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"Procédé et appareil pour le remmaillage des artioles de bonetie"
La présente invention concerne le remmaillage des tissus et articles tricotés, d'une manière générale, tels que les articles de bonneterie, les sous-vêtements et articles similaires, et plus particulièrement les machin- nes et le procédé inventés par William H, Leavin et Samuel B.
Leavin, de New York, et connus sous le nom de machine Knitbac pour le remmaillage des tissus ,
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L'invention a pour objet les perfectionnements ap- portés à la machine et au procédé Leavin pour les rendre plus simples, plus efficaces et plus sûrs en fonctionne- ment, ces perfectionnements étant décrits ci-après et représentés dans les dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une élévation latérale, partie en cou- pe longitudinale verticale, d'une réalisation d'appareil construit conformément à l'invention .
Fig. 2 est une vue de détail en élévation, à plus grande échelle, montrant les dispositifs prévus pour com- mander le fonctionnement du pied-de-biche .
Fig. 3 est une vue de détail à plus grande éohel- le, en coupe suivant la ligne 3-3 de la figure 4 .
Fig. 4 est une vue de détail en plan à plus grande échelle, des roues combinées d'espacement et d'alimenta.4 tion .
Fig. 5 est une vue partie en élévation de fa.ce et partie en ooupe verticale , la partie en coupe étant re- présentée suivant un plan transversal passant par les roues combinées d'espacement et d'avancement ,
Fig. 6 est une vue de détail à plus grande échelle des dents espaceuses des roues espaceuses .
Fig. 1 est une vue de détail en élévation, à plus grande échelle, d'une forme modifiée du pied-de-biche ,
Fig. 8 est une vue de détail en élévation, à plus grande échelle, montrant une autre construction ou varian- te du pied-de-biche et du rouleau presseur coopérant avec les rouleaux d'avancement .
Fig. 9 est une vue de détail en élévation, à plus grande échelle, de la construction représentée par la fi-
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gure 8, le pied-de-biche étant enlevé pour montrer la construction des rouleaux presseurs , 'D'une manière générale, la présente invention com- prend un procédé et une machine destinés à réparer effi- cacement et rapidement les parties ou lignes démaillées, effiloohpres, mailles échappées ou tombées ou avaries si- milaires se produisant dans les tissus tricotés, sans dé- parer ou altérer l'aspect du tissu par des marques ou li- gnes indiquant que le tissu a été réparé, et qui sont sim- ples, efficaces, rapides, économiques et automatiques dans le fonctionnement,
en ne demandant pas une habileté spé- ciale de la part du raccommodeur ,
Le fonctionnement de l'appareil rappelle celui de la machine Leavin en ce que les fils successifs du tissu qui traversent la partie ou ligne démaillée à raccommoder sont crochetés et bouclés et en ce que ces boucles sont entre- bouclées, ou entrelacées, avec les boucles qui les précè- dent respectivement et qui sont formées dans lesdits fils transversaux successifs, le tissu recevant un mouvement d'avancement ou de progression en relation de temps pré- déterminée,, les fils transversaux successifs qui traver- sent la partie ou ligne démaillée étant espacés uniformé- ment les uns des autres et présentés à un écartement ans la position voulue tel que les boucles soient formées dans ces fils et passées successivement l'une dans l'autre,
toute l'opération étant accomplie automatiquement et sous des conditions uniformes d'espacement des fils transver- saux de la partie ou ligne démaillée, à une vitesse uni- forme de progression du tissu, avec des longueurs unifor- mes des boucles pendant la formation des boucles et l'opé
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ration d'entrelacement des boucles et dans des conditions essentiellement uniformes de tension pendant toute l'opé- ration .
Les caractéristiques générales de la construction de la machine, similaire à celle de la machine Leavin, con- sistent dans un socle de support comportant un montant vertical creux présentant deux bras latéraux 3, 4 . L'ar- bre moteur principal 8 est monté dans le bâti et porte un volant 9 et une poulie qui est commandée par une courroie 7, entrainée par un moteur approprié 6 .
Un levier oscil- lant 14 est monté dans le bras 3, sur un pivot 15 et, à l'une des extrémités de ce levier est monté un manchon 12 pouvant coulisser le long de cette extrémité pour être réglé et pouvant être fixé dans la position réglée par une vis 13 . Un bras 11, porté par un excentrique 10 monté sur l'arbre de commande 8, est articulé à ce manchon 12 . D'une manière analogue, un levier 39 est articulé, par exemple sur un pivot 40, dans le bras 4 du bâti, une extrémité dudit levier portant, monté sur elle de façon réglable, un manchon 37 étudié pour être maintenu dans la position réglée par une vis 38 . Ge manchon 37 est relié, par une articulation, à un bras 36 porté par un excentrique 36' monté sur l'arbre 8 . En raison de cette disposition du mécanisme,
les deux leviers ou ba.lancierà 14 et 39 sont basculés ou mis en oscillation en relation de temps réglable l'un par rapport à l'autre, soit en faisant tourner à la main le volant 9, soit par la force motrice fournie par le moteur 6 ,Afin de permettre un accès très facile aux manchons 12, 37 pour le réglage, ou aux excentriques 10, 36' pour le graissage, ou pour toutes
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autres fins, il est prévu une ouverture sur le dessus du montant creux du bâti, cette ouverture étant fermée par un chapeau ou couvercle amovible 5 .
Pour avoir accès aux dispositifs de montage 4 pivot 15, 40 des leviers 34, 39, il est prévu en outre dans l'enveloppe ou carter des ou- vertures destinéesà être fermées respectivement par des couvercles 16, 44 . L'extrémité extérieure ou extrémité libre du bras 3 est pourvue d'une tête 17 dans laquelle sont montée l'aiguille 27 façonnant les boucles et le pied-de-biche 21, ce dernier étant porté par une barre 18, montée mobile dans la tête 17 et soumise à l'action d'un ressort 19, .4 dont la tension est réglable au moyen d'une vis 20 .
Dans cette tête 17 est également monté un manchon 22, pouvant coulisser verticalement dans ladite tête, et dans ce manchon est montée une tige 23, à l'extré- mité supérieure de laquelle est montée à pivot une came
24 au moyen de laquelle ladite tige peut être relevée con- tre la tension d'un ressort 25, qui est interposé entre l'extrémité inférieure de la tige 23, ou une tête 26 mon- tée sur cette extrémité, et l'extrémité du manchon 22. La tête 26 est étudiée pour recevoir et fixer de façon amo- vible la tige ou corps de l'aiguille 27, qui est'rétenu dans la tête au moyen de vis de réglage 26' (voir Fig. 5).
L'extrémité libre du levier 14 attaque une console 28, portée par le manchon 22, ce qui fait que l'aiguille re- çoit un mouvement vertical de va-et-vient quand le levier
14 est mis en oscillation , La barre 18 du pied-de-biche . est pourvue d'un doigt transversal 29 qui s'étend en pas- sant par une fente jusqu'à l'extérieur de l'enveloppe de la tête 179 comme représenté clairement dans les figures
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2 et 5 . Le prolongement ou partie saillante du doigt 29 est adapté pour être attaqué par une came 31, montée sur un pivot 32 .
En maniant la came 31, le pied..de.-biche 21 et sa barre de support 18 peuvent être relevés ou abaissés comme les circonstances l'exigent . Sur l'autre côté du bras 3 est monté à pivot, par exemple en 34 (voir figures 1 et 5), un levier oscillant 33, à une extrémité duquel est relié un organe de commande 35, au moyen duquel l'ex- trémité opposée ou extrémité libre du bras 33 peut être relevée pour attaquer le doigt 29 . L'organe de commande 35 peut être actionné de toute manière appropriée, comme par exemple au moyen d'une pédale (non représentée) .
L'aiguille 27 comporte une partie en forme de crochet 41 et un organe en forme de loquet 42' monté sur un pivot (voir Fig. 3) .
Les éléments décrits jusqu'ici sont essentiellement similaires aux éléments caractéristiques correspondants de la machine Leavin et ils fonctionnent et coopèrent d'une façon essentiellement semblable .
On décrira maintenant les diverses caractéristiques constituant le perfectionnement apporté par l'invention à la machine Leavin .
Dams la machine Leavin, la barre 18 du pied-de-biche est placée sur le côté gauche du manchon 22 supportant l'aiguille (commen on le voit dans la figure 1) de sorte qu'un ouvrier placé à gauche de la machine et faisant face à son extrémité gauche, ce qui est la position normale d'un ouvrier travaillant à cette machine, aurait le pied- de-biche 21 et sa barre de support 18 interposés entre lui et l'aiguille, ce qui aurait pour résultat que cet ouvrier
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ne serait pas en mesure de surveiller avec soin le tra- vail de l'aiguille . Ceci empêche également l'enlèvement et le remplacement facile et commode de l'aiguille ainsi que la mise en place correcte du tissu .
Pour obvier à ces inconvénients et à d'autres, on propose, conformément à l'invention, de monter l'aiguille à l'extrémité extérieure libre du bras 3 et de placer la barre supportant le pied- de-biche vers l'intérieur par rapport à la position occu- pée par l'aiguille En changeant ainsi réciproquement les positions du support du pied-de-biche et du support de l'aiguille, un ouvrier placé à gauche de la machine (comme elle est vue dans la figure 1) et faisant face à son ex- trémité gauche, est mis à même d'observer et de suivre avec soin le travail de l'aiguille, sans difficulté, et ayant l'aiguille plus près de lui que la barre de support du pied-de-biche, il est en mesure de fixer, d'enlever eu de remplacer rapidement et facilement l'aiguille ou de régler la position et de manier le tissu, comme cela peut être nécessaire .
Par ailleurs la machine Leavin comporte un dispositif espaceur tournant comportant des partioB annulaires espa- oées l'une de l'autre, qui portent des dents périphériques, le mouvement tournant étant imprimé à cette roue espaceuse au moyen d'un cliquet relié à l'extrémité libre du bras 39 et attaquant les dents de l'espaceur , A l'extrémité du, bras 4 du bâti se trouve également dansla machine Leavin, un rouleau d'alimentation ou d'avancement placé vers l'in- térieur par rapport à la roue espaceuse et en prise avec la roue espaceuse au moyen de pignons intermédiaires en- grenant ensemble, de façon que cette roue d'alimentation
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ou d'avancement reçoive le mouvement de rotation en rela- tion de temps avec la roue espaceuse, Dans la machine
Leavin,
est également prévu un rouleau presseur coopérant avec le rouleau d'alimentation ou d'avancement, placé.au- dussus de ce dernier et appuyant vers le bas sur le tissu pour le maintenir ou le presser contre la surface du rou- leau d'alimentation . Conformément à la présente inven- tion, on propose de combiner, dans une construction unique, les dispositifs d'alimentation ou d'avancement et les dis- positifs espaceurs . A cet effet, il est prévu un axe de support 46, qui est monté à l'extrémité extérieure des barres ou éléments latéraux 45 du bras 4 (voir fig. 5) .
Sur cet axe 46, sont montés deux organes espaceurs com- prenant des disques annulaires, pourvus de moyeux ayant, disposé entre jeux,un disque à rochet 47 . Chacun de ces disques est muni de dents espaceuses périphériques 42 (voir Fig.5 et 6) . Sur les moyeux des éléments espaceurs sont montées des roues annulaires d'alimentation ou d'a- vancement 43, ces roues d'alimentation , le disque à rochet et les roues espaceuses étant serrés ensemble par les bou- lons de serrage 54' pour former un ensemble complexe uni- taire d'organes d'espacement et d'alimentation, les sur- faces périphériques des roues d'alimentation ou de progres- sion 43 étant conformées de façon appropriée pour attaquer efficacement la surface du tissu appliquée sur elles, 'quand le tissu est pressé sur ces surfaces par les doigts
70 du pied-de-biche,
de façon à assurer une progression efficace du tissu et, en même temps, à espacer efficace- ' ment et uniformément les uns des autres les fils qui tra- versent la partie ou ligne 2- maillée à raccmmoder . Les
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roues de progression et d'espacement et le disque à rochet 47 combinés en une unité, sont tous serrés et fixés ensem- ble par les boulons 54' de façon à tourner comme un ensem- ble unique autour de l'axe 46 . ues divers éléments sont inclus dans des calottes 53 appliquées sur les côtés res- pectivement opposés de l'ensemble et qui sont serrées ou fixées ensemble par les vis de serrage 56, qui passent par des pattes ou oreilles 55 solidaires desdites calot- tes 53 .
En se reportant aux figures 3 et 4, on verra que des mouvements de rotation sont imprimés à l'ensemble de la roue d'entraînement et d'espacement au moyen d'un cliquet 48, porté par l'extrémité libre du levier 39 et disposé pour coopérer aveu les dents du disque à rochet 47, ce cliquet étant poussé en prise avec ces dents au moyen d'un.;
ressort 49 . Un cliquet 50 attaque aussi la roue à rochet et est poussé en prise avec cette roue par le res- sort 51, monté sur le bâti fixe 4, pour empêcher un mou- vement de recul ou de jeu de l'ensemble des roues de pro- gression et d'espacement , On comprendra naturellement que le disque à rochet 47 a un diamètre plus petit que celui des roues espaceuses, mais qu'il a le même nombre de dents qu'elles, de façon qu'à chaque oscillation du levier 39, l'ensemble des roues de progression et d'espacement com- binées reçoive un mouvement de rotation d'une longueur prédéterminée, en assurant ainsi la coincidence exacte de travail des roues de progression et des espaceurs et, par conséquent,
une progression essentiellement uniforme de la matière et un espacement uniforme des fils qui traver- sent la partie ou ligne démaillée devant être racommodée.
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L'alimentation ou progression du tissu est effectuée com- plètement par les roues d'alimentation 43, aucune part n'étant prise par les dents 42 de la roue espaceuse au travail de progression .
En se reportant à la figure 6, on verra que chaque dent de la roue espaceuse comporte, sur sa tranche anté- rieure, en considérant son sens de rotation, une surface de tranche radialement droite, comme indiqué en 42a et sur sa tranche arrière, une surface courbe ou arquée 42b, la courbure étant faite dans une direction opposée à cel- le de la rotation de la roue espaceuse .
uette construc- tion des dents espaceuses sur les roues espaceuses faci- lite énormément la mise en place correcte dutissu a la- quelle on procède avant de raccommoder une partie démail- lée, vu que les fils successifs qui traversent la partie démaillée sont facilement guidés par la surface arquée 42b ou les dents correspondantes de l'espaceur et sont abaissés dans la poche formée entre cette surface arquée et la dent suivante, poche qui est formée par l'intersec- tion de la tranche courbe d'une dent et de la tranche radiale de la dent suivante .
Dans la construction modifiée du pied-de-biche repré- sentée dans la figure 7, le pied-de-biche comprend la partie 21 constituée par une tige droite verticale et une partie 100 perpendiculaire qui est divisée en deux bran- ches . Sa surface inférieure est évidée sur une courte distance, comme représenté en 101 . uette partie évidée s'étend de la tige 21 à un point situé immédiatement der- rière l'endroit où se fait le travail de l'aiguille , in- diqué par le pointillé vertical dans la figure 7 .
L'es-
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pace libre forme par la partie évidée 101 produit un relâ- chement de l'action de serrage du pied-de.-biche sur le tissu immédiatement après que 1'opération de formation de la boucle est terminée, ce qui permet aux fils compris dans l'opération de raccommodage ou remmaillage de repren- dre leur position normale dans le tissu . Ceci empêche la formation d'une ligne ou marque indiquant où la réparation a été faite .
Bien que l'espace libre 101 relâche partielle- ment l'action de serrage sur le tissu, ce dernier n'est pas suffisamment relâché pour lui permettre de s'élever de la surface d'entraînement de la roue d'avancement ,
Dans la variante da pied-de-biche représentée sur les figures 8 et 9, le pied-de-biche 102 est supporté par la barre 18, comme l'est également le bras 103, ce der- nier portant un rouleau 104 qui coopère avec les roues d'avancement 43 .
Dans cette variante, le pied-de-biche est plus court que celui des constructions des figures 3 et 7, et il s'étend simplement sur une courte distance près de ,et de chaque côté de l'aiguille pour maintenir convenablement le tissu tendu pendant l'opération de for- mation des boucles , Il sert plutôt à maintenir le tissu en place qu'à aider à la progression du tissu , Le rouleau
104 présente une gorge annulaire 105, disposée entre ses extrémités, qui forme le trajet de passage des dents 42 des roues espaceuses . Les parties terminales du rouleau
104 portent sur et coopèrent avec les roues d'alimentation ou d'avancement 43, de chaque côté des roues espaceuses, pour maintenir fermement et presser le tissu contre la paroi des roues d'avancement .
En conséquence, le tissu est fermement maintenu et entraîné de façon positive après
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le point où l'aiguille accomplit les opérations de forma- tion des boucles .
L'appareil comportant les perfectionnements de la présente invention est de la plus grande simplicité et de la plus grande compacité, et il facilite la manipulation du tissu, en l'appliquant et en le présentant correctement aux mécanismes d'espacement, d'alimentation ou progression et de formation des boucles ; il facilite aussi les retour- nements du tissu quand l'occasion s'en présente .
Par la combinaison des roues dentées espaceuses et des roues d'a- limentation ou progression selon un groupement ramassé, unitaire, pouvant tourner, cette partie de l'appareil af- fecte une forme plus ou moins circulaire ce qui non seule- ment assure la compacité et l'économie dans la construc- tion et la simplicité, mais, en raison du contour circu- laire de ce corps, facilite la manipulation et l'applica- tion du tissu sur cette pièce pendant le fonctionnement de l'appareil .
Au cours de l'opération, le tissu contenant la partie ou ligne démaillée devant Père raccommodée est placé sur ou au-dessus des dents 42.des roues espaceuses d'une fanon telle que les fils qui traversent la partie ou ligne démail- lée sont successivement amenés dans les espaces compris entre les dents adjacentes des roues espaceuses . Quand le tissu a ainsi été mis au préalable en position, le piedde-biche est abaissé pour presser fermement le tissu con- tre la surface des roues d'alimentation ou de progression 43, sur les eûtes opposés de l'aiguille et près de celle- ci .
Le pied-de-biche est abaissé ou relevé soit à la main au moyen du levier à oame 31,/soit au pied, soit d'une
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autre manière, en agissant sur l'articulation 35 et sur le levier 33 . On fait alors tourner le volant 9 à la main jusqu'à ce que le travail de l'aiguille ait été convena- blement commencé .
Le moteur 6 est alors mis en marche . p ur commander la machine, ce qui fait qu'un mouvement de va-et-vient vertical est imprimé à l'aiguille et que l'ensemble de l'espaoeur et de la roue d'alimentation ou progression combinés est,mis en rotation pour assurer la progression successive du tissu, le bouclage de chaque fil qui traverse la partie démaillée, le tirage de chaque bou- dle en passant par la boucle formée dans le fil transver- sal précédent de la partie démaillée, la progression d'a- limentation et le bouclage et l'entrelacement étant tous accomplis en relation de ternes et avec uniformité, sous une tcnsion essentiellement uniforme .
Quand le tissu rac- commodé est amené par progression derrière l'aiguille et le pied-de-biche, vers l'arrière de la machine, la barre transversale 56, qui sert à assembler les calottes 58, sert également à guider ce tricot pour l'écarter des roues d'alimentation ou de progression 43 .
On verra que les parties 70,100 du pied-de-biche sont incurvées pour se conformer essentiellement à la cour- bure des roues d'alimentation ou de progression, ce qui fait qu'elles exercent une action agripante efficace sur le tissu . Avec la construction représentée, le tissu est entraîné devant et derrière l'aiguille, au lieu d'être tiré en avant , Ceci supprime différents organes qui ne sont pas nécessaires et permet un meilleur réglage et une meil- leure manipulation du tissu quand on le prépare pour sa progression ,
Les fils qui traversent la partie ou ligne
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démaillée devant être raccommodée sont agripés plus certaine- ment et plus uniformément entre les dents successives de la roue espaceuse et ils occupent une position centrale quand ils sont correctement agripés, ce qui assure exactement et uniformément l'espace de ces fils les uns des autres et em- pêche des irrégularités du fait que l'aiguille manque d'at- taquer correctement et de boucler chaque fil successif .
Le diamètre plus grand de l'expaceur et des roues d'alimentation que permet la construction unitaire de l'espaceur et de la roue d'alimentation ou progression combinés produit une sur- face périphérique courbe plus étendue sur laquelle l'ouvrier peut facilement et correctement espacer au préalable les fils transversaux de la partie démaillée de façon à leur permettre dé s'engager facilement, rapidement et sans gêne sur et entre les dents adjacentes de la roue espaceuse avant que le tissu atteigne le point de travail de l'aiguille , De même, les plus grands diamètres desroues d'alimentation ou progression et d'espacement aident à ajuster et retourner rapidement le tissu avant les opérations répétées nécessaires pour raccom- moder une double ligne démaillée .
On remarquera que le cliquet d'actionnement 48, de même que le cliquet de détente 50, coopèrent plutôt avec une roue à rochet qu'avec les lents espaccuses de la. roue espaceuse .
En conséquence, le cliquet d'actionnement et celui de détente ne tendent pas à émousser, abîmer ou user les dents espaceu- ses . Les roues espaceuses ne remplissent que la fonction d'espacer les fils qui traversent la partie démaillée devant être raccommodée, tandis que lès roues d'alimentation ou de progression ne remplissent que la fonction d'alimenter ou de faire progresser le tissu ,Ceci empêche d'abîmer le tissu et facilite le travail de l'ouvrier en mettant le tissu correctement en position
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avant le travail de l'aiguille et assure la formation d'une boucle uniforme pour chaque actionnement de l'ai- guille .
La partie évidée 101 du pied-de-biche, décrite dans ce qui précède, offre une marge désirable de relâchement et de flexibilité du tissu en un point placé immédiatement derrière celui auquel les opérations de formation et d'en- trelacement des boucles sont effectuées , Ceci permet à tous les fils déplacés du tissu, c'est-à-dire aux fils qui ont été déplacés par l'ajustage et l'avancement ou les opérations de bouclage, de revenir à leur position norma- le dans le tissu, Ceci aide matériellement à supprimer toute ligne ou marque visible indiquant où le raccommodage a été fait ,
Diverses modifications pourraient être apportées à l'appareil décrit, sans sortir de l'esprit et de la por- tée de l'invention , - Revendications
1.
Un appareil pour le remmaillage ou le raccom- modage de parties ou lignes démaillées dans les tissus tricotés, caractérisé par une aiguille animée de mouve- ments de va-et-vient pour attaquer successivement les fils du tissu qui traversent les parties ou lignes démaillées devant être raccommodées et former des boucles dans ces fils, chaque boucle étant entrelacée en la faisant passer par la boucle la précédant immédiatement, et par un pied- de-biche pour maintenir le tissu fermement pendant les opérations de formation et d'entrelacement des boucles, l'aiguille formant les boucles étant placée en avant du
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support du pied-de-biche ...
2. Un appareil suivant la revendication 1, carac- térisé par des dispositifs d'alimentation ou de progres- sion servant à faire avancer le tissu sous une tension uniforme et par la disposition du pied-de-biche immédia- tement au-dessus de ces dispositifs et près d'eux pour coopérer avec eux .
3. Un appareil suivant la revendication 1, carac- térisé par un dispositif commandé à la main pour relever et abaisser le pied-de-biche et également un levier monté sur un pivot pour relever et abaisser indépendamment le pied-de-biche .
4. Un appareil suivant, la revendication 1, carac- térisé par des roues espaceuses et des roues d'alimenta- tion ou de progression combinées et assemblées ensemble selon une construction unitaire, pouvant tourner, soit que l'aiguille soit placée en avant, soit qu'elle soit placée en arrière du support du pied...de-biche
5. Un appareil suivant la revendication 1, carac- térisé par des dispositifs placés près de et sur les côtés opposés de l'aiguille pour presser fermement le tissu contre les périphéries des roues d'alîmentatioiiiqu de pro- gression, constituant des éléments de la construction d'ensemble combinée, pouvant tourner .
6. Un appareil suivant la revendication 4, carac- térisé par des disques dentés, espacés l'un de l'autre, pour constituer la roue espaceuse destinée à espacer uni- fommément les fils successifs qui traversent la partie démaillée devant être raccommodée et uneroue à rochet as- semblée avec ces disques dentés, et par des dispositifs.
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propres à imprimer des mouvements de rotation à ces dis- ques espaceurs dentés, comprenant un cliquet coopérant avec la roue à. rochet ,
7.
Un appareil suivant la revendication 4, carac- térisé par des disques dentés, espacés l'un de l'autre et constituant la roue espaceuse, des roues d'alimentation ou d'avancement disposées sur les côtés opposés de ladite roue espaceuse et d'une roue à rochet, toutes lesdites roues étant assemblées et fixées ensemble selon une pièce complexe unitaire pouvant tourner, et par un mécanisme à cliquet coopérant avec la roue à rochetpour imprimer das mouvements de rotation à ladite pièce complexe ,
8. Un appareil suivant la revendicationl, carac- térisé par un pied-de-biche ayant une partie de sa surface inférieure évidée, soit que l'aiguille soit placée en avant, soit qu'elle soit.placée en arrière du support du pied-de-biche .
9. Un appareil suivant la revendication 4, carac- térisé par un dispositif pour guider le tricot ou tissu pour l'écarter de la surface des roues d'alimentation ou de progression .
10. Un appareil suivant la revendication 4, carac- térisé par des dents espaceuses façonnées sur les roues cspaceuses, chacune de ces dents comportant une tranche antérieure radiale et'une tranche postérieure courbe, ar- guée defaçon uniforme .
11. Le procédé de remmaillage ou de raccommodage des parties ou lignes démaillées dans les tissus ou tri- cots,caractérisé en ce que les fils qui traversent la partie démaillée devant être réparée sont espacés, avancés
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et tendus simultanément, que lesdits fils sont bouclés et que les boucles ainsi formées sont entrelacées, les opérations d'expacement, de progression et de tension étant effectuées avant les opérations de formation et d'entrelacement des bouclés .