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" Perfectionnements apportes aux appareils pour séparer, d'un fluide gazeux contenant des particules en suspension, ces particules, notamment à ceux pour séparer les escarbil- lesdesfumées".
L'invention est relative aux appareils pour sé- parer, d'un fluide gazeux contenant des particules en sus- pension, ces particules; et elle concerne plus spécialement (parce que c'est dans leur cas que son application paraît devoir offrir le plus d'intérêt), maie non exclusivement, parmi ces appareils, ceux pour emparer les escarbilles des fumées.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces appa- reils plus efficaces et moins encombrants.
Elle consiste, principalement, à faire circuler, en un mouvement giratoire, le fluide gazeux à séparer des particules y contenues, dans une canalisation de section transversale quelconque, décroissante ou constante, et af- fectant la forme d'une sorte de colimaçon ou d'un enroule- ment en ressort à boudin, cette canalisation ayant un nom- bre de spires variable et étant telle que, d'une part, les particules en suspension puissent être projetées contre la
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surface interne de la paroi latérale externe de ladite cana- lisation et circuler le long de celle-ci pour être recueil- lies à l'extrémité inférieure, et que, d'autre part, le flui- de gazeux lui-même puisse s'évacuer par une ouverture, de section convenable, ménagée dans la paroi latérale interne de ladite canalisation, laquelle ouverture débouche,
suivant les installations, soit directement à l'extérieur de la ca- nalisation, soit dans un conduit d'évacuation pour ledit fluide, ce conduit pouvant emprunter, la forme d'une chemi- née par exemple.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utili- sent de préférence en même temps et dont il sera plus ex- plicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui où on l'applique et certains modes de réalisation (ceux oui seront indiqués ci- après) desdites dispositions; et elle vise plus particuliè- rement encore, et ce à titre de produits industriels nou- veaux, les appareils du genre en question comportant appli- cation de ces mêmes dispositions, ainsi que les éléments et cautile spéciaux propres à l'établissement de semblables ap- pareils.
Et elle pourra, de toute façon, être bien com- prise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont;, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La fig. 1 de ces dessins montre, en coupe axia- le verticale partielle, un appareil propre à permettre de séparer'les escarbilles des fumées et établi conformément à l'invention, l'appareil comportant, cornue exemple, une che- minée conique.
Les fig. 2 et 3 montrent, respectivement en é- lévation partielle et en coupe axiale verticale partielle,
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un autre appareil, propre au même objet et établi également conformément à l'invention, l'appareil comportant aussi, com- me exemple, une cheminée conique.
La fig. 4 montre, en coupe axiale verticale par- tielle, un autre appareil, propre au même objet et établi également conformément à l'invention, l'appareil comportant, comme exemple, une cheminée cylindrique.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, et ceux des modes de ré- alisation de ses diverses parties auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant dtétablir un séparateur pour gaz de combustion et escarbilles y con- tenues, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On constitue ce séparateur : d'une part, par une canalisation a affectant la forme d'une sorte de colimaçon complet à section décrois- sante, comme c'est le cas pour la fig. 1, canalisation dont l'extrémité supérieure est ouverte, ainsi que l'extrémité inférieure, cette dernière extrémité se trouvant située, dans l'exemple représentée sur l'axe vertical de l'appareil;
le colimaçon présentant sur sa face interne une fente héli- coîdale b et cette fente, en raison du diamètre décroissant des spires du colimaçon,se trouvant disposée, dans cet e- xemple, sur les génératrices d'un cône, ces génératrices déterminant une cheminée d'évacuation de forme conique qui pourrait être extérieurement prolongée, ou non, d'une ma- nière quelconque, et, d'autre part,, par un moyen propre à permet- tre de refouler dans le colimaçon, par son extrémité supé- rieure, les gaz de combustion a épurer, moyen (non repré- !3,enté) -pouvant être constitué par un ventilateur aspirant et soufflant.
En suite de quoi, si le tout est judicieusement établi et si le refoulement des gaz de combustion est effec-
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tué dans le colimaçon avec une pression et une vitesse suf- fisantes, les gaz prennent dans le colimaçon un mouvement giratoire avec, pour résultat,, que les escarbilles plus lourdes que les gaz dans lesquels elles sont en suspension sont projetées contre la partie de la paroi du colimaçon opposée à ladite fente et descendant le long de ce colima- çon pour se rassembler à la partie inférieure de ce dernier et s'évacuer à l'extrémité dudit colimaçon, par simple gra- vitéjpour être ensuite recueillies par un moyen quelconque approprié, tandis que les gaz eux-mêmes, tout en continuant leur mouvement giratoire, mais en raison de leur densité,
gagnent la partie centrale du système par la fente b et s'évacuent pratiquement purgés d'impuretés.
Un résultat analogue serait obtenu si, au lieu de refouler les gaz, on les aspirait à travers le colimaçon.
Lesfig. 2 et 3 montrent un séparateur conçu suivant l'invention, mais dans lequel le colimaçon est ré- duit à deux spires, l'évacuation des suies réunies dans la canalisation étant réalisée par un moyen approprié quelcon- que ; ce colimaçon étant supposé accolé à une cheminée coni- que c.
La fig. 4 montre un séparateur dans lequel la canalisation a est accolée à une cheminée cylindrique c par laquelle s'évacuent lesgaz épurés .
Il est entendu que la forme de la section de la canalisation a, qui a été donnée, à titre d'exemple sur les fig. 1, 2 et 3, comme étant circulaire, peut affecter une forme quelconque, par exemple carrée comme représenté sur la fig. 4, que cette section peut être constante sur toute la canalisation, régulièrement ou irrégulièrement décrois- sante, que le pas, ou plus clairement l'écartement des spi- res, psut être régulier ou non, et que la longueur de l'en- roulement ou le nombre des spires peut être variable-,
Il est également précisé que la cheminée dans
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laquelle débouche la fente de la canalisation a peut tre de forme et de section quelconques, à la condition que le tout soit tel, et que ladite canalisation a.
communique avec la cheminée de façon elle-même telle, que les résultats ci-dessus puissent être obtenus, c'est-à-dire que les escar- billes puissent Etre recueillies vers l'extrémité inférieu- re du colimaçon, tandis que les gaz de combustion épurés sortant par la cheminée.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ail- leurs déjà de ce qui précède:, l'invention ne se limite au- cunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties;, ayant plus spécialement été indiqués ci-dessus; elle en embrasse, an contraire, toutes lesvariantes.
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