BE345391A - - Google Patents

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BE345391A
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A24TOBACCO; CIGARS; CIGARETTES; SIMULATED SMOKING DEVICES; SMOKERS' REQUISITES
    • A24CMACHINES FOR MAKING CIGARS OR CIGARETTES
    • A24C3/00Complete manufacture of cigars; Combinations of two or more elements of cigar manufacture

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  • Manufacturing Of Cigar And Cigarette Tobacco (AREA)

Description


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  Procédé et dispositif de fabrication des cigares. 



   Dans les procédés connus jusqu'ici de fabrication des cigares par voie mécanique, on a toujours opéré en isolant par pesage ou d'une manière analogue, une quantité déterminée de tabac, en en faisant un boudin, qui était ensuite traité par une machine enveloppeuse de façon à donner un cigare ter- mine- 
Le procédé conforme à la présente invention consiste au contraire en ce que le tabac de l'intérieur du cigare est déposé en une couche qui correspond à l'épaisseur et à la forme du cigare, sur une couche inférieure formée de morceaux    découpés de feuilles de tabac ; couvre ensuite avec une cou-   verture formée de feuilles de tabac découpées en morceaux. 



  De cette manière, on obtient un produit continu ayant la forme d'un ruban, dont on sépare des bandes transversales, qui ont la longueur d'un ou plusieurs cigares. Les morceaux séparés sont alors placés dans un dispositif mécanique en- 

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 veloppeur, qui peut être d'une construction connue, et qui forme un boudin enveloppée Ce boudin est alors délivré à un moule circulant, et après le temps nécessaire pour son moulage il est distribué à l'emplacement où les boudins enveloppés, ayant reçu un moulage préalable, sont munis de leurs robes par les cigariers, ces robes étant amenées à, l'emplacement où. se fait le travail par des courroies sans fin. 



   Dans ce procédé on travaille à partir d'une bande continue de tabac qui se déplace* Seul le placement de la robe doit être effectué par un ouvrier, tandis que toutes les autres opérations se font d'elles-mêmes mécaniquement. 



   On peut très facilement tenir compte du fait que, suivant la nature bien connue des robes, il convient d'envelopper le cigare une fois de droite à gauche et l'autre fois de gauche à droite. A cet effet, on a conduit alternativement les bandes séparées du ruban de tabac, soit à l'un soit à l'autre, de deux dispositifs enveloppeurs, qui remettent le boudin à deux groupes de moules, lesquels sont portés par des organes de transport communs, et sont disposés de telle façon que les boudins moulés distribués par les deux groupes par- viennent à deux emplacements de travail pour les cigariers, avec leurs pointes en sens inverse. 



   Pour expliquer plus précisément le procédé, on se servi- ra des dessins annexés, qui sont donnés à titre dexemple, et qui représentent un dispositif propre à la mise en oeuvre du procédé. 



   En fig. 1 on voit le dispositif en élévation latérale avec coupe verticalelongitudinale partielle. 



   La fig. 2 est une vue par dessus de la partie droite du dispositif représenté en fig. 1. 



   La fig. 3 représente spécialement le dispositif déviateur. 



   La   fige   4 est une élévation latérale des organes de com- mande de la coquille transporteuse, qui amène le boudin au dispositif enveloppeur. 

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   Les fig. 5 à 7 sont des détails du déviateur, qui a pour rôle d'amener les bandes transversales séparéesdu ruban conti- nu, à l'un ou à l'autre des dispositifs enveloppeurs. 



   Les fig. 8 et 9 représentent le dispositif enveloppeur en élévation latérale, pour deux positions différentes. 



   Les fig. 10 et 11 en sont des détails. 



   La fig. 12 montre le moule tripartite à l'état ouvert. 



   La fig. 13 montre la partie médiane de ce moule avec les organes de commande correspondant à l'état oùvert. 



   La fige 14 est une élévation dans le sens de la flèche de la fig. 12 de la partie de droite du   moule'.   



   La fig. 15 montre le dispositif d'encollage, en élévation latérale et coupe transversale partielle* 
La fig. 16 est une vue par dessus de la partie principale du dispositif d'encollage. 



   La fig. 17 montre le porte-douille pour les cigares ter- minés par le cigarier, en coupé verticale, suivant la ligne 17 17 de la fig. 18. 



   La fig. 18 est une vue par dessus du dispositif porte-douil le. 



   Les fig. 19 à 21 montrent diverses positions des organes qui servent à enlever les cigares du porte-douille. 



   Dans des feuilles de tabac qui ont reçu une préparation appropriée, on découpe des morceaux, qui présentent une forme rectangulaire et qui ont la longueur d'un cigare- Ces mor- ceaux sont posés sur le brin supérieur d'une courroie sans fin 1 qui est conduite sur les rouleaux de guidage 2,5 et qui se déplace dans le sens de la flèche- Le placement des morceaux de tabac Z se fait de telle façon que les divers morceaux se recouvrent comme des écailles, en ce sens que leurs bords lon- gitudinaux chevauchent les uns sur les autres comme cela est spécialement représenté en fige 1 a. 



   Sur le rouleau 5 est conduite une seconde courroie sans fin 6, qui circule par ailleurs sur les rouleaux de guidage 7 - 9.. 

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   La courroie sans fin 6 recueille sur son brin supérieur les morceaux de tabac Z provenant de la courroie sans fin 1, et elle les délivre à une autre courroie sans fin 10, qui est conduite sur le rouleau 9 et sur le rouleau 11 et se déplace dans le sens de la flèche. Le brin supérieur de cette cour- roie sur laquelle reposent les morceaux de tabac, circule sur la surface de la table 12. Les morceaux de feuille de tabac re posent donc sur cette courroie et se recouvrent les uns les autres à la manière d'écailles, de telle façon que les extrémi- tés, qui sont en avant dans le sens de déplacement du rubon de tabac (voir fig. 1) sont recouvertes extérieurement par les morceaux de feuilles de tabac qui les précèdent. 



   Sur la couche de feuilles de tabac ainsi préparée on place, au moyen de l'étendeur 13 (voir fig. 1) une couche régulière de tabac correspondant à peu près à l'épaisseur d'un cigare.   L'étendeur   de tabac peut être d'une construction quel- conque connue. Pour réaliser une répartition aussi régulière que possible de la couche de tabac sur la courroie, on a prévu, sur le trajet de la courroie sans fin 10 un répartiteur 
14 ayant la forme d'un chasse-neige, et qui est représenté en fig. 1 en vue par dessus. Ce répartiteur compense les irrégularités qui pourraient exister dans l'épaisseur de la couche de tabac, en ce sens que sa tranche inférieure est disposée à la distance voulue au-dessus du brin supérieur de la courroie 10, et que ces surfaces latérales obliques répartis- sent le tabac en excès en le poussant vers le côté. 



   En arrière du répartiteur 14 on a prévu plusieurs rou- leaux de compression , et de compensation 15, dont les axes sont logés dans les parois latérales du bâti de la machine, de manière à être mobiles en hauteur le long de glissières, tandis que les ressorts 15 tendent constamment à pousser vers le haut les .paliers des axes des rouleaux, le réglage de la hauteur se faisant au moyen de vis de réglage 17. 



   Les rouleaux, qui peuvent, le cas échéant, tourner avec une certaine excentricité, et être mis en rotation par une 

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 commande, compriment la couche de tabac qui repose sur la courroie sans fin 10 de telle façon que cette couche présen- te partout une épaisseur régulière. 



   En arrière de ces rouleaux 15 on apporte une couverture de morceaux de feuilles de tabac- Les morceaux destinés à former cette couverture sont.déposés sur le brin supérieur d'une courroie sans fin 18, qui est conduite sur les rouleaux 19, 20 et 21 et se déplacent dans le sens de la flèche Le placement se fait ici aussi de telle façon que les morceaux de feuilles de tabac se recouvrent, de la manière indiquée en fige 1 a, à la manière d'écailles, par leurs bords lon- gitudinaux. Sur le rouleau 19 circule aussi une autre cour- roie sans fin 22 grâce aux rouleaux de guidage 23 -   25.   



   Les morceaux Z qui parviennent entre les brins des courroies sans fin 18 et 22, sont posés sur la couche de tabac, et de telle façon que les extrémités des divers morceaux qui se trouvent en avant dans le sens du déplacement du ruban de tabac sont recouvertes extérieurement par les morceaux qui les précèdent. On obtient donc une sorte de produit en forme de ruban, qui est représenté en perspective en fig.10. 



  Le tabac T se trouve entre deux couches de feuilles de tabac, qui sont constituées par les morceaux Z Z', les divers morceaux chevauchant les uns sur les autres à la manière d'écailles, de telle façon que, toujours, les extrémités antérieures des divers morceaux soient recouvertes extérieurement par les mor- ceaux qui précèdent. 



   Le brin inférieur de la courroie sans fin 18 se déplace sur les surfaces de guidage 26 et   .27,   dont la première est oblique, tandis que la seconde 27 est parallèle à la table 12. 



  Les deux courroies 18 et 10 forment donc un   canal,   dans lequel le ruban représenté spécialement en fige 1 a. pénètre, ce ruban y étant pressé, par le fait que la surface 26 forme un orifice conique d'entrée pour le canal, qui facilite la pénétration du 

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 ruban et permet en même temps sa compression. Le ruban qui a ainsi traversé le canal 28 parvient, après avoir dépassé les rouleaux de guidage 11 et 21, sur les seuils 29 et 30 de- vant un dispositif de coupe.

   Lorsque les morceaux de feuilles de tabac Z et Z' qui recouvrent le ruban en dessus et au de-sous parviennent, grâce au mouvement des bandes sans fin 10 et 18, dans la fente entre les rouleaux 11 et   @1   et entre les seuils 
30 et 29, le recouvrement des morceaux fait que seul le premier morceau est entraîné tandis que l'extrémité antérieure du morceau suivant, qui est dirigée en dedans, n'est pas attirée dans la fente, ainsi qu'on l'a représenté spécialement et à grande échelle en fig. 1 d. 



   Dans le ruban de tabac, le couteau supérieur 31, coopérant avec le couteau inférieur 32, sépare une bande transversale, qui contient la quantité de tabac nécessaire pour un boudin et offre en même temps une forme préparatoire. Une bande de ce genre ainsi séparée, a été représentée spécialement en perspec- tive en fig. le et désignée par St. 



   Pour cette bande séparée St. on a prévu une coquille réceptrice 33   quicomme   on le voit en fig. l, se trouve alors   en   position de réception. Plusieurs coquilles réceptrices sont placées à la périphérie d'un tambour 34. Chaque coquille est munie d'un couvercle 35, qui est relié à la charnière avec la coquille et qui est commandé de telle façon qu'il se pose au moment voulu sur la coquille pour la fermer, ce qui produit un récipient fermé ayant une section   circulaire-   La fermeture et l'ouverture du couvercle 35 se fait par des organes connus par eux-mêmes% et qui ont été laissés de côté sur le dessin pour la clarté. 



   Ces opérations se succèdent de façon qu'une fois qu'une bande de tabac St a été introduite dans la coquille réceptrice 33, le couvercle 35 est amené à sa position de fermeture, lorsque le tambour 34 continue à tourner. Dans ces conditions, la bande St, qui était d'abord de section rectangulaire, est 

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 amenée par compression à prendre une section circulaire. Le couvercle de cette sorte de moule préparatoire reste fermé, que quand le moule 34 continue son déplacement, jusqu'à ce que ce moule préparatoire parvienne à l'endroit où le boudin ainsi formé doit être délivré.

   Il convient de remarquer qu'alors le tabac coupé du boudin est absolument entouré par les envelop- pes Z Z' qui constituent ainsi une protection pour la robe qui est très tendre, et qui risquerait d'être détériorée par des parties saillantes du tabac coupé de l'intérieur, parties qui risqueraient de percer la robe- 
L'ouverture du moule préparatoire par le soulèvement du couvercle 35 se fait lorsque le tambour 33, qui tourne dans le sens de la flèche de la fig, l, parvient à sa position la plus basse. Le boudin ayant reçu le moulage préalable, peut glisser vers le bas en dehors de la coquille 33, et l'on peut d'ail- leurs prévoir, le cas échéant, des organes   cornus   qui chassent le boudin de la coquille et l'empêche d'y adhérer.

   Le boudin tombe da,ns une coquille transporteuse, formée de deux par- ties 36 et 37 (voir particulièrement fig. 4) Cette coquille transporteuse se trouve à l'extrémité d'un levier 38 suscepti- ble d'osciller autour du pivot 39. De l'autre côté de ce pi- vot le levier possède un prolongement 40 avec coulisse longi- tudinale 41. Dans la coulisse fait saillie un bouton de mani- velle 43 pourvu d'un galet   42.   Le bouton 43 est fixé au dis- que 44. Lorsque le disque tourne, le levier 38 est contraint à osciller de façon à parvenir en bout de course dans la posi- tion indiquée en pointillé, en fig. 4. 



   La partie 36 de la coquille transporteuse est fixe sur le levier 38, tandis que la partie 37 peut tourner autour du pivot 45 du levier 38, et cette partie 37 est pressée contre la partie 36 par un ressort 37'. Les deux parties 36 et 37, une fois fermées, forment une sorte de poche triangulaire, en section, ouverte vers le haut, la pointe du triangle se trou- vant vers le bas. Cette disposition a été prévue, (comme on l'expliquera plus loin en détail) pour que, quand le   levier'.38   

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 bascule vers le bas, la pointe du triangle atteigne la toile enveloppeuse, qui est horizontale, et y forme une boucle, dans laquelle est déposé   le   boudin qui se trouvait dans la coquille transporteuse.

   Cela se produit parce que cette co- quille s'ouvre après formation de la boucle- Pour ouvrir la coquille, on a prévu, sur une paroi frontale de la partie mobi- le 37, une butée 46, avec laquelle vient coopérer au moment voulu, un galet 47, qui est disposé sur le flanc d'un disque tournant 48, au voisinage de son bord. Pour chaque rotation du disque, le galet 47 parvient une fois dans la position repré- sentée en fig. 4 où il heurte la butée 46, et par suite fait basculer la partie mobile 37 jusqu'à sa position d'ouverture, en surmontant l'action du ressort 37'.

   De cette manière, la coquille transporteuse est ouverte vers le bas, de sorte que le boudin euveloppé qui s'y trouve peut pénétrer dans la boucle de la toile de l'enveloppeuse- 
Dans le mode d'exécution représenté, on a prévu, afin de procéder à l'enveloppement de gauche à droite et de droite à gauche, deux enveloppeuses placées l'une auprès de l'autre, et, par suite, également on a deux leviers 38 comportant chacun une coquille transporteuse 36,37. Le tambour 34, avec ses moules préparatoires 33,35 ne se trouve cependant que   sur le trajet de l'une des coquilles transporteuses ; est   donc nécessaire d'amener un boudin sur deux ayant subi le moulage préparatoire, à la coquille transporteuse voisine. 



  Tandis que ce mouvement se produit, la première coquille trans- porteuse conduit le boudin à l'enroleuse correspondante. 



   Pour dériver ainsi un boudin sur deux vers la seconde coquille transporteuse, on a prévu le dispositif représenté en fig. 3 et particulièrement en fig. 5 à 7. Au-dessous du tambour 34 est fixé sur un axe vertical 49 un disque 50 avec une patte 51. Sur l'axe vertical se trouve au-dessous du disque 50 un pignon 52 fixé à ce disque. Le pignon 52 est en prise avec un secteur denté 53 qui est porté par un levier 

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 oscillant 54- Le levier oscillant peut tourner sur le pivot : 55 du bâti, et porte, sur un prolongement qui s'étend au-delà de ce pivot, un galet 56 qui est engagé dans la rainure courbe d'un disque à rainure courbe non représenté. La rainure courbe commande le le vier oscillant 54 de telle façon que le secteur denté 53 exécute un mouvement de va et vient, qui est transmis par l'intermédiaire du pignon 52, à l'axe 49.

   Par suite le disque 50 avec sa patte 51 reçoit aussi un mouvement de va et vient, et les rapports de grandeur sont choisis pour qu'il se produise une rotation de 1800, 
La patte 51 possède une entaille 57 dont la grandeur est telle qu'elle forme une poche dans laquelle peut se placer un boudin distribué par un moule préalable' 33,35. Une fois qu'un des boudins a été délivré à la coquille transporteuse 36 37 qui se trouvait sur le trajet du tambour 34, et que cette coquille transporteuse descend vers le bas, la patte 51 avec son entaille 57 vient remplacer la coquille transporteuse, de sorte que le boudin suivant tombe dans l'entaille 57.

   Aussitôt que cela est arrivé, il se produit une rotation du disque 50 avec la patte 51 sur 1800, afin d'amener le boudin ainsi re- cueilli à la seconde coquille transporteuse 36,37 qui se trouve à la distance voulue auprès de la première. Le fond de la poche 57 est constitué par un tiroir 58. Ce tiroir peut tourner libre ment autour de l'axe 49, et il est disposé de façon à s'appli- quer contre le dessous de la patte 51. Sur le disque 50 on a prévu une butée 59, vers laquelle le tiroir est attiré par un ressort 60, dont une extrémité est fixée à un nez 61 du tiroir et dont l'autre extrémité est fixée au disque 50. Le ressort 60 a pour effet d'attirer le tiroir 58 à la position ,représentée en fig. 5 où il bouche l'entaille 57 dont il formé le fond. 



  Lorsque la patte 51 tourne de 180 , le tiroir vient toucher une butée 62 fixée au bâti,, ce contact se faisant peu de temps avant la fin de la rotation de la patte 51. Cette butée retient le tiroir en arrière, de sorte qu'il ne peut accompagner la tota- lité de la rotation.(voir la position en fig. 6). 

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   Du fait que le tiroir est retenu, la poche 57 n'a plus de fond, si bien qu'alors le boudin peut tomber en dessous. 



   Dans cette chute, il parvient dans la seconde coquille trans- porteuse 36,37, et est amené par cette coquille à la seconde enveloppeuse, par suite de   loscillation   vers le bas du levier 
38 qui porte cette seconde coquille transporteuse. 



   Ces mouvements se produisent tandis que le tambour 34 continue à se mouvoir, et tandis que le premier levier 38 porte la coquille revient vers le haut. 



   Les deux dispositifs   d'enveloppement,   qui sont constitués de la même façon et qui sont voisins l'un de l'autre, sont re- présentés spécialement en fig. 8 et 9 à plus grande échelle. 



   L'un de ces appareils comprend une table d'enveloppement 
63 qui est fixe, et qui est maintenue par un collier de serrage 
64 sur une tige 65 du bâti. A une extrémité de cette table, en 
66, est fixée la bande de toile d'enveloppement 67. Cette toi- le repose sur la table 63 et elle passe ensuite sur le rouleau 
68, pour aller de là, par dessus le rouleau de guidage 69, jus- que la tige 70 du bâti, à laquelle est fixée l'autre extrémité de la toile- Les tourillons 71 du rouleau enveloppeur 68 sont guidés en ligne droite dans des coulisses latérales 72. Ces coulisses sont ménagées dans des leviers 73 qui peuvent oscil- ler autour du pivot 74 du bâti. Les leviers présentent des bras 75 supportant des galets 76 qui sont en contact: avec une came 77. 



  Des   ressorts   78, qui attaquent les leviers assurent ce contact. 



  Sur les   éxtrémités,   faisant saillie hors des coulisses,: des axes 71 des rouleaux enveloppeurs, sont articulées des bielles 79 dont les autres extrémités, sont reliées aux boutons de mani- velle 80, qui sont portés par les cames 78 
Le rouleau de guidage 69, sur lequel circule la toile 67, est porté par un axe 81 dont les extrémités peuvent se dépla- cer dans une coulisse 82, où elles peuvent aussi être mainte- nues dans une position déterminée. Les leviers 83 sont fixés 

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 sur des axes 84, sur lesquels sont fixés également des leviers      85 dont les extrémités libres portent des galets 86 qui s'ap- pliquent contre les   cames' 87.   Les cames sont fixées sur l'axe 88 des cames déjà citées 77. 



   Le contact des galets 86 avec les cames 87 est assuré par des ressorts 89, qui sont fixés d'une part au bâti de la machi- ne et d'autre part aux'leviers 83. 



   L'enveloppeuse fonctionne de la manière suivante : 
Au début de l'enveloppement, toutes les pièces se trouvent à peu près dans la position de la fige 8 ; cependant la toile d'enveloppement 67 est encore tendue entre l'extrémité 90 de la table 63 et le rouleau d'enveloppement 68. A ce moment, la coquille 36,37 par suite de l'oscillation du levier 38, descend vers le bas et arrive au dispositif d'enveloppement. La poin- te du triangle de la coquille transporteuse atteint la toile tendue entre l'extrémité 90 de la table 63, et le rouleau d'en- veloppement 68.

   En continuant à descendre, la coquille trans- porteuse appuie sur la toile vers le bas, et forme ainsi entre l'extrémité de la table 90 et le rouleau d'enveloppement 68 une boucle, le levier 83, par une oscillation correspondante vers la droite en fig. 8, donnant à la toile suffisamment de mou pour former la boucle- Quand la boucle est formée, la co- quille transporteuse 36, 37 s'ouvre et dépose le boudin dans la boucle comme on le voit en fig. 8. Alors, en même temps que le levier 83 continue à basculer à droite, la coulisse 72 est soulevée de façon que le rouleau d'enveloppement 68 parvienne à la hauteur de la surface de la table 63. Après quoi la bielle 79 déplace le rouleau d'enveloppement dans la coulisse 72 vers la droite, de sorte que ce rouleau circule sur la surface de la table 63.

   Le boudin qui se trouve dans la boucle est alors   @@   entraîné et formé de la manière indiquée en fige 10. A la fin le rouleau enveloppeur parvient à la position de la fig.   11 où   

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 la toile d'enveloppement 67 est tendue dans la partie 67' de sorte que le boudin   W   peut tomber 'librement. Lorsque cette chute s'est produite, toutes les pièces reviennent dans leur position primitive représentée en fige a. 



   A la manière habituelle l'enveloppe est posée sur la table d'enveloppement de telle façon que l'extrémité de l'en- veloppe fasse saillie au-delà de l'extrémité 90 de la table jusqu'au rouleau d'enveloppement 68; et que par conséquent cette enveloppe soit entraînée dans la boucle. Les deux boudins enveloppés W qui sont expulsés des enveloppeuses, sont déli- vrés à un moule qui a été représenté à plus grande échelle aux figs. 12 à 14. Ce moule est formé de trois parties, dont la partie médiane seule saisit d'abord par le milieu le boudin expulsé. La partie médiane du moule est constituée de deux coquilles 91 et 92 reliées entre elles à charnière. Ces coquilles arrivent à l'état ouvert (comme on le voit en fig. 



   13, mais en position inverse, l'ouverture étant en haut) de sorte que le boudin tombe dans la coquille ouverte- Le porte coquille 93, avec son articulation 94 est fixé à une tige 95 de profil rectangulaire; les extrémités de cette tige sont, comme on le voit en fig. 2 et 14 fixées à 2 chaînes parallèles 96. 



  Ces chaînes sont des chaînes sans fin, et elles sont très lon- gues. Comme on le voit en fig. 1 - elles circulent sur les galets 97 à 104. 



   Les supports 93 des coquilles 91 et 92, supports qui sont fixés au milieu des tiges 95, présentent un prolongement 105 ayant la forme d'un U. Dans des fentes longitudinales des branches de ce prolongement 105 en forme   d'U,est   guidé un axe transversal 106, dont les deux extrémités, qui dépas- sent les branches, portent des galets de guidage 107 qui sont maintenus entre des rails de guidage 108,109. Ces rails de gui- dage ménagent entre eux une rainure courbe, dont la forme est 

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 telle qu'au moment voulu elle produit un déplacement e l'axe 106 afin d'ouvrir les coquilles 91, 92, ou de les fermer.

   A cet effet, entre les branches de la pièce 15, sont pivotés sur l'axe 106, des bras 110 et 111 dont les extrémités libres sont articulées en 112 et 113 aux coquilles 91 et 92 
Aussitôt que le boudin enveloppé est tombé du disposi- tif d'enveloppement dans les coquilles ouvertes 91, 92, la rai- nure de guidage des rails 108,109 produit un déplacement de l'axe 106 dans la direction de la   chernière   94, et par suite la fermeture des coquilles 91, 92. Il en résulte que le bou- din est maintenu par son milieu, de la manière indiquée en fig. 



  12, par la partie du moule constituée par les coquilles   91@92.   



   Les deux autres parties du moule forment des étuis, que l'on peut pousser sur les extrémités saillantes du boudin. Ces deux étuis sont désignés par 114 et 115. Ils comportent des coulisseaux 116-117 qui embrassent la tige 95 ; sur les cou- lisseaux sont maintenus'les galets 118, qui peuvent être commandés par un rail de guidage courbe, voir aussi fig. 2 Sur chaque coulisseau, s'accroche un ressort 120,dont   l'autre..,   extrémité est fixée à une cheville 120', cette cheville étant portée par le support de la partie médiane du moule. Les ressorts 120 tendent à attirer constamment les étuis 114,115 vers la partie moyenne du moule 91,92.

   Mais aussitôt que les galets 118 son soulevés par les rails de guidage 119, les étuis sont repoussés vers l'extérieur sur la tige 95, en ten- dant les ressorts 120 jusqu'à ce qu'ils parviennent dans la , position représentée en fig. 12. Les étuis se trouvent dans cette position, quand les coquilles 91, 92 reçoivent le boudin* Lorsque cela est arrivé, les galets 118 glissent des rails 119 de sorte que les étuis 114 et   115-peuvent   obéir à la trac- tion des ressorts 120 et venir coiffer les extrémités du bou- din qui font saillie sur la partie moyenne du moule.

   De cette 

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 manière le moule est fermé, en ce sens que les   éturs   114,115 s'appliquent à la partie moyenne du moule, dont les extrémités sont légèrement coniques en 121, 122, tandis que les chambres des étuis présentent des sièges coniques correspondants   123,124   
Le rail de guidage 119 qui commande le mouvement des étuis, ainsi que les rails 108,109, qui commandent le mou- vement des coquilles de la partie médiane du moule, sont dis- posés dans le mode d'exécution des fig.

   1 et 2, dans les ré- gions où les moules sont ouverts de nouveau, afin d'amener les boudins achevés aux emplacements où les cigariers les recouvri- ront de la robe* 
On peut prolonger les rails jusqu'à l'endroit, où les mou- les ouverts reçoivent de nouveau un boudin, de sorte qu'ainsi les moules, à partir de l'endroit où ils ont délivré le boudin sur l'emplacement où se fait l'enrobage, jusqu'à l'endroit où ils reçoivent un nouveau boudin de l'eveloppeuse, restent ou- verts.   -Lais   l'on peut également disposer les rails 119 et les rails 108,109, premièrement à l'endroit où les moules doivent être ouverts pour recevoir un nouveau boudin, et   secondement   à l'endroit oùles moules fermés doivent être ouverts de nou- veau pour délivrer le boudin (voir fig.

   2) 
Les moules, une fois qu'ils ont reçu un nouveau boudin et qu'ils ont été refermés, parcourent, grâce à la chaîne 96 qui se déplace sur les galets   99,100,n   un très long chemin, de sorte que les boudins enveloppés qui se trouvent dans les moules, ont le temps de s'adapter à la forme de ces moules, ce qui leur permet, une fois le moule ouvert, de conserver la forme qui leur a été donnée. 



   L'ouverture du moule se produit aux emplacements indiqués aux fig. 1 et 2, les moules étant tournés vers le bas (figs. 12 et 13) de sorte que, lorsqu'on ouvre les coquilles 91 et 92, le boudin enveloppé et moulé tombe librement. On a 

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 prévu les rigoles 125 (fig. 1) qui servent*de glissières et qui transportent les boudins latéralement vers les emplacements 126 des cigariers, qui enroulent les robes autour des boudins,   Comme   on le voit en fig.

   2 les glissières 125 sont disposées de façon à envoyer les boudins sur les tables de travail 126, avec unecertaine obliquité- Cette obliquité est telle que les boudins se trouvent parfaitement sous la main de l'ouvrier pour le travail, de sorte qu'il peut immédiatement commencer à enrouler la robe dans l'hypothèse où celle-ci également lui a, été amenée en position correcte. L'adduction des robes se fait par une courroie sans fin 127, qui circule sur les rou- leaux de guidage 128,129 dans le sens de la flèche.

   Les robes placées sur les courroies sans fin 127 y reposent de telle façon que la direction longitudinale de la robe coincide avec la di- rection longitudinale des courroies sans fin- D'autre part, les courroies sans fin sont disposées obliquement par rapport à l'emplacement de travail des cigariers, ou par rapport aux boudins qui y ont été déposés, de sorte que les robes arrivent par rapport aux boudins dans une position correcte qui permet sans mouvement   inutile   de commencer immédiatement l'enroule- ment de la robe* Pour empêcher un dessèchement prématuré de la robe, on humidifie légèrement les courroies sans fin 127 au moyen d'une tuyère 127'. 



   Bien entendu les courroies sans fin 127 se déplacent par saccades, et chaque robe est, entre temps, encollée à sa poin- te. Le dispositif d'encollage a été représenté à assez grande échelle spécialement aux fig. 15 et 16. 



   Sur la table 126 circule la courroie sans fin 127, et sur cette courroie, repose la robe 130. Auprès de la table 126 on a prévu un récipient à colle 131, dans lequel plonge le rouleau 132, contre la périphérie duquel on peut régler, au moyen de la vis 134, le racleur connu 133. Sur le récipient à 

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 colle, est articulé à charnière un volet   135.   Un ressort 136 tend à maintenir constamment le volet 135 dans la position de la fige 15., Dans ce volet se trouve une échancrure 137, qui est découpée de façon à correspondre à la pointe 138 du morceau de tabac représentant la robe 130. 



   Avec le rouleau 132 coopère un autre rouleau 139 ou rou- leau reporteur, qui est constitué de caoutchouc, ou d'une autre substance élastique susceptible de recueillir la colle. Ce rou- leau reporteur est supporté par un bras 140 qui peut osciller -autour d'un pivot 141. Ce pivot est placé sur une bielle 142 qui porte   à   son extrémité libre un galet 143. Ce galet circule sur un rail de guidage 144, Sur la bielle 142, on a prévu en outre une butée 145. Un ressort 146, qui, d'une part attaque le bras 140, et d'autre part, est fixé à la bielle 142, tend à faire basculer constamment vers la gauche (en fig. 15) le bras, la butée 145 mettant un terme à cette tendance, par le fait qu'une saillie 147, qui prolonge le bras 140, vient s'y appuyer. 



   La bielle 142 est commandée par-le levier à deux bras 
148, qui oscille autour du pivot 149. L'une des extrémités de ce levier est articuléeen 150 à la bielle 142, tandis que son autre extrémité porte un galet 151, qui coopère avec la came 
152, calée sur l'axe 153, un ressort 154 qui attaque le levier 
148, assurant un contact constant entre le galet 151 et la came 
152. Dans la position représentée telle qu'elle est montrée en fig. 15, le rouleau reporteur 139 est en contact avec le rou- leau 132. La colle passe donc sur le rouleau reporteur 139 puisque le rouleau encolleur 132 tourne. Ensuite, le levier 148 bascule et parvient par exemple à la position représentée en traits interrompus en fig. 15.

   Le galet 143 qui suit le rail 144, et qui se trouve à l'extrémité de la bielle 142, .s'est déjà abaissé, et par suite, il en a été de même du rou- leau reporteur 139 qui, entre temps s'est séparé du rouleau   @   

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 encolleur 132. La saillie 147 s'est appuyée contre la butée 145 Le rouleau reporteur fait alors pression sur le volet 135, si bien que celui-ci, surmontant la traction du ressort 136, se trouve pressé sur la table 126, c'est-à-dire sur la courroie sans fin 127 qui circule sur cette table. Ces mouvements se produisent pendant l'arrêt de la oourroie, lorsque la robe 130 est venue occuper la position de lafig. 16, où la pointe 138 correspond à l'échancrure 137.

   Lors du basculement du levier 148 vers la droite, le rouleau reporteur 139 sera entraîné sur la surface du volet 135, de sorte que la colle qui   adhérait. à   ce rouleau passera à travers l'échancrure 137 sur la pointe 138 de la robe 130. Lorsque cela est arrivé, le rouleau reporteur retourne à sa position primitive ainsi que les autres pièces qui reviennent aux positions de la fig. 15. Il se produit alors un nouveau mouvement de la courroie 127, grâce auquel la robe dont la pointe est encollée, est amenée au boudin   W   de sorte que le cigarier peut commencer aussitôt à enrouler la robe. Dès que l'ouvrier a procédé à l'enrobage, il place le cigare maintenant achevé dans une douille 155.

   Des deux côtés de la machine, sont disposées à intervalles réguliers, sur des cour- roies sans fin 156, un certain nombre de ces douilles 155. Les courroies sans fin circulent sur les rouleaux de guidage 157 et 153, dont les axes sont perpendiculaires à la direc.tion des flèches de la fig. 2. 



   Les cigares, dont la pointe est logée dans une douille. de forme correspondante, demeurent dans ces douilles un temps assez considérable, ce qui a pour effet un remoulage des pointes, le cigare ayant assez de temps pour que ces pointes prennent et conservent d'une manière durable la forme voulue de la pointe. 



   A l'extrémité du parcours que les cigares accomplissent avec les douilles, se trouve une surface d'appui fixe 159 (voir en particulier fig. 17.21) Cette surface, qui a l'in- clinaison voulue, constitue pour le cigare, dans la partie qui fait saillie hors de la douille 159, un appui, le long duquel   @   

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 le cigare se déplace. En face de la surface 159, se trouve un rouleau 160 placé obliquement, dont l'axe forme un   anLe,   par rapport à l'axe longitudinal du cigare- Le cigare, parve- nant entre le rouleau 160 et la surface inclinée 159, tourne un peu et est légèrement soulevé, de sorte que sa pointe quit- te la douille 155.

   Cela est nécessaire, car la pointe, qui est encollée, reste facilement adhérente à l'intérieur de la douil- le.   'ne   fois que la pointe du cigare a été soulevée dans la douille, la partie du cigare qui fait saillie hors de cette douille parvient entre deux rouleaux commandés 161,162, qui tournent dans le sens des flèches des figures 19 à 21. Ces rouleaux entraînent le cigare par pression, et le font sortir de la douille, pour le faire passer sur une courroie sans fin 
163 qui est guidée sur les rouleaux 164 et 165.

   Les rouleaux 
161 et 162, qui saisissent entre eux le cigare et qui le font passer sur la courroie sans fin 163 sont de préférence mobiles l'un par rapport à l'autre, et ils sont commandés de telle façon qu'ordinairement ils se trouvent l'un de l'autre à une dis   tance plus grande que l'épaisseur d'un cigare ; ciga-   re arrive dans le champ d'action, ils sont rapprochés l'un de l'autre à une distance correspondant à l'épaisseur d'un cigare. 



   Le brin supérieur de la courroie d'évacuation 163, qui est assez large, pour recevoir deux cigares l'un près de l'autre, ces cigares pouvant être avantageusement séparés par une cloison 166, circulent sur une table 167. Sur cette table se trouve une plaque 168   plaçée   à une telle dis- tance qu'entre la table et la plaque, il demeure une fente 169, à travers laquelle les cigares doivent passer. Pour fa- ciliter l'entrée de cette fente, la plaque 168 est biseautée à son extrémité antérieure en 170.

   Dans la fente 169 il se produit une sorte de roulage des cigares, de façon à assurer, quand le cigare est terminé, une adhérence très régulière,des diverses espèces de tabac- A la fin les cigares achevés sont 

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 délivrés par la courroie sans fin 163 à un tambour transpor- teur 171, qui présente, sur sa périphérie des chambres 172 des- tinées à recevoir chacune un cigare- Ces tambours déposent les cigares achevés sur une courroie sans fin 173. Auparavant cependant, des couteaux circulaires 174, disposés latérale- ment par rapport au tambour 171, ont coupé les extrémités des cigares opposées aux pointes. 



   A l'endroit où se fait cette coupe, les cigares sont maintenus dans leur chambre par la surface directrice   175   disposée autour des tambours- Cette surface directrice empê- che en même temps la chute prématurée des cigares hors des chambres des tambours 171. 



   REVENDICATIONS. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 1. Pro'cédé de fabrication des cigares, caractérisé par le fait que, sur une couche inférieure formée de morceaux de feuilles de tabac, on place le tabac de.l'intérieur du ci- gare en une couche correspondant à l'épaisseur et à la forme du cigare, qu'on recouvre ce tabac d'une couverture formée de morceaux de feuilles de tabac, après quoi l'on sépare du pro- duit ainsi formé ayant l'aspect d'un ruban continu, des bandes transversales, qui ont la longueur d'un ou de plusieurs ciga- res, ces bandes étant transformées en un boudin enveloppé dans un dispositif d'enveloppement mécanique connu, puis étant dé- livrées à un moule en mouvement, grâce auquel le boudin est ame- né après le temps nécessaire au moulage, à l'emplacement où ce boudin enveloppe est déjà moulé sera muni d'une robe par le cigarier,
    cette robe étant amenée à l'emplacement en question par courroie sans fin ou par un organe analogue. <Desc/Clms Page number 20>
    2.- Modes d'exécution divers de ce procède, dans lequel : a) les bandes séparées du ruban de tabac et ayant la longueur d'un cigare, sont conduites alternativement à l'un ou à l'autre de deux dispositifs d'enveloppement, qui distribuent les bou- dins à deux groupes de moules portés par des transporteurs communs et disposés de telle façon que les boudins moulés distri bués par chaque groupe, ont leur pointe dirigée en sens inverse lorsqu'ils arrivent aux emplacements où se fait l'enrobage. b) les morceaux de feuilles de tabac qui forment le fond du ruban de tabac, sont placés de telle façon sur les courroies sans fin ou organes analogues, qu'ils se recouvrent les uns les autres à la façon d'écailles, les morceaux de tabac qui forment la couverture de ce même ruban étant également déposés mécani- quement;
    de façon à se recouvrir à la manière d'écailles, si bien que les extrémités des divers morceaux placés en avant dans le sens de la marche, sont recouvertes extérieurement par les morceaux qui les précèdent. c) les bandes de tabac séparées du ruban sont délivrées à des moules préparatoires, qui transmettent les boudins soit immédiatement à un organe transporteur qui amène le boudin à l'un des dispositifs d'enveloppement, et l'y enfoncent, soit à un déviateur qui dévie le boudin du trajet du premier organe transporteur et l'amène sur le trajet d'un second dispositif transporteur, qui prend le boudin et l'amène au second dispo- sitif d'enroulement où il l'enfonce.
    d) Les boudins moulés distribués par les deux groupes de mou- les sont déposés dans une position oblique sur les emplace- ments de travail des cigariers, et les feuilles de tabac sont amenées à ces emplacements en position oblique, si bien que le boudin et la robe se trouvent déjà dans une position réciproque correcte pour l'enroulement de la robe sur les boudins.
    3.- Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ci-des- sus, caractérisé par le fait que, pour le placement des mor- ceaux de feuilles de tabac qui forment le dessous et la cou <Desc/Clms Page number 21> verture du ruban de tabac, on a prévu des courroies sans fin, qui coopèrent avec les courroies entre lésquelles le ruban de tabac est amené à l'emplacement de coupe, de telle façon que les brins des courroies sans fin se superposent de façon à recevoir entre eux les morceaux de feuilles de tabac, afin de les déposer sur le ruban, les courroies sans fin étant guidées de telle façon que les emplacements où se fait le dépôt des morceaux, soient dans le rayon d'action d'un seul ouvrier.
    4.- Modes d'exécution divers de ce dispositif, dans les- quels : a) Derrière l'emplacement de coupe des bandes, des coquilles de réception, placées sur la périphérie d'un tambour qui tourne par saccades, reçoivent des bandes séparées, ces co- quilles étant pourvues de couvercles commandés qui se ferment quand le tambour continue à tourner, de sorte que Les bandes qui étaient'de section rectangulaire, prennent dans les moules préparatoires constitués par les coquilles et leurs couvercles, une forme sensiblement circulaire, le couvercle s'ouvrant une fois que la coquille est arrivée à sa position la plus basse, de manière à laisser tomber le boudin qui a subi un moulage préparatoire.
    b) Pour recevoir les boudins ayant subi le moulage préparatoi- re et délivrés par les coquilles du tambour, on a prévu une coquille transporteuse, placée sur un levier commandé et des- tinée à amener le boudin au dispositif d'enveloppement, cet- te coquille transporteuse étant munie d'un couvercle qui s'ou- vre aussitôt que la coquille transporteuse parvient dans le champ d'action du dispositif d'enveloppement, afin de délivrer le boudin à ce dispositif d'enveloppement.
    c) la coquille transporteuse est placée à l'extrémité d'un levier à deux branches dont l'autre extrémité présente une coulisse dans laquelle fait saillie un bouton de manivelle, la coquille présentant une partie fixe et une partie mobile <Desc/Clms Page number 22> basculante maintenue à la position de fermeture par un ressort ces deux parties formant ensemble une coquille dont le profil est triangulaire, la pointe du triangle étant dirigée par le bas, et, lorsqu'elle s'approche du dispositif d'enveloppement, déprimant la toile d'enveloppement de façon à former une boule dans laquelle le boudin est déposé, après ouverture de la coquille.
    d) Le tambour à coquilles dépose un boudin sur deux, dans une poche à fond mobile présentant un mouvement dans un plan ho- rizontal, cette poche recevant le boudin lorsque son fond est fermé, le transportant au-dessus d'une seconde coquille transporteuse portée par un autre levier, et le laissant tomber dans cette coquille par l'ouverture du fond, la seconde ¯coquille transporteuse amenant le boudin à un second dispositif d'enveloppement.
    e)-le dispositif déviateur comprend un disque muni d'une saillie dans laquelle se trouve une échancrure, ce disque pouvant tourner autour d'un axe vertical, le fond de l'échan- crure étant fermé par un tiroir susceptible de tourner autour de l'axe vertical, étant attiré dans la position de fermeture par un ressort, mais rencontrant lorsque la saillie tourne pour aller au-dessus de la seconde coquille transporteuse, une butée qui retient le tiroir, et qui libère par suite l'échan- crure de la saillie.
    f) On utilise une toile d'enveloppement fixée à une extrémité d'une table d'enveloppement fixe, et guidée sur un rouleau d'enveloppement, cette toile étant caractérisée par le fait qu'un organe commandé permet d'agir sur l'autre extrémité de la toile, de façon quhil puisse se produire une boucle pour la réception du boudin à l'extrémité de la toile opposée à l'em- placement de fixation de ladite toile, de façon aussi que le rouleau d'enveloppement puisse passer sur la table d'envelop- pement, et que, une fois l'enveloppement achevé, la tension de la toile puisse se produire avec rejet du boudin terminé.
    <Desc/Clms Page number 23> g) L'une des extrémités de la toile d'enveloppement est fixée à une tige du bâti, et passe sur un rouleau tendeur pour arri- ver au rouleau d'enveloppement, le rouleau tendeur étant porté par un levier commandé, tandis que le rouleau d'enveloppement est porté par une tringlerie à manivelle et possède un guida- ge droit qui est placé sur un levier également commandé. h) les boudins enveloppés qui sortent du dispositif d'enve- loppement, sont délivrés à un moule tripartite dont la partie moyenne est constituée par une pince commandée, qui saisit le boudin par le milieu, tandis que les deux autres parties for- ment des étuis qui sont poussés par le bout sur le boudin dans le sens de son axe longitudinal.
    Les diverses parties du mou- le, étant disposées sur une chaîne sans fin, qui transporte le boudin dans son moule fermé, pendant un parcours suffisant jus- qu'à l'emplacement où continue le traitement, pour que le boudin ait un temps suffisant pour prendre la forme déterminée à l'avance. i) Les trois parties du moule sont disposées sur une tige transversale portée par deux chaînes parallèles de telle façon que la partie médiane est fixée au milieu de la tige, tandis que les deux étuis peuvent glisser sur cette tige et sont attirés vers le milieu, des rails de guidage fixes étant prévus entre les brins des chaînes de façon à déplacer les deux étuis vers l'extérieur avec tension des ressorts dès que le moule arrive dans la position où il doit recevoir un nouveau boudin.
    La partie médiane du moule s'ouvrant en même temps, j) La partie médiane du moule est formée de.deux parties articulées à charnière dont chacune est reliée à un bras, le pivot d'articulation de ces bras pouvant se déplacer vers l'articulation à charnière, et portant à ses extrémités des galets de guidage qui s'engagent dans des rainures provoquant le déplacement de ce pivot d'articulation, pour ouvrir et fer- mer le moule. k) la partie médiane du moule présente à ses extrémités, des biseaux coniques, tandis que les deux étuis latéraux présentent @ <Desc/Clms Page number 24> également des sièges coniques correspondants, de telle-façon que quand on rapproché les trois parties, on obtient un cen- 'trage réciproque et la formation d'un boudin dont la périphérie est parfaitement régulière.
    1) les moules sont couverts par des rails de guidage appropriés lorsqu'ils sont tournés vers le bas, et les boudins terminés qu'ils contenaient, passent dans les rigoles qui les amènent latéralement auxemplacements de travail où se fait l'enro- bage. m) Les robes qui sont amenées à l'emplacement de travail par des courroies sans fin passent au-dessous d'une plaque munie d'une échancrure, cette plaque se plaçant sur la robe, tandis qu'un organe d'encollage passe sur la plaque et encolle la pointe de la robe, qui se trouve au-dessous de l'échancrure. n) les courroies transporteuses sont constamment tenues humi- des au moyen d'eau pulvérisée par une tuyère.
    o) l'organe d'encollage est formé par un rouleau reporteur porté par une tringlerie, ce rouleau étant en caoutchouc où en une substance élastique et susceptible de prendre la colle, ce rouleau reporteur étant alimenté par un autre rouleau qui plonge dans un récipient à colle, la commande étant faite de telle façon que le rouleau reporteuiappuie la plaque, qui est fixée à charnière sur le récipient, et qui est soulevée par un ressort, sur la robe, le rouleau reporteur assurant en même temps l'encollage.
    p) Des douilles sont prévues sur une bande sans fin pour rece- voir les'cigares enrobés par l'ouvrier, ces cigares recevant .- dans ces douilles la forme définitive de leur pointe, et étant transportés à un emplacement où des organes saisissent la par- tie du cigare qui fait saillie hors de la douille, et transmet- tent ce cigare à une courroie sans fin. q) On a prévu une surface d'appui inclinée sur laquelle glissent <Desc/Clms Page number 25> les cigares faisant saillie hors des douilles,'' et, au voisinage.
    de cette surface, un rouleau oblique par rapport à l'axe du cigare, de telle façon que les cigares qui parviennent entre la surface d'appui et le rouleau, reçoivent un mouvement de rotation et sont soulevés, afin d'éviter ou de supprimer le collage de la pointe du cigare dans 'la douille..' r) Il existe également deux rouleaux-'dont les'axes parallè- les sont perpendiculaires à la direction longitudinale des , cigares, de telle façon que les cigares qui parviennent entre ces deux rouleaux, qui sont avantageusement mobiles l'un par rapport à l'autre et susceptibles d'être commandés, sont enlevés de la douille par ces rouleaux qui tournent en sens inverse, et sont déposés sur une courroie transporteuse.
    s) Les cigares ainsi déposés sur une courroie transporteuse sont transmis à un dispositif de roulage, une surface de rou- lage fixe étant placée parallèlement à la courroie et à une certaine distance de cette courroie, de façon à produire en- tre le brin supérieur de la courroie et cette surface, une fente dans laquelle les cigares reçoivent un mouvement de rotation par suite de la friction de la courroie sans fin et de la surface en question' t) les cigares terminés et roulés'parviennent dans ces cham- bres ménagées à la périphérie d'un tambour, la largeur de ces chambres et leur position étant telles que l'extrémité du cigare opposée à la pointe fait saillie hors du tambour, et est coupée lors de la rotation de ce tambour par.un couteau circulaire, agissant du côté du flasque voulu du tambour,
    tandis que le cigare qui se trouve dans la chambre est maintenu enposition, par une tôle de protection.
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