BE333459A - - Google Patents

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BE333459A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B61RAILWAYS
    • B61LGUIDING RAILWAY TRAFFIC; ENSURING THE SAFETY OF RAILWAY TRAFFIC
    • B61L5/00Local operating mechanisms for points or track-mounted scotch-blocks; Visible or audible signals; Local operating mechanisms for visible or audible signals

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Electric Propulsion And Braking For Vehicles (AREA)

Description


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 EMI1.1 
 



  'SYSTEME DE COMMAmiE DU FONCTI01Th.1EJJ#WT DES AIGUILLAGES   DANS  LES GARES DETRIAGE". 



   La présente invention concerne les appareils d'aiguillage, actionnés par force motrice, destinés à être utilisés sur les chemins de fer et en particulier dans les gares de triage à disposition en dos   d'âne,   ainsi qu'un système pour commander le fonctionnement de machines ou appareils de ce genre. 



   Dans la pratique moderne des chemins de fer, on a coutume, pour la manoeuvre des wagons à marchandises et la formation des trains, d'employer une disposition spéciale de voies et de changements de voie habituellement en 

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 pente, qu'on désigne communément sous le nom de gares de triage en dos d'âne, ou par la gravité.

   Pour centraliser la commande des manoeuvres d'aiguillage et réduire au mi- nimum le nombre d'aiguillaurs nécessaires, il est désirable d'actionner ces aiguilles par une force motrice et de commander leur manoeuvre d'un point central*
La   coutume ,a   été d'établir,, pour s'en servir dans des gares de triage en dos   d'âne,   des machines ou appareils d'aiguillage qui fonctionnent pour-permettre d'aborder les aiguilles par le talon, c'est-à-dire de les forcer d'une position à une autre par les roues d'une voiture qui passe, ceci étant effectué en permettant aux aiguilles d'actionner les connexions et le mécanisme de la machine d'aiguillage en antagonisme à l'opposition développé par l'inertie de ces parties mobiles.

   On a trouvé que ce fonctionnement rapide du mécanisme et d'autres parties de la machine d'aiguillage donne lieu   à.lune   usure excessive et   à une   rupture d'organes et soumet les aiguilles et les tiges et barres de commande à des efforts excessifs. 



   Tenant compte de ces considérations, et d'autres encore, l'invention, .offre une machine d'aiguillage, simple et efficace. propre à être utilisée dans des gares de triage, en dos   d'âne   aussi bien que dans des gares de triage à plat et dans des installations à enclenchement, qui agit rapidement , est réversible en.

   tout point de sa course et comprend des moyens qui, tout en permettant d'a-   border   les aiguilles pou le talon sans effort excessif sur les aiguilles elles-mêmes ni sur les tiges de commande et sans fonctionnement d'aucun mécanisme à engrenage, maintiennent les aiguilles dans leur position normale jusqu'à ce 

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 qu'elles soient abordées par le talon et les maintiennent ouvertes, une fois qu'elles ont été ainsi forcées par le talon, jusqu'à ce qu'elles soient ramenées en position normale par l'opérateur. 



   L'invention offre en outre un système de commande, pour une machine d'aiguillage, qui est régi conformément à l'occupation du circuit de voie détecteur, de sorte que l'aiguillage peut être fait à la main pour une voie d'embranchement ou voie secondaire et ramené automatiquement à sa position normale dès que la voiture a passé les aiguilles. 



   Elle offre, de plus, des moyens d'indiquer la position des aiguilles et l'occupation du circuit de voie détecteur de façon qu'on puisse facilement déterminer le bon fonctionnement du mécanisme de la machine d'aiguillage ces moyens étant étudiés de manière   à   réduire au minimum le nombre de fils conducteurs entre la dite machine et la cabine de manoeuvre. ou autre point central 
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 de commande. y. 



   Sur les dessins   ci-joints:  
Fig. 1 est une vue simplifiée, en perspective, du mécanisme de commande de la machine d'aiguillage constituant l'invention, certaines, parties étant brisées. pour laisser voir la construction;   Fig. 2   est une vue en perspective du mécanisme de commande de la barre de manoeuvre, dans la position qu'il prend lorsque l'aiguille est abordée par le talon;
Fig. 3 est un plan de la construction représentée à la   fig.2,   certaines des parties étant brisées;

   
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 Fig. 4 est une coupe, suivant 4- ' ,fig.3, en 

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 regardant dans la direction des flèches;
Fig. 5 est une coupe suivant 5-5,fig.4 en regardant dans la direction des flèches;
Fig. 6 est un schéma des dispositifs et circuits de commande pour la machine d'aiguillage, ainsi que d'une section de voie pourvue d'un changement de voie et de circuits et dispositifs pour la manoeuvre de celui-ci;

     Fig.7   est un schéma d'un système modifié pour la commande de la machine d'aiguillage de l'invention, système utilisant une source locale d'énergie commandée à distance;
Fig. 8 est un schéma d'un système modifié pour indiquer la position des aiguilles et l'occupation du circuit de voie détecteur et
Fig. 9 représente une autre disposition de circuits et de dispositifs pour donner une indication de la position des aiguilles. 



    En ce qui concerne la fig.l : machine   d'aiguillage de la présente invention comprend une source de force matrice, des moyens de contrôle de circuits et deux organes de commande de la barre de manoeuvre qui sont normalement fixes l'un par rapport à l'autre, mais sont mobiles l'un par rapport à l'autre lorsque les aiguilles sont abordées par le talon. 



   La force motrice pour actionner la machine est fournie par un moteur électrique convenable, repré-   senté   conventionnellement   en 1. et   actionnant un embrayage à friction ,2 par l'intermédiaire des roues d'angle 3. 



  L'embrayage 2 peut être d'une construction quelconque convenable et est de préférence réglable pour glisser sous des charges différentes. Cet embrayage est relié, par un train 

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 d* engrenages 4,, 5 et 1 à la roue dentée principale, M , de la machine d'aiguillage, roue qui est de construction spéciale en ce sens qu'elle ne comporte des dents que sur un   peu'lus   de la moitié de sa circonférence et porte, sur le restant de celle-ci, trois cames verticalement espacées 
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 8 et 9 . La came 8 possède deux niveaux: une longue partie basse 8 a et une courte partie extrême haute 1à,b .

   Trois bras 10,. 11. et 12 sont montés à pivot sur l'axe i63- pour être rencontrés par les   cames 7* 8   et 9 respective- ment, les   bras 10   et Il faisant corps   l'un   avec l'autre, ou étant autrement reliés rigidement l'un à l'autre, en leur point de pivotement et actionnant un levier 14.tan- 
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 dis que le bras JL25 est déplacé autour de l'axe 13 et actionne un levier 15. 



   La roue dentée principale M est munie d'une tige descendante 16 portant à son extrémité inférieure un galet   17   en prise avec la surface interne, formant 
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 ,.c:eme" , d'un levier L qui est normalement relié à un secteur S, de commande de la barre de manoeuvre ,le levier L et le secteur S   pivotant ,   sensiblement en leurs 
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 milieux, autour du. coussinet 21 porté par l'axe 22 qui est assujetti à la base   23   de l'enveloppe ou cage de la machine d'aiguillage, comme c'est représenté à la fig.4. 



  Comme cela est le plus clairement représenté aux figs. 2 à 5, le levier L consiste en deux membres, un membre 
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 supérieur et un membre inférieur 25, qui sont situés un de chaque coté du secteur S et sont rigidement reliés par les vis 26 et ,gaz . Le membre 24 se prolonge en une partie 28 qui se termine par une came 2¯9¯> tandis que le membre 25 ne va que jusqu'au pivot 22, comme on le voit le plus clairement à la fige4. Les membres 24 et 25 pré- sentent des ouvertures rectangulaires sensiblement alignées, 

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 30 et 31, près de leurs extrémités libres, et entre ces membres glisse un bloc mobile,32, présentant des prolongements verticaux 33 et 34, qui s'adaptent dans les ouvertures 30 et 31, ainsi que des prolongements horizontaux 35 et 36, qui s'étendent entre les membres 24 et 25, comme on le voit le plus clairement à la fig.5.

   Le bloc 32 est fourchu et porte un galet 37 tournant sur un axe 38, qui traverse verticalement le bloc 32. Deux forts ressorts à boudin 39, logés dans des rainures 40 des membres 24 et 25,portent contre le bloc 32 et le repoussent de dedans en dehors en l'éloignant de l'axe 22. 



   Le secteur S consiste en un bras de commande   Ils   se terminant en une fente ouverte 42, et en une partie creuse, en forme de secteur, présentant;des branches divergentes 43 et une partie formant came 44,. Dans la fente 42 est engagée une cheville 45 assujettie à la barre de manoeuvre 46 qui est reliée aux aiguilles 47 par une connexion indiquée ici par une ligne ponctuée. 



  La surface interne de la came 44 présente une dépression centrale relativement profonde 48, située dans l'axe du secteur S, et deux autres dépressions moins profondes, 49 et 50 situées près des extrémités de la   came.   Le galet 37 du levier I est forcé contre la surface interne de la came 44 par les ressorts 39, et de cette façon, le sect.eur S et le levier L sont rigidement reliés pour se mouvoir, comme s'ils ne faisaient qu'un, autour de l'axe 22 dans des conditions de fonctionnement normales.

   Lors- qu'une force donnée est exercée sur le bras 41 du secteur
S, le levier L étant immobilisé par le galet 17 portant contre la surface-came 18, le galet 37 est forcé hors de la dépression 48 de la came 44 et le levier L est désaligné d'avec le secteur S, le galet 37 tombant dans 

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 l'une des dépression 49 ou 50 de la came   44 .   comme cela est représenté à la   fig.2.   Le levier L et le secteur S sont alors tenus dans cette position relative en raison du maintien du galet 37 dans l'une des dépressions 49 ou 50 par les ressorts 39. 



   Au bord de la partie formant   came 44.   du secteur S est assujettie, par des vis 53 (voir   fig.l),   une came 52 consistant en un bloc métallique dans lequel il existe une rainure 54 ayant ses deux extrémités à des distances différentes de l'axe de rotation du secteur S et sa partie centrale, restante, concentrique à cet axe. 



  Une cheville 55,. engagée dans la rainure   54  actionne un levier coudé 56, pivotant   en 57   et portant à son extrémité libre une cheville 58 engagée dans l'extrémité fendue 59 d'une tige 60 qui est reliée à un bloc porte-contact mobile, isolé 61.

   La fente 59 de la tige 60 est de dimension telle que le mouvement initial du secteur S et le mouvement initial, qui en est la conséquence. du levier coudé 56, n'agissent que pour rattraper le mouvement perdu entre la cheville 58 et la fente 59 tandis que la mouvement final du levier coudé 56, à mesure que le secteur S vient à sa position extrême, oblige le bloc 61 à se mouvoir à sa position opposée.   Au.   lieu de la tige fendue 60, on pourrait faire usage d'un mécanisme à genouillère, de préférence ajustable quant au point de la course en lequel le bloc   61   est déplacé. Le bloc 61 porte une bande de contact métallique 62 qui coopère avec des contacts fixes 63, 64 et 65 pour contrôler divers circuits, comme ce sera décrit plus loin. 



   Deux autres blocs à contacts isolés, 66 et 67,sont actionnés par les leviers 15 et 14, par l'inter- 

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 médiaire des tiges   68   et 69. Le bloc 66 est ramené à l'une de ses positions extrêmes au moyen du ressort 70,relié au levier 15. Le bloc   67.possède   un second moyen de commande comprenant la tige 71 et le levier 72 qui pivote en 73 et est relié, par des bielles 74 et 75, aux armatures 76, des électros inverseurs 77 et 78 . 



   En ce qui concerne les dispositifs de voie et les circuits de commande. on a représenté à la fig.6, une section de voie comprenant les rails 79 et un changement de voie SW .Entre les- joints isolants 80 et 81 circule, dans les rails de la voie, du courant fourni par la batterie 82 ou 83 sur le circuit suivant:

   de la batterie 82, par le fil 84, le contact fixe   64.   le contact mobile   62.   le contact fixe 65, le fil 85. le rail   79,   le fil 86, le relais de voie T, le fil 87 le rail..22. et le fil 88, à la batterie   82.   Il est évident que, si le contact mobile 62 est dans sa position inverse, ou supérieure, la polarité du courant fourni au circuit de voie détecteur est inversée, le courant passant de la batterie 83 par le fil 89. le contact   63   et le circuit qui vient d'être tracé. Le relais de voie T ,qui est connecté en travers des rails de voie,, à l'extrémité d'entrée du circuit de voie détecteur, peut être d'un type quelconque convenable; ici, il est du type polarisé, à courant continu. 



   La machine d'aiguillage de l'invention peut. être actionnée par les circuits et interrupteurs de commande usuels situés dans une cabine de manoeuvre ou en un autre point convenable; mais, dans la forme de réalisation particu-   lière   représentée ici, le moyen de commande affecte la forme d'un appareil spécial pour commander le fonctionnement de la machine en partie à la main et en partie automatiquement, selon l'occupation du circuit de voie détecteur.

   Cet 

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 appareil consiste en une commande 0 qui peut être située dans une cabine de manoeuvre ou en un autre point central convenable et comprend une botte 90 portant une poignée de commande   916,qui   pivote sur l'arbre 92 et porte elle-même un levier descendant   93   qui est relié, par la bielle 94, au levier 95 portant les contacts mobiles isolés 96, 97 et
98 qui agissent pour ouvrir et fermer des circuits de com- mandex comme ce sera décrit ci-après. Bien. qu'on ait dit que le levier 95 était relié directement à la poignée 91 il va sans dire qu'on pourrait faire usage d'une liaison à genouillère, ce qui empêcherait ainsi l'opérateur d'aban- donner ce levier dans sa position intermédiaire  ou   à   mi- course.

   Un   plateau 99 .   tournant sur l'arbre 92 en un endroit adjacent à la poignée de commande 91, est pourvu d'un arrêt 100, d'un bras de manivelle 101 et d'un cran 102 disposés comme c'est représenté. Le bras 101 est relié à un pivot fixe 104 par une bielle fendue   103   entourée par un ressort
105 dont les extrémités opposées portent contre un arrêt
106 et le bras 101, respectivement, et dont la pression tient le plateau 99 dans la position représentée. Un levier de blocage   107.  également assujetti au pivot fixe 104,porte un galet 108 disposé pour coopérer avec l'arrêt 100 du plateau 99 lorsque celui-ci est tourné à une position donnée, le fonctionnement de ce levier de blocage 107 étant comman- dé par l'électro 109 et la poignée 110.

   La poignée de com- mande 91 est creuse et pourvue d'un poussoir 111 relié, par une tige 112, à une cheville 113, cette cheville et le dit poussoir étant normalement maintenus dans la position repré- sentée au moyen du ressort 114. La cheville 113 sort à l'extérieur à travers l'ouverture 115 existant dans le côté de la poignée 91. et lorsque l'on appuie sur le poussoir   111,  cette cheville prend dans le cran 102 du plateau 99. 

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  Un arrêt en arc de cercle, 116, assujetti à la boîte 90 concentriquement au plateau 99, sert à maintenir la cheville 113 en prise avec le cran 102 lorsqu'on tire   dehaut   en bas sur la poignée de commande 91. Il est évident que,lorsque   1*on   appuie sur le poussoir 111 et que l'on abaisse la poignée 91 à sa position basse, le plateau 99 tourne, le ressort 105 est comprimé, et le galet 108 du levier 107 coopère avec l'arrêt 100 du plateau 99 pour tenir ce dernier et la poignée 91 dans l'une des positions extrêmes jusqu'à ce que le levier 107 soit dégagé de l'arrêt 100 par l'électro 109 ou au moyen de la poignée 110; alors* le ressort 105 ramène le plateau-   99.  ainsi que la poignée   91.   à la position initiale représentée. 



   Pour indiquer à l'aiguilleur la position des aiguilles commandées par une poignée de commande,   91.   donnée,. il est prévu des petites lampes indicatrices R et N convenablement montées dans la boite 90 au-dessus ou près, de la poignée de commande 91, à laquelle elles correspondent. Ces lampes indiquent la position des aiguilles au moyen de couleurs distinctives, de lettres ou autres indices convenables. 



   Un relais à double courant D, du type actuellement employé dans la pratique de l'enclenchement et des machines d'aiguillage, agit pour empêcher les aiguilles: d'être amenées sous un wagon. Ce relais D est pourvu d'enroulements 117 et 118 de haute et de basse résistance, respectivement. 



   La machine d'aiguillage et les circuits de commande ont été représentés à la fig.6 et, bien que l'appareil de contrôle des circuits ait été représenté situé près de l'entrée du circuit de voie détecteur, il pourrait être situé en tout autre point convenable et les fils conducteurs venant du relais de voie T et de la machine d'aiguillage pourraient aboutir à ce point, en donnant ainsi une com- 

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 mande centralisée. 



   Pour décrire maintenant le fonctionnement de la machine et de son système de commande pour aiguiller un wagon de la voie principale sur une voie secondaire on supposera que les commandes et dispositifs sont dans leurs positions normales représentées à la fig.6 ,c'est-à-dire avec les aiguilles faites pour le parcours sur la voie principale, et qu'un wagon approche de l'extrémité d'entrée du circuit de voie détecteur, mû qu'il est par la gravité, comme cela se fait d'ordinaire dans les gares de triage en dos d'âne.   L'opérateur ,  s'il désire faire passer ce wagon sur la voie secondaire H, abaisse la poignée de commande 91 avant que le wagon atteigne le circuit de voie détecteur;

   ceci pousse le levier 95 à gauche et l'enroulement de haute résistance du relais D est excité sur un circuit établi de la borne négative de la batterie 119,par les fils   120   et 121 l'armature 122, et le contact de travail du relais T, le fil 123. l'enroulement 117 du relais D, les fils 124 et 125, l'enroulement 118 du relais D, le fil 126, les contacts fixes et mobile 127, 97 et128 du levier 95, les fils 129 et 130, les contacts , fixes et mobile 131,   132   et 133 de la machine d'aiguillage le fil 134. l'induit   .!.2. du   moteur 1,le fil 135. les contacts 136,137 et 138 de la machine d'aiguillage ,le fil 139, l'enroulement inducteur 140 du   moteur -1   et les fils   141   et 142, à la borne positive de la batterie 119.

   Le courant passant dans l'enroulement de haute résistance 117 et l'induit ainsi que les inducteurs du   moteur ¯1*   sur le circuit que l'on vient de tracer  n'est pas suffisant pour actionner le moteur, mais agit pour attirer l'armature 143 du relais D, en complétant ainsi à travers cette armature et   1 enroulement   de basse résistance 118. un circuit de la borne négative de la batterie 

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 119, par les fils 120 et   144 ,  le contact de travail et l'armature 143 du relais D, les fils 252 et 125. l'enroule- 
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 ment de basse résistance 118 du relais D, le fil 1¯,26, les contacts 127. 97 et 128 du levier 95. les fils 129 et 130, les contacts   131. 133   et 133 de la machine d'aiguillage, 
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 le fil 134. l'induit 19 du moteur b le fil 135.

   les contacts   136, 137   et138, le fil 139 les inducteurs 140 du moteur 1, et les   fils 141,   et 142 à la borne positive de la batterie 119. Le courant passant dans l'enroulement de basse 
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 11 résistance I18, sur ce circuit est de valeur suffisante pour actionner le moteur 1 de la machine d'aiguillage moteur qui fait alors tourner la roue dentée principale M par l'intermédiaire de l'embrayage à friction 2- et du train 
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 d'engrenages 4 5 et 6 ea faisant mouvoir le galet 17. sur la surface-came I8 du levier LOo Dès que la roue 3rT commence à tourner, la came 1 permet au bras 12 de tomber sur la 
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 partie plus basse a sous l'action du ressort 70 relié à son levier 15 ce qui amène ainsi le bloc mobile 66! avec son contact mobile, en U, 145, à.

   sa position centrale dans 
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 laquelle ce contact 145 est en prise avec les contacts fixes 146. 147. T.4. et 149 . 



   Les électros inverseurs sont alors excités sur un circuit allant de la borne positive de la batterie 119, par les fils 142, 141. 155 et   156  les enroulements 
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 des électras inverseurs 77" le fil 157. les contacts 149 in et I48 les fils 158. 1.30 et 129 les contacts 128, ayez.. et 127 du levier 95, le fil 136. l'enroulement de basse résistance, ILS. du relais D, les fils 125 et 52. , L'armature h et le contact de travail du¯re1.ais D et les fil  144 et i30 , â la borne négative de la batterie 119. Les électros   77   attirent alors leurs armatures 76 en tenant 

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 ainsi le bloc 67 dans sa position basse et en maintenant fermés jusqu'à la fin de la course les circuits de commande du moteur.

   Au moment   où   le secteur S commence à être ac- tionné, la came 52 met en mouvement, par l'intermédiaire de la cheville 55, le levier 56, ce mouvement initial ser- vant à rattraper le mouvement perdu entre le levier coudé
56 et le bras fendu 60. Le mouvement initial. du secteur S n'a donc pas d'effet sur le bloc porte-contact 61. 



   Durant le mouvement initial de la roue M, et le fonctionnement initiale sus-décrit, du bloc 66 ,le galet   17   de cette roue porte contre cette partie de la sur- face-came 18 qui est concentrique à là dite roue et qui s'étend entre les points 150 et 151.Pendant que le galet parcourt cette partie concentrique, le levier L ne bouge pas; par conséquent, le moteur 1 ne fait pas de travail appréciable et acquiert une grande vitesse: mais, lorsque le ga- let 17 vient en prise avec la partie 152 de la surface came 18, le levier L est mis en mouvement en   entraînant   le secteur S, y relié par l'engagement du galet 37 dans la dépression 48, ce qui amène ainsi, par l'intermédiaire de la barre de manoeuvre 46, les aiguilles à la position inverse,   c'est-à-dire   fait l'aiguillage pour la voie secondaire. 



  Une fois la course des aiguilles terminée, le galet 17 repasse dans la partie concentrique de la surface-came 18 ce qui permet au moteur et au mécanisme de marcher à. vide. 



  Le bras 12 se dégage alors de la partie basse 8a de la   came 8   et le levier !5 est mû par le ressort 70 ce qui déplace le contact 145 pour le dégager des contacts fixes 148 et 149 et l'amener en prise avec les contacts 146 et 147 en interrompant ainsi le circuit d'excitation des électros inverseurs 77. Des que le bras 12 abandonne la came 8, la carne 7 vient en prise avec le bras 10, ce qui met en mouve- 

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 ment le levier 14 et amené le bloc 67 à sa position supérieure, en dégageant ainsi les contacts 132 et   137   des contacts 131, 133 et 136 et en les amenant en prise avec les contacts 132,153 et 154; ceci ouvre le circuit d'excitation des enroulements 117 et 118 du relais D et de l'induit 19. ainsi que de l'inducteur 140 du   mateur 1,   circuit qui a été tracé plus haut. 



   Dans la manoeuvre des aiguilles par le moteur, le mécanisme en mouvement de la machine d'aiguillage acquiert une vitesse considérable qui maintient ces parties en mouvement durant le passage   à. vide   du galet 17 sur la partie concentrique de la surface-came 18 après que la course des aiguilles   47   est terminée. Cette marche à vide du mécanisme de la machine d'aiguillage est susceptible de donner lieu à un choc préjudiciable pour les parties lorsque le galet 17 vient en prise avec l'extrémité de la surface-came   18,   ce qui est la cause d'une usure excessive et d'une rupture possible du mécanisme.

   Pour éviter ce choc préjudiciable, les circuits de commande de la machine d'aiguillage ont été disposés pour court-circuiter l'induit   19,,. et   les inducteurs 140 du moteur 1 pendant cette marche à vide du mécanisme, en produisant ainsi un effet d'interruption dynamique bien connu dans le moteur. Ce circuit de rupture , ou d'interruption dynamiques, est fermé par l'engagement des contacts 132 et 137 du bloc mobile   67   avec les contacts fixes 138, 152, 153 et 154 9, le bloc   67   étant amené à sa position supérieure une fois la course des aiguilles terminée, comme cela a été décrit ci-dessus.

   Ce circuit ,complété à la fin du mouvement de l'aiguillage de la position normale à la position inverse, va de l'enroulement inducteur 140, par le fil 139, les contacts 138, 137 et-   152 ,  les fils 159 et 134, l'induit 19, les fils 135 et   160 ,  les contacts 153, 132 et 154,les 

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 fils 161 et 162, les contacts   163 * 98. et 164   du levier
95, et les fils 165 .166 et 141 ,à l'enroulement inducteur
14o du   moteur 1 .  Si on le désire.

   le courant engendré par la marche à vide du moteur peut être utilisé pour exciter des lampes indicatrices, actionner un relais ou indiquer de toute autre manière convenable que la machine d'aiguillage à fonctionné*
Une fois la course des aiguilles terminée$, la came 52   amène ,  par l'intermédiaire de la cheville 55, le levier coudé 56 à une position telle que le bloc mobile 61 est amené en prise avec les contacts fixes 63 et   65   . 



  Ceci inverse la polarité du courant fourni au circuit de voie, ce courant étant alors fourni par la pile 83 au moyen des fils 89, 85 et 88, comme cela est clairement représenté sur les dessins. Cette inversion de la polarité du courant du circuit de voie détecteur fait que le relais de voie T amène son armature   166   à la position inverse pour fournir du courant de la pile 167 à la lampe indicatrice R sur un circuit qui est évident d'après le dessin. L'allumage de la lampe R informe l'aiguilleur du fait que les aiguilles ont terminé la course qui les a amenées à la position inverse. 



   Avec les aiguilles ainsi manoeuvrées, le wagon considéré peut passer sur la voie secondaire H . 



   On notera que si le wagon a pénétré sur le circuit de voie détecteur avant la manoeuvre du levier 95, les circuits d'excitation pour l'enroulement de haute résistance 117 du relais'D ne peuvent être complétés en raison.- du fait que l'armature 122 du relais T, armature qui est incluse dans ce circuit, est ouverte par la désexcitation de ce relais lorsqu'un wagon shunte les rails de la voie. Dans ces conditions, l'armature 143 du relais D ne 

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 peut être attirée et, pour cette raison, il ne peut être fourni de courant au moteur et les aiguilles ne peuvent être manoeuvrées.

   Cependant, si l'opérateur manoeuvre le levier 95 alors que le circuit de voie détecteur n'est pas occupé, et si un wagon pénètre sur ce circuit avant que les aiguilles 47 aient achevé leur courses le moteur 1 continue à fonctionner et achève la course, l'énergie pour le relais D et le moteur 1 étant fournie par l'intermédiaire de l'armature 143 de ce relais et un circuit qui a été tracé ci-dessus. On évite de cette manière la possibilité que les aiguilles soient laissées immobiles à mi-course, dans n'importe quelles circonstances. 



   Après que le wagon considéré a passé sur la voir secondaire H et y a été laissé, l'opérateur peut ramener les aiguilles à leur position normale en relevant la poignée 91 à la position normale représentée à la   fig.6,   ce qui déplace ainsi vers la droite le levier 95.

   Si le circuit de voie n'est pas occupé lorsqu'on manoeuvre le levier   95.   l'enroulement de haute résistance, 117, du relais D est excité sur un circuit allant de la borne négative de la batterie 119, par les fils 120 et   121 ,  l'armature 122 et le contact de travail du relais de voie   T,   le fil 123, l'enroulement 117, les fils. 124 et 125, l'enroulement de basse résistance 118, les fils 126 et   168    le&   contacts 169,98 et 170 du levier 95, Le fil 161., les contacts 154.132 et   153   du bloc mobile 67, les fils 160 et 135, l'induit 19 du moteur 1, les   fils 154   et 159 ,les contacts   152,   137 et 138 du bloc 67, le   fil 139.   l'enroulement inducteur 140 du moteur 1.

   et les fils 141 et 142 à la borne positive de la batterie 119. Le relais D attire alors son armature 143 ce qui complète, pour le moteur 1, par cette armature et l'enroulement de basse résistance,118, de ce relais, un 

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 circuit allant de la borne négative de la batterie 119, par ]les fils 120 et 144 ,le contact de travail et l'arma- ture 143 du relais D, les fils   252   et 125, l'enroulement de basse résistance   118.   les fils   126   et   168,  les contacts
169, 98 et 170 du levier 95, le fil 161, les contacts 154. 



   132 et 153 ,les fils 160 et 135, l'induit 19 du moteur 1, les fils 134 et 159. les contacts 152. 137 et 138 , le fil
139 ,l'inducteur 140 du moteur 1 et les fils 141 et 142 à la borne positive de la batterie 119. Au. moment où le moteur démarre, les cames 8 et 52 mettent en mouvement le bras   12   et la cheville 55, respectivement. ce qui amène le bloc à contact 66 à sa position intermédiaire et rattrape le mouvement perdu entre la barre fendue 60 e.t le levier coudé 56, comme cela a été décrit à   propos   du fonctionnement de la machine d'aiguillage pour manoeuvrer l'aiguillage de la position normale   à.   la position inverse.

   Le galet 17 vient en prise avec la partie 152 de la surface-came 18 et amène le levier Z, le secteur S et   la-   barre de manoeuvre 46 ainsi que les aiguilles   47   à la position normale. Les blocs   61. 66     et 67   sont amenés à leurs positions inférieures au moment où le moteur et les autres parties du mécanisme de commande marchent à. vide, le circuit d'excitation du moteur est interrompu   comme précédemment , et un circuit de rupture,   court-circuitant   l'induit et l'inducteur du moteur pour produire un effet d'interruption dynamique, est complété de l'enroulement inducteur 140 du moteur 1, par le fil 139. les contacts 138, 137, et 136 du bloc 67, le fil 135.1'induit 19 du mateur 1 le fil 134.

   les contacts   133,   132 et 131 du bloc 67, le fil   130.   les contacts 171.97 et 172 du levier   95,   et les fils 166 et 141, à l'enroulement inducteur 140 du moteur 1. La polari- 

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 té du courant du circuit de voie détecteur est inversée par le contact mobile 62,ce qui oblige le relais de voie T à amener sonarmature 166 à la position normale et allume la lampe indicatrice normale N sur un circuit qui est évi- dent d'après le dessin. 



   On notera que, après que les aiguilles ont achevé leur course et que le galet 17 de la roue M porte contre la partie concentrique de la surface-came 18.le levier L est bloqué en position, pour maintenir les ai- guilles 47 où elles ont été amenées, par les positions rela- tives du galet   17   et de la surface-came 18. (Jette rela- tion de blocage assujettit les aiguilles 47 dans la position où elles ont été amenées et empêche qu'elles soient mues par des vibrations ou autrement, à une position inter-   médiaireo  
Dansées gares de triage, il arrive souvent qu'un bloc de fouille, un morceau de glace ou un autre obstacle vient' se loger entre les aiguilles et les empê- che de terminer leur course.

   Pour permettre de déloger un obstacle de ce genre et pour diverses autres raisons, il devient parfois nécessaire que L'aiguilleur renverse le mouvement des aiguilles à mi-course pourvu que le circuit de voie détecteur soit inoccupé. En supposant que l'opé- rateur ait amorcé un mouvement d'aiguillage de la position normale à la position inverse et que, quand ce mouvement est en partie terminé, il désire ramener les aiguilles à la position normale, il ramène alors la poignée de commande 91 à sa position   supérieures,   ou normale, ce qui déplace le levier 95 à droite et complète immédiatement pour l'excitation des électros inverseurs 78, un circuit de la borne négative de la batterie 119.par les fils 120 et 144, le contact de   travail.et   l'armature 143 du relais 

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 D,

   les fils 252 et 1,25, l'enroulement dd basse résistance 118 du relais D, les fils 12g et 168 les contacts 1. 69t 9F3 et 170 du levier 9,s les fils 161 et 173 les contacts 147. 145 et 146 du bloc 66. le fil 174. les électros inverseurs 78 et les fils 1 141 et 142 ! â la borne positive de la batterie 119. On notera que cette excitation des électros 78 peut être complétée en un point. quelconque de la course pour cette raison que le contact mobile 145 est en position pour venir en prise avec les contacts fixes 146,   147. 148   et 149 à toutes les positions intermédiaires des aiguilles entre la position normale 
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 et la position inverse.

   Les électrna 78 se trouvant exci- tés, les armatures 76 sont attirées dans leur position basse, ce qui amène le bloc 67 à sa position supérieure et complète un circuit pour l'inducteur et l'induit du 
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 moteur 1 qui ramènera les aiguilles 4' â leur position normale, le circuit qui fait ainsi fonctionner le moteur ayant ét.é tracé ci-dessus à propos du retour usuel des 
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 aiguilles â la position normale . Lorsque la machine d'aiguillage est à mi-course, les bras 10 et 11 sont entière- ment dégagés des cames 1   et ±   et, pour cette raison, les électros inverseurs peuvent mouvoir le bloc porte-contacts   67   sans apposition. 



   Il est évident, d'après ce qui précède, que la réversibilité des aiguilles est assurée en un point quelconque de leur manoeuvre, ce qui est réalisé au moyen 
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 des électros inverseurs 7' et 78. Cependant, dans certai- nes installations, un tel raffinement dans la réversibilité n'est pas considéré comme nécessaire et, dans des cas de ce genre, on peut supprimer les- électros inverseurs, avec 
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 les leviers 71. 72. 1i. et 11. y associés, ainsi que le 

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 bloc porte-contacts 67 et son mécanisme de commande, un degré limité de réversibilité étant assuré par la liaison séparable entre le levier L, et le secteur S. 



  Lorsque les électros inverseurs n'existent pas, on serre, ou l'on supprime tout à   fait   l'embrayage à fric-   tion Si   de façon que le couple de rotation exercé par la roue dentée principale M sur le levier L soit suffisant pour faire sortir le galet 37   dela   dépression centrale 48 de la came 44 du secteur S. Lorsque les aiguilles rencontrent un obstacle durant leur course, le galet 37 est forcé hors de la dépression 48 et parcourt la partie formant came 44 dans un sens ou dans l'autre, selon le sens dans lequel les aiguilles- sont en cours de manoeuvre. 



  La roue M complète alors son cycle de fonctionnement et le bloc mobile 67 est amené   à   sa position inverse durant le mouvement final de la dite roue comme cela a été décrit ci-dessus. A mesure que le galet   3± passe   le point haut de la came 44 et se meut vers la dépression extrême 49 ou 50, le secteur S est repoussé à sa position originelle par l'action des ressorts 39 repoussant le galet 37 dans la dépression extrême. Le bloc   61   n'est pas. mis en mouvement,car le mouvement du levier 56, à mesure que le secteur commence à se mouvoir et revient ensuite à sa position initiale, ne fait que rattraper le mouvement perdu entre la cheville 58 et le bras- fendu 60.

   L'opérateur est informé du fait que les aiguilles n'ont pas achevé leur course par l'incompatibilité qui existe entre l'allumage des lampes indicatrices N et R et la position de la poignée de commande 91, la lampe indicatrice normale N restant allumée après que la poignée 91 a été amenée à la position inverse ou bien la lampe indicatrice de 

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 position inverse, R, restant allumée après qu'on a ramené la poignée 91   à   la position normale. L'opérateur peut alors renverser la poignée de commande, ce qui complète les cir- cuits d'excitation pour renverser la marche du moteur, par l'intermédiaire des contacts du bloc 67, comme cela a été dit ci-dessus, et ramène le levier L à sa position opposée. 



   Lorsque le galet 37 atteint le milieunde la partie formant came, 44, du secteur S, les ressorts 39 repoussent ce galet dans la dépression 48 et le levier L est ainsi assu- jetti au secteur S. Quand la course de retour du levier L est terminée* le bloc 67 est déplacé-par l'une des cames   7 au 9,   ce qui inverse les cpnnexions des enroulements du moteur et permet à l'opérateur d'amorcer une seconde opération ou manoeuvre d'aiguillage et d'essayer ainsi d'enlever l'obstacle qui s'oppose au mouvement des aiguilles. 



   Pour former des trains, on trier des wagons, dans des gares de triage en dos d'âne, on a l'habitude de faire descendre sur une vois principale plusieurs wagons séparés qui sont mis en mouvement par la gravité et se suivent avec un intervalle de plusieurs longueurs de wagon entre eux. On aiguille ensuite ses wagons sur les voies secondaires appropriées, le wagon destiné à une voie secondaire donnée étant choisi par l'opérateur et le changement de voie étant ramené à sa position normale* pour permettre au restant des wagons de suivre la voie principale,   dés.   que le wagon considéré a débloqué, ou   débarrassé,   les aiguilles.

   Il est évident que l'aiguilleur doit être très alerte et doit agir rapidement pour ramener les aiguilles   à.   leur position normale, afin de maintenir sur la voie principale les wagons suivants. Four faciliter ce triage de wagons, le système d'aiguillage qui fait l'objet de l'invention offre 

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 un moyen de ramener automatiquement les aiguilles à leur position normale dès qu'un wagon donné a quitté le circuit de voie détecteur. Si l'opérateur désire que les aiguilles soient ramenées automatiquement à leur position normale, il appuie sur le poussoir 111 avant de tirer la poignée de commande 91 à sa position inférieure pour faire   1* aiguillage   considéré pour la voie secondaire.

   Si le poussoir 111 est enfoncé au moment où l'on abaisse la poignée 91, le plateau 99 est entraîné avec la dite poignée par l'engagement de la cheville 113 dans le cran 102, et le ressort 105 est comprimé. Lorsque la poignée de commande 91 a été abaissée à fond, le levier de blocage 107 tombe à sa position inférieure, ce qui place le galet   108   derrière l'arrêt 100.en bloquant ainsi le   plateau   99 dans la position inverse, avec le ressort 105 comprimé. On actionne ensuite la machine d'aiguillage pour amener les aiguilles 47 à leur position inverse, ou position pour la voie secondaire,. de la manière décrite ci-dessus. Le wagon destiné à la voie secondaire H pénètre alors dans le circuit de voie détecteur en shuntant les rails de voie et en privant de courant le relais de voie T.

   Ce dernier lâche alors ses armatures 175 et   176   et un circuit d'excitation, pour le relais à blocage K, est complété de la borne de batterie B, par les contacts 177, 96 et 178 du levier   95,   les fils 179 et 180,le contact de repos et l'armature   175   du relais de voie T, les fils 181 et 182 et L'enroulement du relais K ,à la borne de batterie C. Une fois qu'il a été excité et a attiré ses armatures, le relais K est maintenu dans cet état d'excitation par le circuit de blocage suivant : de la   bprne   de batterie B. par les contacts 177, 96 et 178. du levier 95, les fils   179   et 183, le contact 

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 de travail et l'armature 184 du relâis K, les fila 185 et 182 et l'enroulement du relais K, à la borne de batte- rie C.

   Dès que le wagon considéré a passé le joint isolant 80, à l'extrémité de sortie du circuit de voie détecteur, le relais de voie T est de nouveau excité et attiré ses armatures   175   et 176.Un circuit est alors complété, pour   l'électroaimant   109 du levier de blocage 107, de la borne de batterie   B,   par les contacts 177, 96 et 178 du levier   95  les fils 179 et 186 le contact de travail et l'arma- ture 176 du relais de voie   T,   le fil 187, le contact de travail, et l'armature   188   du relais K, le fil 189 et l'enroulement de   l'électro   109, à la borne de batterie C. 



  L'excitation de l'électro 109 soulève le levier de'blocage 107 en dégageant le galet 108 de l'arrêt 100. du plateau 99 et en permettant ainsi au ressort   105   de ramener ce plateau, ainsi que la poignée de commande 91, à la posi- tion normale de fonctionnement. La machine d'aiguillage et les aiguilles sont alors ramenées à la position normale de la manière décrite ci-dessus et la voie est alors prête à recevoir les wagons suivants sur la voie princi- pale. Une commode à main est prévue pour dégager le galet   108   de l'arrêt 100 afin de permettre à l'opérateur de ramener les aiguilles à la position normale, avant que   les wagons pénètrent dans le circuit de voie, après qu'une erreur a été commise dans lamanoeuvre des aiguilles.   



   Dans la forme d'exécution particulière repré- sentée,le joint isolant   80 ,   à l'extrémité de sortie du circuit de voie détecteur, est légèrement en avant des aiguilles et, pour cette raison, de la force motrice pour- rait être appliquée à la machine d'aiguillage, pour manoeu- vrer les aiguilles, pendant que les   roues   d'un wagon seraient encore entre les aiguilles et s'apposeraient à 

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 ce mouvement.

   Pour empêcher une détérioration du mécanisme de la machine d'aiguillage dans ces circonstances, aussi bien que dans le cas où un obstacle viendrait à se loger entre les aiguilles, on a prévu l'embrayage à friction 2, qui est situé entre le   moteur 1¯   et. la roue dentée principale M et qui permet au moteur de continuer à marcher sans effort/excessif ni rupture des parties en mouvement lorsque les aiguilles viennent à se trouver enrayées ou bloquées pour les raisons décrites ci-dessus. 



   Dans une machine d'aiguillage dans laquelle l'embrayage/est serrée ou omis,   comme   cela a été décrit ci-dessus à. propos d*une façon simplifiée d'obtenir la   révère:     sibilité.,   si une roue de wagon est rencontrée par les aiguilles, le galet 37 sort de la dépression 48 et l'opérateur a à changer la position de la poignée de commande 91, à ramener le levier L et à cueillir le secteur S avant d'achever la course interrompue des aiguilles. 



   Dans certaines opérations d'aiguillage, telles que celles effectuées pour amener un wagon d"une voie secondaire sur la voie principale, il devient nécessaire d'aborder, ou de prendre, les aiguilles par le talon c'est-à-dire de faire passer les aiguilles d*une position à une autre au moyen des roues du wagon en faisant ainsi, en fait manoeuvrer l'aiguillage par le mouvement du wagon . 



  Ceci s'effectue, dans la présente invention, sans effort excessif ni choc des parties- en mouvement, au moyen de la liaison entre le secteur S, de commande de la barre de manoeuvre et le levier   L .  Avec les aiguilles amenées à une des positions extrêmes, le levier L est empêché de se mouvoir par l'engagement du galet 17 avec la surface -carnet 

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 de ce levier, comme décrit ci-dessus. Au moment où les aiguilles 47 sont forcées sur les roues du wagon, le sec- teur S se meut par rapport au levier L, le galet 37 étant sorti- de la dépression 48, parcourant la surface-came 44 du secteur et s'engageant dans l'une des- dépressions 49   ou 50.   selon la direction dans laquelle l'aiguille est abordée par le talon.

   Les positions relatives du secteur
S et du levier L sont clairement représentées à la fig.2; c'est la position que prennent ces organes lorsque l'aiguille est abordée par le talon. L'engagement du galet 37 avec la dépression 49 ou 50 maintient une liaison relativement sûre entre le secteur S et le levier L, en assujettissant ainsi les aiguilles 47 dans la position où elles ont été amenées et en empêchant leur déplacement sous l'effet des vibrations, au de toute autre cause. 



   Lorsque les aiguilles sont abordées par le talon, la came 52 met le levier coudé 56 en mouvement par l'intermédiaire de la cheville 55, ce qui amène ainsi les blocs   jji.   et 62 à leur position inverse. Ceci inverse .la polarité du courant du circuit de voie détecteur, en inversant le relais de voie T et en allumant la lampe indicatrice de position inverse,R, comme cela a été décrit cidessus, ce qui informe ainsi l'aiguilleur du fait que l'aiguille a été prise par le talon.

   Le fait qu'une aiguille donnée a été abordée par le talon peut être faci- 

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 lement déterminé par le fait que la lampe indicatrice indiquera, la position inverse de celle de la poignée de commande   91;   c'est-à-dire que la lampe R s'allumera lorsque la poignée de commande 91 est dans sa position normale, ou que la lampe N s'allumera lorsque la poignée 91 est dans sa position inverse. Après que le changement de voie a été abordé par le talon et que le ou les wagons qud l'ont ainsi manoeuvré ont quitté les aiguilles et le circuit de voie détecteur, l'opérateur peut rétablir le mécanisme de la machine d'aiguillage dans son état habituel en renversant la position de la poignée de commande 91.

   Le moteur recevra alors du courant sur les circuits qui ont été tracés précédemment et le levier L recevra un mouvement d'oscillation de la roue M par l'intermédiaire du galet 17, ce qui sortira le galet 37 de la dépression 49   ou 50.   le fera passer en. travers de la surface-came 44 du secteur S et le fera pénétrer dans la dépression 48. La relation entre le secteur S et le levier L est alors normale comme c'est représenté à la   fig.l,   et l'.opérateur peut manoeuvrer l'aiguillage pour l'amener à l'une ou l'autre position  de la manière décrite ci-dessus. 



   La machine d'aiguillage de l'invention peut être facilement utilisée avec une source locale d'énergie et une commande à distance 

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 cette disposition étant particulièrement désirable dans de grandes gares de triage ou de grandes installations d'enclen- chement où certains des aiguillages sont situas à une distance relativement grande du point de commande et   où   la chute de voltage dans les fils conducteurs serait prohibitive si la source d'énergie se trouvait au point de commande. 



   A la fig. 7,on a représenté une disposition pour obtenir une commande à distance avec la. machine d'aiguillage de la présente invention. Bans cette disposition, la machine représentée aux figs. 1 à 5 est légèrement modifiée en ce sens que le bloc 67, portant les contacts mobiles 137 et 132, n' est plus relié à l'armature des électros inverseurs et que deux contacts mobiles isolés supplémentaires 253 et 254, actionnés par les électros inverseurs 77 et 78, coopèrent avec des contacts fixes 255.   256,   257, 258, 259, 260,   261   et 262. 



   On peut faire usage d'un commutateur quelconque convenable pour commander le fonctionnement de la machine d' aiguillage et, à la fig.   7,   on a représenté un commutateur de commande simplifie comprenant un levier porte-contacts mobile, 263, relié par une bielle 264 à une poignée de commande 265. Il va sans dire qu'on pourrait, dans ce système, faire usage d'une poignée de commande présentant la caractéristique de retour automatique représentée à la   fig. 6   et que le levier 263 pourrait, si on le désirait, être actionné par une genouillère.

   La boite 266, portant le mécanisme de commande, a été représentée équipée avec les lampes indicatrices usuelles R et N, dont l'allumage est   contrôlé   conformément à la position de l'armature 267 du relais de voie T, de la même manière que cela a été représenté et décrit à propos de fig. 6. 



   Comme la construction de la machine d'aiguillage 

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 du circuit de voie détecteur et des dispositifs y associés ainsi que du commutateur de commande, représentés à la. fig. est sensiblement la même que celle des dispositifs équiva- lents décrits à propos de fig. 6, on n'en donnera pas. ici une nouvelle description et on   ne'décrira   que le fonctionnement de ce système modifié. 



   Avec le changement de voie SW dans la position normale? ou position pour la voie principale, représentée et en supposant d'abord que l'opérateur désire amener le changement de voie à sa position inverse, le circuit de voie détecteur étant inoccupé, il abaisse la poignée de commande 265 à sa position la plus basse, ce qui amène le levier 263 à sa position de gauche, et un circuit pour les électros inverseurs 77 est complété de la borne positive de la batterie 268' par l'armature 269 et le contact de travail du relais de voie T, le fil 270, les contacts 271. 272 et 273 du levier 263, les fils 274   et 275.  les électros inverseurs 77, le fil   276,   les contacts 148, 145 et 149 et les fils 277. 278 et 279, à la borne négative de la batterie 268.

   L'excitation des électros 77 amené immédiatement les contacts 253 et 254 à leurs positions opposéesou positions supérieures, ce qui ferme ainsi le circuit inverse, pour le moteur de la machine d'aifuillage, de la borne positive de la batterie   280,   par le fil 281, les contacts 257. 253 et 258, les fils   282   et 283, les contacts 131. 152 et 133, les fils 159 et 284, l'induit 19 du moteur de la, machine, le fil 285, les contacts 136, 137 et   138   le fil 286, l'enroulement inducteur 140 dudit moteur et les fils 287 et 288, à la borne négative de la batterie 280. 



  Le moteur de la machine fonctionne alors dans le sens voulu pour amener les aiguilles à leur position inverse, le mouvement final de la roue   dentée M.   agissant pour amener les contacts 

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 mobiles 137,  132/-et   145 à leurs positions supérieures et la rainure-came existant sur le secteur S amenant le contact mo- bile   62   à sa position supérieure. Il est alors complété, pour le moteur, un circuit de rupture allant de l'induit 19 de ce moteur, par le fil 284, les   contacts 152,   137 et 138, le fil 267,   l'enroulement   inducteur 140 dudit moteur, le fil
287, les contacts 256, 254 et 255, le fil 289, les contacts
154, 152 et 155 et les fils 160   et 285.   à l'induit 19.

   On notera que ce circuit est localisé à la machine d'aiguillage et que sa résistance ne dépend par conséquent pas de la lon- gueur des fils conducteurs et agit avec la même efficacité dans tous les endroits où se trouvent les machines   d'aiguil-     lag e   
Lorsque le contact mobile 62 se déplace, la pola- rité du courant du circuit de voie est inversée de la maniè- re décrite à propos de fig. 6, ce qui inverse ainsi la posi- tion de l'armature   267   du relais de voie T et allume la lampe indicatrice inverse, R, sur un circuit évidente
Une fois l'opération d'aiguillage terminée, si 1' opérateur désire ramener les aiguilles à leur position normale, il ramène la poignée   265   à sa position supérieure, ce qui fait osciller le levier   263 à   droite.

   Un circuit est alors complété, pour les électros inverseurs 78 de la borne positive de la batterie   268   par l'armature 269 et le contact de travail du relais de voie T, les fils 270 et   290,  les contacts 291.   282   et 293 du levier 263, le fil 294, les électros 78. le fil   295.   les contacts 147, 145 et   149   et les fils 277, 278 et   279,à   la borne négative de la batterie 268.

   Lorsque les électros inverseurs 78 sont ainsi excités, les contacts mobiles 253 et 254 sont amenés à leurs positions inférieures et il est complété, pour le moteur de la machine d'aiguillage, 

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 un circuit normal qui fait marcher ce moteur dans le sens vou- lu pour ramener les aiguilles à leur position normale et qui va de la borne positive de la batterie   280.   par les fils   281   et 296, les contacts   260.     254   et 259. les fils   297   et 289, les contacts 154, 152 et 155. les fils 160 et   258,   l'induit   19   du moteur, le fil 284, les contacts 152, 137 et 138, lE fil 268, l'inducteur 140 du moteur et les fils 287 et   288.  à la borne négative de la. batterie 280.

   Une fois terminée la course de retour des aiguilles à leur position normale, les contacts mobiles   137,   132, 145 et 62 sont amenés à leurs positions inférieures, la polarité du courant du circuit de voie est inversée et le circuit de rupture suivant est complété pour le moteur :de l'induit 19 de ce moteur, par les fils 284 et 159, les contacts 133, 132 et 131, le fil 283. les contacts 262. 253 et 261. les fils 298 et   287.   l'inducteur 140 du moteur, le fil 286. les contacts 138, 137 et 136 et le   fil 285.   à l'induit 19 du moteur. 



   En plus du fait qu'une économie de fils conducteurs et d'énergie consommée est effectuée par l'usage du système représenté à la fig. 7, ce système présente cet autre avantage de donner toute la protection offerte par l'usage du relais à double courant D, représenté à la fig. 6, sans faire usage de ce relais.. On remarquera que? quand l'opérateur tire la poignée de commande 265 après qu'un wagon a pénétré dans le circuit de voie détecteur, le relais de voie T'se trouve   pri-   vé de courant et lâche son armature   269   et qu'il n'est pas fourni de courant aux électros inverseurs 77 ou 78 ce qui fait   que,,   par conséquent, la machine d'aiguillage ne   f onction-   ne pas.

   Si, cependant, l'opérateur tire la poignée 265 juste avant qu'une voiture pénètre dans le circuit de voie et si le relais de voie T tombe avant que les aiguilles aient achevé 

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 leur course, la ma.chine d'aiguillage continuera à fonctionner jus- qu'à ce que la course soit terminée, le circuit qui actionne le moteur ayant été fermé par les électros inverseurs et la désexci-      tationdu relais de voie T n'ayant pas d'effet sur ces cir- cuits  En   d'autres termes. si le circuit de voie est occupé, les électros inverseurs ne sont pas excités;

   mais, une fois ces élec- tros excités et leurs contacts 253 et   254     déplacés,   le moteur de la machine d'aiguillage fonctionne pour une course   complète,sans   égard à l'occupation du circuit de voie détecteur, et la possibi- lité que les aiguilles soient laissées dans une position intermé-   diaire   est écartée 
En ce qui concerne maintenant la modification de l'appareil indicateur représentée   à   la fig. 8, il est prévu, à l'extrémité de sortie du circuit de voie détecteur,. une batterie de voie 190 excitant normalement un relais de voie TR connecté en travers de l'extrémité d'entrée de ce circuit de voie.

   Un bloc mobile isolé 191, portant un contact métallique en forme de U, 192, est représenté connecté à la barre de manoeuvre 46; cette représen- tation est simplement schématique, et on supposera que le bloc 191 est actionné par un mécanisme à came convenable tel que la cerne   52   et la cheville 55 et le levier 56, y associés, représentés à la fig. 1, le fonctionnement du bloc 191 étant ainsi régi con- formément à la position des aiguilles 47. Lorsque les aiguilles sont dans leur position normale, comme c'est représenté à la fig. 



  8, deux relais LR et HR sont excités en série sur le circuit suivant :de la borne de batterie B, par le fil 193, les contacts   194..   192 et 195. les fils 196 et 197. l'enroulement du relais HR, le fil 198 et l'enroulement du relais LR, à la borne de batterie C. L'excitation des relais LR et HR complète, pour l'allumage de la lampe indicatrice normale N, un circuit de la borne positive de la batterie 199, par les fils 200 et 201.

     l'armature   202 et le 

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 contact de travail du relais LR, le fil 203, l'armature 204 et le contact de travail du relais HR, le fil 205, la lampe
N et les fils 206,207 et 208, à la borne négative de la batte- rie 199.Lorsque les aiguilles   47   sont amenées à leur position inverse, il est complété à travers les enroulements des relais
LR et HR, un second circuit allant de la borne de batterie B, par le fil 210. les contacts 211.

   192 et 212, le fil 213, la résistance   214,   les fils   215   et 197, l'enroulement du relais HR, le fil 198 et l'enroulement du relais   LR,   à la borne de batterie Co Les relais LR et HR sont construits et disposés de manière que le courant-passant dans leurs enroulements sur le circuit qui vient d'être tracé, à travers la résistance 214, est suffisant pour maintenir attirée l'armature 202 du relais LR, mais est insuffisant pour maintenir attirée l'armature   204   du relais HR, de sorte que l'armature 202 sera en prise avec son contact de travail tandis que l'armature 204 sera en prise avec son contact de reposa Les relais HR et LR peuvent être construits pour attirer leurs armatures à des valeurs différentes de courant,

   en proportionnant convenablement la résistance de leurs enroulements respectifs, le relais HR ayant une haute résistance et le relais LR, une basse résistance ; ou bien on peut avoir recours à tout autre expédient convenable pour arriver à ce résultat* Dans ces conditions, un circuit d'excitation va de la borne positive de la batterie 199, par les fils 200 et   201,   l'armature 202 et le contact de travail du relais LR, le fil 203, l'armature 204 et le contact de repos du relais HR, le fil 216, la lampe R et les fils 217, 207 et 208 à la borne négative de la batterie 1990 Lorsque le circuit de voie détecteur est inoccupé, le relais de voie TR est excité et la lampe indicatrice de circuit de voie, X, est allumée sur un circuit allant de la borne positive de la batterie 199, par les fils 200 et 218,

   le contact 

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 de travail et l'armature   219   du relais de voie TR, le fil
220,le lampe X et les fils 221 et 208, à la borne négative de la batterie 199. Lorsque le circuit de voie est occupée la batterie 190 est shuntée par les roues et les essieux du ou des wagons et le relais de voie TR , privé de courante lâche son armature 219 et ouvre ainsi le circuit, ci-dessus tracé, de la lampe X, en indiquant à l'opérateur que le cir- cuit de voie est occupéo
Il est clair, d'après ce qui précède, que la posi- tion des aiguilles 47 est inctiquée par les lampes indicatri- ces, normale et inverse, N et R, que le circuit de voie détec- teur soit occupé ou non, et que l'occupation de ce circuit est également indiquée, indépendamment,

   par la lampe indicatrice
Xo On remarquera également que la disposition particulière employée pour obtenir cette indication indépendante de la po- sition des aiguilles et de l'état du circuit de voie détecteur ne fait usage que d'un seul fil allant de la machine d'aiguillage aux relais de contrôle, ce qui a une grande importance dans le cas où il est fait usage d'un grand nombre de machines d'aiguillage et où les distances de ces machines à la cabine de manoeuvre sont relativement grandes.Un autre avantage de ce type modifié de système d'indication réside en le fait que le courant pour l'allumage des lampes indicatrices est fourni par une source d'énergie locale, de préférence située dans la cabine de manoeuvre, et que, pour cette raison, on peut faire usage de petits fils, ne portant que des courants de contrôle,

   entre la machine d'aiguillage et le point de commande
En ce qui concerne maintenant la forme d'exécution modifiée de système d'indication représentée à la fig. 9, le circuit de voie détecteur est alimenté en courant alternatif par le transformateur 222, connecté en travers des rails de 

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 la voie, à l'extrémité de sortie de ce circuit, comme repré- senté. Un relais de voie polyphasé P. du type actuellement connu dans la pratique des signaux de chemin de fer, est prévu pour faire fonctionner les lampes indicatrices d'aiguilles, ce relais possédant deux enroulements à phases 223 et 224 dont le second est excité par une source de courant alternatif qui est en phase avec la source d'alimentation dont il est fait usage pour exciter l'enroulement primaire du transformateur
222.

   Un bloc mobile   225,   portant les contacts métalliques 226 et 227 est conventionnellement représenté comme relié à la barre de manoeuvre 46 des aiguilles, étant entendu que le bloc
225 est convenablement commande par le mécanisme de la machine d'aiguillage et est mû en concordance avec la position de la barre de manoeuvre et des aiguilles.

   Avec les aiguilles 47 dans leur position normale, comme représenté, et le circuit de voie détecteur inoccupé, il est complété pour l'enroule- ment à phases 223 du relais de voie P, un circuit a.llant du secondaire du transformateur 222.par le fil   228,   le rail de   /226 voie   229, les fils 230 et 231, les contacts 252/et   235 du   bloc 225, le fil 234, le condensateur 235, les fils 236 et
237.la lampe indicatrice de circuit de voie X, le fil 238 l'enroulement 223 du relais P, le fil 239, le rail de voie
240 et le fil   241   au secondaire du transformateur 222.

   Le condensateur 235 fait que le courant passant dans le circuit qui vient d'être tracé avance sur la force électromotrice, comme rapport de phase, et comme le courant qui passe dans 1' enroulement à phases 224 du relais P est pratiquement en phase avec la force électromotrice, il se produira dans ce relais un couple de rotation et son armature   242   oscillera à la posi- tion représentéea Un circuit, facile à suivre d'après le dessin, sera alors complété à travers la lampe indicatrice normale N. 



   Lorsque la machine d'aiguillage est actionnée et que les ai- 

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 guilles sont manoeuvrées. il est complété, pour l'enroulement à phases 223 du relais P, un second circuit allant du   secon-   daire du transformateur   222.  par le fil   228,   le rail de voie 
229, les fils 230, 243 et 244. les contacts 245, 227 et   247.   la résistance 248, les fils 249, 250 et 237, la lampe X, le      fil 238, l'enroulement 223 du relais P, le fil 239. le rail de voie   240   et le fil 241. au secondaire du transformateur 
222. Ce circuit est maintenu.aussi longtemps que les   aiguil-   les sont dans leurs positions intermédiaires, c'est-à-dire ne sont ni dans leur position normale extrême ni dans leur po- sition inverse extrême.

   Le courant passant dans l'enroulement 
223 du relais P est alors en phase avec sa force électromo- trice et il n'est pas développé de couple dans ce relais  Dans ces conditions, l'armature 242 du   relais P   est dans sa posi- tion de désexcitation et ni l'une ni l'autre des lampes indi- catrices n'est   allumée    Lorsque la course du changement de voie a été complétée et que les aiguilles sont dans leur position inverse, un troisième circuit est complété, à travers l'enroulement à phases du relais P, du secondaire du transfor- mateur   222.   par le fil 228, le rail de voie 229. les fils 230, 243 et 251, les contacts 252, 226 et 253, la réactance induc- tive   255.   les fila 250 et 237, la lampe indicatrice de circuit de voie X, le fil   258,   l'enroulement 223 du:

   relais P, le fil 239, le rail de voie 240 et le fil 241, au secondaire du transformateur 222. 



   Lorsque les aiguilles sont manoeuvrées, la lampe indicatrice de voie X reste allumée car les contacts pour fer- mer les circuits à travers le condensateur 235, la résistance 248 et la réactance   255   sont disposés pour fermer chacun des circuits successifs avant que le circuit précédent soit ou- verte On remarquera que, quand un train pénètre dans le cir- cuit de voie détecteur, le courant venant du transformateur 

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222 se trouve shunté à travers les roues et les essieux de ce train, ce qui coupe le courant passant par l'enroulement à phases 223 et la lampe indicatrice X.

   L'enroulement à pha- ses 223 se trouvant privé de courant, le relais de voie P fait osciller son armature   242   à la position centrale, ou de désexcitation, ce qui prive ainsi de courant la lampe indica- trice R ou N et indique, par le fait que toutes les lampes
X, R et N sont éteintes, que le circuit de voie est occupé. 



   On voit, d'après ce qui précède, que l'invention offre un système simple et efficace pour actionner d'un point de commande central, par force motrice, les changements de voie d'une gare de triage, ou en dos d'âne, système dans le- quel sont incorporés des moyens pour permettre de commander rapidement les changements de voie, permettre de prendre les aiguilles par le talon sans préjudice pour le mécanisme de commande, et actionner les changements de voie automatiquement, conformément à l'excitation des circuits de voie, ainsi que des moyens simplifiés pour indiquer la position et le fonctionnement des aiguilles.

   On pourrait faire usage de divers moyens et dispositifs de signalisation et de contrôle, bien connus, concurremment avec les dispositifs spécifiques décrits et représentés ici   s.ans   déroger à l'esprit de l'invention, la description et la représentation de moyens de ce genre étant omises ici pour plus de simplicité. C'est ainsi, par exemple, qu'on pourrait faire usage de signaux bas à lanterne et de divers autres signaux, concurremment avec la machine d' aiguillage et les changements de voie, pour indiquer la position des aiguilles aux mécaniciens et au personnel des trains, ces signaux étant commandés de la cabine de manoeuvre,ou par la machine d'aiguillage proprement dite, et que l'on pourrait ajouter bien d'autres caractéristiques et raffinements.

   Comme 

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 les dispositifs de la présente invention ont été décrits d' une manière plutôt spécifique et en relation avec un système plutôt spécifique, il va sans dire qu'on pourrait, sans déroger à l'esprit de l'invention, apporter divers changements aux dispositifs et-à leur organisation dans le système* 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. guilles de chemins de fer, essentiellement caractérisé par l'application d'une machine d'aiguillage comprenant deux élé- ments, mobiles l'un par rapport à l'autre, qui sont maintenus normalement dans une position prédéterminée l'un par rapport à l'autre et ne. peuvent être mûs@ séparément que si une force excédant une valeur déterminée est transmise de l'un de ces éléments à l'autre, l'un des éléments étant relié au mécanis- me de commande de la machine et l'autre, aux aiguilles d'un changement de voie, ce système pouvant d'ailleurs être carac- térisé, en outre, par un ou plusieurs des points suivants :
    a) la commande de la machine d'aiguillage par un levier avec lequel sont associés des moyens pour le ramener à une position normale dès qu'un circuit de voie adjacent au changement de voie est inoccupé; b) des moyens permettant au mécanisme de commande de compléter son cycle de fonctionnement si les aiguilles sont arrêtées à mi-course par un obstacle; c) l'application de moyens magnétiques et mécaniques pour inverser les connexions électriques allant du mécanisme de commande de la machine et renverser par cela même le sens de son fonctionnement à la fin de la course ou en un point quelconque de celle-ci;
    d) un dispositif à ressorts pour relier les éléments et pour les maintenir dans une position prédéterminée <Desc/Clms Page number 38> l'un par rapport à l'autre après qu'ils ont été séparément mus d'une quantité prédéterminée; e) la disposition d'un levier et d'un secteur montés sur pivot pour se mouvoir concentriquement, le levier étant relié au mécanisme de commande et le secteur étant relié aux aiguilles, le levier portant un galet appuyé par des ressorts et prenant dans des dépressions d'une surface-came formée sur le secteur; f) la disposition de la surface-came du secteur de façon que le levier et le secteur soient sollicités vers, et élastiquement maintenus dans, une pluralité de positions déterminées l'un par rapport à l'autre;
    g) l'application de moyens pour bloquer le levier et son mécanisme de commande dans leur position extrême, ce qui fait que la pression appliquée aux aiguilles agit pour séparer le levier et le secteur; h) des moyens, contrôlés par la position du secteur, pour indiquer la position des aiguilles ; i) l'application de moyens manuels et automatiques indépendants pour déclencher ou débloquer le levier de commande et lui permettre de revenir à se position normales
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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FR2905922A1 (fr) * 2006-09-14 2008-03-21 Vossloh Cogifer Sa Mecanisme de manoeuvre d'aiguilles

Cited By (3)

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FR2905922A1 (fr) * 2006-09-14 2008-03-21 Vossloh Cogifer Sa Mecanisme de manoeuvre d'aiguilles
WO2008031956A3 (fr) * 2006-09-14 2008-05-15 Vossloh Cogifer Sa Mécanisme de manoeuvre d'aiguilles
US7913956B2 (en) 2006-09-14 2011-03-29 Vossloh Cogifer Mechanism for operating switch points

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