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Procédé et dispositif de fabrication des cigares.
Dans les procédés connus jusqu'ici de fabrication des cigares par voie mécanique, on a toujours opéré en isolant par pesage ou d'une manière analogue, une quantité déterminée de tabac, en en faisant un boudin, qui était ensuite traité par une machine enveloppeuse de façon à donner un cigare ter- mine-
Le procédé conforme à la présente invention consiste au contraire en ce que le tabac de l'intérieur du cigare est déposé en une couche qui correspond à l'épaisseur et à la forme du cigare, sur une couche inférieure formée de morceaux découpés de feuilles de tabac ; couvre ensuite avec une cou- verture formée de feuilles de tabac découpées en morceaux.
De cette manière, on obtient un produit continu ayant la forme d'un ruban, dont on sépare des bandes transversales, qui ont la longueur d'un ou plusieurs cigares. Les morceaux séparés sont alors placés dans un dispositif mécanique en-
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veloppeur, qui peut être d'une construction connue, et qui forme un boudin enveloppée Ce boudin est alors délivré à un moule circulant, et après le temps nécessaire pour son moulage il est distribué à l'emplacement où les boudins enveloppés, ayant reçu un moulage préalable, sont munis de leurs robes par les cigariers, ces robes étant amenées à, l'emplacement où. se fait le travail par des courroies sans fin.
Dans ce procédé on travaille à partir d'une bande continue de tabac qui se déplace* Seul le placement de la robe doit être effectué par un ouvrier, tandis que toutes les autres opérations se font d'elles-mêmes mécaniquement.
On peut très facilement tenir compte du fait que, suivant la nature bien connue des robes, il convient d'envelopper le cigare une fois de droite à gauche et l'autre fois de gauche à droite. A cet effet, on a conduit alternativement les bandes séparées du ruban de tabac, soit à l'un soit à l'autre, de deux dispositifs enveloppeurs, qui remettent le boudin à deux groupes de moules, lesquels sont portés par des organes de transport communs, et sont disposés de telle façon que les boudins moulés distribués par les deux groupes par- viennent à deux emplacements de travail pour les cigariers, avec leurs pointes en sens inverse.
Pour expliquer plus précisément le procédé, on se servi- ra des dessins annexés, qui sont donnés à titre dexemple, et qui représentent un dispositif propre à la mise en oeuvre du procédé.
En fig. 1 on voit le dispositif en élévation latérale avec coupe verticalelongitudinale partielle.
La fig. 2 est une vue par dessus de la partie droite du dispositif représenté en fig. 1.
La fig. 3 représente spécialement le dispositif déviateur.
La fige 4 est une élévation latérale des organes de com- mande de la coquille transporteuse, qui amène le boudin au dispositif enveloppeur.
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Les fig. 5 à 7 sont des détails du déviateur, qui a pour rôle d'amener les bandes transversales séparéesdu ruban conti- nu, à l'un ou à l'autre des dispositifs enveloppeurs.
Les fig. 8 et 9 représentent le dispositif enveloppeur en élévation latérale, pour deux positions différentes.
Les fig. 10 et 11 en sont des détails.
La fig. 12 montre le moule tripartite à l'état ouvert.
La fig. 13 montre la partie médiane de ce moule avec les organes de commande correspondant à l'état oùvert.
La fige 14 est une élévation dans le sens de la flèche de la fig. 12 de la partie de droite du moule'.
La fig. 15 montre le dispositif d'encollage, en élévation latérale et coupe transversale partielle*
La fig. 16 est une vue par dessus de la partie principale du dispositif d'encollage.
La fig. 17 montre le porte-douille pour les cigares ter- minés par le cigarier, en coupé verticale, suivant la ligne 17 17 de la fig. 18.
La fig. 18 est une vue par dessus du dispositif porte-douil le.
Les fig. 19 à 21 montrent diverses positions des organes qui servent à enlever les cigares du porte-douille.
Dans des feuilles de tabac qui ont reçu une préparation appropriée, on découpe des morceaux, qui présentent une forme rectangulaire et qui ont la longueur d'un cigare- Ces mor- ceaux sont posés sur le brin supérieur d'une courroie sans fin 1 qui est conduite sur les rouleaux de guidage 2,5 et qui se déplace dans le sens de la flèche- Le placement des morceaux de tabac Z se fait de telle façon que les divers morceaux se recouvrent comme des écailles, en ce sens que leurs bords lon- gitudinaux chevauchent les uns sur les autres comme cela est spécialement représenté en fige 1 a.
Sur le rouleau 5 est conduite une seconde courroie sans fin 6, qui circule par ailleurs sur les rouleaux de guidage 7 - 9..
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La courroie sans fin 6 recueille sur son brin supérieur les morceaux de tabac Z provenant de la courroie sans fin 1, et elle les délivre à une autre courroie sans fin 10, qui est conduite sur le rouleau 9 et sur le rouleau 11 et se déplace dans le sens de la flèche. Le brin supérieur de cette cour- roie sur laquelle reposent les morceaux de tabac, circule sur la surface de la table 12. Les morceaux de feuille de tabac re posent donc sur cette courroie et se recouvrent les uns les autres à la manière d'écailles, de telle façon que les extrémi- tés, qui sont en avant dans le sens de déplacement du rubon de tabac (voir fig. 1) sont recouvertes extérieurement par les morceaux de feuilles de tabac qui les précèdent.
Sur la couche de feuilles de tabac ainsi préparée on place, au moyen de l'étendeur 13 (voir fig. 1) une couche régulière de tabac correspondant à peu près à l'épaisseur d'un cigare. L'étendeur de tabac peut être d'une construction quel- conque connue. Pour réaliser une répartition aussi régulière que possible de la couche de tabac sur la courroie, on a prévu, sur le trajet de la courroie sans fin 10 un répartiteur
14 ayant la forme d'un chasse-neige, et qui est représenté en fig. 1 en vue par dessus. Ce répartiteur compense les irrégularités qui pourraient exister dans l'épaisseur de la couche de tabac, en ce sens que sa tranche inférieure est disposée à la distance voulue au-dessus du brin supérieur de la courroie 10, et que ces surfaces latérales obliques répartis- sent le tabac en excès en le poussant vers le côté.
En arrière du répartiteur 14 on a prévu plusieurs rou- leaux de compression , et de compensation 15, dont les axes sont logés dans les parois latérales du bâti de la machine, de manière à être mobiles en hauteur le long de glissières, tandis que les ressorts 15 tendent constamment à pousser vers le haut les .paliers des axes des rouleaux, le réglage de la hauteur se faisant au moyen de vis de réglage 17.
Les rouleaux, qui peuvent, le cas échéant, tourner avec une certaine excentricité, et être mis en rotation par une
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commande, compriment la couche de tabac qui repose sur la courroie sans fin 10 de telle façon que cette couche présen- te partout une épaisseur régulière.
En arrière de ces rouleaux 15 on apporte une couverture de morceaux de feuilles de tabac- Les morceaux destinés à former cette couverture sont.déposés sur le brin supérieur d'une courroie sans fin 18, qui est conduite sur les rouleaux 19, 20 et 21 et se déplacent dans le sens de la flèche Le placement se fait ici aussi de telle façon que les morceaux de feuilles de tabac se recouvrent, de la manière indiquée en fige 1 a, à la manière d'écailles, par leurs bords lon- gitudinaux. Sur le rouleau 19 circule aussi une autre cour- roie sans fin 22 grâce aux rouleaux de guidage 23 - 25.
Les morceaux Z qui parviennent entre les brins des courroies sans fin 18 et 22, sont posés sur la couche de tabac, et de telle façon que les extrémités des divers morceaux qui se trouvent en avant dans le sens du déplacement du ruban de tabac sont recouvertes extérieurement par les morceaux qui les précèdent. On obtient donc une sorte de produit en forme de ruban, qui est représenté en perspective en fig.10.
Le tabac T se trouve entre deux couches de feuilles de tabac, qui sont constituées par les morceaux Z Z', les divers morceaux chevauchant les uns sur les autres à la manière d'écailles, de telle façon que, toujours, les extrémités antérieures des divers morceaux soient recouvertes extérieurement par les mor- ceaux qui précèdent.
Le brin inférieur de la courroie sans fin 18 se déplace sur les surfaces de guidage 26 et .27, dont la première est oblique, tandis que la seconde 27 est parallèle à la table 12.
Les deux courroies 18 et 10 forment donc un canal, dans lequel le ruban représenté spécialement en fige 1 a. pénètre, ce ruban y étant pressé, par le fait que la surface 26 forme un orifice conique d'entrée pour le canal, qui facilite la pénétration du
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ruban et permet en même temps sa compression. Le ruban qui a ainsi traversé le canal 28 parvient, après avoir dépassé les rouleaux de guidage 11 et 21, sur les seuils 29 et 30 de- vant un dispositif de coupe.
Lorsque les morceaux de feuilles de tabac Z et Z' qui recouvrent le ruban en dessus et au de-sous parviennent, grâce au mouvement des bandes sans fin 10 et 18, dans la fente entre les rouleaux 11 et @1 et entre les seuils
30 et 29, le recouvrement des morceaux fait que seul le premier morceau est entraîné tandis que l'extrémité antérieure du morceau suivant, qui est dirigée en dedans, n'est pas attirée dans la fente, ainsi qu'on l'a représenté spécialement et à grande échelle en fig. 1 d.
Dans le ruban de tabac, le couteau supérieur 31, coopérant avec le couteau inférieur 32, sépare une bande transversale, qui contient la quantité de tabac nécessaire pour un boudin et offre en même temps une forme préparatoire. Une bande de ce genre ainsi séparée, a été représentée spécialement en perspec- tive en fig. le et désignée par St.
Pour cette bande séparée St. on a prévu une coquille réceptrice 33 quicomme on le voit en fig. l, se trouve alors en position de réception. Plusieurs coquilles réceptrices sont placées à la périphérie d'un tambour 34. Chaque coquille est munie d'un couvercle 35, qui est relié à la charnière avec la coquille et qui est commandé de telle façon qu'il se pose au moment voulu sur la coquille pour la fermer, ce qui produit un récipient fermé ayant une section circulaire- La fermeture et l'ouverture du couvercle 35 se fait par des organes connus par eux-mêmes% et qui ont été laissés de côté sur le dessin pour la clarté.
Ces opérations se succèdent de façon qu'une fois qu'une bande de tabac St a été introduite dans la coquille réceptrice 33, le couvercle 35 est amené à sa position de fermeture, lorsque le tambour 34 continue à tourner. Dans ces conditions, la bande St, qui était d'abord de section rectangulaire, est
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amenée par compression à prendre une section circulaire. Le couvercle de cette sorte de moule préparatoire reste fermé, que quand le moule 34 continue son déplacement, jusqu'à ce que ce moule préparatoire parvienne à l'endroit où le boudin ainsi formé doit être délivré.
Il convient de remarquer qu'alors le tabac coupé du boudin est absolument entouré par les envelop- pes Z Z' qui constituent ainsi une protection pour la robe qui est très tendre, et qui risquerait d'être détériorée par des parties saillantes du tabac coupé de l'intérieur, parties qui risqueraient de percer la robe-
L'ouverture du moule préparatoire par le soulèvement du couvercle 35 se fait lorsque le tambour 33, qui tourne dans le sens de la flèche de la fig, l, parvient à sa position la plus basse. Le boudin ayant reçu le moulage préalable, peut glisser vers le bas en dehors de la coquille 33, et l'on peut d'ail- leurs prévoir, le cas échéant, des organes cornus qui chassent le boudin de la coquille et l'empêche d'y adhérer.
Le boudin tombe da,ns une coquille transporteuse, formée de deux par- ties 36 et 37 (voir particulièrement fig. 4) Cette coquille transporteuse se trouve à l'extrémité d'un levier 38 suscepti- ble d'osciller autour du pivot 39. De l'autre côté de ce pi- vot le levier possède un prolongement 40 avec coulisse longi- tudinale 41. Dans la coulisse fait saillie un bouton de mani- velle 43 pourvu d'un galet 42. Le bouton 43 est fixé au dis- que 44. Lorsque le disque tourne, le levier 38 est contraint à osciller de façon à parvenir en bout de course dans la posi- tion indiquée en pointillé, en fig. 4.
La partie 36 de la coquille transporteuse est fixe sur le levier 38, tandis que la partie 37 peut tourner autour du pivot 45 du levier 38, et cette partie 37 est pressée contre la partie 36 par un ressort 37'. Les deux parties 36 et 37, une fois fermées, forment une sorte de poche triangulaire, en section, ouverte vers le haut, la pointe du triangle se trou- vant vers le bas. Cette disposition a été prévue, (comme on l'expliquera plus loin en détail) pour que, quand le levier'.38
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bascule vers le bas, la pointe du triangle atteigne la toile enveloppeuse, qui est horizontale, et y forme une boucle, dans laquelle est déposé le boudin qui se trouvait dans la coquille transporteuse.
Cela se produit parce que cette co- quille s'ouvre après formation de la boucle- Pour ouvrir la coquille, on a prévu, sur une paroi frontale de la partie mobi- le 37, une butée 46, avec laquelle vient coopérer au moment voulu, un galet 47, qui est disposé sur le flanc d'un disque tournant 48, au voisinage de son bord. Pour chaque rotation du disque, le galet 47 parvient une fois dans la position repré- sentée en fig. 4 où il heurte la butée 46, et par suite fait basculer la partie mobile 37 jusqu'à sa position d'ouverture, en surmontant l'action du ressort 37'.
De cette manière, la coquille transporteuse est ouverte vers le bas, de sorte que le boudin euveloppé qui s'y trouve peut pénétrer dans la boucle de la toile de l'enveloppeuse-
Dans le mode d'exécution représenté, on a prévu, afin de procéder à l'enveloppement de gauche à droite et de droite à gauche, deux enveloppeuses placées l'une auprès de l'autre, et, par suite, également on a deux leviers 38 comportant chacun une coquille transporteuse 36,37. Le tambour 34, avec ses moules préparatoires 33,35 ne se trouve cependant que sur le trajet de l'une des coquilles transporteuses ; est donc nécessaire d'amener un boudin sur deux ayant subi le moulage préparatoire, à la coquille transporteuse voisine.
Tandis que ce mouvement se produit, la première coquille trans- porteuse conduit le boudin à l'enroleuse correspondante.
Pour dériver ainsi un boudin sur deux vers la seconde coquille transporteuse, on a prévu le dispositif représenté en fig. 3 et particulièrement en fig. 5 à 7. Au-dessous du tambour 34 est fixé sur un axe vertical 49 un disque 50 avec une patte 51. Sur l'axe vertical se trouve au-dessous du disque 50 un pignon 52 fixé à ce disque. Le pignon 52 est en prise avec un secteur denté 53 qui est porté par un levier
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oscillant 54- Le levier oscillant peut tourner sur le pivot : 55 du bâti, et porte, sur un prolongement qui s'étend au-delà de ce pivot, un galet 56 qui est engagé dans la rainure courbe d'un disque à rainure courbe non représenté. La rainure courbe commande le le vier oscillant 54 de telle façon que le secteur denté 53 exécute un mouvement de va et vient, qui est transmis par l'intermédiaire du pignon 52, à l'axe 49.
Par suite le disque 50 avec sa patte 51 reçoit aussi un mouvement de va et vient, et les rapports de grandeur sont choisis pour qu'il se produise une rotation de 1800,
La patte 51 possède une entaille 57 dont la grandeur est telle qu'elle forme une poche dans laquelle peut se placer un boudin distribué par un moule préalable' 33,35. Une fois qu'un des boudins a été délivré à la coquille transporteuse 36 37 qui se trouvait sur le trajet du tambour 34, et que cette coquille transporteuse descend vers le bas, la patte 51 avec son entaille 57 vient remplacer la coquille transporteuse, de sorte que le boudin suivant tombe dans l'entaille 57.
Aussitôt que cela est arrivé, il se produit une rotation du disque 50 avec la patte 51 sur 1800, afin d'amener le boudin ainsi re- cueilli à la seconde coquille transporteuse 36,37 qui se trouve à la distance voulue auprès de la première. Le fond de la poche 57 est constitué par un tiroir 58. Ce tiroir peut tourner libre ment autour de l'axe 49, et il est disposé de façon à s'appli- quer contre le dessous de la patte 51. Sur le disque 50 on a prévu une butée 59, vers laquelle le tiroir est attiré par un ressort 60, dont une extrémité est fixée à un nez 61 du tiroir et dont l'autre extrémité est fixée au disque 50. Le ressort 60 a pour effet d'attirer le tiroir 58 à la position ,représentée en fig. 5 où il bouche l'entaille 57 dont il formé le fond.
Lorsque la patte 51 tourne de 180 , le tiroir vient toucher une butée 62 fixée au bâti,, ce contact se faisant peu de temps avant la fin de la rotation de la patte 51. Cette butée retient le tiroir en arrière, de sorte qu'il ne peut accompagner la tota- lité de la rotation.(voir la position en fig. 6).
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Du fait que le tiroir est retenu, la poche 57 n'a plus de fond, si bien qu'alors le boudin peut tomber en dessous.
Dans cette chute, il parvient dans la seconde coquille trans- porteuse 36,37, et est amené par cette coquille à la seconde enveloppeuse, par suite de loscillation vers le bas du levier
38 qui porte cette seconde coquille transporteuse.
Ces mouvements se produisent tandis que le tambour 34 continue à se mouvoir, et tandis que le premier levier 38 porte la coquille revient vers le haut.
Les deux dispositifs d'enveloppement, qui sont constitués de la même façon et qui sont voisins l'un de l'autre, sont re- présentés spécialement en fig. 8 et 9 à plus grande échelle.
L'un de ces appareils comprend une table d'enveloppement
63 qui est fixe, et qui est maintenue par un collier de serrage
64 sur une tige 65 du bâti. A une extrémité de cette table, en
66, est fixée la bande de toile d'enveloppement 67. Cette toi- le repose sur la table 63 et elle passe ensuite sur le rouleau
68, pour aller de là, par dessus le rouleau de guidage 69, jus- que la tige 70 du bâti, à laquelle est fixée l'autre extrémité de la toile- Les tourillons 71 du rouleau enveloppeur 68 sont guidés en ligne droite dans des coulisses latérales 72. Ces coulisses sont ménagées dans des leviers 73 qui peuvent oscil- ler autour du pivot 74 du bâti. Les leviers présentent des bras 75 supportant des galets 76 qui sont en contact: avec une came 77.
Des ressorts 78, qui attaquent les leviers assurent ce contact.
Sur les éxtrémités, faisant saillie hors des coulisses,: des axes 71 des rouleaux enveloppeurs, sont articulées des bielles 79 dont les autres extrémités, sont reliées aux boutons de mani- velle 80, qui sont portés par les cames 78
Le rouleau de guidage 69, sur lequel circule la toile 67, est porté par un axe 81 dont les extrémités peuvent se dépla- cer dans une coulisse 82, où elles peuvent aussi être mainte- nues dans une position déterminée. Les leviers 83 sont fixés
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sur des axes 84, sur lesquels sont fixés également des leviers 85 dont les extrémités libres portent des galets 86 qui s'ap- pliquent contre les cames' 87. Les cames sont fixées sur l'axe 88 des cames déjà citées 77.
Le contact des galets 86 avec les cames 87 est assuré par des ressorts 89, qui sont fixés d'une part au bâti de la machi- ne et d'autre part aux'leviers 83.
L'enveloppeuse fonctionne de la manière suivante :
Au début de l'enveloppement, toutes les pièces se trouvent à peu près dans la position de la fige 8 ; cependant la toile d'enveloppement 67 est encore tendue entre l'extrémité 90 de la table 63 et le rouleau d'enveloppement 68. A ce moment, la coquille 36,37 par suite de l'oscillation du levier 38, descend vers le bas et arrive au dispositif d'enveloppement. La poin- te du triangle de la coquille transporteuse atteint la toile tendue entre l'extrémité 90 de la table 63, et le rouleau d'en- veloppement 68.
En continuant à descendre, la coquille trans- porteuse appuie sur la toile vers le bas, et forme ainsi entre l'extrémité de la table 90 et le rouleau d'enveloppement 68 une boucle, le levier 83, par une oscillation correspondante vers la droite en fig. 8, donnant à la toile suffisamment de mou pour former la boucle- Quand la boucle est formée, la co- quille transporteuse 36, 37 s'ouvre et dépose le boudin dans la boucle comme on le voit en fig. 8. Alors, en même temps que le levier 83 continue à basculer à droite, la coulisse 72 est soulevée de façon que le rouleau d'enveloppement 68 parvienne à la hauteur de la surface de la table 63. Après quoi la bielle 79 déplace le rouleau d'enveloppement dans la coulisse 72 vers la droite, de sorte que ce rouleau circule sur la surface de la table 63.
Le boudin qui se trouve dans la boucle est alors @@ entraîné et formé de la manière indiquée en fige 10. A la fin le rouleau enveloppeur parvient à la position de la fig. 11 où
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la toile d'enveloppement 67 est tendue dans la partie 67' de sorte que le boudin W peut tomber 'librement. Lorsque cette chute s'est produite, toutes les pièces reviennent dans leur position primitive représentée en fige a.
A la manière habituelle l'enveloppe est posée sur la table d'enveloppement de telle façon que l'extrémité de l'en- veloppe fasse saillie au-delà de l'extrémité 90 de la table jusqu'au rouleau d'enveloppement 68; et que par conséquent cette enveloppe soit entraînée dans la boucle. Les deux boudins enveloppés W qui sont expulsés des enveloppeuses, sont déli- vrés à un moule qui a été représenté à plus grande échelle aux figs. 12 à 14. Ce moule est formé de trois parties, dont la partie médiane seule saisit d'abord par le milieu le boudin expulsé. La partie médiane du moule est constituée de deux coquilles 91 et 92 reliées entre elles à charnière. Ces coquilles arrivent à l'état ouvert (comme on le voit en fig.
13, mais en position inverse, l'ouverture étant en haut) de sorte que le boudin tombe dans la coquille ouverte- Le porte coquille 93, avec son articulation 94 est fixé à une tige 95 de profil rectangulaire; les extrémités de cette tige sont, comme on le voit en fig. 2 et 14 fixées à 2 chaînes parallèles 96.
Ces chaînes sont des chaînes sans fin, et elles sont très lon- gues. Comme on le voit en fig. 1 - elles circulent sur les galets 97 à 104.
Les supports 93 des coquilles 91 et 92, supports qui sont fixés au milieu des tiges 95, présentent un prolongement 105 ayant la forme d'un U. Dans des fentes longitudinales des branches de ce prolongement 105 en forme d'U,est guidé un axe transversal 106, dont les deux extrémités, qui dépas- sent les branches, portent des galets de guidage 107 qui sont maintenus entre des rails de guidage 108,109. Ces rails de gui- dage ménagent entre eux une rainure courbe, dont la forme est
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telle qu'au moment voulu elle produit un déplacement e l'axe 106 afin d'ouvrir les coquilles 91, 92, ou de les fermer.
A cet effet, entre les branches de la pièce 15, sont pivotés sur l'axe 106, des bras 110 et 111 dont les extrémités libres sont articulées en 112 et 113 aux coquilles 91 et 92
Aussitôt que le boudin enveloppé est tombé du disposi- tif d'enveloppement dans les coquilles ouvertes 91, 92, la rai- nure de guidage des rails 108,109 produit un déplacement de l'axe 106 dans la direction de la chernière 94, et par suite la fermeture des coquilles 91, 92. Il en résulte que le bou- din est maintenu par son milieu, de la manière indiquée en fig.
12, par la partie du moule constituée par les coquilles 91@92.
Les deux autres parties du moule forment des étuis, que l'on peut pousser sur les extrémités saillantes du boudin. Ces deux étuis sont désignés par 114 et 115. Ils comportent des coulisseaux 116-117 qui embrassent la tige 95 ; sur les cou- lisseaux sont maintenus'les galets 118, qui peuvent être commandés par un rail de guidage courbe, voir aussi fig. 2 Sur chaque coulisseau, s'accroche un ressort 120,dont l'autre.., extrémité est fixée à une cheville 120', cette cheville étant portée par le support de la partie médiane du moule. Les ressorts 120 tendent à attirer constamment les étuis 114,115 vers la partie moyenne du moule 91,92.
Mais aussitôt que les galets 118 son soulevés par les rails de guidage 119, les étuis sont repoussés vers l'extérieur sur la tige 95, en ten- dant les ressorts 120 jusqu'à ce qu'ils parviennent dans la , position représentée en fig. 12. Les étuis se trouvent dans cette position, quand les coquilles 91, 92 reçoivent le boudin* Lorsque cela est arrivé, les galets 118 glissent des rails 119 de sorte que les étuis 114 et 115-peuvent obéir à la trac- tion des ressorts 120 et venir coiffer les extrémités du bou- din qui font saillie sur la partie moyenne du moule.
De cette
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manière le moule est fermé, en ce sens que les éturs 114,115 s'appliquent à la partie moyenne du moule, dont les extrémités sont légèrement coniques en 121, 122, tandis que les chambres des étuis présentent des sièges coniques correspondants 123,124
Le rail de guidage 119 qui commande le mouvement des étuis, ainsi que les rails 108,109, qui commandent le mou- vement des coquilles de la partie médiane du moule, sont dis- posés dans le mode d'exécution des fig.
1 et 2, dans les ré- gions où les moules sont ouverts de nouveau, afin d'amener les boudins achevés aux emplacements où les cigariers les recouvri- ront de la robe*
On peut prolonger les rails jusqu'à l'endroit, où les mou- les ouverts reçoivent de nouveau un boudin, de sorte qu'ainsi les moules, à partir de l'endroit où ils ont délivré le boudin sur l'emplacement où se fait l'enrobage, jusqu'à l'endroit où ils reçoivent un nouveau boudin de l'eveloppeuse, restent ou- verts. -Lais l'on peut également disposer les rails 119 et les rails 108,109, premièrement à l'endroit où les moules doivent être ouverts pour recevoir un nouveau boudin, et secondement à l'endroit oùles moules fermés doivent être ouverts de nou- veau pour délivrer le boudin (voir fig.
2)
Les moules, une fois qu'ils ont reçu un nouveau boudin et qu'ils ont été refermés, parcourent, grâce à la chaîne 96 qui se déplace sur les galets 99,100,n un très long chemin, de sorte que les boudins enveloppés qui se trouvent dans les moules, ont le temps de s'adapter à la forme de ces moules, ce qui leur permet, une fois le moule ouvert, de conserver la forme qui leur a été donnée.
L'ouverture du moule se produit aux emplacements indiqués aux fig. 1 et 2, les moules étant tournés vers le bas (figs. 12 et 13) de sorte que, lorsqu'on ouvre les coquilles 91 et 92, le boudin enveloppé et moulé tombe librement. On a
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prévu les rigoles 125 (fig. 1) qui servent*de glissières et qui transportent les boudins latéralement vers les emplacements 126 des cigariers, qui enroulent les robes autour des boudins, Comme on le voit en fig.
2 les glissières 125 sont disposées de façon à envoyer les boudins sur les tables de travail 126, avec unecertaine obliquité- Cette obliquité est telle que les boudins se trouvent parfaitement sous la main de l'ouvrier pour le travail, de sorte qu'il peut immédiatement commencer à enrouler la robe dans l'hypothèse où celle-ci également lui a, été amenée en position correcte. L'adduction des robes se fait par une courroie sans fin 127, qui circule sur les rou- leaux de guidage 128,129 dans le sens de la flèche.
Les robes placées sur les courroies sans fin 127 y reposent de telle façon que la direction longitudinale de la robe coincide avec la di- rection longitudinale des courroies sans fin- D'autre part, les courroies sans fin sont disposées obliquement par rapport à l'emplacement de travail des cigariers, ou par rapport aux boudins qui y ont été déposés, de sorte que les robes arrivent par rapport aux boudins dans une position correcte qui permet sans mouvement inutile de commencer immédiatement l'enroule- ment de la robe* Pour empêcher un dessèchement prématuré de la robe, on humidifie légèrement les courroies sans fin 127 au moyen d'une tuyère 127'.
Bien entendu les courroies sans fin 127 se déplacent par saccades, et chaque robe est, entre temps, encollée à sa poin- te. Le dispositif d'encollage a été représenté à assez grande échelle spécialement aux fig. 15 et 16.
Sur la table 126 circule la courroie sans fin 127, et sur cette courroie, repose la robe 130. Auprès de la table 126 on a prévu un récipient à colle 131, dans lequel plonge le rouleau 132, contre la périphérie duquel on peut régler, au moyen de la vis 134, le racleur connu 133. Sur le récipient à
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colle, est articulé à charnière un volet 135. Un ressort 136 tend à maintenir constamment le volet 135 dans la position de la fige 15., Dans ce volet se trouve une échancrure 137, qui est découpée de façon à correspondre à la pointe 138 du morceau de tabac représentant la robe 130.
Avec le rouleau 132 coopère un autre rouleau 139 ou rou- leau reporteur, qui est constitué de caoutchouc, ou d'une autre substance élastique susceptible de recueillir la colle. Ce rou- leau reporteur est supporté par un bras 140 qui peut osciller -autour d'un pivot 141. Ce pivot est placé sur une bielle 142 qui porte à son extrémité libre un galet 143. Ce galet circule sur un rail de guidage 144, Sur la bielle 142, on a prévu en outre une butée 145. Un ressort 146, qui, d'une part attaque le bras 140, et d'autre part, est fixé à la bielle 142, tend à faire basculer constamment vers la gauche (en fig. 15) le bras, la butée 145 mettant un terme à cette tendance, par le fait qu'une saillie 147, qui prolonge le bras 140, vient s'y appuyer.
La bielle 142 est commandée par-le levier à deux bras
148, qui oscille autour du pivot 149. L'une des extrémités de ce levier est articuléeen 150 à la bielle 142, tandis que son autre extrémité porte un galet 151, qui coopère avec la came
152, calée sur l'axe 153, un ressort 154 qui attaque le levier
148, assurant un contact constant entre le galet 151 et la came
152. Dans la position représentée telle qu'elle est montrée en fig. 15, le rouleau reporteur 139 est en contact avec le rou- leau 132. La colle passe donc sur le rouleau reporteur 139 puisque le rouleau encolleur 132 tourne. Ensuite, le levier 148 bascule et parvient par exemple à la position représentée en traits interrompus en fig. 15.
Le galet 143 qui suit le rail 144, et qui se trouve à l'extrémité de la bielle 142, .s'est déjà abaissé, et par suite, il en a été de même du rou- leau reporteur 139 qui, entre temps s'est séparé du rouleau @
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encolleur 132. La saillie 147 s'est appuyée contre la butée 145 Le rouleau reporteur fait alors pression sur le volet 135, si bien que celui-ci, surmontant la traction du ressort 136, se trouve pressé sur la table 126, c'est-à-dire sur la courroie sans fin 127 qui circule sur cette table. Ces mouvements se produisent pendant l'arrêt de la oourroie, lorsque la robe 130 est venue occuper la position de lafig. 16, où la pointe 138 correspond à l'échancrure 137.
Lors du basculement du levier 148 vers la droite, le rouleau reporteur 139 sera entraîné sur la surface du volet 135, de sorte que la colle qui adhérait. à ce rouleau passera à travers l'échancrure 137 sur la pointe 138 de la robe 130. Lorsque cela est arrivé, le rouleau reporteur retourne à sa position primitive ainsi que les autres pièces qui reviennent aux positions de la fig. 15. Il se produit alors un nouveau mouvement de la courroie 127, grâce auquel la robe dont la pointe est encollée, est amenée au boudin W de sorte que le cigarier peut commencer aussitôt à enrouler la robe. Dès que l'ouvrier a procédé à l'enrobage, il place le cigare maintenant achevé dans une douille 155.
Des deux côtés de la machine, sont disposées à intervalles réguliers, sur des cour- roies sans fin 156, un certain nombre de ces douilles 155. Les courroies sans fin circulent sur les rouleaux de guidage 157 et 153, dont les axes sont perpendiculaires à la direc.tion des flèches de la fig. 2.
Les cigares, dont la pointe est logée dans une douille. de forme correspondante, demeurent dans ces douilles un temps assez considérable, ce qui a pour effet un remoulage des pointes, le cigare ayant assez de temps pour que ces pointes prennent et conservent d'une manière durable la forme voulue de la pointe.
A l'extrémité du parcours que les cigares accomplissent avec les douilles, se trouve une surface d'appui fixe 159 (voir en particulier fig. 17.21) Cette surface, qui a l'in- clinaison voulue, constitue pour le cigare, dans la partie qui fait saillie hors de la douille 159, un appui, le long duquel @
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le cigare se déplace. En face de la surface 159, se trouve un rouleau 160 placé obliquement, dont l'axe forme un anLe, par rapport à l'axe longitudinal du cigare- Le cigare, parve- nant entre le rouleau 160 et la surface inclinée 159, tourne un peu et est légèrement soulevé, de sorte que sa pointe quit- te la douille 155.
Cela est nécessaire, car la pointe, qui est encollée, reste facilement adhérente à l'intérieur de la douil- le. 'ne fois que la pointe du cigare a été soulevée dans la douille, la partie du cigare qui fait saillie hors de cette douille parvient entre deux rouleaux commandés 161,162, qui tournent dans le sens des flèches des figures 19 à 21. Ces rouleaux entraînent le cigare par pression, et le font sortir de la douille, pour le faire passer sur une courroie sans fin
163 qui est guidée sur les rouleaux 164 et 165.
Les rouleaux
161 et 162, qui saisissent entre eux le cigare et qui le font passer sur la courroie sans fin 163 sont de préférence mobiles l'un par rapport à l'autre, et ils sont commandés de telle façon qu'ordinairement ils se trouvent l'un de l'autre à une dis tance plus grande que l'épaisseur d'un cigare ; ciga- re arrive dans le champ d'action, ils sont rapprochés l'un de l'autre à une distance correspondant à l'épaisseur d'un cigare.
Le brin supérieur de la courroie d'évacuation 163, qui est assez large, pour recevoir deux cigares l'un près de l'autre, ces cigares pouvant être avantageusement séparés par une cloison 166, circulent sur une table 167. Sur cette table se trouve une plaque 168 plaçée à une telle dis- tance qu'entre la table et la plaque, il demeure une fente 169, à travers laquelle les cigares doivent passer. Pour fa- ciliter l'entrée de cette fente, la plaque 168 est biseautée à son extrémité antérieure en 170.
Dans la fente 169 il se produit une sorte de roulage des cigares, de façon à assurer, quand le cigare est terminé, une adhérence très régulière,des diverses espèces de tabac- A la fin les cigares achevés sont
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délivrés par la courroie sans fin 163 à un tambour transpor- teur 171, qui présente, sur sa périphérie des chambres 172 des- tinées à recevoir chacune un cigare- Ces tambours déposent les cigares achevés sur une courroie sans fin 173. Auparavant cependant, des couteaux circulaires 174, disposés latérale- ment par rapport au tambour 171, ont coupé les extrémités des cigares opposées aux pointes.
A l'endroit où se fait cette coupe, les cigares sont maintenus dans leur chambre par la surface directrice 175 disposée autour des tambours- Cette surface directrice empê- che en même temps la chute prématurée des cigares hors des chambres des tambours 171.
REVENDICATIONS.
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Method and device for manufacturing cigars.
In the processes known hitherto for the manufacture of cigars by mechanical means, the operation has always been carried out by isolating by weighing or in a similar manner, a determined quantity of tobacco, by making it into a sausage, which was then treated by a wrapping machine. so as to give a finished cigar-
The method according to the present invention consists on the contrary in that the tobacco from the inside of the cigar is deposited in a layer which corresponds to the thickness and the shape of the cigar, on a lower layer formed of cut pieces of leaves of tobacco; then cover with a blanket formed from tobacco leaves cut into pieces.
In this way, a continuous product is obtained in the form of a ribbon, from which transverse bands are separated, which have the length of one or more cigars. The separated pieces are then placed in a mechanical device in-
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veloppeur, which may be of a known construction, and which forms a wrapped sausage This sausage is then delivered to a circulating mold, and after the time necessary for its molding it is distributed to the location where the wrapped sausages, having received a prior molding, are provided with their dresses by the cigar makers, these dresses being brought to, the location where. gets the job done by endless belts.
In this process we work from a continuous strip of tobacco which moves * Only the placement of the dress must be done by a worker, while all other operations are done by themselves mechanically.
One can very easily take into account the fact that, depending on the well-known nature of the dresses, the cigar should be wrapped once from right to left and the other time from left to right. To this end, the separate bands of the tobacco strip were alternately driven, either to one or the other, of two wrapping devices, which deliver the rod to two groups of molds, which are carried by transport members. common, and are arranged in such a way that the molded sausages distributed by the two groups reach two working places for the cigar makers, with their tips in the opposite direction.
To explain the process more precisely, use will be made of the appended drawings, which are given by way of example, and which represent a device suitable for carrying out the process.
In fig. 1 the device is seen in side elevation with partial verticalelongitudinal section.
Fig. 2 is a view from above of the right part of the device shown in FIG. 1.
Fig. 3 especially shows the deflector device.
Fig 4 is a side elevation of the control members of the conveyor shell, which brings the rod to the wrapping device.
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Figs. 5-7 are details of the deflector, which serves to feed the separate transverse bands of the continuous ribbon to one or other of the wrapping devices.
Figs. 8 and 9 show the wrapping device in side elevation, for two different positions.
Figs. 10 and 11 are details.
Fig. 12 shows the three-part mold in the open state.
Fig. 13 shows the middle part of this mold with the control members corresponding to the green state.
Fig. 14 is an elevation in the direction of the arrow in fig. 12 of the right part of the mold '.
Fig. 15 shows the sizing device, in side elevation and partial cross section *
Fig. 16 is a view from above of the main part of the sizing device.
Fig. 17 shows the socket holder for cigar-finished cigars, in vertical cut, along line 17 17 of fig. 18.
Fig. 18 is a view from above of the socket-holder device.
Figs. 19 to 21 show various positions of the members which serve to remove the cigars from the socket holder.
From tobacco leaves which have received a suitable preparation, pieces are cut, which have a rectangular shape and are the length of a cigar. These pieces are placed on the upper strand of an endless belt 1 which is driven on the guide rollers 2,5 and which moves in the direction of the arrow- The placement of the pieces of tobacco Z is done in such a way that the various pieces overlap like scales, in the sense that their edges lon - gitudinals overlap on top of each other as is especially shown in fig 1 a.
On the roller 5 is driven a second endless belt 6, which also runs on the guide rollers 7 - 9 ..
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The endless belt 6 collects on its upper strand the pieces of tobacco Z coming from the endless belt 1, and it delivers them to another endless belt 10, which is driven on the roller 9 and on the roller 11 and moves in the direction of the arrow. The upper strand of this belt on which the pieces of tobacco rest circulates on the surface of the table 12. The pieces of tobacco leaf therefore rest on this belt and overlap each other like scales. , in such a way that the ends, which are forward in the direction of travel of the tobacco strip (see fig. 1) are covered on the outside by the pieces of tobacco leaves which precede them.
On the layer of tobacco leaves thus prepared is placed, by means of the spreader 13 (see FIG. 1), a regular layer of tobacco corresponding approximately to the thickness of a cigar. The tobacco spreader can be of any known construction. In order to achieve as even a distribution as possible of the layer of tobacco on the belt, a distributor has been provided on the path of the endless belt 10.
14 having the shape of a snow plow, and which is shown in FIG. 1 in top view. This distributor compensates for any irregularities which might exist in the thickness of the tobacco layer, in that its lower edge is disposed at the desired distance above the upper strand of the belt 10, and that these oblique side surfaces distribute smells of excess tobacco when pushing it to the side.
Behind the distributor 14 are provided several compression and compensation rollers 15, the axes of which are housed in the side walls of the frame of the machine, so as to be movable in height along the guides, while the springs 15 constantly tend to push upwards the bearings of the axes of the rollers, the height adjustment being made by means of adjustment screws 17.
The rollers, which can, if necessary, turn with a certain eccentricity, and be set in rotation by a
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control, compress the layer of tobacco which rests on the endless belt 10 so that this layer has an even thickness throughout.
Behind these rolls 15 is brought a cover of pieces of tobacco leaves. The pieces intended to form this cover are deposited on the upper strand of an endless belt 18, which is driven on the rollers 19, 20 and 21 and move in the direction of the arrow The placement is done here also in such a way that the pieces of tobacco leaves overlap, as shown in fig 1 a, in the manner of scales, by their longitudinal edges . On the roller 19 also runs another endless belt 22 thanks to the guide rollers 23 - 25.
The Z pieces which pass between the strands of the endless belts 18 and 22, are laid on the tobacco layer, and in such a way that the ends of the various pieces which lie forward in the direction of travel of the tobacco ribbon are covered externally by the pieces that precede them. A sort of ribbon-shaped product is therefore obtained, which is shown in perspective in fig.10.
Tobacco T is found between two layers of tobacco leaves, which are formed by pieces Z Z ', the various pieces overlapping one on top of the other like scales, so that, always, the front ends of the various pieces are covered on the outside by the preceding pieces.
The lower run of the endless belt 18 moves over the guide surfaces 26 and 27, the first of which is oblique, while the second 27 is parallel to the table 12.
The two belts 18 and 10 therefore form a channel, in which the ribbon shown especially in freezes 1 a. penetrates, this tape being pressed therein, by the fact that the surface 26 forms a conical inlet orifice for the channel, which facilitates the penetration of the
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tape and at the same time allows its compression. The tape which has thus passed through the channel 28 reaches, after having passed the guide rollers 11 and 21, on the thresholds 29 and 30 in front of a cutting device.
When the pieces of tobacco leaves Z and Z 'which cover the strip above and below, thanks to the movement of the endless bands 10 and 18, reach the slot between the rollers 11 and @ 1 and between the thresholds
30 and 29, the overlap of the pieces causes only the first piece to be drawn in while the front end of the next piece, which is directed inwards, is not drawn into the slot, as has been specially shown and on a large scale in fig. 1 d.
In the tobacco strip, the upper knife 31, cooperating with the lower knife 32, separates a transverse strip, which contains the quantity of tobacco necessary for a rod and at the same time offers a preparatory shape. A strip of this kind thus separated has been shown especially in perspective in FIG. on and designated by St.
For this separate strip St. there is provided a receiving shell 33 which as seen in FIG. l, is then in the reception position. Several receiving shells are placed at the periphery of a drum 34. Each shell is provided with a cover 35, which is connected to the hinge with the shell and which is controlled in such a way that it lands on the plate at the desired time. shell to close it, which produces a closed container having a circular cross-section. The closing and opening of the lid 35 is effected by means known per se and which have been left out in the drawing for clarity.
These operations follow one another so that once a strip of tobacco St has been introduced into the receiving shell 33, the cover 35 is brought to its closed position, when the drum 34 continues to rotate. Under these conditions, the band St, which was initially of rectangular section, is
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caused by compression to take a circular section. The cover of this kind of preparatory mold remains closed, only when the mold 34 continues to move, until this preparatory mold reaches the place where the rod thus formed is to be delivered.
It should be noted that then the tobacco cut from the sausage is absolutely surrounded by the envelopes ZZ 'which thus constitute a protection for the dress which is very tender, and which would risk being damaged by protruding parts of the tobacco cut from inside, parts that could pierce the dress-
The opening of the preparatory mold by lifting the cover 35 takes place when the drum 33, which rotates in the direction of the arrow in FIG, 1, reaches its lowest position. The rod having received the preliminary molding, can slide downwards outside the shell 33, and one can moreover provide, if necessary, horned organs which drive the rod from the shell and prevent it. to join.
The rod falls into a conveying shell, formed of two parts 36 and 37 (see particularly fig. 4) This conveying shell is located at the end of a lever 38 capable of oscillating around the pivot 39 On the other side of this pivot, the lever has an extension 40 with longitudinal slide 41. In the slide protrudes a crank button 43 provided with a roller 42. The button 43 is fixed to the disc. - that 44. When the disc rotates, the lever 38 is forced to oscillate so as to reach the end of its travel in the position indicated in dotted lines, in fig. 4.
The part 36 of the conveyor shell is fixed on the lever 38, while the part 37 can rotate around the pivot 45 of the lever 38, and this part 37 is pressed against the part 36 by a spring 37 '. The two parts 36 and 37, once closed, form a sort of triangular pocket, in section, open upwards, the point of the triangle being downwards. This provision has been provided, (as will be explained in more detail later) so that when the lever '. 38
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tilts down, the point of the triangle reaches the wrapping fabric, which is horizontal, and forms a loop there, in which is deposited the coil which was in the conveying shell.
This occurs because this shell opens after formation of the loop. To open the shell, a stop 46 has been provided on a front wall of the moving part 37, with which comes to cooperate at the desired time. , a roller 47, which is arranged on the side of a rotating disc 48, in the vicinity of its edge. For each rotation of the disc, the roller 47 once reaches the position shown in FIG. 4 where it hits the stop 46, and consequently causes the movable part 37 to tilt to its open position, overcoming the action of the spring 37 '.
In this way, the conveyor shell is opened downwards, so that the wrapped strand therein can enter the loop of the wrapper fabric.
In the embodiment shown, in order to carry out the wrapping from left to right and from right to left, two wrapping machines placed one beside the other are provided, and, consequently, also there are two levers 38 each comprising a conveyor shell 36,37. The drum 34, with its preparatory molds 33,35 is however only on the path of one of the conveyor shells; It is therefore necessary to bring one in two strands which have undergone the preparatory molding, to the neighboring conveying shell.
While this movement is taking place, the first conveying shell leads the strand to the corresponding winder.
In order to divert every other coil in this way to the second conveying shell, the device shown in FIG. 3 and particularly in FIG. 5 to 7. Below the drum 34 is fixed on a vertical axis 49 a disc 50 with a tab 51. On the vertical axis is located below the disc 50 a pinion 52 fixed to this disc. The pinion 52 is engaged with a toothed sector 53 which is carried by a lever
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oscillating 54- The oscillating lever can turn on the pivot: 55 of the frame, and carries, on an extension which extends beyond this pivot, a roller 56 which is engaged in the curved groove of a curved groove disc not shown. The curved groove controls the oscillating lever 54 so that the toothed sector 53 performs a reciprocating movement, which is transmitted through the pinion 52, to the axis 49.
As a result, the disc 50 with its tab 51 also receives a back and forth movement, and the magnitude ratios are chosen so that a rotation of 1800 occurs,
The tab 51 has a notch 57, the size of which is such as to form a pocket in which can be placed a strand distributed by a prior mold '33,35. Once one of the strands has been delivered to the conveyor shell 36 37 which was on the path of the drum 34, and that this conveyor shell descends downwards, the tab 51 with its notch 57 replaces the conveyor shell, thus so that the next roll falls into notch 57.
As soon as this has happened, there is a rotation of the disc 50 with the tab 51 on 1800, in order to bring the sausage thus collected to the second conveyor shell 36,37 which is located at the desired distance from the first . The bottom of the pocket 57 is formed by a drawer 58. This drawer can rotate freely around the axis 49, and it is arranged so as to rest against the underside of the tab 51. On the disc 50 a stop 59 is provided, towards which the drawer is attracted by a spring 60, one end of which is fixed to a nose 61 of the drawer and the other end of which is fixed to the disc 50. The spring 60 has the effect of attracting the drawer 58 in the position, shown in FIG. 5 where it plugs the notch 57 of which it formed the bottom.
When the tab 51 turns 180, the drawer comes into contact with a stop 62 fixed to the frame, this contact being made shortly before the end of the rotation of the tab 51. This stop holds the drawer back, so that ' it cannot accompany the entire rotation (see the position in fig. 6).
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Because the drawer is retained, the pocket 57 no longer has a bottom, so that the rod can then fall below.
In this fall, it reaches the second conveying shell 36,37, and is brought by this shell to the second wrapper, as a result of the downward oscillation of the lever
38 which carries this second conveying shell.
These movements occur while the drum 34 continues to move, and while the first lever 38 carries the shell comes back up.
The two wrapping devices, which are constructed in the same way and which are adjacent to each other, are shown especially in fig. 8 and 9 on a larger scale.
One of these devices includes a wrap table
63 which is fixed, and which is held by a clamp
64 on a rod 65 of the frame. At one end of this table, in
66, the wrapping fabric strip 67 is fixed. This web rests on the table 63 and then passes over the roll
68, to go from there, over the guide roller 69, to the rod 70 of the frame, to which is fixed the other end of the fabric. The journals 71 of the wrapping roller 68 are guided in a straight line in lateral slides 72. These slides are provided in levers 73 which can oscillate around the pivot 74 of the frame. The levers have arms 75 supporting rollers 76 which are in contact with a cam 77.
Springs 78, which attack the levers, ensure this contact.
On the ends, projecting out of the slides: of the axes 71 of the wrapping rollers, are articulated connecting rods 79, the other ends of which are connected to the crank knobs 80, which are carried by the cams 78
The guide roller 69, on which the fabric 67 circulates, is carried by an axis 81, the ends of which can move in a slide 82, where they can also be held in a determined position. The levers 83 are fixed
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on pins 84, on which are also fixed levers 85, the free ends of which carry rollers 86 which press against the cams' 87. The cams are fixed on the pin 88 of the already mentioned cams 77.
The contact of the rollers 86 with the cams 87 is ensured by springs 89, which are fixed on the one hand to the frame of the machine and on the other hand to the levers 83.
The wrapper works as follows:
At the start of the wrap, all the pieces are roughly in the position of pin 8; however the wrapping cloth 67 is still stretched between the end 90 of the table 63 and the wrapping roll 68. At this time, the shell 36,37 due to the oscillation of the lever 38 descends downwards. and arrives at the wrapping device. The point of the triangle of the conveyor shell reaches the canvas stretched between the end 90 of the table 63, and the wrapping roll 68.
Continuing to descend, the conveying shell presses on the canvas downwards, and thus forms between the end of the table 90 and the wrapping roller 68 a loop, the lever 83, by a corresponding oscillation to the right. in fig. 8, giving the web sufficient slack to form the loop. When the loop is formed, the conveying shell 36, 37 opens and deposits the strand in the loop as seen in fig. 8. Then, at the same time as the lever 83 continues to swing to the right, the slide 72 is lifted so that the wrapping roller 68 comes up to the height of the surface of the table 63. After which the connecting rod 79 moves the rod. wrapping roller in the slide 72 to the right, so that this roller circulates on the surface of the table 63.
The strand which is in the loop is then driven and formed in the manner shown in fig 10. At the end the wrapping roller reaches the position of fig. 11 where
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the wrapping fabric 67 is stretched in the part 67 'so that the strand W can fall freely. When this fall has occurred, all the parts return to their original position shown in freeze a.
In the usual manner the envelope is laid on the wrapping table such that the end of the envelope protrudes beyond the end 90 of the table to the wrapping roll 68; and that consequently this envelope is drawn into the loop. The two wrapped strands W which are expelled from the wrapping machines are delivered to a mold which has been shown on a larger scale in figs. 12 to 14. This mold is made up of three parts, the middle part of which first grasps the extruded rod by the middle. The middle part of the mold consists of two shells 91 and 92 hinged together. These shells arrive in the open state (as seen in fig.
13, but in the reverse position, the opening being at the top) so that the rod falls into the open shell. The shell holder 93, with its articulation 94 is fixed to a rod 95 of rectangular profile; the ends of this rod are, as seen in fig. 2 and 14 attached to 2 parallel chains 96.
These chains are endless chains, and they are very long. As seen in fig. 1 - they run on rollers 97 to 104.
The supports 93 of the shells 91 and 92, supports which are fixed in the middle of the rods 95, have an extension 105 having the shape of a U. In the longitudinal slots of the branches of this extension 105 in the form of a U, is guided a transverse axis 106, the two ends of which, which protrude from the branches, carry guide rollers 107 which are held between guide rails 108, 109. These guide rails form a curved groove between them, the shape of which is
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such that at the desired moment it produces a displacement of the axis 106 in order to open the shells 91, 92, or to close them.
To this end, between the branches of the part 15, are pivoted on the axis 106, arms 110 and 111, the free ends of which are articulated at 112 and 113 to the shells 91 and 92
As soon as the wrapped strand has fallen from the wrapping device into the open shells 91, 92, the guide groove of the rails 108,109 causes a displacement of the axis 106 in the direction of the ring 94, and hence the closing of the shells 91, 92. As a result, the buckle is held by its middle, in the manner indicated in FIG.
12, by the part of the mold constituted by the shells 91 @ 92.
The other two parts of the mold form cases, which can be pushed onto the protruding ends of the rod. These two cases are designated by 114 and 115. They include slides 116-117 which embrace the rod 95; on the slides are held the rollers 118, which can be controlled by a curved guide rail, see also fig. 2 On each slide, a spring 120 is hooked, the other end of which is fixed to a pin 120 ', this pin being carried by the support of the middle part of the mold. The springs 120 tend to constantly attract the cases 114,115 towards the middle part of the mold 91,92.
But as soon as the rollers 118 are lifted by the guide rails 119, the cases are pushed outwards on the rod 95, tensioning the springs 120 until they reach the position shown in fig. . 12. The cases are in this position, when the shells 91, 92 receive the flange * When this has happened, the rollers 118 slide from the rails 119 so that the cases 114 and 115 can obey the tension of the springs. 120 and come to cap the ends of the loop which protrude on the middle part of the mold.
Of this
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way the mold is closed, in that the sturs 114,115 apply to the middle part of the mold, the ends of which are slightly conical at 121, 122, while the chambers of the cases have corresponding conical seats 123,124
The guide rail 119 which controls the movement of the cases, as well as the rails 108, 109, which control the movement of the shells of the middle part of the mold, are arranged in the embodiment of FIGS.
1 and 2, in the regions where the mussels are reopened, in order to bring the completed sausages to the places where the cigar makers will cover them with the dress *
The rails can be extended as far as the place, where the open molds again receive a roll, so that thus the molds, from the place where they delivered the roll to the place where they are wrapped, up to the point where they receive a new sausage from the squeezer, remain open. - But one can also arrange the rails 119 and the rails 108,109, first at the place where the molds must be opened to receive a new coil, and secondly at the place where the closed molds must be opened again to deliver the sausage (see fig.
2)
The mussels, once they have received a new sausage and have been closed, travel, thanks to the chain 96 which moves on the rollers 99,100, n a very long way, so that the wrapped sausages which are found in the molds, have time to adapt to the shape of these molds, which allows them, once the mold has been opened, to retain the shape given to them.
The mold opens at the locations shown in fig. 1 and 2, the molds being turned downwards (Figs. 12 and 13) so that, when the shells 91 and 92 are opened, the wrapped and molded sausage falls freely. We have
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provided for the channels 125 (fig. 1) which serve * as slides and which transport the sausages laterally to the locations 126 of the cigar makers, which wrap the dresses around the sausages, As can be seen in fig.
2 the slides 125 are arranged so as to send the sausages to the work tables 126, with a certain obliquity - This obliquity is such that the sausages are perfectly within the hand of the worker for the work, so that he can immediately start rolling up the dress in the event that it has also been brought into the correct position. The dresses are added by an endless belt 127, which circulates on the guide rollers 128, 129 in the direction of the arrow.
The dresses placed on the endless belts 127 lie there in such a way that the longitudinal direction of the dress coincides with the longitudinal direction of the endless belts. On the other hand, the endless belts are arranged obliquely with respect to the working position of the cigar makers, or in relation to the sausages which have been placed therein, so that the dresses arrive in relation to the sausages in a correct position which allows without unnecessary movement to immediately start the winding of the robe * To prevent premature drying of the dress, the endless belts 127 are slightly moistened by means of a nozzle 127 '.
Of course the endless belts 127 move in jerks, and each dress is, in the meantime, glued to its point. The gluing device has been shown on a fairly large scale, especially in FIGS. 15 and 16.
On the table 126 circulates the endless belt 127, and on this belt rests the dress 130. At the table 126 there is provided a glue container 131, in which the roller 132 plunges, against the periphery of which it is possible to adjust, by means of the screw 134, the known scraper 133. On the container to
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glue, is hinged a shutter 135. A spring 136 tends to constantly maintain the shutter 135 in the position of the pin 15., In this shutter is a notch 137, which is cut so as to correspond to the point 138 of the piece of tobacco representing the dress 130.
With the roller 132 cooperates another roller 139 or transfer roller, which is made of rubber, or other elastic substance capable of collecting the glue. This transfer roller is supported by an arm 140 which can oscillate around a pivot 141. This pivot is placed on a connecting rod 142 which carries at its free end a roller 143. This roller runs on a guide rail 144, On the connecting rod 142, there is also provided a stop 145. A spring 146, which, on the one hand attacks the arm 140, and on the other hand, is fixed to the connecting rod 142, tends to constantly tilt to the left. (in fig. 15) the arm, the stop 145 putting an end to this tendency, by the fact that a projection 147, which extends the arm 140, comes to rest thereon.
The connecting rod 142 is controlled by the two-arm lever
148, which oscillates around the pivot 149. One end of this lever is articulated 150 to the connecting rod 142, while its other end carries a roller 151, which cooperates with the cam
152, fixed on the axis 153, a spring 154 which attacks the lever
148, ensuring constant contact between the roller 151 and the cam
152. In the position shown as shown in fig. 15, the transfer roller 139 is in contact with the roller 132. The glue therefore passes over the transfer roller 139 since the glue roller 132 rotates. Then, the lever 148 switches and reaches for example the position shown in broken lines in FIG. 15.
The roller 143 which follows the rail 144, and which is located at the end of the connecting rod 142, has already lowered, and as a result, the same has been done with the reporter roller 139 which, in the meantime, has been lowered. 'is separated from the roll @
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glue unit 132. The projection 147 is pressed against the stop 145 The transfer roller then presses on the shutter 135, so that the latter, overcoming the traction of the spring 136, is pressed on the table 126, it is that is to say on the endless belt 127 which circulates on this table. These movements occur while the belt is stopped, when the dress 130 has come to occupy the position of Fig. 16, where the point 138 corresponds to the notch 137.
When tilting the lever 148 to the right, the transfer roller 139 will be driven over the surface of the shutter 135, so that the glue which adheres. to this roller will pass through the notch 137 on the tip 138 of the dress 130. When this has happened, the transfer roller returns to its original position as well as the other pieces which return to the positions of FIG. 15. There then occurs a new movement of the belt 127, thanks to which the dress, the tip of which is glued, is brought to the roll W so that the cigar maker can immediately begin to wind the dress. As soon as the worker has coated, he places the now completed cigar in a socket 155.
On both sides of the machine are arranged at regular intervals, on endless belts 156, a number of these bushes 155. The endless belts run on the guide rollers 157 and 153, the axes of which are perpendicular to each other. the direction of the arrows in fig. 2.
Cigars, the tip of which is housed in a sleeve. of corresponding shape, remain in these sleeves a fairly considerable time, which has the effect of remoulding the tips, the cigar having enough time for these tips to take and maintain in a durable manner the desired shape of the tip.
At the end of the path that the cigars complete with the sleeves, there is a fixed bearing surface 159 (see in particular fig. 17.21) This surface, which has the desired inclination, constitutes for the cigar, in the part which projects out of the socket 159, a support, along which @
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the cigar moves. In front of the surface 159, there is a roller 160 placed obliquely, the axis of which forms an angle, with respect to the longitudinal axis of the cigar. The cigar, coming between the roller 160 and the inclined surface 159, rotates a little and is slightly raised, so that its tip leaves the socket 155.
This is necessary because the point, which is glued, remains easily adherent to the inside of the sleeve. 'Once the tip of the cigar has been lifted in the sleeve, the part of the cigar which protrudes out of this sleeve comes between two controlled rollers 161, 162, which rotate in the direction of the arrows in Figures 19 to 21. These rollers drive the cigar by pressure, and bring it out of the socket, to pass it on an endless belt
163 which is guided on rollers 164 and 165.
Rolls; Coils
161 and 162, which grasp the cigar between them and pass it over the endless belt 163 are preferably movable with respect to each other, and they are controlled in such a way that they are usually the one from the other at a distance greater than the thickness of a cigar; cigar enters the field of action, they are brought together at a distance corresponding to the thickness of a cigar.
The upper strand of the discharge belt 163, which is wide enough to receive two cigars one near the other, these cigars being able to be advantageously separated by a partition 166, circulate on a table 167. On this table are finds a plate 168 placed at such a distance that between the table and the plate, there remains a slot 169, through which the cigars must pass. To facilitate the entry of this slot, the plate 168 is bevelled at its anterior end at 170.
In the slot 169 there is a sort of rolling of the cigars, so as to ensure, when the cigar is finished, a very regular adhesion, of the various species of tobacco. At the end the finished cigars are
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delivered by the endless belt 163 to a conveyor drum 171, which has, on its periphery, chambers 172 each intended to receive a cigar. These drums deposit the finished cigars on an endless belt 173. Previously, however, circular knives 174, disposed laterally of drum 171, cut the ends of the cigars opposite to the tips.
At the point where this cut takes place, the cigars are held in their chamber by the guiding surface 175 disposed around the drums. This guiding surface at the same time prevents the premature fall of the cigars out of the chambers of the drums 171.
CLAIMS.
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