construction représentée sur les dessins, dans laquelle le moteur est du type double à cylindres @
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opposés, un seulement des cylindres est pourvu de la sou- pape de décompression conforme à l'invention . L'autre cylindre ne comporte pas de soupape de décompression .
Dans les moteurs ayant plus de deux cylindres, des dis- positions équivalentes peuvent être Employées pour sus- pendre la compression dans un nombre suffisant des cy- lindres pour permettre la mise en marche .
L'un des grands avantages de la présente construc- tion réside dans le fait que, grâce à la suspension de la compression dans l'un des cylindres d'un moteur dou- ble à cylindres opposés, l'allumage dans l'autre cylin- dre est considérablement intensifié, ce qui produit une étincelle plus forte et plus chai de, et un allumage plus oomplet et plus rapide . Ceci est dû au fait que les dis- positifs d'allumage par bougies d'un moteur double à cy- lindres opposés sont montés en série dans le circuit d'allumage et que les étincelles Be font simultanément .
Lorsqu'il n'y a pas de compression dans l'un des cylin- dres, ceci permet un passage plus puissant de l'étincel- le dans le cylindre restant qui est sous compression ,
On voit par ce qui précède que grâce au dispositif de suspension de la compression suivant l'invention, on peut faire démarrer effectivement un moteur polyoylin- drique et en particulier un moteur du type double à cy- lindres opposés sans modifier le mélange explosif dans le ou les cylindres de travail, sauf une augmentation de la quantité de mélange admis audit ou auxdits cylin- ares pour intensifier la force explosive initiale . En intensifiant cette force, le démarrage du moteur est grandemenr facilité, la décompression dans l'un des cylindres
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réduisant au minimum l'effort manuel requis pour mettre le moteur en marche .
L'invention n'est d'ailleurs pas limitée au type particulier de mécanisme de commande de la soupape suspen- dant la compression qui a été décrit ; elle est suscepti- ble d'être réalisée suivant de nombreuses autres variantes et modifications, sans s'écarter de son esprit et sans osr- tir de sa portée . Par l'emploi du procédé perfectionné de mise en marche des moteurs hors de bord, moteurs exté- rieurs ou moteurs similaires conforme à l'invention, il est bien évident qu'on augmente considérablement la faci- lité avec laquelle le démarrage peut être assuré , - Revendications
1. Un procédé de mise en marche d'un moteur poly- cylindrique, consistant à suspendre complètement la com- pression danscertains cylindres mais à maintenir la compression dans an moins un des autres cylindres .