BE1023928B1 - Lame de volet roulant avec profils d'accrochage à butée partielle, Volet roulant, notamment de recouvrement de piscine, et Procédé d'assemblage correspondant - Google Patents

Abstract

L'invention se rapporte à une lame de volet roulant comprenant : un premier profil d'accrochage; un deuxième profil d'accrochage (46) ; présentant des formes adaptées à permettre l'assemblage de la lame (40) avec une autre lame (40), similaire ; une butée (34) s'étendant latéralement en recouvrant partiellement une extrémité du premier profil ;le recouvrement partiel de la butée (34) et l'élasticité des profils (46) étant adaptés à permettre : le désassemblage des lames (40) par coulissement de l'extrémité du premier profil avec la butée partielle (34) depuis l'une des extrémités du deuxième profil (46), après une déformation élastique des extrémités des profils emboîtés (46) permettant d'amorcer le coulissement du deuxième profil (46) en chevauchement de la butée partielle (34) ; et le blocage du coulissement des deux profils emboîtés (46) lorsque les lames sont dans une configuration assemblée.

Description

Lame de volet roulant avec profils d’accrochage à butée partielle. Volet roulant, notamment de recouvrement de piscine, et Procédé d’assemblage correspondant L’invention concerne une lame de volet roulant munie de profils d’accrochage et munie d’une butée à recouvrement partiel de blocage du coulissement de deux profils d’accrochage emboîtés. L'invention concerne encore le volet roulant formé par assemblage de proche en proche de plusieurs de ces lames de volet, en particulier un volet de recouvrement de piscine. L’invention concerne en outre un procédé d’assemblage d’un volet roulant ainsi formé.

Les volets roulants sont généralement constitués par un assemblage de lames longitudinales articulées entre elles de manière à permettre l’enroulement du volet autour d’un axe longitudinal. Pour permettre l’assemblage des lames individuelles en un volet, chaque lame peut présenter des moyens d’accrochage sur l’un et l’autre des côtés longitudinaux de la lame. L’assemblage à l’aide des moyens d’accrochages peut alors être réalisé par coulissement des moyens d’accrochage l’un dans l’autre tel que décrit par les documents FR 2 883 898 Al ou EP 1 233 125 Al.

Une application particulière des volets roulants concerne les volets de recouvrement de piscine, autrement appelés couverture flottante et/ou automatique de piscine.

Pour assurer la flottabilité de l’ensemble du volet, chacune des lames composant le volet peut présenter des alvéoles creuses, remplies d’air, permettant de diminuer la densité globale du volet. Ces alvéoles sont obturées par exemple par des bouchons disposées aux extrémités longitudinales des lames, pour éviter que l’eau ne puisse les remplir et alors faire couler l’ensemble du volet.

En outre, pour assurer le guidage de l’ensemble du volet, lors des manœuvres d’enroulement ou de déroulement du volet, la translation longitudinale des lames l’une vis-à-vis de l’autre doit être bloquée ou limitée à un seul jeu fonctionnel.

Le domaine des volets de recouvrement de piscine connaît un problème particulier de remplacement d’une lame endommagée parmi l’ensemble des lames formant le volet. En effet, le volet de recouvrement de piscine s’étendant horizontalement lors de son utilisation, il est particulièrement sujet à un endommagement, par exemple du fait de la grêle. Or les bouchons d’obturations peuvent gêner le démontage des lames s’ils remplissent une fonction de butée mécanique de la translation longitudinale des lames, en obturant également les extrémités longitudinales des moyens d’accrochage assemblés par coulissement.

Ainsi, concernant ce problème particulier, il est connu du document EP 1 233 125 Al, de réaliser des lames profilés avec des alvéoles longitudinales, des ailes d’articulation latérales et des bouchons d’obturation, obstruant uniquement les alvéoles des lames et disposés à l’écart des ailes d’articulations des lames assemblées pour faciliter le montage et le démontage des lames. L’obturation des ailes d’articulations est alors réalisée par le rapport d’un capuchon bloquant le coulissement des lames le long des ailes d’articulation.

Le document FR 2 883 898 Al applique le même principe que le document EP 1 223 125 Al avec des bouchons d’obturation permettant le glissement longitudinal relatif de deux lames, une barrette de verrouillage étant rapportée pour empêcher le libre glissement longitudinal des deux lames. Néanmoins pour les solutions de ces deux documents, le remplacement d’une lame, implique nécessairement d’enlever préalablement les capuchons ou les barrettes de verrouillage, avant de pouvoir démonter la lame endommagée de ses lames adjacentes et la remplacer par une lame neuve, et ensuite de remettre les capuchons ou les barrettes pour bloquer à nouveau le coulissement des lames. Le remplacement d’une lame est alors encore complexe et présente en outre le risque d’un endommagement ou d’un égarement des capuchons ou barrettes à manipuler.

Cet inconvénient du remplacement complexe d’une lame endommagée associé à un risque d’égarement des capuchons ou barrettes à manipuler se pose aussi pour toute lame de volet roulant.

Il existe donc un besoin pour solution de remplacement plus aisé d’une lame endommagée d’un volet roulant.

Plus particulièrement, l’invention vise à fournir une lame de volet roulant, un volet roulant et un procédé de remplacement de lame de volet permettant le remplacement aisée d’une lame endommagée. A cette fin, la présente invention propose une lame de volet roulant comprenant : - un premier profil d’accrochage le long d’un côté longitudinal de la lame ; - un deuxième profil d’accrochage le long de l’autre côté longitudinal de la lame; les deux profils présentant des formes adaptées à permettre l’assemblage de la lame avec une autre lame, similaire ; et - une butée s’étendant latéralement en recouvrant partiellement une extrémité du premier profil ; le recouvrement partiel de la butée et l’élasticité des profils étant adaptés à permettre : - le désassemblage des lames par coulissement de l’extrémité du premier profil avec la butée partielle depuis l’une des extrémités du deuxième profil, après une déformation élastique des extrémités des profils emboîtés permettant d’amorcer le coulissement du deuxième profil en chevauchement de la butée partielle ; et - le blocage du coulissement des deux profils emboîtés lorsque les lames sont dans une configuration assemblée.

Suivant des modes de réalisation préférés, l’invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le premier profil est un profil femelle, le deuxième profil étant un profil mâle adapté pour s’emboîter dans le profil femelle ; - la lame comprend une autre butée, la butée et l’autre butée s’étendant latéralement et recouvrant chacune partiellement une extrémité respective du premier profil ; - la lame présente un corps de lame s’étendant entre les profils, la ou les butées étant fixés à demeure au corps de la lame ; - la ou les butées sont des pièces rapportées sur le corps de la lame, en étant de préférence fixées par soudure ou collage ; - la lame est prévue pour un volet roulant de recouvrement de piscine ; - la lame présente au moins une cavité, la ou les butées obturant l’au moins une cavité pour en assurer l’étanchéité ; - la lame comprend un bouchon de finition monté de manière amovible sur la butée d’arrêt.

La présente invention propose également un volet roulant comprenant une pluralité de lames précédentes assemblées de proche en proche par insertion des premiers profils avec des deuxièmes profils, le volet roulant étant de préférence un volet roulant de recouvrement de piscine.

La présente invention propose encore un procédé d’assemblage de lames précédentes en le tablier de volet roulant précédent, le procédé comprenant l’emboîtement par déformation élastique du premier profil d’une des lames avec le deuxième profil d’une autre lame.

Suivant des modes de réalisation préférés, l’invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l’emboîtement par déformation élastique comprend : - un emboîtement partiel par déformation élastique de l’extrémité du premier profil d’une des lames ayant une butée partielle avec une extrémité du deuxième profil d’une autre lame ; et - le coulissement de l’extrémité du premier profil avec la butée partielle de la lame depuis l’extrémité du deuxième profil emboîtée partiellement de l’autre lame jusqu’à une position de blocage du coulissement où les profils emboîtés sont en configuration assemblée. - l’emboîtement comprend : - l’insertion partielle du premier profil d’une des lames dans le deuxième profil d’une autre lame le long des côtés longitudinaux des lames ; - l’emboîtement en force par pivotement longitudinal du premier profil partiellement inséré dans le deuxième profil. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés.

La figure 1 montre une vue en perspective d’une variante de deux profils d’accrochage emboîtés.

La figure 2 montre une vue en coupe transversale d’une lame de volet roulant avec des profils d’accrochage selon une autre variante.

La figure 3 montre la vue partielle de la figure 1 avec un coulissement longitudinal relatif des lames assemblées.

La figure 4 montre une vue en perspective de deux lames de la figure 2 assemblées avec un coulissement longitudinal relatif des lames.

La figure 5 montre une butée d’arrêt du coulissement longitudinal relatif prévue pour une lame de volet de la figure 1.

La figure 6 montre une vue des lames de la figure 1 avec la butée recouvrant partiellement un profil d’accrochage d’une des lames.

La figure 7 montre les lames de volet de la figure 6 avec une déformation élastique pour permettre d’amorcer le coulissement des lames emboîtées.

La figure 8 montre une vue partielle de côté d’une lame de volet roulant proposée avec une butée d’arrêt sur la base d’une lame selon la figure 2 assemblée à une lame identique.

La figure 9 montre une vue partielle de côté des lames de la figure 8, les lames étant à leur écartement latéral maximal avant déformation élastique.

La figure 10 montre une vue partielle de côté des lames de la figure 9 après déformation élastique latéral.

La figure 11 montre une vue partielle de dessous des lames de la figure 10, une extrémité du premier profil coulissant longitudinalement par rapport à une extrémité du deuxième profil avec chevauchement de la butée.

Les figures 12 à 14 montrent une vue en coupe transversale d’une lame de volet assemblée progressivement à une autre lame identique par pivotement longitudinal.

La figure 15 montre une vue en perspective des lames de la figure 14 lorsqu’un pivotement longitudinal n’a permis qu’un assemblage partiel.

Il est proposé une lame de volet roulant. La lame proposée est prévue pour faire partie d’un assemblage de lames similaires, le tout formant un volet roulant. Ainsi la lame proposée présente des profils d’accrochage. Ces profils d’accrochage sont disposés le long des côtés longitudinaux de la lame : un premier profil le long d’un côté longitudinal de la lame, un deuxième profil le long de l’autre côté longitudinal de la lame. Pour permettre l’assemble de la lame avec une autre lame, et en définitive arriver à former un volet roulant par assemblage de proche en proche, les profils présentent des formes adaptées. Le premier et le deuxième profils d’accrochage peuvent être de formes correspondantes, notamment complémentaires. Autrement dit, ils coopèrent l’un avec l’autre en réalisant un accrochage. La lame proposée peut alors s’accrocher à une première autre lame similaire à l’aide du premier profil d’accrochage coopérant avec le deuxième profil d’accrochage de cette première autre lame. La lame proposée peut encore s’accrocher à une deuxième autre lame similaire à l’aide du deuxième profil d’accrochage coopérant avec le premier profil d’accrochage de cette deuxième autre lame. L’accrochage réalisé par le premier et le deuxième profils peut particulièrement être obtenu lorsque les deux profils sont emboîtés totalement l’un dans l’autre.

La figure 1 montre une vue en perspective en perspective d’une variante de deux profils d’accrochage emboîtés. La figure 2 montre une vue en coupe transversale d’une lame de volet roulant avec des profils d’accrochage selon une autre variante.

En comparaison à la figure 2, la vue de la figure 1 est une vue partielle des lames 20 et 22 parce que seule une partie des corps de lame 14 et 16 est représentée. Les lames 20 et 22 sont similaires, elles peuvent notamment être identiques lorsque leurs parties non visibles sur la figure 1 correspondent respectivement à la partie visible de l’autre lame. Ainsi la lame 22 peut être identique à la lame 20, lorsque la lame 22 présente le long de son côté longitudinal non visible un profil d’accrochage identique au profil d’accrochage 24 de la lame 20. Le corps de lame 14 ou 16 correspond à la partie de la lame 20 ou 22 s’étendant entre les profils d’accrochage. La figure 2 montre, elle, l’entière coupe transversale de la lame 40.

Selon les figures 1 et 2, les lames 20,22,40 sont assemblées par un de leurs profils d’accrochage latéral respectif, 24 et 26 pour la figure 1, 44 et 46 pour la figure 2. Le profil d’accrochage latéral 24, 44 est un profil femelle adapté à recevoir le profil d’accrochage latéral male correspondant 26, 46. Sans limitation de la description, dans la suite de ce document les profils d’accrochage seront décrits comme étant des profils d’accrochage femelle pour le premier profil d’accrochage de la lame et des profils mâles pour le deuxième profil d’accrochage de la lame et correspondant au premier profil d’accrochage. La figure 1 met également en évidence que les profils sont disposés le long des côtés longitudinaux du corps de lame 14. Une direction longitudinale 10 peut ainsi être définie, elle correspond selon les lames illustrées à la direction principale d’extension de ces lames 20, 22, 40. La direction longitudinale des lames 20, 22, 40 correspond alors à la direction autour de laquelle le volet roulant composé des lames est enroulé ou déroulé. Perpendiculairement à la direction longitudinale, une direction latérale 12 peut être définie. Telle qu’illustrée en figures 1 et 2, cette direction latérale 12 correspond à la direction d’accrochage des lames 20, 22, 40 par leur profils d’accrochage. La direction latérale des lames 20, 22, 40 correspond alors à la direction selon laquelle le volet roulant composé des lames est déployé ou rétracté.

Selon la variante illustrée des profils d’accrochage latéral 24 et 26, 44 et 46 l’accrochage des profils 24 et 26 de deux lames peut permettre le coulissement longitudinal relatif des lames 20 et 22. La figure 3 montre la vue partielle de la figure 1 avec un tel coulissement longitudinal relatif des lames 20 et 22 assemblées. De manière analogue, la figure 4 montre une vue en perspective de deux lames de la figure 2 assemblées avec un tel coulissement longitudinal relatif des lames 40. Ce coulissement longitudinal relatif est permis par les profils d’accrochage 24 et 26,44 et 46, qui forment des profilés dans la direction longitudinale.

Ce coulissement longitudinal relatif permet un emboîtement facilité des profils d’accrochage, et donc des lames entre elles. De proche en proche, les lames proposées comprenant de tels profils peuvent être assemblées en un volet roulant, les lames ainsi assemblées constituant le tablier d’un tel volet roulant.

Après l’assemblage des lames, pour bloquer ou limiter le coulissement longitudinal des lames l’une vis-à-vis de l’autre à un seul jeu fonctionnel, la lame proposée présente une butée d’arrêt d’un tel coulissement des deux profils 24 et 26, 44 et 46 emboîtés. La figure 5 montre une telle butée d’arrêt 30. Cette butée 30 est prévue pour être disposée sur un corps de la lame de volée roulant 14 en s’étendant dans la direction latérale et en recouvrant l’extrémité longitudinale d’un des profils d’accrochage 24 ou 26.

Tel que l’illustre la figure 6 montrant une vue de la lame 20 proposée, la butée 30 recouvre le profil d’accrochage femelle 24. Cependant, la butée 30 de la lame proposée ne recouvre que partiellement une extrémité longitudinale du profil d’accrochage femelle 24, tel qu’illustré en figure 6, en laissant un retrait 32.

De plus, le recouvrement partiel de la butée et l’élasticité des profils d’accrochage 24 et 26, 44 et 46 sont spécifiquement adaptés pour assurer le désassemblage de la lame 20, 40 avec une lame similaire 22, 40 de manière simplifiée. Ainsi l’adaptation du recouvrement partiel et de l’élasticité des profils 24 et 26, 44 et 46 consiste à permettre une déformation élastique des premier et deuxième profils d’accrochage lorsque ces profils 24 et 26, 44 et 46 sont emboîtés. La déformation élastique permise doit être suffisante pour amorcer le coulissement du deuxième profil 26, 46 en chevauchement de la butée partielle 30.

La figure 7 montre les lames de volet 20 et 22 de la figure 6 avec une déformation élastique permettant d’amorcer le coulissement des lames emboîtées 20 et 22. Les figures 8 et 9 montrent une vue partielle de côté de lame 40 selon la figure 2 avec une butée à recouvrement partielle 34 avant déformation élastique, les lames étant à leur écartement latéral maximal avant déformation élastique sur la figure 9. En référence à la figure 2, on reconnaît la structure du profil mâle 46 avec une âme 58, les deux crochets supérieur 54 et inférieur 56 étant cachés par la butée partielle 34 dans la figure 8. On reconnaît également la structure du profil femelle 44 de la figure 2 avec une lèvre supérieure 50, prévue pour coopérer avec le crochet supérieur 54, et une lèvre inférieure 52, prévue pour coopérer avec le crochet inférieur 56. De manière analogue à la figure 7, la figure 10 montre les lames de volet 40 avec une déformation élastique permettant d’amorcer le coulissement des lames emboîtées.

Dit autrement et en référence aux figures 7 et 10 respectivement, le recouvrement partiel et les profils 24 et 26, 44 et 46 sont adaptés pour que les profils 24 et 26, 44 et 46 présentent une course élastique, c’est-à-dire une déformation temporaire et réversible relative, une fois emboîtés l’un avec l’autre, qui dépasse l’extension, ou appendice, latérale de la butée 30, 34. Il est alors possible, sans déformation plastique, c’est-à-dire sans déformation permanente, des embouts latéraux d’assembler ou de désassembler, par déformation élastique latéral et coulissement longitudinal de deux lames dont les embouts sont accrochés.

Spécifiquement selon la figure 7, une fois le coulissement amorcé avec le chevauchement de la butée du fait des déformations élastiques, le désassemblage des lames par coulissement de l’extrémité 18 du premier profil 24 avec la butée partielle 30, 34 depuis l’une des extrémités 28 de deuxième profil 26 est possible. La figure 11 montre une vue partielle de dessous des lames 40 de la figure 10, une extrémité 38 du premier profil 44 coulissant longitudinalement par rapport à une extrémité 48 du deuxième profil 40 avec chevauchement de la butée 34. En réalisant complètement le coulissement de ces extrémités 18 et 28, 38 et 48, les lames 20 et 22, 40 sont alors désassemblées. La figure 11 montre également un bouchon de finition 70 monté dans le prolongement de la butée 34, typiquement de manière amovible. Le bouchon 70 comporte le même recouvrement partiel que la butée 34 de sorte à pouvoir permettre l’assemblage et le désassemblage de la lame sans avoir à enlever ce bouchon 70.

La butée 30, 34 disposée à une extrémité 18, 38 du premier profil 24, 44 permet donc d’une part le désassemblage des lames 20 et 22, 40, après une déformation élastique d’amorçage du chevauchement de la butée, et d’autre part le blocage du coulissement longitudinal conformément à une butée classique. Cette fonction de blocage peut être réalisée uniquement par la butée 30, 34 ou une pluralité de butée similaire. Autrement dit la lame peut être dépourvue d’autre dispositif d’arrêt du coulissement que la butée partielle.

Pour ne pas gêner le fonctionnement normal des lames assemblées, la fonction de blocage est assurée par la butée tant que les lames sont dans une configuration assemblée. Cette configuration assemblée correspond à une position de repos des profils emboîtés des lames assemblées, ou encore à une position d’extension ou de contraction des profils emboîtés lors de l’enroulement ou du déroulement des lames assemblées en volet roulant. En effet lorsque la lame proposée est assemblée à d’autres lames de proche en proche pour former un volet roulant, le volet roulant subit usuellement des efforts latéraux lors de l’enroulement ou du déroulement du volet. Le recouvrement partiel de la butée et l’élasticité des profils d’accrochage sont dimensionnées pour que la butée partielle ne puisse être dépassée, ou chevauchée, par un coulissement longitudinal des profils soumis à, et légèrement déformés par de, tels efforts latéraux. Ainsi les lames ne peuvent être désassemblées en fonctionnement normal. En d’autres termes, il faut une action volontaire avec une force particulière, ou un couple particulier, exercée selon un axe particulier par exemple vertical pour amorcer le chevauchement de la butée et autoriser le coulissement des lames dans la direction longitudinale.

Du fait du recouvrement partiel, le désassemblage des lames est possible avec un chevauchement de la butée et donc sans enlever la butée, qui peut alors être fixés à demeure au corps de la lame. La butée peut ainsi être une pièce rapportée sur le corps de la lame, en étant de préférence fixées par soudure ou collage. Alternativement la butée peut être monobloc avec le corps de la lame.

La lame proposée permet donc un remplacement plus aisé d’une lame endommagée d’un volet roulant, en évitant la perte d’une pièce amovible prévue pour arrêter le coulissement des lames assemblées.

Les avantages de la lame proposée 20, 22, 40 ont été discutée par rapport au désassemblage. Toutefois la lame proposée 20, 22, 40 présente aussi des avantages par rapport à une problématique d’assemblage.

En effet, notamment le domaine des volets de recouvrement de piscine connaît un problème particulier de transport et d’assemblage sur site des lames de couvertures de piscine. Pour des raisons de facilité de transport et de limites de poids manipulables par un homme lors du déchargement et de la mise en place sur le bassin, les lames sont généralement livrées sur site non assemblées les unes par rapport aux autres, ou assemblées par modules de plusieurs lames, typiquement 1 à 6 lames, tandis que la couverture complète peut comporter plus de 100 lames. Il existe donc un besoin pour une solution facilitant l’assemblage des lames (respectivement des modules de lames, sous-ensemble de lames déjà assemblées) sur site.

Or le recouvrement partiel de la butée 30, 34 pour la lame proposée 20, 40 peut aussi permettre l’assemblage des lames par l’emboîtement partiel par déformation élastique de l’extrémité 18 ou 38 du premier profil 24 ou 44 d’une des lames ayant une butée partielle 30, 34 avec une extrémité 28 ou 48 du deuxieme profil 26 ou 46 d’une autre lame 22 ou 40. A la suite de cette déformation élastique d’amorçage, les lames peuvent être assemblées complètement par coulissement de l’extrémité 18 ou 38 du premier profil 24 ou 44 avec la butée partielle 30, 34 depuis l’extrémité 28 ou 48 du deuxième profil 26 ou 46 emboîtée partiellement de l’autre lame. Pour ce faire le coulissement des extrémités 18 et 28,38 et 48 a lieu jusqu’à une position de blocage du coulissement où les profils emboîtés sont en configuration assemblée. Plus particulièrement il est également proposé un tel procédé permettant l’assemblage par glissement des lames lors de l’installation sur site.

Lorsque la lame proposée fait partie d’un volet roulant de recouvrement de piscine, la lame proposée est alors de préférence flottante. En particulier la lame peut présenter une densité générale inférieure à celle de l’eau. Si la lame est pleine, le matériau composant principalement ou totalement la lame est alors d’une densité inférieure à l’eau. Si la lame est creuse, la matériau composant principalement ou totalement la lame peut être d’une densité supérieure l’eau, au moins une cavité rendant la lame creuse étant par exemple rempli d’air rétablissant une densité générale inférieure à celle de l’eau. De telles cavités sont visibles en figure 2 et 4 sous la référence 60.

Lorsque la lame est creuse, la ou les cavités de la lame sont de préférence obturées à l’aide de la ou des butées d’arrêt. La fabrication de la lame est ainsi facilitée. La lame par exemple réalisée en plastique, tel qu’en PVC, ou en métal, tel qu’en Aluminium, peut être obtenue une étape initiale d’extrusion dans la direction longitudinale. La réalisation des cavités par extrusion entraîne que les cavités débouchent aux extrémités longitudinales de la lame. Une étape supplémentaire de fabrication peut alors être constituée par la fixation de butées d’arrêt rapportées obturant les cavités aux extrémités longitudinales où elles débouchent. La fixation par une soudure ou collage périphérique aux cavités permet d’assurer l’obturation des cavités de manière étanche. Par une fabrication simple, l’eau ne pouvant alors rentrer dans les cavités ainsi obturées, on obtient une lame qui flotte sur l’eau même si le matériau constituant principalement ou totalement la lame est de densité élevée. Avant la fixation des butées, les lames peuvent être assemblées à d’autres lames de proche en proche par coulissement longitudinaux des profils d’accrochage de lames respectives. La réalisation de cette étape avant la fixation des butées permet d’éviter le coulissement avec un chevauchement en force des profils d’accrochages.

Alternativement l’étape de fixation des butées peuvent réaliser préalablement à l’assemblage des lames tout en évitant le coulissement avec un chevauchement en force lorsque la lame présente un autre mode d’assemblage. C’est le cas de la variante des profils illustrés en figures 2, 4 et 8 à 11, qui présente un mode d’assemblage par pivotement. Ce mode d’assemblage est illustré par les figures 12 à 15. A la figure 12, les lames 40 se présentent encore aucun point d’accroche, les crochets 54 et 56 étant en dehors de leurs lèvres 50 et 52 respectives. L’assemblage selon le mode proposé se réalise à l’aide d’une étape d’insertion partielle du premier profil d’une des lames dans le deuxième profil d’une autre lame le long des côtés longitudinaux des lames. L’étape d’insertion partielle peut être dépourvue de toute déformation élastique, ou insertion en force. L’insertion partielle correspond à la position illustrée en figure 13, où la lèvre inférieure 52 s’est engagée avec le crochet inférieur 56 correspondant. L’insertion est dite partielle car la lèvre supérieure 50 n’est pas encore engagée avec le crochet supérieur 54 correspondant. L’insertion est dite le long des côtés longitudinaux des lames car l’insertion ne se réalise pas que de manière très locale, tel qu’au niveau d’une extrémité par exemple comme vu pour l’amorçage du chevauchement, mais l’insertion est réalisée sur une partie plus substantielle des profils selon la direction longitudinal. Si la longueur des lames le permet, l’insertion partielle est ainsi réalisée en une fois sur toute la longueur des lames. Si la longueur des lames est trop importante, l’insertion partielle est réalisée autant de fois que nécessaire le long des lames après avoir emboîté en force la partie déjà partiellement insérée. L’étape d’insertion partielle est en effet suivie d’une étape d’emboîtement en force du premier profil dans le deuxième profil. Tel que suggéré par la figure 14 qui montre une position où les profils des lames sont pleinement engagés l’un dans l’autre, l’emboîtement en force peut être réalisé par pivotement longitudinal du premier profil 44 partiellement inséré dans le deuxième profil 46. Le pivotement longitudinal a été réalisé en prenant appui sur le crochet inférieur 56 qui était accroché avec la lèvre inférieure 52 correspondante.

Tel que discuté précédemment si la longueur des lames est trop importante, l’insertion partielle est réalisée autant de fois que nécessaire le long des lames après avoir emboîté en force la partie déjà partiellement insérée. Une telle situation de longueur trop importante est illustré en figure 15, où après un premier jeu d’insertion partielle et d’emboîtement en force, une partie longitudinale des profils n’est pas encore emboîtés.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et aux modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes. En particulier, pour bloquer de part et d’autre le coulissement longitudinal des profils accrochés, la lame peut comprendre deux butées d’arrêt (deuxième butée non illustrée). Les caractéristiques précédentes attribuées à une butée peuvent donc être attribuées de manière analogue à cette deuxième butée. Dans un tel cas de double butée, une des butées recouvre partiellement l’un des deux profils d’accrochage femelle ou mâle de la lame. Selon un tel mode de réalisation, l’autre butée peut alors recouvrir totalement, ou en tout cas suffisamment, une extrémité longitudinale de profil d’accrochage pour empêcher l’assemblage et le désassemblage par coulissement longitudinal par chevauchement. Ainsi même à la déformation élastique latérale maximale des embouts latéraux, l’autre butée empêche encore le coulissement relatif des embouts latéraux accrochés. En d’autres termes, dans un tel cas l’extension latéral de l’autre butée dépasse la course élastique relative des embouts latéraux accrochés.

Ainsi pour faciliter l’assemblage et le désassemblage par coulissement des deux côtés latéraux de la lame, les deux butées latérales peuvent recouvrir partiellement les deux profils d’accrochage latéral.

En outre les premiers profils d’accrochage latéral décrits comme des profils d’accrochage femelle peuvent alternativement être des profils d’accrochage mâle et inversement. Dans un tel cas, ce sont donc les profils males qui peuvent alors être pourvu de butée à recouvrement partiel.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1. Lame de volet roulant comprenant : - un premier profil d’accrochage (24, 44) le long d’un côté longitudinal de la lame ; - un deuxième profil d’accrochage (26, 46) le long de l’autre côté longitudinal de la lame ; les deux profils (24, 44, 26, 46) présentant des formes adaptées à permettre l’assemblage de la lame (20, 40) avec une autre lame (22, 40), similaire ; et - une butée (30, 34) s’étendant latéralement en recouvrant partiellement une extrémité du premier profil (24, 44) ; le recouvrement partiel de la butée (30, 34) et l’élasticité des profils (24, 44, 26, 46) étant adaptés à permettre : - le désassemblage des lames (20, 22, 40) par coulissement de l’extrémité (18, 38) du premier profil (24, 44) avec la butée partielle (30, 34) depuis l’une des extrémités (28,48) du deuxième profil (26, 46), après une déformation élastique des extrémités (18, 28, 38, 48) des profils emboîtés (24, 44, 26, 46) permettant d’amorcer le coulissement du deuxième profil (26, 46) en chevauchement de la butée partielle (30, 34) ; et - le blocage du coulissement des deux profils emboîtés (24, 44, 26, 46) lorsque les lames sont dans une configuration assemblée.
2. 2. Lame de volet selon la revendication 1, dans laquelle le premier profil (24,44) est un profil femelle, le deuxième profil (26, 46) étant un profil mâle adapté pour s’emboîter dans le profil femelle.
3. 3. Lame de volet selon la revendication 1 ou 2, comprenant une autre butée, la butée (30, 34) et l’autre butée s’étendant latéralement et recouvrant chacune partiellement une extrémité respective du premier profil.
4. 4. Lame selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle la lame présente un corps de lame (14, 16) s’étendant entre les profils, la ou les butées (30, 34) étant fixés à demeure au corps de la lame (14, 16).
5. 5. Lame selon la revendication 4, dans laquelle la ou les butées (30,34) sont des pièces rapportées sur le corps de la lame (14,16), en étant de préférence fixées par soudure ou collage.
6. 6. Lame selon l’une des revendications 1 à 5, prévue pour un volet roulant de recouvrement de piscine.
7. 7. Lame selon la revendication 6, présentant au moins une cavité (60), la ou les butées (30, 34) obturant l’au moins une cavité (60) pour en assurer l’étanchéité.
8. 8. Lame selon l’une des revendications 1 à 7, comprenant un bouchon de finition (70) monté de manière amovible sur la butée d’arrêt (30, 34).
9. 9. Volet roulant comprenant une pluralité de lames selon l’une des revendications 1 à 8, assemblées de proche en proche par insertion des premiers profils (24, 44) avec des deuxièmes profils (26, 46), le volet roulant étant de préférence un volet roulant de recouvrement de piscine.
10. 10. Procédé d’assemblage de lames selon l’une des revendications 1 à 8 en un tablier de volet roulant selon la revendication 9, le procédé comprenant : - l’emboîtement par déformation élastique du premier profil (24, 44) d’une des lames (20, 40) avec le deuxième profil (26, 46) d’une autre lame (22, 40).
11. 11. Procédé d’assemblage selon la revendication 10, l’emboîtement par déformation élastique comprenant : - un emboîtement partiel par déformation élastique de l’extrémité (18, 38) du premier profil (24, 44) d’une des lames (20, 40) ayant une butée partielle (30, 34) avec une extrémité (28, 48) du deuxième profil (26, 46) d’une autre lame (22, 40) ; et - le coulissement de l’extrémité (18, 38) du premier profil avec la butée partielle de la lame (20, 40) depuis l’extrémité (28, 48) du deuxième profil (26, 46) emboîtée partiellement de l’autre lame (22, 40) jusqu’à une position de blocage du coulissement où les profils emboîtés (24, 26, 44, 46) sont en configuration assemblée.
12. 12. Procédé d’assemblage selon la revendication 10, l’emboîtement comprenant : - l’insertion partielle du premier profil (24, 44) d’une des lames (20, 40) dans le deuxième profil (26, 46) d’une autre lame (22, 40) le long des côtés longitudinaux des lames ; - l’emboîtement en force par pivotement longitudinal du premier profil (24, 44) partiellement inséré dans le deuxième profil (26, 46).