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n Crible vibrant ".
La présente invention est relative à un crible vibrant comprenant un tamis actionné par un mécanisme vibrateur com- prenant au moins un organe en rotation.
On connaît des oribles de ce genre dans lesquels l'orga- ' ne en rotation forme un balourd.'Dans ce cas, le nombre de vibrations transmises au crible par seconde est égal au nombre de toua par seoonde du balourd. Etant donné que l'em- ploi de balourds tournant à grande vitesse présente certains inconvénients, on ne peut pas réaliser un grand nombre de vibrations par seconde.
Il est à remarquer en outre que la durée des déplacements ver le haut et vers le bas est la même, ce qui permet assez facilement l'obstruction du tamis par les grains à cribler qui ont une tendance à s'incruster dans le tamis, Enfin, les mécanismes vibrateurs à balourd provoquent au moment du démarrage ou de l'arrêt un balance- ment désordonné qui ne peut être annulé ou réduit que par l'emploi d'un dispositif supplémentaire.
La présente invention a pour but de remédier à ces di- vers inconvénients,
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A cet effet dans le crible suivant l'invention, le mécanisme vibrateur comprend au moins un tambour contenant une masse qui peut rouler dans ce tambour quand celui-ci tourne, la surface périphérique interne du tambour ou la surface périphérique externe de la masse susdite présentant en outre des discontinuités provoquant des chocs sur le tambour quand la masse roule à l'intérieur de celui-ci.
Suivant une forme de réalisation avantageuse, le tambour vibrant se présente sous la forme d'une cage d'écureuil constituée de deux joues réunies à leur périphérie par une couronne de broches de préférence équidistantes de l'axe du tambour.
Les dessins annexés au présent mémoire représentent sohématiquement,et à titre d'exemple seulement, une forme de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une vue en élévation après coupe verticale suivant la ligne 1-1 de la figure 2.
La figure 2 est une coupe suivant la ligne II-II de la figure 1.
La figure 3 est, à plus grande échelle, une coupe suivant la ligne III-III de la figure 1 dans le mécanisme vibrateur. Le plan de la coupe suivant la figure 3 est également représenté par la ligne III-lIl de la figure 4.
La figure 4 est, dans sa moitié de gauche, une vue suivant la flèche X de la figure 3 et,dans sa moitié de droite, une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques.
Aux figures 1 et 2, on a représente un crible vibrant comprenant un châssis 2 dans lequel est tendu un tamis 3.
Celui-ci est supporté par des tubes 4 et est tendu entre une traverse fixe 5 et une traverse coulissante 6 dont le déplacement permet de régler la tension du tamis. Le niveau
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des tubes 4 est prévu de façon que,lors de sa mise sous tension,le tamis 3 appuie sur chacun de ces tubes,
La mise sous tension du tamis est opérée par la rotation d'écrous 7 prenant appui sur une traverse fixe 27 du châssis 2 et engagés sur des boulons 8 solidaires de la traverse coulissante 6.
Le tamis monté de cette façon fait corps avec le châssis 2 et est soumis aux vibrations imprimées à celui-ci,
Pour permettre le libre déplacement du châssis sous l'effet de ces vibrations, celui-ci est posé sur un chevalet 9 par l'intermédiaire d'organes élastiques 10 constituée, dans le cas représenté, par des tampons de caoutchouc, Le châssis 2 est d'inclinaison réglable par rapport au chevalet 9.A est effet, les organes élastiques 10 sont, par exemple, montés sur un cadre 11 pouvant pivoter en 12 par rapport au ohavalet 9 et pourvu d'un secteur 13 dans lequel sont ménagés une série de trous 14 destinés à reoevoir des broches engagées dans des trous correspondants d'une partie 15 du chevalet,
Pour faire vibrer le châssis 2, on emploie un mécanisme vibrateur qui, dans le cas représenté,
consiste en deux tambours 16 oalés aux extrémités d'un arbre 17 monté dans des paliers 18 solidaires du châssis 2, Ce mécanisme vibrateur est représenté plus spécialement aux figures 3 et 4.
Le tambour représenté se présente sous la forme d'une cage d'écureuil constituée de deux joues 19 et 20 réunies à leur périphérie par une couronne de broches 21 constitués par des boulons. Ces broches sont équidistantes de l'axe du tambour. A l'intérieur de celui-ci est diposée, une masse métallique pesante se présentant sous la forme d'un disque circulaire 22 d'un diamètre inférieur au diamètre de la oouronne de broches 21,
La joue 20 présente un rebord 23 formant poulie pour une courroie d'entraînement 24 représentée en trait mixte à la figure 1. La rotation des tambours 16a comme effet de
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faire rouler les disques 22 à l'intérieur de ces tambours.
Ce roulement provoque la chute des disques successivement sur chacune des broches 21 et imprime aux tambours des vibrations qui sont transmises au châssis 2 par l'intermédiaire de l'ar- bre 17 et des paliers 18. L'amplitude des vibrations du chas- sis dépend notamment du poids des diques 22 qui doit être déterminé en conséquence. En calant les deux tambours 16 sur le même arbre 17 dans la même position angulaire des broches, on peut synchroniser d'une manière simple la chute des deux disques 22 sur les broches 21.
Le nombre de vibrations par choc vers le bas des disques 22 sur les broches 21 peut donc être relativement élevé par tour du tambour.
Afin de faciliter le roulement des disques 22 à l'inté- rieur des tambours 16, les faces extérieures de ces disques sont rendues lisses. La face périphérique de ces disques est en outre avantageusement polie. Enfin, les faces latérales des disques sont pourvues de rainures de graissage 25 (figu- re 4). Une faible quantité d'huile contenue à l'intérieur du tambour étanche formé par les joues 19 et 20 et par le re- bord 23 formant poulie peut ainsi servir à lubrifier convena- blement les faces latérales du disque 22.
Il est évident que l'invention n'est pas exclusivement limitée à la forme de réalisation représentéeet que bien des modifications peuvent être apportées dans la forme; la dis- position et la constitution de certains des éléments interve- nant dans sa réalisation sans sortir de la portée du présent breust.
Il va de soi, par exemple, qu'on pourrait obtenir un ré- sultat semblable à celui obtenu avec le mécanisme vibrateur déorit ci-dessus, en ménageant des aspérités sur la partie interne cylindrique/des tambours 16 ou sur la partie périphérique de disques 22 tournant dans des tambours dont les parties cy-
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l5.ndriquesftn,texnes seraient lisses.
Dans toutes les formes de réalisation conformes à l'invention, la surface périphérique interne du tambour ou la surface périphérique externe de la masse roulant dans le tambour doit présenter des discontinuités provoquant des chocs sur le tambour quand la masse roule à l'intérieur de celui-ci. Au lieu d'organes élastiques constitués par des tampons en ca-
10 outchouc/, on pourrait également utiliser des ressorts métal- liques,-.
Grâce au méoanisme vibrateur du orible suivant l'inventer la projection du tamis vers le bas est plus rapide que son re- tour à la position initiale. Il s'ensuit que les grains à cri- bler, dont les dimensions sont légèrement supérieures à celles des mailles du tamis et qui auraient tendance à s'incruster dans celui-ci, sont dégagés par ces chocs qui tendent à s'op- poser à l'obstruction du tamis. Cette obstruction est donc moins à craindre que dans les cribles où les vibrations sont provoquées par des mécanismes à balourd produisant des dépla- cements de même durée vers le haut et vers le bas.
Les vibrations produite par le roulement des masses mé- talliques dans lestambouisne sont accompagnées d'aucun frot- ce qui se passe dans les @ tement, contrairement à @ cribles dans lesquels des vibrations semblables à'oelles réalisées dans le crible suivant l'inven- tion, sont provoquées par un mécanisme à cames,
REVENDICATIONS.
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