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" Perfectionnements apportés aux appareils pour classer, dans un courant d'air ascendant de fluide, des matières grenues ".
L'invention est relative aux appareils pour clas- ser, dans un courant ascendant de fluide, des matières gre- nues.
Elle a pour bute surtout, de rendre ces appareils tels qu'ils répondent, mieux que jusqu'ici, aux divers de- siderata. de la pratique.
Elle consiste, principalement, à faire compren- dre, aux appareils du genre en question, un tuyau sensi- blement vertical dans lequel s'effectue, sous l'action du courant fluide ascendant, le classement de la masse grenue, laquelle est introduite, sensiblement dana la partie média- ne dudit tuyau, par l'action d'un fluide identique circu- lant dans une capactié close et en circuit fermé, de maniè- re que puisse être enlevée à chaque instant, dudit tuyau, une quantité. de fluide égale à celle que le fluide entrat-
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neur de ladite masse grenue a introduite mans ledit tuyau.
Elle consiste, mise à part cette disposition prin- cipale, en certaines autrea dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sers- plus explicite- ment parlé. ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'application, ainsi que certaina modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux-, les appareils du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, ainsi que les éléments et outils spé-
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cia#: propres à leur établisaement,
Et elle pourra-, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé-, lesquels complément et dessin sont,
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bien entendu, donnés surtout à titre d*indication.
La- figure unique que comprend ce dessin montre, en coupe verticale axiale schématique et partielle, un ap- pareil propre à permettre de classer, dans un courant ascen- dant de fluide, des matières grenues, et établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels. il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un appareil propre à. permettre de classer des grains, en deux catégories, on s'y prend. comme suit, ou de façon analogue.
On constitue cet appareil de manière qu'il com- prenne : un tuyau cylindrique, dans lequel s'effectuera le classement des graina, tuyau sensiblement vertical qu'on forme de deux tronçons a et b. de sensiblement même lon- gueur, dans le prolongement l'un de l'autre et laissant en- @
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tre eux un intervalle approprié, le tronçon supérieur a. étant prolongé, à son extrémité supérieure, par un cône con- vergent a1 débouchant dans une tubulure a2, et le tronçon inférieur b étant lui-même prolongé. à son extrémité infé- rieure, par un cône divergent bl débouchant dans.
une trémie b., laquelle trémie est fermée par un obturateur mobile quelconque permettant la vidange, par exemple un robinet ordinaire ou une vanne, obturateur que, dans le cas ou la vidange doit se faire en empêchant le plus possible l'accès de l'air extérieur dans ladite trémie, on peut constituer par exemple, comme représenté, par un robinet avec clé lon- gitudinalement alvéolée .9.. et boisseau étanche . 21-, un moyen propre à permettre de faire circuler, dans:
le tuyau classeurs, un courant ascendant de fluide, lequel
2 moyen on constitue en faisant déboucher, dans la trémie b, , une conduite b3 d'amenée dudit fluide sous pression, mis en mouvement par un dispositif approprié quelconque, lequel fluide peut être lui-même quelconque, suivant les cas li- quide ou gazeux,, et sera supposé, dans ce qui suit, être de l'air, auquel cas ledit air pourrait être amené à la trémie par exemple par un ventilateur (non représenté);
un moyen propre à permettre qu'on puisse introduire les grains à classer entre les deux troncons a et b de tu- yau, c'est-à-dire, comme déjà dit, sensiblement dans la par- tie médiane dudit tuyau, en entraînant ces grains par le me- me fluide que ci-dessus -- donc, dans l'exemple choisi, l'air --, le tout de façon que, à chaque instant, puisse ê- tre enlevée, dudit tuyau,, une quantité d'air égale à celle qui a.
été introduite en même temps que les graina, ce qui donne l'assurance que la vitesse de l'air introduit dans la, trémie est bien la même dans les deux troncone a et b de tuyau., condition indispenaable pour un classement précis des grains, lequel moyen peut être constitué de facons diffé- rentes, par exemples
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en établissant, comme représenté., une chambre an- nulaire close et étanche, rendue solidaire du tuyau classeur, extérieurement concentrique à celui-ci,,- et dans laquelle se trouve l'intervalle compris entre les deux tronçons à.
et b, laquelle chambre eat partagée en deux chambres d et e par une cloison f dana laquelle est ménagée une ouverture cir- culaire f de même diamètre que celui dudit tuyau, coaxiale à ce dernier et dont la bord se trouve à une distance appro- priée entre lesdits tronçons, et en ayant recours à un dispositif, par exemple à. un ventilateur g, propre à permettre d'aspirer de l'air par une conduite g1 et de refouler ledit air par une conduite g2, c'est-à-dire en circuit fermé, les conduites g1 et g2 débouchant, la première g1 dans la chambre. d et la seconde g2 dans la chambre e, et l'introduction des grains à. classer
2 ayant lieu dans la conduite par un obturateur mobile h empêchant, lors de ladite introduction, l'accès de, l'air dans ladite conduite, par exemple le même obturateur que celui dont est munie la trémie.
En suite de quoi, on obtient un appareil avec le- quel on peut classer, dana un courant ascendant de fluide, des matières grenues quelconques, et qui en fonctionnement est tel, si le tout est judicieusement établi,, en particu- lier ai les vitesses relatives du fluide introduit dans la trémie b2 et dans la chambre e ont été. bien choisies -- l'obturateur h ayant débité., dans la conduite g2.
une cer- taine quantité, de la matière à classer, qui- est entraînée, par le fluide circulant dans cette conduite, dans la chambre e et par suite dans le tuyau classeur --, le courant aacen- dant du fluide introduit dans la trémie b2 emportera avec lui les particules les plus fines et les moins denses, qui
2 sortiront par la tubulure a, et que, ai on veut recueil- lir ces particules, il suffira. de diriger le mélange, flui- de et particules, sur un filtre, ou une chambre de dépôt,
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ou un cyclone, ou tout autre appareil permettant de séparer lesdites particules dudit fluide.
Les particules les plus grosses et les plus denses, ne pouvant être entraînées par le courant ascendante tombent naturellement dans la trémie 2 b, d ou on peut les faire sortir en manoeuvrant l'obtura- teur c, Et on comprend que l'introduction de la matière à classer s'effectuant dans l'appareil sans admission ni re- trait d'air secondaire, la vitesse du fluide ascendant est bien la même dans toute la longueur du tuyau classeur, com- me on se l'est proposa ci-dessus, ce qui assure une préci- sion de classement que ne possèdent pas, sans mentionner d'autres inconvénients, les appareils ordinaires fonction- nant également par l'action d'un courant amendant de fluide.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment: celles où les deux chambres d et s seraient consti- tuées par des faisceaux de tubes disposés symétriquement, ces faisceaux de tubes pouvant toutefois être combinés avec lesdites chambres; celles où, sans que cela soit nécessaire, l'appareil serait établi de façon que le fluide introduit dans la tré- mie b puisse circuler en circuit fermé;
et celles où l'appareil aurait un fonctionnement continu, auquel cas on ferait tourner, d'une manière elle- même continue, les deux obturateurs h et c, par un moyen mé- canique approprié quelconque -- l'obturateur h supposé con- tinuellement alimenté en matière à classer aux vitesses relatives qui conviennent pour assurer ce fonctionnement.