<Desc/Clms Page number 1>
PERFECTIONNEMENTS AUX MECANISMES D'ECOTAGE ET DE MANI-
PULATION DES FEUILLES DE TABAC.
La présente invention se rapporte à des appareils ayant pour objet l'écôtage des feuilles de tabac ainsi que leur manipulation et a pour but de réaliser un écôtage meilleur, non seulement des feuilles de tabcs à présent écôtées à la machi- ne, mais aussi de rendre possible, sur une échelle commerciale, l'écoôtae à la machine de tabaca comme par exemple le tabac de remplissage pour cigares, dont l'écôtàge se fait actuelle- ment à la main.
Un des principaux objets de la présente invention est d'améliorer la qualité du produit d'écôtage, en débarrassant plus complètement du tissu foliaire les côtes détachées, tout en réduisant considérablement le nombre des déchirures infligées au bord du limbe écoté, enfin en réalisant un écôtage du limbe dews feuilles très voisin de celui obtenu à la main.
Un autre objet de la présente invention est de fournir le moyen de disposer les limbes écoles des feuilles en juxtaposi- tion et, si on le désire, avec un chevauchement permettant une manipulation et un enlèvement faciles. Un autre objet de l'in-
<Desc/Clms Page number 2>
vention est de perfectionner le mode de circulation des feuil- les dans l'appareil qui s'accompagne d'un changement de position de ces dernières, d'abord position avec le pétiole en avant pour l'opération d'ouverture des feuilles, puis position avec la pointe en avant pour l'opération d'écôtage, et, à cette fin, un mécanisme de transfert par aspiration est prévu.
c'est encore un objet de la présente invention de per- fectionner l'appareil d'écôtage en prévoyant dans sa construc- tion un passage ou espace libre destiné à recevoir les feuilles dont on alimente l'appareil ; fournir un dispositif facilitant le détachement des côtes et agissant de concert avec les méca- nismes de traction de la côte et du limbe des feuilles, en vue de réaliser une séparation plus régulière des limbes de leurs côtes; enfin d'assurer un accrochage plus sûr de la côte par le dispositif de traction de la côte et une emprise plus ferme du dispositif de traction des limbes sur ces derniers.
En ce qui concerne le dispositif d'ouverture des feuilles ou mécanisme d'aplatissement des feuilles, la présente invention vise à empêcher que les pointes des feuilles ne soient déplacées latéralement par l'appareil pneumatique étaleur de feuilles,- en coupant l'aspiration lorsqu'une pointe de feuille vient à passer ; elle assure, 'en outre, un accrochage plus posi- tif de la côte au cours des opérations d'étendage et de transport ultérieures, grâce à un système de courroies à surface de carda- ge et de transporteurs à chaînes destinés à fournir une surface rugueuse et à admettre un courant d'air maximum dans ces derniers.
Un autre objet de l'invention consiste, après l'éten- dage de la feuille, à maintenir d'une manière plus positive et plus efficace, la position étalée de la feuille au cours des opérations ultérieures de transport et de transfert, et, à cette fin, sont prévus des transporteurs à aspiration exerçant leur action sur les portions de feuilles étalées, lors de leur
<Desc/Clms Page number 3>
transport à l'appareil à écôter les feuilles de tabac. 0'est encore un objet de l'invention, d'assurer un transport plus sùr et plus rapide des feuilles ou des limbes d'un transporteur à un autre avec moins de risque pour les feuilles de se recroquevil- ler ou de se fermer au cours du transfert, et, dans ce but, on a prévu des moyens pneumatiques pour chasser la feuille d'un trans- porteur et, en même temps, l'aspirer dans un autre.
Ayant en vue les objets ci-dessus ainsi que d'autres non mentionnés spécifi- quement, l'invention consiste en certaines constructions et com- binaisons dont la description complète est donnée ci-après, et qui sont indiquées d'une manière particulière dans le résumé des revendications annexé au présent brevet.
Dans les dessins en annexe, qui font partie de la présente spécification et dans lesquels les caractères semblables de référence correspondent aux mêmes organes ou à des organes semblables, Fig. 1 est une élévation latérale du mécanisme per- fectionné de manipulation des feuilles et de la machine à écôter les feuilles de tabac; Fig. 2 est une élévation détaillée en cou- pe faite sur la ligne 2-2 de la Fig. 1; Fig. 3 est une vue en plan du mécanisme de manipulation des feuilles telle qu'elle se présente à l'observateur placé sur les lignes 3-3 de la Fig. 1;
Fig. 4 est une élévation en bout, partiellement en coupe, vue de la ligne 4-4 de la Fig. 1, qui présente le dispositif du mécanisme d'écôtage; Fig. 5 est une élévation latérale vue de la ligne 5-5 de la Fig. 4 ; 6 est une élévation détaillée en bout où cer- tains organes du mécanisme faisant l'objet de la Fig. 4 ont été enlevés et omis sur le dessin; Fig. 7 est une élévation latérale sur la ligne 7-7 de la Fig. 6;
Figs 8 à 11 sont des élévations latérales schématiques permettant de se rendre compte du fonc- tionnement du mécanisme d'écôtage; Figs 12 à 14 sont des éléva- tions semblables représentant la construction et le fonctionne- ment d'un dispositif modifié de l'appareil à écôter; et Figs. 15
<Desc/Clms Page number 4>
et 16 sont respectivement une vue en bout et une vue de profil en coupe d'un certain détail.
En mettant à exécution l'invention, il a été prévu, en combinaison avec les dispositifs d'étendage des feuilles de tabac dont on doit enlever les cotes, un mécanisme destiné à recevoir les feuilles étalées et à séparer les cotes des limbes de celles=ci, des dispositifs visant à assurer le transfert des limbes étalés, desdits dispositifs au dit mécanisme, tout en maintenant les feuilles aplaties, et des dispositifs permettant de recevoir les limbes en provenance dudit mécanisme et de les disposer à plat, en juxtaposition. De préférence, une machine conforme à la présente invention comporte des moyens de trans- fert des feuilles comprenant des transporteurs à aspiration de surface, et des moyens assurant la succion dnaslesdis transpor- teurs, en vue du transfert des feuilles d'un transporteur à un autre.
De préférence, l'appareil à écôter les feuilles comprend des dispositifs pour le détachement des limbes de leurs cotes, et des organes mobiles possédant une surface arrondie et occu- pant entre la côte et le limbe une position leur permettant de prendre contact avec le limbe près du point de détachement, ceci arin de faciliter la séparation du limbe. Dans la meilleure construction envisagée, le mécanisme d'écôtage comprend un dispositir de traction des limbes, un dispositif de traction des o8tes, et un mécanisme assurant par intermittence, entre le dispositif de traction des limbes et celui des cotes, un espace destiné à recevoir la feuille et aussi à procurer un espace libre pour l'opération du détaohement, et de mettre à l'abri le limbe et les nervures transversales de la feuille oontre les risques de s'endommager.
De plus, dans les meilleures construc- tions, le dispositif de réception des limbes comprend un trans- porteur destiné à transférer les limbes écôtés, possédant un mécanisme assurant l'adhérence des limbes à son flanc inférieur, @ et comportant des dispositifs,rendant ledit mécanisme inopérant,
<Desc/Clms Page number 5>
à déposer les feuilles.
Les divers dispositifs signalés peuvent varier considérablement en construction tout en restant dans les limites précisées par les revendications du présent brevet, étant donné que le dispositif particulier choisi à titre d'exem- ple pour la présentation de l'invention constitue simplement une des nombreuses réalisations concrètes possibles de celle=ci. La présente invention ne se limite donc pas aux détails précis fai- sant l'objet du présent texte et des dessins en annexe.
MECANISMES D'ALIMENTATION ET D'OUVERTURE DES FEUILLES.
Nous référant aux Figs 1 et 3, les feuilles de tabac non écotées, qui se présentent habituellement plus ou moins recroquevillées et fréquemment tordues et cordées, sont placées par l'ouvrier sur les courroies mobiles 12 de la table 13, l'ex= trémité de la cote de chaque feuille étant placée dans l'une des ouvertures 14 aménagées sur,la chaîne d'espacement 15 qui circule à la même vitesse que les courroies 12.
Les courroies 12 et la chaîne 15 sont actionnées par des poulies¯et un pignon à chaîne sur un arbre 17 portant un engrena- ge conique 16 se mettant en prise avec un pignon conique 18 sur un arbre 19 portant un pignon à chaîne 20 actionné par une chaîne 21 reliée à un pignon à chaîne 22 aur un arbre 23. Ce dernier arbre est mis en mouvement par le moyen d'engrenages24 et 25 com- mandés par un arbre 36 lui-même actionné par une chaîne 27 reliée à un pignon à chaîne 29 sur un arbre 29, sur lequel sont montés les pignons à chaîne 30 des chaînes de transporteur de feuille 31 qui sont séparées les unes des autres.
L'arbre 29 est actionné par un pignon à chaîne 32 relié par une chaîne 33 à un pignon 34 sur un arbre 35 qui possède un pignon 36 commandé, au moyen d'une chaîne 37, par un pignon à chaîne 38 porté par l'arbre de moteur 39, Fig. 3. La chaîne d'espacement 16 actionne l'arbre 40 sur lequel sont montées les contre-poulies des'courroies sans fin.
Les chaînes sans fin d'accrochage 31 destinées au trans- port des feuilles jusqu'au dispositif d'étalage des feuilles et
<Desc/Clms Page number 6>
au delà,, passent également sur¯les pignons à chaîne 41 de l'ar- bre 42,, et sont maintenues à la tension convenable au moyen de pignons-tendeurs 43 portés par¯des bras réglables 44, montés sur le bâti 45. Les chaînes 31, séparés les uns des autres, portent entre elles un certain nombre de dispositifs d'accrocha- ge 46 qui, normalement fermés, s'ouvrent pour recevoir et évacuer les extrémités des cotes des feuilles, lorsqu'ils viennent en prise avec les cames fixes inférieure et supérieure respective- ment 47 et 43, soutenues par le bâti 45.
Les extrémités des cotes des feuilles, lors de leur transport, par le moyen de courroies 12, au¯centre de l'espace cet' pris¯entre les chaînes de transporteur 31, sont soulevées hors des ouvertures de la chaîne d'espacement 14 par un bloc cunéifor- me 49 et chacune d'elle est à son tour introduite dans l'un des dispositifs d'accrochage 46 qui s'ouvre alors en venant en prise avec la came inférieure 47.
Le dispositif élévatoire des feuilles
49 passe à travers une ouverture aménagée dans la table 13 et est fixé à une tige 60 actionnée par une came sur l'arbre 260
Les dispositifs d'accrochage 46 transportent les feuil- les à l'appareil 51 où s'effectue l'étalage ou aplatissement des feuilles, et où elles circulent entre les faces de paires de roues coaxiales striées de nervures et animées d'un mouvement de rotation 52, dont l'alignement est fait suivant la direction des reuilles en circulation, de chaque côté des côtes de celles-ci, et elles subissent alors la succion d'une pompe ou ventilateur aspirant relié aux chambres d'aspiration de l'appareil aplatis- seur des feuilles dudit groupe, par l'entremise de tuyaux 53, de telle sorte que l'air circule des o8tes aux bords des feuilles.
Les feuilles sont conduites dans le groupe 61 par un doigt 54 commandé par une came sur l'arbre 26, ledit doigta comprimant les feuilles contre un rouleau horizontal 55 reposant sur des supports fixés à l'appareil aplatisseur des feuilles 51, et dont le centra- ge sur le rouleau est assuré par une paire de rouleaux verticaux
<Desc/Clms Page number 7>
66 portés par des bras à montage élastique 67 laissant passer entre eux les dispositifs d'accrochage 46,
En sortant de l'appareil aplatisseur des feuilles 61, la cote ou partie oentrale de la feuille est appliquée par un rouleau 58 contre les pointes d'une courroie sans fin à surfa- ce de oardage 59, qui maintient la feuille au centre du passage de transporteur et l'empêche d'esciller d'un coté ou d'un autre,
pendant le parcours travers les chambres d'aspiration disposées latéralement 60 en communication aveo les tuyaux 53. Des soupapes 61 aménagées dans ces tuyaux coupent automatiquement l'aspira- tion dans les chambres 60 au moment où l'extrémité de la feuille sort de dessous le rouleau 58, ce qui empêche toute inégalité de la succion exercée sur les deux moitiés de la feuille, d'écar- ter 1'extrémité de la feuille de sa position centrale, étant donné que les soupapes d'aspiration se :
rouvrent dès que l'ex- trémité de la feuille a quitté les chambres 60 Les soupapes 61 sont actionnées au moyen d'une tige 62 fixée à un levier 63 pos- sédant un rouleau 64 maintenu en prise avec une came 66 sur l'ar- bre 35 par un ressort 66. ,Le rouleau 58 est porté par une tige 265 attachée à un arbre 256 reposant sur un coussinet 257 du bâti 46, l'arbre 266 pouvant tourner au moyen d'une manivelle dont la tension est assurée par un ressort 259 et qui est action- né par une tige 260 reliée à un levier 261 commandé par une came sur l'arbre 26, afin de laisser passer les dispositifs d'accro- ohage.
TRANSFERT DES FEUILLES OUVERTES A L'APPAREIL A EOOTER.
La feuille ouverte est maintenue à plat d'une manière positive par succion, contre les flancs inférieurs de deux cour- roies sans fin perforées 67 qui circulent de chaque côté de la côte accrochée à proximité des chambres d'aspiration 68, dont de petites portions 68', aux extrémités réceptrices des courroies 67, sont reliées par l'entremise de tuyaux 69' à des tuyaux d'aspiration 69, alors que leurs principales portions sont en
<Desc/Clms Page number 8>
communication avec des tuyaux 69 par l'entremise de tuyaux 69" munis de soupapes 70. Les deux courroies et les deux chambres auxquelles elles se rapportent sont séparées l'une de l'autre a2in de laisser passer entre elles les dispositifs d'accrochage 46.
Les soupapes 70¯sont reliées, par des tiges 71 et des leviers 72 à un arbre 73 reposant sur des coussinets 74 et possédant un levier 75 relié par des tiges 76 et 77, à un levier 78 commandé par une came 79 sur l'arbre 26, un galet sur le levier 78 étant maintenu sur la came 79 au moyen d'un ressort 80 Ainsi, alors que les petites chambres 68', reliées aux tuyaux 69', sont con- tinuellement soumises à l'aspiration afin de maintenir les feuil- les contre les courroies 67, l'aspiration est interrompue de temps en temps dans les grandes chambres 68 où aboutissent les tuyaux. 69' afin de permettre l'expulsion des feuilles des cour- roies 67.
Afin de réaliser une expulsion positive des feuilles, on a aménagé dans la portion principale de chacune des chambres 68, une vanne ou cloison à pivot 81, Fig. 1, qui est normalement maintenue à sa position supérieure par un ressort 82. Lorsque la feuille a atteint l'extrémité des courroies 67, les soupapes 70 se ferment par l'entremise de la came 79 et les vannes 81 s'en- foncent rapidement au moyen de doigts 83 actionnés par des tiges 84 et 85 commandées par un levier à came 86 que contrôle une came 87. L'air se trouve ainsi expulsé de la chambre 89, ce qui évacue la feuille d'un seul coup et d'une manière positive sur un transporteur à aspiration sous des courroies 67, sans permet- tre à la feuille aplatie de se recroqueviller ou de se fermer.
La came 87¯ est montée sur un arbre 88 commandé par une courroie croisée 89, reliée à un arbre 90 possédant un engrenage 91 en prise avec un engrenage 92 sur un arbre 96 qui possède un pignon à chaîne 94 actionné par une chaîne 95 reliée à un pignon à chaîne 96 sur l'arbre 35.
<Desc/Clms Page number 9>
Au moment où la feuille est expulsée des surfaces in- férieurs en circulation montante des courroies de transporteur 67, sous Inaction des vannes ou cloisons 81, elles sont mainte- nues par un rouleau 97 contre le flanc supérieur d'un transpor- teur sans fin perméable à l'air, qui peut consister en une cour- roie sans fin perforée 98, Figs. 1 et 2, ou en une rangée de chai- nes 131, Fig. 3, disposées sous les courroies 67 et circulant dans une direction descendante* Dès que le rouleau 97, qui occu- pe normalement une position rétrograde soulevée 97', indiquée en pointillés sur la Fig.
2, afin de laisser passer les dispositifs d'accrochage et les cotes des feuilles, s'est enfoncé pour pren- dre contact avec la feuille, le dispositif d'accrochage qui a saisi la cote de la feuille vient en prise avec la came supé- rieure 48 et ainsi s'ouvre, de sorte que, lors du soulèvement du rouleau 97, rien n'empêche que la feuille soit entrainée par la courroie 98 ou les chatnes 131, auxquelles elle se maintient par succion dans la chambre 99 où aboutissent les ramifications 100 des tuyaux 69".
Les soupapes 70 sont disposées de façon à diriger l'aspiration coupée des chambres 68 dans la chambre 99 et vice-versa. Le rouleau sert ainsi à détacher les extrémités inférieures des feuilles-des dispositifs d'accrochage si elles persistent à y adhérer, et à appliquer les feuilles sur le trans- porteur 98 ou SI!
Le rouleau 97, Fig. 2, est monté sur une tige 101 por- tée par deux leviers à mouvement de sonnette 102 et 103 pivotant sur un support 104 fixé à un bâti 45 et reliés l'un à l'autre par une barrette 105, Le levier 103 possède un bras supplémentai- re 106 relié par une barrette 107 à une tige 108 fixée de manière à pouvoir se régler, à un bras mortaisé 109 monté sur un arbre transversal 110 reposant sur des coussinets 111 sur le bâti 45.
A l'arbre 110, Figs 1 et 3, est fixé un levier 112 relié à un ressort 113 assujetti à un bâti 45 et relié par une tige 114 à
<Desc/Clms Page number 10>
un levier à mouvement de sonnette 115 qui est commandé par une tige 116 fixée à un levier 117 se mettant en prise avec une ca- me sur l'arbre 26.
Les courroies 67 passent au-dessus de rouleaux sur des arbres 118 et 119, et la courroie 98, guidée par des rouleaux, aboutit sur des arbres 120, 121, 122 et 123, l'arbre 120 possé- dant un pignon à chaîne 124 actionné par une chaîne 125 reliée à un.pignon 126 sur l'arbre 42, et un pignon à chaîne 127 action- nant, par l'entremise d'une chaîne 128, un pignon à chaîne 129 sur l'arbre 119. Dans la Fige 2, le rouleau sur,l'arbre 120 est remplacé par une rangée de pignons à chaîne 130, chaque pignon commandant une chaîne 131, des pignons à chaîne correspondants étant disposés sur les autres arbres.
Sur la courroie perforée 98, placée à quelque distance de chaque côté de la ligne centrale longitudinale de celle-ci, et circulant avec elle, sont deux courroies étroites ou chaînes 132, Figs. l.et 3 qui se séparent de la courroie 98 à l'endroit du rouleau, sur l'arbre 122, et formant un prolongement continu rétréci de celle-ci, qui passe verticalement au-dessus de rou- leaux ou pignons à chaîne 133 sur un arbre 134 revenant ensuite ou à la courroie 98, par l'entremise de galets-guides/pignons à chaîne, sur un arbre 135. On peut remplacer les deux courroies 132 par une courroie unique à surface de cardage 132, comme dans les Figs. 8 à 11, dont les pointes maintiennent plus efficacement la feuille à sa position centrale.
Quand on emploie les chaînes 131 au lieu de la courroie 98, deux des chaînes,désignées par le chiffre 132 sur la Fig. 2, au lieu de tourner autour de l'arbre 122, sont amenées par l'entremise de pignons à chatne sur des arbres 134 et 135.
Entre les rouleaux des arbres 121 et 122, se trouve une chambre d'aspiration 136 desservie par les tuyaux 69', et où l'aspiration est continue, ce qui maintient les feuilles aplaties
<Desc/Clms Page number 11>
et étendues sur la courroie 98, ou sur les chaînes 131, pendant que oes dernières passent sur l'arbre 122.
A proximité de la portion verticale des courroies, courroie à surface de,cardage, ou chaînes132, on a prévu une courroie sans fin 137, Fig. 1 passant par l'entremise de poulies sur des arbres 138 et 139, les courroies 137 et 132 saisissant entre elles les feuilles enlevées à la courroie 98 ou aux chat- nes 131, et les guidant à travers des chambres d'aspiration dis- posées verticalement pour l'aplatissement des feuilles ?0, qui finalement étendent les feuilles juste avant leur introduction dans l'appareil à écôter. La courroie 137 est actionnée par un engrenage 141 sur un arbre 139 venant en prise avec un engrena- ge 142 sur l'arbre 134.
L'aspiration s'effectue dans les chambres 140 par les tuyaux¯53 dont les soupapes 61 font que la succion s'exerce sur les deux moitiés d'une feuille dès que son extrémité est entrée en contact avec le cylindre d'aspiration 143 de l'ap- pareil à éc8ter, mais jamais avant ce moment-là, puisque, autre- ment, l'extrémité de la feuille risquerait d'être tirée de coté.
La courroie 137 peut comporter une surface de cardage, afin que ses pointes pénètrent la feuille et 1'.empêchent de se déplacer latéralement.
APPAREIL A EOOTER LES FEUILLES DE TABAC.
L'appareil à écôter les feuilles de tabac, qui est représenté en détail sur les Fige 4 à 7, comprend le cylindre d'aspiration mentionné plus haut 143 qui tourne tout autour d'un tambour creux, fixe, relié à la source d'aspiration par un tuyau 144, un tambour d'accrochage des côtes et une paire de rouleaux d'écôtage ou tiges 146, 146'. Le tambour d'aspiration et le cy- lindre 143 sont montés sur un arbre 147 reposant sur des bras 148 portés par l'arbre principal 149 de 1',appareil à séparer les côtes, reposant sur des coussinets 160 montés sur un bâti 151.
Un des bras 148 possède une rallonge latérale 152, portant un rouleau 153 maintenu en prise avec une came 154 sur un arbre 155
<Desc/Clms Page number 12>
par un ressort 156, ainsi que nous l'indiquerons de nouveau plus loin. Sur l'arbre 149 sont montés également des bras doubles 157 portant des rouleaux 158 et 159 sur lesquels passe une courroie 160 entourant partiellement la circonférence du cylin- dre d'aspiration 143 et passant, par l'entremise d'un rouleau 161, sur un arbre 162, d'ou elle revient en passant sur les galets-guides 163 et 164 Fig. 1, Le galet-guide 16S est porté par des bras 165 qui pivotent sur l'arbre de rouleau 164 et sont actionnés par le ressort mentionné plus haut 158 pour ten- dre la courroie 160, qui, sous l'action du ressort, maintient le rouleau 163 en prise avec la came 164.
L'arbre de rouleau 158 porte à ses extrémités, des arbres 166, où vient reposer l'arbre 167 d'une brosse rotative 168 qui vient balayer la surface du cylindre 143, afin d'empêcher l'extrémité du limbe des feuilles d'être entraîné par le cylindre.
¯Un pignon à chaîne 169 monté sur l'arbre 149 est actionné par une chaîne 170 reliée à un pignon à chaîne sur l'arbre 90, Fig. l, le mouvement ainsi obtenu se transmettant par l'entremise d'engrenages 171 et 172 à l'arbre 147. L'engre- nage 172 vient en prise avec un engrenage intermédiaire 173, reposant sur un bras réglable 174, oscillant sur l'un des bras 166, tout autour de l'arbre 167, et, par ce moyen, entraine un engrenage 175 sur ledit arbre. Un autre engrenage 176 sur l'ar- bre 149 vient en prise avec un engrenage double 177 fonctionnant librement sur l'arbre 155, le plus petit de ce double engrenage venant en prise avec un engrenage 178 qui, à son tour, se met en prise avec un engrenage 179 qui actionne un engrenage 180 assujetti à l'arbre à cames 166.
Les engrenages 178 et 179 sont montés¯sur des axes¯portés par un manchon 181 sur un arbre 155, ce manchon pouvant se tourner au moyen d'un bras 182 actionné par une tige 183 se terminant à proximité de la table 13 à por- tée de l'ouvrier, permettant ainsi le réglage de l'arbre à came 155 qui doit s'erfectuer en conformité avec la longueur des
<Desc/Clms Page number 13>
reuilles dont on alimente la machine, les engrenages 178 et 179, une fois ainsi réglés, produisant une action similaire à celle d'un engrenage planétaire.
Les mécanismes d'accrochage des côtes et d'écôtage des feuilles sont montés sur un arbre 184 portant un engrenage 185, actionné par l'engrenage 171 sur l'arbre 149 par l'entre- mise d'un engrenage intermédiaire 186 reposant sur un bras 187, monté sur un axe réglable par coulissement 188. Le tambour d'accrochage 145 sur l'arbre 184 est muni de gorges circulaires 189, et, en positionl adjacente, à sa périphérie, présente plu- sieurs plongeurs disposée axialement 190, chacun.d'eux possédant plusieurs pointes 191 faisant saillie dans les rainures axiales et radiales du tambour 145,
les ailettes 189a formées entre les gorges 189 et les pointes adjacentes 191 constituant un ensemble de groupes de dispositifs' d'accrochage dirigés circonférentiel- lement. Les plongeurs 190, Fig. 6, s'appuient, par l'entremise de ressorts 192, contre la surface d'une came fixe 193 fixée au coussinet 194 de l'arbre 184.
Les supports en forme de fourohe 195 et 198 portant les rouleaux d'écôtage 146, 146' sont libres sur l'arbre 184 et le support 196 possède un arbre 197 relié par une tige 198 à un levier à mouvement de sonnette pivotant sur un arbre 200, le levier 199 étant relié par une tige 201 à un levier double 202 pivotant autour d'un axe rixé à la pièce du bâti 203 et possédant un rouleau 204 maintenu, par un ressort 206, en prise avec une came 205 sur l'arbre 155. Les rouleaux ou tiges 146, 146' sont animés d'une vitesse telle que le mouve- ment de surface des rouleaux est à peu près égal au mouvement de la partie de la feuille s'y rapportant.
Ainsi qu'il ressort des dessins en annexe, le rouleau tourne de telle manière que sa surface se déplace dans la même direction que celle dans la- quelle le limbe de la feuille circule en dépassant le rouleau.
Les rouleaux 146, 146' sont actionnés par un moteur séparé, re-
<Desc/Clms Page number 14>
lié par une courroie 207 à une poulie 208, Fig. 4, sur un arbre 209 qui possède une deuxième poulie 210 reliée par une courroie 211 à une poulie double 212 maintenue d'une manière peu serrée sur l'arbre 184 au moyen d'un collier 213 la courroie 214 de ladite poulie double actionnant les poulies 215 sur les rouleaux.
La feuille L., Fig. 8, amenée par les courroies 132 et 137 sur la surface du cylindre 143, est mise en contact, par le mouvement de rotation du cylindre, avec la surface du tam- bour tournant en sens contraire 145. La côte de la feuille s'in- troduit dans l'une des gorges circulaires 189 et est saisie par les pointes 191 d'une série de plongeurs 190, ces pointes venant presser la cote latéralement contre l'ailette adjacente de la gorge 189a, sous l'action de ressorts 192 et d'une came 195..dès qu'une portion assez épaisse de la o8te atteint la position d'accrochage.
Au moment où a lieu cet accrochage, la côte S est entrainée par le tambour 145, et est ainsi amenée sur l'un des côtés du rouleau supérieur d'écôtage 146, tandis que la portion de feuille L maintenue par succion sur le cylindre 143 passe de l'autre côté dudit rouleau, exerçant ainsi une traction sur le limbe de la feuille au-dessus du rouleau 146 dans une di- rection, tandis que la côte y subit une traction dans la direc- tion opposée, ce qui amène la séparation de ces deux éléments.
Dès qu'une longueur suffisante de côte a pénétré dans la gorge du tambour 145 pour y être maintenue solidement, le rouleau 153 entre en prise aveo l'encoche de la came 154, ce qui amène les bras 148 et 157 à se déplacer pour prendre les posi- tions représentées sur la figure 9, créant ainsi un espace entre le cylindre 143 et le tambour 145, dans lequel le rouleau supé- rieur 146 est déplacé en faisant pivoter les support 195, 196 sur l'arbre 184, au moyen du levier 202 qui est actionné par la came 205 dont le mouvement de rotation s'effectue à l'unisson avec la came 154 sur l'arbre 155.
L'action du rouleau rotatif 146, qui saisit le limbe de feuille amené par traction au-dessus
<Desc/Clms Page number 15>
dudit rouleau, près de la position de détachement, réalise un écôtage soigné du limbe dont la côte est détachée par roulement.
Lorsque la séparation normale n'a pas lieu, le limbe tend à s'en- rouler, dans une certaine mesure, autour du rouleau, et ce der- nier exerce sur le limbe une traction dirigée à angle presque droit par rapport.à la direction de la côte, provoquant et assu- rant ainsi le détachement soigné du limbe de sa côte.
Une fois que le rouleau 146 a atteint la position représentée sur la figure 10 où le rouleau inférieur 146' a pris la place précédemment occupée par le rouleau 146, le rouleau 153 quitte l'encoche de la came 154, provoquant un mouvement de re- tour des bras 148 et 167, ce qui ramène le cylindre 143 vers le tambour 145. La côte S continue maintenant à se détacher pendant que s'exerce sur elle, au-dessus du rouleau 146, la traction du tambour 146,¯tandis que la feuille L. est entraînée autour du cylindre 143, d'où elle est déposée sur la courroie 160 au moyen de la brosse 168.
Une roue étoilée 218 actionnée par une chaîne 217 reliée à un arbre 139, éjecte les côtes eh s'introduisant entre les pointes 191 et les ailettes 199a du tambour d'accrochage, après que les côtes ont été lâchées par les pointes d'accrochage, par suite du mouvement de retour des plongeurs 190, provoqué par la came 193. L'arbre de roue étoilée 216 actionne, par l'entre- mise d'une chaîne 218, la courroie 69, qui guide les feuilles à travers la chambre d'aspiration 60
Dans le cas où une côte vient à se briser, la traction exercée par le tambour 145 n'a naturellement aucun effet sur la partie de la cote située au-delà de la cassure, et cette der- nière partie S', Fig. 11, sera entraînée à la suite de la feuille L sur le cylindre 143.
Dès qu'elle atteint sur ce dernier la po- sition d'accrochage, elle ira se loger dans l'une des gorges de tambour 45 et sera saisie par les pointes de plongeur de cette
<Desc/Clms Page number 16>
gorge, étant ainsi détachée de la feuille et transportée au- tour du rouleau iniérieur d'écôtage 143', qui continue alors l'opération d'écôtage.
A la fin de chaque cycle de la machine, correspondant à l'écôtage d'une feuille, le rouleau 153 vient s'engager dans une seconde encoche sur la came,154 et déclenche ainsi un mouve- ment du cylindre 143 qui l'éloigne du tambour 146, et, au cours de ce mouvement, la came 205, agissant sur le levier 202, ramène les rouleaux 146, 146' à leur première position, le cylindre étant alors ramené vers le tambour 145. Un des bras 148 possède une oreille axiale munie d'une vis réglable 148' qui vient en prise avec une rallonge 150' du coussinet 150, arrêtant ainsi d'une manière positive le mouvement des bras 148 et 167 avant que le cylindre 143 prenne vraiment contact avec le tambour 146.
Pour éviter que la cote ne soit entrainée sur la sur- face périphérique extérieure d'une cloison ou ailettes 189a entre les gorges 189, position où elle se trouverait hors de la portée des pointes d'accrochage 191, un oylindre cannelé 219, Figs. 6 et 7, repose entre les surfaces du cylindre 143 et le tambour 145, ce rouleau étant amené à se mouvoir suivant un mouvement alternatif dirigé selon l'axe sur une distance à peu près égale à la largeur d'une gorge de tambour 146. Une plaque 220 portant des coussinets destinés au rouleau 219 est fixée à une tige 221 reposant sur des supports 222 et 222' assujettis à une barre transversale 223 du bâti.
La tige 221 est fixée à une tige de liaison 224 actionnée par un axe excentrique 225 à l'extrémité d'un arbre 226 reposant sur des coussinets 227 sur la pièce de bâti 228. L'arbre 226 est actionné, par le moyen d'engrenages hélicoïdaux 229 commandés par l'arbre 209 animé d'une grande vitesse.
Sur les Figs. 12 à 14, un¯dispositif modifié de l'ap- pareil à éc8ter les feuilles de tabac est représenté. Ici, le
<Desc/Clms Page number 17>
cylindre 143 et le tambour 145 sont montés et actionnés exacte- ment comme précédemment, mais les cames 154 et 205 sont rempla- oées par les cames 164' et 205' provoquant des mouvements dif- férents du cylindre 143 et du rouleau d'écôtage 146. Dans ce cas, un seul rouleau 146 est employé, qui repose sur des bras doubles 197' et est maintenu sous tension, vers le cylindre 143 par un ressort 206',¯la came 205' ne servant plus ici que pour absorber la pression de ce ressort iors du retrait du cylindre 143 par rapport au tambour 145, Ce retrait s'effectue par une encoche de la came 154',
afin de dégager le passage pour permettre la libre introduction de la pointe de la feuille L. Dans cette position, Fig. 12, la came 205' se¯met en prise avec un rouleau 204 d'un levier à mouvement,de sonnette 202' qui vient prendre la place du levier double du type droit mentionné précédemment et main- tient le rouleau 146 éloigné du cylindre 143. Oe dernier reste à cette position jusqu'à ce que l'extrémité amincie de la c8te S ait dépassé le rouleau 146, après quoi il est ramené vers le tambour 145, ainsi qu'il ressort de la fig. 13 afin de permettre à la côte s, maintenant suffisamment épaisse, de s'engager dans 1' une des gorges du tambour 145 et d'y être saisie par les ergots ,dU' pointes d'accrochage 191, ainsi qu'il a été décrit plus haut.
Lorsque le cylindre occupe cette position, la came 205' S'est plus en prise avec le levier 202', de sorte que maintenant le rouleau 148 est maintenu contre¯la feuille sur le cylindre 143 par le ressort 206. L'action du rouleau d'éa8tage, qui tourne à une vitesse périphérique égale à celle du cylindre d'aspira- tion et de la feuille, réalise un écôtage meilleur permettant d'obtenir des cotes complètement débarrassées de tissu foliaire et éliminant tout gaspillage résultant de dommages affectant le limbe des feuilles, celui-ci se présentant à la sortie de l'ap- pareil d'écötage, avec un bord régulier ayant retenu un peu de la peau de la côte, comme cela arrive dans le cas d'un écôtage effectué à la main.
Après qu'un nombre suffisant des dispositifs
<Desc/Clms Page number 18>
d'accrochage ont saisi la cote S, le cylindre 143 se déplace, sous l'action de la came 154', s'écartant un peu du tambour 145 pour occuper la position représentée sur la Fig. 14, afin d'empêcher les nervures transversales, qui, comme la cote, de- viennent plus larges à la partie inférieure de la feuille, de se faire saisir par les dispositifs d'accrochage du tambour 145, ce qui se traduirait par un endommagement de la feuille.
Quand il se déplace pour occuper cette position, le rouleau 146 est entraîné par le cylindre 143, contre lequel il est maintenu par le ressort 206' au cours de l'opération entière de l'écôtage. Après un temps suffisant pour réaliser un éc8ta- ge de la feuille sur une longueur maximum, la came 205' vient soulever et séparer du cylindre 143 le rouleau 146, et la came 154'- provoque le déplacement du cylindre 143 par rapport au tambour 145 afin de permettre l'introduction entre eux de la feuille suivante.
EVACUATION DES FEUILLES ECOTEES.
Les feuilles écôtées et emmenées de l'appareil à écôter par la courroie 160, sont transportées par aspiration sus la boucle inférieure d'une courroie perforée 250, Fige. l et 3, dans une chambre 251' qui constitue une partie de la chambre d'aspiration 231 entourée par la courroie 230, la cham- bre 231' étant soumise à une aspiration continue par l'entre- mise d'un tuyau 232 relié à un des tuyaux d'aspiration 69. La courroie 230 est actionnée par l'arbre 162, par l'entremise des engrenages 233. Le tuyau 232 dessert aussi la chambre 231, mais possède, à proximité de ce dernier, une soupape 234 desti- née à couper l'aspiration, et une soupape 236 pour l'admission de l'air dans la chambre 251. en vue d'y soulager l'aspiration.
A l'intérieur de la chambre, dont le fond présente des rainures longitudinales 236 correspondant aux perforations aménagées dans la courroie 230, une plaque 237 est suspendue au moyen
<Desc/Clms Page number 19>
d'arbres 238 fixés aux arbres 239, 239 , tournant sur des cous- sinets disposés dans les parois latérales de la chambre 231.
Les arbres 239, 239' possèdent des bras 240 reliés par une tige 241, et l'arbre 239' a un bras 242 relié par une tige 243 à un levier 244 dont un rouleau 245 est maintenu en prise avec une came sur l'arbre 88 au moyen d'un ressort 248. Sur l'arbre 239' est monté aussi un bras 247 relié par une tige 248 à un levier 249 actionnant la soupape 234, et un bras 260 relié par une tige 261 à la soupape 236.
Lorsque l'extrémité avant d'une feuille située sur la courroie 230 a atteint l'extrémité de la ohambre 231, le levier à commande de came 244 fait tourner l'arbre 239' pro- voquant ainsi la fermeture de la soupape 234 et l'ouverture de la soupape 235, afin de substituer à l'aspiration appliquée à la chambre 231 la pression atmosphérique, et amenant la plaque ou cloison 237 à prendre la position enfoncée indiquée en poin- tillés sur la Fig. 1, ce qui chasse l'air à travers les rainu- res 236 et provoque l'expulsion de la feuille.
De cette manière, la feuille est éjectée de la courroie 230 et tombe sur une cour- roie 252, qui circule à angle droit par rapport à la courroie 230, et qui emporte les feuilles écôtées à la sortie de la ma- chine, arrangées cote à c8te, disposition propice à la mise en couches. La courroie 252 est actionnée par un engrenage à vis sans fin commandé par un arbre 263 actionné lui-même par une courroie 264 reliée à l'arbre 90, et on peut la faire marcher assez lentement pour réaliser le chevauchement des feuilles.
Le rouleau ou tige d'éxôtage 146 a tendance à retenir à sa surrace une substance gommeuse provenant du tabac, qui s'accumule jusqu'au moment où le fonctionnement de l'appareil cesse d'être efficient. En vue de maintenir ce rouleau propre, on peut introduite dans l'appareil un dispositif destiné à maintenir humide la surface de travail du rouleau. Le dispositif
<Desc/Clms Page number 20>
représenté consiste en un récipient d'eau 256 reposant, par l'entremise d'un support 257, sur le bâti de la'machina, et relié par un tuyau souple 255 à l'extrémité du rouleau d'écala- ge, qui est percé afin d'amener le liquide aux perforations 281 aménagées dans la partie de la tige venant prendre contact avec la feuille.
Une garniture 269 est prévue entre la liaison de tuyau souple 258 et une bride disposée sur le rouleau rota- tif 146, et un écrou 260, fileté sur la liaison 258 a pour but de serrer l'extrémité du rouleau contre la garniture juste assez pour empêcher les fuites.
CONDUITE DE LA MACHINE.
En ce qui concerne la conduite de cette machine, déjà expliquée dans une certaine mesure lors de la description des divers dispositifs la composant, il est signalé ici qu'on a dé- couvert qu'il est important de maintenir les portions de cote et de pointe de la feuille dans une position centrale au cours de l'opération d'aplatissement, étant donné qu'on a rencontré des difficultés pour réaliser une aspiration équilibrée de telle manière que la traction exercée sur chaque côté de la feuille soit égale. on a satisfait à cette exigence en introduisant dans la machine, la courroie à surface de cardage 69 qui vient se mettre en prise, d'une manière positive, avec la côte, au cours de l'opération d'ouverture des feuilles.
Pour éviter le dépla- cement de la pointe de la feuille d'un côté ou d'un autre, ainsi que nous l'avons déjà signalé, on coupe, au moment ou la pointe de la feuille vient à passer à travers, l'aspiration s'exerçant dans la chambre d'étalage des feuilles. Le fait, pour la pointe des feuilles, de ne pas s'ouvrir, n'est pas très important, étant donné qu'on n'enlève pas la côte de la partie de la feuille oonstituant la pointe, mais seulement cette partie de la cote qui est suffisamment large pour être saisie par les dispositifs daooroohage de l'appareil à écôter les feuillesde tabac.
Après l'étendage, on maintient la feuille ouverte au
<Desc/Clms Page number 21>
moyen des transporteurs à aspiration 67. Ceci est important par suite du fait que les feuilles tendent à se rider et à se re- croqueviller de nouveau si on les laisse à elle-mêmes, ne serait-ce que peu de temps.
Bien qu'il soit.nécessaire d'inter- rompre le contact mécanique avec la feuille, dans ce but, pen- dant un instant très court, lorsque s'effectue le transfert des feuilles aplaties du transporteur 67 au transporteur 98, la distance entré ces transporteurs est cependant si courte, et comme, d'autre part, la feuille est toujours soumise à la pres- sion d'air de transfert produite par la cloison $Il la feuille n'a pas la possibilité de se rider ou de se recroqueviller à un degré pouvant causer un détriment à la feuille.
Après que la feuille a été transportée à l'appareil d'écôtage par le moyen des courroies 132 et 137, la pointe de la feuille vient à passer entre l'élément rotatif accrocheur de o8tes 145 et le cylindre retenant les limbes. Le cylindre 143 est disposé et conduit de manière à assurer un espace entre lui et l'élément accrocheur des odes, afin qu'il n'y ait aucun danger¯que les dispositifs d'accrochage ne saisissent ou n'agis- sent sur la partie amincie de la cote ou sur les nervures trans- versales du limbe qu'il est désirable de oonserver au limbe après l'opération d'écôtage Ceci facilite, en outre, l'entraînement @ du limbe le long du cylindre d'aspiration 143.
jus qu' à ce qu'il soit saisi fortement et solidement par la courroie 160., Le cylin- dre 143 est amené, par le moyen du mécanisme de commande déjà décrit, à clore cet espace, afin que les dispositifs d'accrocha- ge puissent saisir la partie de la feuille constituant la cote, cette opération étant réglée de façon à s'effectuer lorsque la côte a atteint la taille rendant désirable sa séparation de la feuille. A ce moment-là, l'espace réservé entre le rouleau 143 et l'élément 145'est juste suffisant pour éviter des dommages au limbe de la feuille, mais est Inférieur à l'épaisseur de la cote.
Après que la côte a été saisie fermement par les dispositifs
<Desc/Clms Page number 22>
d'accrochage de 1'élément 145, on déclanche la mise en mou- vement du cylindre 143 pour créer de nouveau un espace libre qui peut être aussi grand que l'épaisseur de la cote ou plus grand , entre ledit cylindre et l'élément 145, à condition, toutefois, qu'on ait constaté que cet espace améliore l'opé- ration d'écôtage en permettant au point de détachement ou point de séparation entre la cote et la feuille de prendre une position naturelle, et assure un certain dégagement en prévision des cas de côtes tordues ou de cotes plus longues que les limbes, par suite de leur déformation et autres ir- régularités semblables.
Ceci met, en outre, à l'abri de tout dommage, les veines transversales du limbe, et élimine les cassures de la cote par une nouvelle action des dispositifs d'accrochage, après la réalisation d'.une adhérence parfaite de la côte sur ces-derniers, et assure, enfin, une coordi- nation meilleure dans l'action entre le limbe de la feuille et le rouleau d'écôtage 146.
Après l'écôtage. la feuille,passe sur la courroie
160 et, de là, sur le flanc inférieur du transporteur de sortie 230 La feuille est évacuée de ce transporteur, d'une manière positive, par un mouvement dirigé vers le bas de la que cloison 237, après aspiration appliquée dans la chambre
261 a été coupée et soulagée par l'ouverture d'une soupape de soulagement.
Ce dispositif élimine la tendance manifestée par la feuille d'adhérer fortement au transporteur, et chasse la feuille pneumatiquement contre le transporteur de sortie
252, n'offrant ainsi qu'un minimum d'occasions de mauvais placement de la feuille ou¯de sa superposition, ce qui ne manquerait¯pas d'arriver si une partie de la feuille venait à continuer d'adhérer au transporteur, un instant après qu'une autre partie t'aurait déjà quitté.
<Desc / Clms Page number 1>
IMPROVEMENTS IN STORAGE MECHANISMS AND MANI-
PULATION OF TOBACCO LEAVES.
The present invention relates to apparatuses having as an object the peeling of tobacco leaves as well as their handling and aims to achieve a better peeling, not only of the leaves of tabcs now peeled by the machine, but also of make possible, on a commercial scale, eco-friendly tobacco using a tabaca machine, such as, for example, filler tobacco for cigars, which is currently cut by hand.
One of the main objects of the present invention is to improve the quality of the peeling product, by removing leaf tissue more completely from the detached ribs, while considerably reducing the number of tears inflicted on the edge of the peeled leaf blade, finally by carrying out a stripping of the leaf blade very similar to that obtained by hand.
Another object of the present invention is to provide the means of arranging the school blades of the sheets in juxtaposition and, if desired, with an overlap allowing easy handling and removal. Another object of the in-
<Desc / Clms Page number 2>
vention is to improve the mode of circulation of the leaves in the apparatus which is accompanied by a change of position of the latter, first position with the petiole in front for the operation of opening the leaves, then position with the tip forward for the peeling operation, and for this purpose a suction transfer mechanism is provided.
it is yet another object of the present invention to improve the peeling apparatus by providing in its construction a passage or free space intended to receive the sheets with which the apparatus is fed; to provide a device which facilitates the detachment of the ribs and acts in concert with the traction mechanisms of the rib and the leaf blade, in order to achieve a more regular separation of the leaf blades from their ribs; finally, to ensure a more secure attachment to the rib by the rib traction device and a firmer grip of the limbo traction device on the latter.
As regards the device for opening the sheets or the mechanism for flattening the sheets, the present invention aims to prevent the tips of the sheets from being displaced laterally by the pneumatic sheet spreading apparatus, - by cutting off the suction when 'a point of leaf comes to pass; it ensures, moreover, a more positive catching of the rib during the operations of spreading and subsequent transport, thanks to a system of belts with carding surface and chain conveyors intended to provide a surface. rough and to admit a maximum draft in the latter.
Another object of the invention is, after the spreading of the sheet, to maintain in a more positive and efficient manner, the spread position of the sheet during the subsequent transport and transfer operations, and, to this end, suction conveyors are provided which exert their action on the portions of spread sheets, during their
<Desc / Clms Page number 3>
transport to the tobacco leaf peeler. It is still an object of the invention to provide safer and faster transport of the sheets or leaf blades from one conveyor to another with less risk of the leaves curling up or becoming closed at the same time. during the transfer, and, for this purpose, pneumatic means have been provided for expelling the sheet from one conveyor and at the same time sucking it into another.
Having in view the above objects as well as others not specifically mentioned, the invention consists of certain constructions and combinations, the full description of which is given below, and which are indicated in a particular manner in the summary of claims appended to this patent.
In the accompanying drawings, which form part of this specification and in which the like reference characters correspond to the same or similar members, Fig. 1 is a side elevation of the improved leaf handling mechanism and tobacco leaf peeling machine; Fig. 2 is a detailed sectional elevation taken on line 2-2 of FIG. 1; Fig. 3 is a plan view of the sheet handling mechanism as seen by the viewer placed on lines 3-3 of FIG. 1;
Fig. 4 is an end elevation, partially in section, viewed from line 4-4 of FIG. 1, which presents the device of the peeling mechanism; Fig. 5 is a side elevation viewed from line 5-5 of FIG. 4; 6 is a detailed end elevation where certain members of the mechanism forming the subject of FIG. 4 have been removed and omitted from the drawing; Fig. 7 is a side elevation on line 7-7 of FIG. 6;
Figs 8 to 11 are schematic side elevations showing the operation of the peeling mechanism; Figs 12-14 are similar elevations showing the construction and operation of a modified device of the peeling apparatus; and Figs. 15
<Desc / Clms Page number 4>
and 16 are respectively an end view and a sectional side view of some detail.
By implementing the invention, it has been provided, in combination with the devices for spreading tobacco leaves from which the dimensions must be removed, a mechanism intended to receive the spread leaves and to separate the dimensions of the blades from those = Ci, devices aiming to ensure the transfer of the spread leaves, from said devices to said mechanism, while keeping the sheets flattened, and devices making it possible to receive the blades from said mechanism and to arrange them flat, in juxtaposition. Preferably, a machine in accordance with the present invention comprises sheet transfer means comprising surface suction conveyors, and means ensuring the suction of the said conveyors, with a view to transferring the sheets from a conveyor to a conveyor. other.
Preferably, the leaf stripping apparatus comprises devices for detaching the leaf blades from their sides, and movable members having a rounded surface and occupying between the side and the leaf blade a position allowing them to come into contact with the leaf blade. near the point of detachment, this is to facilitate the separation of the limbus. In the best construction envisaged, the peeling mechanism comprises a limbo traction device, an o8tes traction device, and a mechanism providing intermittently, between the limbo traction device and that of the ribs, a space intended to receive the leaf and also to provide a free space for the detachment operation, and to protect the blade and the transverse veins of the leaf oont the risks of being damaged.
In addition, in the best constructions, the device for receiving the limbo comprises a conveyor intended to transfer the cut-off blades, having a mechanism ensuring the adhesion of the blades to its lower side, @ and comprising devices, making said blade. inoperative mechanism,
<Desc / Clms Page number 5>
to deposit the leaves.
The various devices referred to may vary considerably in construction while remaining within the limits specified by the claims of the present patent, since the particular device chosen as an example for presenting the invention is simply one of many embodiments. possible concrete of this. The present invention is therefore not limited to the precise details forming the subject of the present text and of the accompanying drawings.
FEEDING AND LEAF OPENING MECHANISMS.
Referring to Figs 1 and 3, the unshelled tobacco leaves, which usually appear more or less curled up and frequently twisted and corded, are placed by the worker on the movable belts 12 of the table 13, the end = end with the dimension of each sheet being placed in one of the openings 14 provided on, the spacer chain 15 which circulates at the same speed as the belts 12.
Belts 12 and chain 15 are actuated by pulleys and a chain sprocket on a shaft 17 carrying a bevel gear 16 meshing with a bevel gear 18 on a shaft 19 carrying a chain sprocket 20 operated by a chain 21 connected to a chain pinion 22 having a shaft 23. The latter shaft is set in motion by means of gears 24 and 25 controlled by a shaft 36 which is itself actuated by a chain 27 connected to a chain pinion. chain 29 on a shaft 29, on which are mounted the chain sprockets 30 of the sheet conveyor chains 31 which are separated from each other.
The shaft 29 is actuated by a chain sprocket 32 connected by a chain 33 to a sprocket 34 on a shaft 35 which has a sprocket 36 controlled, by means of a chain 37, by a chain sprocket 38 carried by the motor shaft 39, Fig. 3. The spacer chain 16 drives the shaft 40 on which the endless belt counter-pulleys are mounted.
The endless hooking chains 31 intended for transporting the sheets to the device for spreading the sheets and
<Desc / Clms Page number 6>
beyond, also pass over the chain sprockets 41 of the shaft 42 ,, and are maintained at the appropriate tension by means of idler pinions 43 carried by adjustable arms 44, mounted on the frame 45. The chains 31, separated from each other, carry between them a certain number of hooking devices 46 which, normally closed, open to receive and remove the ends of the sides of the sheets, when they come into engagement with them. the lower and upper fixed cams 47 and 43 respectively, supported by the frame 45.
The ends of the sides of the sheets, during their transport, by means of belts 12, at the center of the space this' caught between the conveyor chains 31, are lifted out of the openings of the spacer chain 14 by a wedge-shaped block 49 and each of them is in turn introduced into one of the hooking devices 46 which then opens by engaging the lower cam 47.
The leaf lifting device
49 passes through an opening in the table 13 and is fixed to a rod 60 actuated by a cam on the shaft 260
The hooking devices 46 transport the sheets to the apparatus 51 where the spreading or flattening of the sheets takes place, and where they circulate between the faces of pairs of coaxial wheels striated with ribs and animated by a movement of rotation 52, the alignment of which is made in the direction of the circulating harvest, on each side of the ribs thereof, and they then undergo the suction of a pump or suction fan connected to the suction chambers of the apparatus flattener of the sheets of said group, through pipes 53, so that the air circulates from the ribs to the edges of the sheets.
The sheets are led into the group 61 by a finger 54 controlled by a cam on the shaft 26, said finger compressing the sheets against a horizontal roller 55 resting on supports fixed to the sheet flattening apparatus 51, and whose center - age on the roll is ensured by a pair of vertical rollers
<Desc / Clms Page number 7>
66 carried by resiliently mounted arms 67 allowing the attachment devices 46 to pass between them,
On exiting the sheet flattener 61, the central dimension or part of the sheet is applied by a roller 58 against the points of an endless belt with a corrugation surface 59, which maintains the sheet in the center of the passage. carrier and prevents it from slipping on one side or another,
during the passage through the suction chambers 60 arranged laterally in communication with the pipes 53. Valves 61 arranged in these pipes automatically cut off the suction in the chambers 60 when the end of the sheet comes out from under the roller 58, which prevents any unevenness of the suction exerted on the two halves of the sheet, from moving the end of the sheet away from its central position, since the suction valves are:
reopen as soon as the end of the sheet has left the chambers 60 The valves 61 are actuated by means of a rod 62 attached to a lever 63 having a roller 64 held in engagement with a cam 66 on the back - bre 35 by a spring 66., The roller 58 is carried by a rod 265 attached to a shaft 256 resting on a bearing 257 of the frame 46, the shaft 266 being able to rotate by means of a crank, the tension of which is ensured by a spring 259 and which is actuated by a rod 260 connected to a lever 261 controlled by a cam on the shaft 26, in order to allow the latching devices to pass.
TRANSFER OF THE OPEN SHEETS TO THE EOOTER DEVICE.
The open sheet is held flat in a positive manner by suction against the lower flanks of two perforated endless belts 67 which circulate on either side of the rib hooked near the suction chambers 68, of which small portions 68 ', at the receiving ends of the belts 67, are connected by means of pipes 69' to suction pipes 69, while their main portions are in
<Desc / Clms Page number 8>
communication with pipes 69 by means of pipes 69 "provided with valves 70. The two belts and the two chambers to which they relate are separated from each other in order to allow the hooking devices 46 to pass between them. .
The valves 70¯ are connected, by rods 71 and levers 72 to a shaft 73 resting on bearings 74 and having a lever 75 connected by rods 76 and 77, to a lever 78 controlled by a cam 79 on the shaft 26, a roller on the lever 78 being held on the cam 79 by means of a spring 80 Thus, while the small chambers 68 ', connected to the pipes 69', are continuously subjected to suction in order to maintain the sheets against the belts 67, the suction is interrupted from time to time in the large chambers 68 where the pipes end. 69 'in order to allow the sheets to be expelled from the belts 67.
In order to achieve a positive expulsion of the sheets, a pivot valve or partition 81 has been fitted in the main portion of each of the chambers 68, FIG. 1, which is normally held in its upper position by a spring 82. When the sheet has reached the end of the belts 67, the valves 70 close through the cam 79 and the valves 81 quickly sink. by means of fingers 83 actuated by rods 84 and 85 controlled by a cam lever 86 controlled by a cam 87. The air is thus expelled from the chamber 89, which evacuates the sheet at once and of positively on a vacuum conveyor under belts 67, without allowing the flattened sheet to curl up or close.
The cam 87¯ is mounted on a shaft 88 driven by a cross belt 89, connected to a shaft 90 having a gear 91 in mesh with a gear 92 on a shaft 96 which has a chain sprocket 94 actuated by a chain 95 connected to a chain sprocket 96 on the shaft 35.
<Desc / Clms Page number 9>
As the sheet is expelled from the upwardly circulating lower surfaces of the conveyor belts 67, under the action of the valves or partitions 81, they are held by a roller 97 against the upper side of an endless conveyor. breathable, which may consist of a perforated endless belt 98, Figs. 1 and 2, or in a row of chains 131, Fig. 3, arranged under the belts 67 and running in a downward direction * As soon as the roller 97, which normally occupies a raised retrograde position 97 ', indicated in dotted lines in FIG.
2, in order to allow the hooking devices and the dimensions of the sheets to pass through, is pushed in to make contact with the sheet, the hooking device which has seized the dimension of the sheet engages with the upper cam - upper 48 and thus opens, so that, when lifting the roller 97, nothing prevents the sheet from being driven by the belt 98 or the chains 131, which it is maintained by suction in the chamber 99 where end the branches 100 of the pipes 69 ".
The valves 70 are arranged to direct the cut off suction from the chambers 68 into the chamber 99 and vice versa. The roller thus serves to detach the lower ends of the sheets from the hooking devices if they persist in adhering to them, and to apply the sheets to the conveyor 98 or SI!
The roller 97, Fig. 2, is mounted on a rod 101 carried by two bell movement levers 102 and 103 pivoting on a support 104 fixed to a frame 45 and connected to each other by a bar 105, The lever 103 has a additional arm 106 connected by a bar 107 to a rod 108 fixed so as to be able to be adjusted, to a mortise arm 109 mounted on a transverse shaft 110 resting on bearings 111 on the frame 45.
To the shaft 110, Figs 1 and 3, is fixed a lever 112 connected to a spring 113 secured to a frame 45 and connected by a rod 114 to
<Desc / Clms Page number 10>
a doorbell lever 115 which is controlled by a rod 116 attached to a lever 117 engaging a cam on the shaft 26.
The belts 67 pass over rollers on shafts 118 and 119, and the belt 98, guided by the rollers, ends on shafts 120, 121, 122 and 123, the shaft 120 having a chain sprocket 124 actuated by a chain 125 connected to a sprocket 126 on the shaft 42, and a chain sprocket 127 operating, through a chain 128, a chain sprocket 129 on the shaft 119. In the chain Fig 2, the roller on, the shaft 120 is replaced by a row of chain sprockets 130, each sprocket controlling a chain 131, corresponding chain sprockets being arranged on the other shafts.
On the perforated belt 98, placed at some distance on either side of the longitudinal center line thereof, and running with it, are two narrow belts or chains 132, Figs. l. and 3 which separate from the belt 98 at the location of the roller, on the shaft 122, and forming a continuous narrowed extension of the latter, which passes vertically above rollers or chain sprockets 133 on a shaft 134 then returning or to the belt 98, through guide rollers / chain sprockets, on a shaft 135. The two belts 132 can be replaced by a single belt with carding surface 132, as in the Figs. 8 to 11, the tips of which hold the leaf more effectively in its central position.
When the chains 131 are used instead of the belt 98, two of the chains, designated by the numeral 132 in FIG. 2, instead of revolving around shaft 122, are fed through sprockets on shafts 134 and 135.
Between the rollers of the shafts 121 and 122, there is a suction chamber 136 served by the pipes 69 ', and where the suction is continuous, which keeps the leaves flattened
<Desc / Clms Page number 11>
and extended on the belt 98, or on the chains 131, while the latter pass on the shaft 122.
Near the vertical portion of the belts, carding surface belt, or chains 132, an endless belt 137 is provided, FIG. 1 passing through pulleys on shafts 138 and 139, the belts 137 and 132 grasping between them the leaves removed at the belt 98 or the chains 131, and guiding them through the suction chambers arranged vertically for the flattening of the leaves? 0, which ultimately spread the leaves just before their introduction into the peeling apparatus. Belt 137 is operated by a gear 141 on a shaft 139 which engages a mesh 142 on the shaft 134.
The suction is carried out in the chambers 140 by the pipes ¯53 whose valves 61 cause the suction to be exerted on the two halves of a sheet as soon as its end has come into contact with the suction cylinder 143 of the apparatus to be trimmed, but never before that moment, since, otherwise, the end of the sheet would risk being pulled aside.
The belt 137 may have a carding surface, so that its tips penetrate the sheet and prevent it from moving sideways.
TOBACCO LEAVES EOOTER.
The tobacco leaf shelling apparatus, which is shown in detail in Figs 4-7, comprises the aforementioned suction cylinder 143 which rotates all around a hollow, stationary drum connected to the source of. suction through a pipe 144, a rib hooking drum and a pair of peeling rollers or rods 146, 146 '. The suction drum and the cylinder 143 are mounted on a shaft 147 resting on arms 148 carried by the main shaft 149 of the rib separating apparatus, resting on bearings 160 mounted on a frame 151.
One of the arms 148 has a side extension 152, carrying a roller 153 held in engagement with a cam 154 on a shaft 155
<Desc / Clms Page number 12>
by a spring 156, as we will indicate again below. On the shaft 149 are also mounted double arms 157 carrying rollers 158 and 159 on which passes a belt 160 partially surrounding the circumference of the suction cylinder 143 and passing, through a roller 161, over a shaft 162, from which it returns by passing over the guide rollers 163 and 164 FIG. 1, The guide roller 16S is carried by arms 165 which pivot on the roller shaft 164 and are actuated by the aforementioned spring 158 to tension the belt 160, which, under the action of the spring, maintains the roller 163 in engagement with the cam 164.
The roller shaft 158 has at its ends, shafts 166, where the shaft 167 of a rotating brush 168 which sweeps the surface of the cylinder 143 rests, in order to prevent the end of the leaf blade from falling. be driven by the cylinder.
¯A chain sprocket 169 mounted on shaft 149 is actuated by a chain 170 connected to a chain sprocket on shaft 90, Fig. 1, the movement thus obtained being transmitted through gears 171 and 172 to the shaft 147. The gear 172 engages an intermediate gear 173, resting on an adjustable arm 174, oscillating on the shaft. one of the arms 166, all around the shaft 167, and, by this means, drives a gear 175 on said shaft. Another gear 176 on shaft 149 engages a free-running double gear 177 on shaft 155, the smaller of this double gear meshing with a gear 178 which in turn engages. engaged with a gear 179 which operates a gear 180 secured to the camshaft 166.
The gears 178 and 179 are mounted ¯ on axes ¯ carried by a sleeve 181 on a shaft 155, this sleeve being able to turn by means of an arm 182 actuated by a rod 183 terminating near the table 13 to por- workman's shaft, thus allowing the adjustment of the camshaft 155 which must erect in accordance with the length of the
<Desc / Clms Page number 13>
leaves which are fed to the machine, gears 178 and 179, when so adjusted, producing an action similar to that of a planetary gear.
The rib hooking and leaf peeling mechanisms are mounted on a shaft 184 carrying a gear 185, actuated by the gear 171 on the shaft 149 through the input of an intermediate gear 186 resting on a arm 187, mounted on an adjustable axis 188. The hooking drum 145 on the shaft 184 is provided with circular grooves 189, and, in adjacent position, at its periphery, has several plungers arranged axially 190, each .they having several spikes 191 projecting into the axial and radial grooves of the drum 145,
the fins 189a formed between the grooves 189 and the adjacent spikes 191 constituting a set of groups of hooking devices directed circumferentially. The divers 190, Fig. 6, are supported, by means of springs 192, against the surface of a fixed cam 193 fixed to the bearing 194 of the shaft 184.
The fourohe-shaped supports 195 and 198 carrying the peeling rollers 146, 146 'are free on the shaft 184 and the support 196 has a shaft 197 connected by a rod 198 to a doorbell lever pivoting on a shaft. 200, the lever 199 being connected by a rod 201 to a double lever 202 pivoting about an axis fixed to the part of the frame 203 and having a roller 204 held, by a spring 206, in engagement with a cam 205 on the shaft 155. The rollers or rods 146, 146 'are driven at such a speed that the surface movement of the rollers is approximately equal to the movement of the portion of the sheet relating thereto.
As can be seen from the accompanying drawings, the roller rotates in such a manner that its surface moves in the same direction as that in which the leaf blade travels past the roller.
The rollers 146, 146 'are driven by a separate motor, re-
<Desc / Clms Page number 14>
linked by a belt 207 to a pulley 208, FIG. 4, on a shaft 209 which has a second pulley 210 connected by a belt 211 to a double pulley 212 held loosely on the shaft 184 by means of a collar 213 the belt 214 of said double pulley actuating the pulleys 215 on the rollers.
The leaf L., Fig. 8, brought by the belts 132 and 137 onto the surface of the cylinder 143, is brought into contact, by the rotational movement of the cylinder, with the surface of the counter rotating drum 145. The side of the sheet is influenced. - troduit in one of the circular grooves 189 and is gripped by the points 191 of a series of plungers 190, these points pressing the dimension laterally against the adjacent fin of the groove 189a, under the action of springs 192 and of a cam 195 ... as soon as a fairly thick portion of the o8te reaches the hooking position.
At the time when this hooking takes place, the side S is driven by the drum 145, and is thus brought to one of the sides of the upper peeling roller 146, while the portion of sheet L held by suction on the cylinder 143 passes through the other side of said roll, thereby exerting a pull on the leaf blade above roll 146 in one direction, while the rib is pulled therein in the opposite direction, which causes the separation of these two elements.
As soon as a sufficient length of rib has entered the groove of drum 145 to be held there securely, roller 153 engages with the notch of cam 154, causing arms 148 and 157 to move to take hold. the positions shown in Fig. 9, thereby creating a space between cylinder 143 and drum 145, in which upper roller 146 is moved by pivoting supports 195, 196 on shaft 184, by means of the lever 202 which is actuated by cam 205 whose rotational movement is performed in unison with cam 154 on shaft 155.
The action of the rotating roller 146, which grips the leaf blade pulled above
<Desc / Clms Page number 15>
of said roller, near the detachment position, performs careful peeling of the blade, the rib of which is detached by rolling.
When normal separation does not take place, the leaf blade tends to curl, to some extent, around the roller, and the latter exerts a pull on the leaf blade directed at almost right angles to the roller. direction of the coast, causing and thus ensuring the careful detachment of the limbus from its rib.
Once the roller 146 has reached the position shown in Figure 10 where the lower roller 146 'has taken the place previously occupied by the roller 146, the roller 153 leaves the notch of the cam 154, causing a re-movement. turn of the arms 148 and 167, which brings the cylinder 143 back to the drum 145. The rib S now continues to detach while the traction of the drum 146 is exerted on it, above the roller 146, while the sheet L. is driven around the cylinder 143, from where it is deposited on the belt 160 by means of the brush 168.
A star wheel 218 actuated by a chain 217 connected to a shaft 139, ejects the ribs eh entering between the points 191 and the fins 199a of the hooking drum, after the ribs have been released by the hooking points, as a result of the return movement of the plungers 190, caused by the cam 193. The star wheel shaft 216 actuates, through the input of a chain 218, the belt 69, which guides the sheets through the chamber of 'suction 60
In the event that a rib breaks, the traction exerted by the drum 145 naturally has no effect on the part of the dimension situated beyond the break, and this latter part S ', FIG. 11, will be driven after the sheet L on the cylinder 143.
As soon as it reaches the hooking position on the latter, it will be lodged in one of the drum grooves 45 and will be gripped by the plunger points of this
<Desc / Clms Page number 16>
throat, thus being detached from the sheet and transported around the inner peeling roll 143 ', which then continues the peeling operation.
At the end of each cycle of the machine, corresponding to the peeling of a sheet, the roller 153 engages in a second notch on the cam, 154 and thus triggers a movement of the cylinder 143 which moves it away. of the drum 146, and, during this movement, the cam 205, acting on the lever 202, returns the rollers 146, 146 'to their first position, the cylinder then being returned to the drum 145. One of the arms 148 has a axial lug provided with an adjustable screw 148 'which engages with an extension 150' of the pad 150, thereby positively stopping the movement of the arms 148 and 167 before the cylinder 143 really contacts the drum 146.
To prevent the dimension from being drawn onto the outer peripheral surface of a partition or fins 189a between the grooves 189, a position where it would be outside the reach of the hooking points 191, a grooved oylinder 219, Figs. 6 and 7, rests between the surfaces of the cylinder 143 and the drum 145, this roller being caused to move in a reciprocating movement directed along the axis for a distance approximately equal to the width of a drum groove 146. A plate 220 carrying bearings for the roller 219 is attached to a rod 221 resting on supports 222 and 222 'secured to a cross bar 223 of the frame.
The rod 221 is fixed to a connecting rod 224 actuated by an eccentric axis 225 at the end of a shaft 226 resting on bearings 227 on the frame part 228. The shaft 226 is actuated by means of helical gears 229 controlled by the shaft 209 driven at high speed.
In Figs. 12 to 14, a modified device of the tobacco leaf stripper is shown. Here the
<Desc / Clms Page number 17>
cylinder 143 and drum 145 are mounted and actuated exactly as before, but cams 154 and 205 are replaced by cams 164 'and 205' causing different movements of cylinder 143 and peeling roller 146 In this case, a single roller 146 is employed, which rests on double arms 197 'and is kept under tension, towards the cylinder 143 by a spring 206', ¯ the cam 205 'serving here only to absorb the pressure. of this spring when the cylinder 143 is withdrawn relative to the drum 145, This withdrawal is effected by a notch in the cam 154 ',
in order to clear the passage to allow the free introduction of the tip of the sheet L. In this position, Fig. 12, the cam 205 'engages with a roller 204 of a bell movement lever 202' which takes the place of the double lever of the right type mentioned above and keeps the roller 146 away from the cylinder 143 The latter remains in this position until the thinned end of the side S has passed the roller 146, after which it is returned to the drum 145, as can be seen in FIG. 13 in order to allow the rib s, now sufficiently thick, to engage in one of the grooves of the drum 145 and to be gripped there by the lugs, of the hooking points 191, as was previously mentioned. described above.
When the cylinder is in this position, the cam 205 'has no longer engaged with the lever 202', so that now the roller 148 is held in control of the sheet on the cylinder 143 by the spring 206. The action of the roller stripping, which rotates at a peripheral speed equal to that of the suction cylinder and of the leaf, achieves a better stripping allowing to obtain sides completely free of leaf tissue and eliminating any waste resulting from damage to the leaf blade leaves, the latter appearing at the exit of the peeling apparatus, with a regular edge having retained a little of the skin of the rib, as happens in the case of peeling carried out by hand .
After a sufficient number of devices
<Desc / Clms Page number 18>
hooking have entered dimension S, cylinder 143 moves, under the action of cam 154 ', moving away from drum 145 to occupy the position shown in FIG. 14, in order to prevent the transverse ribs, which, like the dimension, become wider at the lower part of the sheet, from being caught by the hooks of the drum 145, which would result in damage of the sheet.
As it moves into this position, roller 146 is driven by cylinder 143, against which it is held by spring 206 'during the entire peeling operation. After a sufficient time to carry out a splitting of the sheet over a maximum length, the cam 205 'comes to lift and separate from the cylinder 143 the roller 146, and the cam 154'- causes the displacement of the cylinder 143 relative to the drum 145 in order to allow the introduction between them of the following sheet.
EVACUATION OF CUT LEAVES.
The leaves peeled and taken from the peeling apparatus by the belt 160, are transported by suction over the lower loop of a perforated belt 250, Fige. 1 and 3, in a chamber 251 'which constitutes part of the suction chamber 231 surrounded by the belt 230, the chamber 231' being subjected to continuous suction through the entry of a connected pipe 232. to one of the suction pipes 69. The belt 230 is actuated by the shaft 162, via the gears 233. The pipe 232 also serves the chamber 231, but has, near the latter, a valve 234 desti - Born to cut the suction, and a valve 236 for the admission of air into the chamber 251. in order to relieve the suction.
Inside the chamber, the bottom of which has longitudinal grooves 236 corresponding to the perforations made in the belt 230, a plate 237 is suspended by means of
<Desc / Clms Page number 19>
of shafts 238 attached to shafts 239, 239, rotating on cushions arranged in the side walls of chamber 231.
The shafts 239, 239 'have arms 240 connected by a rod 241, and the shaft 239' has an arm 242 connected by a rod 243 to a lever 244 of which a roller 245 is held in engagement with a cam on the shaft. 88 by means of a spring 248. On the shaft 239 'is also mounted an arm 247 connected by a rod 248 to a lever 249 actuating the valve 234, and an arm 260 connected by a rod 261 to the valve 236.
When the leading end of a sheet on belt 230 has reached the end of chamber 231, cam lever 244 rotates shaft 239 'thereby causing valve 234 to close and shut off. opening the valve 235, in order to replace the suction applied to the chamber 231 with atmospheric pressure, and causing the plate or partition 237 to assume the depressed position indicated in dotted lines in FIG. 1, which drives air through the grooves 236 and expels the sheet.
In this way, the sheet is ejected from the belt 230 and falls on a belt 252, which runs at right angles to the belt 230, and which carries the peeled sheets out of the machine, arranged sideways. next to it, an arrangement conducive to layering. The belt 252 is operated by a worm gear driven by a shaft 263 itself operated by a belt 264 connected to the shaft 90, and can be made to walk slowly enough to achieve the overlap of the sheets.
The stripping roller or rod 146 tends to retain at its surface a gummy substance from the tobacco which accumulates until such time as the operation of the apparatus ceases to be efficient. In order to keep this roller clean, a device for keeping the working surface of the roller wet can be introduced into the apparatus. The device
<Desc / Clms Page number 20>
shown consists of a water container 256 resting, by way of a support 257, on the frame of the machine, and connected by a flexible pipe 255 to the end of the scaling roller, which is pierced in order to bring the liquid to the perforations 281 made in the part of the rod coming into contact with the sheet.
A gasket 269 is provided between the hose connection 258 and a flange disposed on the rotating roller 146, and a nut 260, threaded on the connection 258 is intended to clamp the end of the roll against the gasket just enough to prevent leaks.
OPERATION OF THE MACHINE.
With regard to the operation of this machine, already explained to a certain extent during the description of the various devices composing it, it is pointed out here that it has been discovered that it is important to maintain the side portions and tip of the sheet in a central position during the flattening operation, since difficulties have been encountered in achieving balanced suction such that the pull exerted on each side of the sheet is equal. This requirement has been met by introducing into the machine the carding surface belt 69 which engages positively with the rib during the sheet opening operation.
In order to prevent the tip of the leaf from moving to one side or another, as we have already pointed out, we cut, when the tip of the leaf comes to pass through, the aspiration exerted in the leaf display chamber. The fact that the tip of the leaves does not open is not very important, given that the rib of the part of the leaf constituting the tip is not removed, but only that part of the leaf. dimension which is large enough to be grasped by the daooroohage devices of the tobacco leaf peeler.
After hanging out, keep the sheet open at
<Desc / Clms Page number 21>
Means of Suction Conveyors 67. This is important because the sheets tend to wrinkle and curl up again if left on their own even for a short time.
Although it is necessary to break the mechanical contact with the sheet, for this purpose, for a very short time, when the transfer of the flattened sheets is effected from the conveyor 67 to the conveyor 98, the distance entered these carriers is however so short, and as, on the other hand, the sheet is always subjected to the pressure of transfer air produced by the septum $ It the sheet has no possibility of wrinkling or of being curl to a degree that may cause detriment to the leaf.
After the sheet has been transported to the peeling apparatus by means of the belts 132 and 137, the tip of the sheet passes between the rotating eye catching member 145 and the blade retaining cylinder. The cylinder 143 is arranged and driven so as to ensure a space between it and the hooking element of the odes, so that there is no danger that the hooking devices do not catch or act on the cylinder. thinned part of the rib or on the transverse ribs of the leaf blade which it is desirable to keep at the leaf blade after the peeling operation This further facilitates the driving of the leaf blade along the suction cylinder 143 .
until it is gripped strongly and securely by the belt 160., The cylinder 143 is caused, by means of the control mechanism already described, to close this space, so that the hooking devices- ge can grasp the part of the sheet constituting the dimension, this operation being adjusted so as to be carried out when the rib has reached the size making it desirable to separate it from the sheet. At this time, the space reserved between the roller 143 and the element 145 is just sufficient to avoid damage to the leaf blade, but is less than the thickness of the dimension.
After the rib has been gripped firmly by the devices
<Desc / Clms Page number 22>
attachment of the element 145, the setting in motion of the cylinder 143 is triggered to again create a free space which may be as large as the thickness of the dimension or greater, between said cylinder and the element 145, provided, however, that this space has been found to improve the stripping operation by allowing the point of detachment or point of separation between the rib and the sheet to assume a natural position, and ensures a certain relief in case of crooked ribs or ribs longer than the limbo, due to their deformation and other similar irregularities.
This also protects the transverse veins of the limbus from damage, and eliminates rib breaks by a new action of the hooking devices, after achieving a perfect adhesion of the rib on these, and finally ensures a better coordination in the action between the leaf blade and the peeling roller 146.
After stripping. the sheet, passes over the belt
160 and thence to the lower side of the outlet conveyor 230 The sheet is discharged from this conveyor, in a positive manner, by a downward movement of the partition 237, after suction applied in the chamber
261 was cut off and relieved by opening a relief valve.
This device eliminates the tendency of the sheet to adhere strongly to the conveyor, and drives the sheet pneumatically against the output conveyor.
252, thus offering a minimum of opportunities for misplacement of the sheet or its superposition, which would not fail to happen if part of the sheet were to continue to adhere to the conveyor, a instant after another part has already left you.