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CRIBLE.
Cette invention a pour objet un crible,c'est à dire,un appareil ayant pour objet de séparer en deux ou plusieurs catégories,par ordre de volume ou de grosseur,les fragments,morceaux,grains et particules composant un mélange quelconque de corps solides.Le même appareil peut aussi être employé pour débarrasser un mé- lange de l'espèce susdite d'une proportion plus ou moins grande de l'eau que le dit mélange peut contenir.
Afin de bien faire comprendre en quoi consiste ce crible,j'en décrirai ci-après un exemple en me référant au dessin ci-joint.
Dans ce dessin : La Fig.l est une vue en coupe verticale du crible.Cette coupe est prise suivant la ligne O.P.dans la Fig.3.
La Fig.2 est,pour la plus grande partie,une vue latérale du crible.Le plan sur lequel cette vue est projetée est parallèle au plan suivant lequel est prise la coupe verticale que montre la Fig.l.Cette Fig.2 montre aussi,en coupe suivant un plan ver- tical parallèle à celui de la Fig,l,la façon dont sont disposés certains organes du crible,organes dont l'importance sera ex- pliquée plus loin.
La Fig.3 montre, à gauche,une demi-coupe prise suivant A.B.C.D. dans les Figs.l et 2 et,à droite,une demi-coupe prise suivant
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A.B.E.F.dans les mêmes Figs.l et 2.
La Fig.4 est une vue en coupe verticale prise suivant H.K.dans la Fig.3,d'un organe important du crible,organe dont l'impor- tance apparaitra plus loin.
La Fig.5 montre,sur une de ses faces,un organe par lequel on pourra,dans certains cas,remplacer l'organe montré en coupe verticale dans la Fig.4..
La Fig.6 est une coupe prise suivant M.N.dans la Fig.5.
L'appareil représenté comprend deux parties principales.Une de ces parties est mobile,c'est à dire,susceptible de se mouvoir plus ou moins facilement,comme il sera expliqué plus loin.L'au- tre partie est fixe,c'est à dire,immobilisée par des attaches rigides à une fondation ou à un gitage fixe.La partie mobile est reliée à la partie fixe par l'intermédiaire d'un système élastique dont le réglage,variable à volonté, détermine la faci- lité avec laquelle la partie mobile sera libre de se mouvoir .
La partie mobile du crible est 'composée d'un cadre 1 en métal ou en bois.Comme on le voit par un coup d'oeil jeté sur les Figs.1,2 et 3,le cadre 1 est quadrangulaire.Il est occupé par des tamis superposés 2,convenablement tendus et tellement atta- chés au dit cadre 1,ou'ils en font en quelque sorte partie et doivent en épouser tous les mouvements.Lestamis 2 peuvent être des toles perforées,comme ils peuvent être des tissus faits de matières métalliques,végétales ou animales.Notre dessin montre deux tamis superposés,
mais il va sans dire que le nombre de ta- mis que l'on peut ainsi placer dans le cadre 1 n'est pas limité à deux.On pourrait aussi se contenter de placer dans le cadre 1 un seul tamis.Le nombre de tamis occupant le cadre pourrait être quelconque sans affecter en rien les caractéristiques de notre crible,sans atténuer aucunement les revendications que nous formulons plus loin.
Les matières à traiter arrivent sur le tamis supérieur par la goulotte 3 placée à la partie supérieure du cadre mobile 1, comme/ montré aux Figs.l et 2.
Quand le crible est muni de plusieurs tamis,les mailles ou les
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perforations des dits tamis sont,naturellement,plus grandes dans un tamis donné que dans le tamis immédiatement inférieur.
De cette façon, la catégorie refusée par un tamis donné et rou- lant ou glissant jusqu'au bas du dit tamis,pour y être recueil- lie dans une des goulottes 4,diminuera de grosseur du haut vers le bas,d'un tamis à l'autre.Finalement,ce qui traversera le ta- mis inférieur sera la plus fine des catégories que fournira. le crible.Cette catégorie porte le nom de "fin".Quand le crible n'est muni que d'un seul tamis,il ne livre que deux catégories; refus et fin.
Dans le cas du crible que montre notre dessin,le fin est re- cueilli dans la caisse-trémie 5,d'où il s'écoule par gravité vers et par la goulotte 6.
Par l'intermédiaire des coussinets 7,1e cadre 1 repose,de la façon montrée aux Fics.1,2 et 3,sur deux barres transversales 8 dont les extrémités se trouvant d'un même coté du crible repo- sent,à leur tour,sur les deux bouts d'une barre longitudinale 9.
Les bouts des barres transversales 8 sont fixées aux bouts des barres longitudinales 9 par des étriers 10,comme montré claire- ment aux Figs.1,2 et 3.Les barres 9 traversent à frottement doux les coussinets 11 et 111/2, de façon à ce que l'on puisse dé- placer les dits coussinets le long de la barre 9 lorsque ne sont pas serrées les vis de pression 12.
De chaque coté du crible,sur la partie fixe du système,partie qui,dans l'appareil que montre notre dessin,est représentée par la trémie 5,est attachée une nervure 13 ayant même inclinaison que la barre 9 et dont le but est de servir de support aux coussinets 11 et 114.Ces derniers sont fixés sur la nervure 13 par les écrous 14.
Un examen des Figs.1,2 et 3 montre que le cadre 1 contenant les tamis ne peut se mouvoir que dans la mesure où le permettra l'élasticité des barres 9 à leurs extrémités.Il est également clair que la barre 9 s'oppose d'autant plus ou d'autant moins au mouvement du cadre 1 que sera plus courte ou plus longue, respectivement,la distance en porte-à-faux entre les coussinets 11 et les barres transversales.8.
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Afin de pouvoir régler à volonté la dite distance en porte-à- faux,et,par conséquent,l'élasticité à ses extrémités de la bar- re 9,la nervure-support 13 est pourvue sur une grande partie de sa longueur de trous forés dans le même plan vertical,très rap- prochés les uns des autres et dont quelques uns sont montrés en 15,16,17,18,19.Grace à ces trous multiples,on peut placer les coussinets 11 où l'on veut sur la nervure-support 13,allongeant ou raccourcissant ainsi/à volontè/la distance en porte-à-faux # entre un coussinet 11 quelconque et la barre transversalecor- respondante.uant au coussinet 111/2, il assure la rigidité de la barre 9 entre les coussinets 11.Pour une position donnée des deux coussinets 11,
1'état d'élasticité de la barre 9 à ses deux extrémités sera souvent affecté par la position qu'occupera par rapport aux dits coussinets 11 le coussinet intermédiaire 111/2. Quoiqu'on pourra souvent se dispenser du coussinet intermé- diaire 111/2, il jouera un role important dans certains cas.Il va sans dire que,quand on fera usage d'une trémie dans le genre de celle, 5, que comporte l'appareil montré par notre dessin,il faudra pourvoir un espace circulaire libre autour des barres 8 aux endroits où ces barres traversent les parois verticales de la trémie,afin de donner aux dites barres 8 et,par conséquent, au cadre 1,toute facilité de se mouvoir dans la mesure néces- saire.Cet espace circulaire-vide est indiqué en 151/2 dans la Fig.3 de notre dessin.
Le système moteur destiné à imprimer au cadre 1 le mouvement nécessaire à l'opération du crible est installé sur le cadre 1 lui-même.Deux paliers 161/2 alignés suivant un axe horizontal per- pendiculaire au plan suivant lequel est prise la coupe montrée Fig,l de notre dessin,sont fortement boulonnés ou rivés au ca- dre l.Dans les paliers 161/2 tourne un arbre 171/2 recevant,par l'intermédiaire d'une poulie 181/2 et d'une courroie 19±, ou de toute autre façon,un mouvement de rotation suffisamment rapide.
Sur l'arbre 171/2 sont calés à demeure fixe des excentriques 20.
Nous appellerons ceux-ci les"excentriques intérieurs".Sur cha- cun des excentriques intérieurs est monté un disque 21 alésé excentriquement que nous appellerons"excentrique extérieur".
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Comme il est montré sur notre dessin,par la. Fig.4, l'excentrique extérieur est immobilisable sur l'excentrique intérieur par une vis de pression 22.Celle-ci est filetée dans l'excentrique ex- térieur et son-extrémité pénètre dans un trou 23 foré dans l'excentrique intérieur.Plusieurs trous semblables,23,sont pourvus dans l'excentrique intérieur.Ils ont leurs axes dans le même plan vertical qui est le plan médian des excentriques 20 et 21.Ils occupent,circulairement,une partie plus ou moins grande de la circonférence.On peut,grâce à ces trous,faire oc- cuper à l'excentrique 21,par rapport à l'excentrique 20,et à l'arbre 171/2, différentes positions, depuis celle ou l'excentrici- té de l'excentrique extérieur par rapport à l'arbre 171/2 est mi- nimum,
jusqu'à celle où cette excentricité est maximum.Entre ces deux excentricités limites,l'excentrique extérieur peut être immobilisé sur l'excentrique intérieur de façon à se trouver, par rapport à l'arbre,dans autant de positions différentes d'excentricité qu'il y a de trous 23 entre les deux trous 23 extrêmes.
Suivant que l'on accroitra ou diminuera l'excentricité active, c'est à dire,l'excentricité des excentriques extérieurs par rapport à l'arbre 17-±,plus on augmentera ou diminuera,respec- tivement,la force F tendant à secouer,c'est à dire,à faire mou- voir, parallèlement à lui-même,l'arbre 171/2. Or, celui-ci ne peut se mouvoir sans mouvoir également le cadre 1 a.uquel il est in- timement lié par les paliers 16±.Pour une excentricité active donnée,la force F augmentera ou diminuera suivant que l'on fera tourner l'arbre 171/2 plus ou moins vite,respectivement.De même, pour une vitesse de rotation donnée,c'est en augmentant ou ré- duisant l'excentricité active des excentriques que l'on fera augmenter ou diminuer la force F.
A cette dernière est opposée l'inertie du cadre,des tamis y contenus et des matières à trai- ter se trouvant sur ces tamis.A cette inertie vient s'ajouter la rigidité des barres 9 à leurs extrémités.
Pour communiquer au cadre 1 le mouvement nécessaire à un fonc- tionnement convenable du crible,il faudra donc faire tourner
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l'arbre 171/2 à une vitesse convenable et régler convenablement, par les moyens expliqués plus haut,l'excentricité active des excentriques,en même temps que l'on réglera la rigidité des barres 9 à leurs extrémités.
L'inclinaison du crible,qui influe sur la rapidité et la per- fection du criblage,est réglable à volonté,grace au pivot 24 autour duquel on peut faire tourner le système entier du crible: partie fixe et partie mobile.Le système de béquilles 25 assure l'immobilité,sur sa fondation,de la partie fixe du crible,après réglage définitif de l'inclinaison de l'appareil.
Nous montrons,Figs.5 et 6,un disque dit "disque # poche" 26,par lequel on pourra,lorsqu'un réglage précis ne sera pas exigé, remplacer les doubles excentriques décrits précédemment.Dans la poche 27 sont logés des poids 28 serrés contre le plateau du disque par le boulon 29.Si rapidement que tourne le disque à poche,les poids 28 ne peuvent être arrachés du boulon 29,car ils en sont empêchés par le rebord du disque à poche dont ils épousent,à l'intérieur,la forme circulaire.Les poids 28 ont des épaisseurs variées,de façon à ce que l'on puisse placer dans la poche 27,avec autant d'approximation que possible,le poids to- tal nécessaire à un effet donné.Pour une vitesse de rotation donnée,
la force que nous avons précédemment appeléé force F augmentera ou diminuera suivant que sera plus grand ou plus faible le poids total des poids logés dans la poche 27.
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