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Dispositif d'interdiction sélectif d'accès à une voie comprenant des moyens élastiques.
La présente invention concerne un dispositif destiné à restreindre l'accès à certains emplacements ou certaines voies aux seules personnes autorisées.
Ce type de dispositif consiste généralement en des potelets ou des barrières escamotables formant obstacle se dressant face aux véhicules et que le ou les usager (s) autorisé (s) manipule (nt) pour les escamoter.
On connaît déjà des dispositifs de ce type. En particulier, FR-A-2 416 978 et GB-A-2 127 893 décrivent un dispositif comprenant : - un support destiné à être disposé dans le sol comprenant une plaque présentant une ouverture formant passage à travers elle, et - un élément mobile, articulé autour d'un axe de rotation par rapport au support entre : . une position active dans laquelle il s'élève au-dessus de la plaque, dresse une surface frontale pour empêcher le passage de véhicules et obture ladite ouverture, et . une position inactive, escamotée, destinée à autoriser le passage des véhicules, dans laquelle position aussi, l'élément mobile obture ladite ouverture, - des moyens de verrouillage de l'élément mobile en position active.
L'invention a pour but de proposer une solution perfectionnée robuste, compacte, peu onéreuse et d'emploi aisé.
Pour ce faire, l'invention propose que le dispositif comprenne en outre des moyens élastiques d'aide au relevage disposés sous la plaque, s'opposant au moins en partie au couple de rotation dû au poids de l'élément mobile et reliés par une de leurs extrémités à l'élément mobile en un point distant de l'axe de rotation et par l'autre de leurs extrémités au support.
Ces moyens élastiques permettent de compenser le poids de l'élément mobile et ainsi d'en permettre la manipulation sans effort et sans
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danger. Positionnés sous la plaque, ils sont protégés des agressions, ce qui améliore la robustesse du dispositif.
L'invention propose en outre de manière avantageuse que la longueur et la largeur du support ne soient pas supérieures de plus de 20 % à celles de la surface frontale de l'élément mobile et que l'élément mobile soit situé tant en position active qu'en position inactive au-dessus du support.
Ainsi, le dispositif présente une bonne compacité, restreinte sensiblement à l'encombrement nécessaire pour recevoir l'élément mobile en position inactive, lequel reste à l'aplomb du support sans déborder à l'extérieur.
Selon une autre caractéristique avantageuse, l'invention propose que : - la surface frontale de l'élément mobile définisse en position active un plan frontal, et - les moyens d'aide au relevage soient reliés à l'élément mobile et au support en des points qui sont tous situés du même côté dudit plan frontal, ou à proximité immédiate de celui-ci, quelle que soit la position de l'élément mobile.
Ainsi, l'encombrement du dispositif sera sensiblement limité à un seul côté du plan frontal.
Pour faciliter encore l'usage du dispositif, l'invention propose avantageusement que les courbes représentant respectivement le couple exercé par les moyens élastiques et le couple exercé par le poids de l'élément mobile, en fonction de la rotation de l'élément mobile, présentent des concavités de même sens.
L'élément mobile se déplaçant suivant un mouvement de rotation, le couple n'est ni constant ni linéaire, mais sensiblement en portion concave de sinusoïdale. Le fait que les moyens élastiques exercent un couple se rapprochant le plus possible de celui dû au poids de l'élément mobile permet
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de réduire notablement les efforts que l'utilisateur a à fournir pour manipuler l'élément mobile.
Pour parvenir à faciliter encore la manipulation de l'élément mobile, l'invention propose avantageusement que les moyens élastiques comprennent au moins deux groupes d'éléments élastiques exerçant des couples en fonction de la rotation de l'élément mobile autour dudit axe qui soient différents.
L'utilisation de plusieurs groupes de moyens élastiques permet d'obtenir des courbes de couple (variation du couple en fonction de la rotation de l'élément mobile) qui n'auraient pas été possibles avec un seul groupe ou auraient nécessité de disposer moyens élastiques dans des endroits risquant d'interférer avec le mouvement de l'élément mobile ou d'augmenter l'encombrement du dispositif.
On pourra utiliser, par groupe, plusieurs éléments élastiques procurant le même couple, afin notamment de répartir les efforts et réduire la taille de chacun d'eux.
Pour améliorer encore l'usage du dispositif, l'invention propose que : - le couple exercé par les moyens élastiques soit supérieur au couple exercé par le poids de l'élément mobile en position active dudit élément mobile, - le couple exercé par les moyens élastiques soit inférieur au couple exercé par le poids de l'élément mobile en position inactive dudit élément mobile.
Ainsi, les positions actives et inactives seront deux positions stables permettant un verrouillage et un déverrouillage aisé de l'élément mobile.
Il faut considérer le couple algébriquement et non en valeur absolue. En particulier, si à proximité de la position active le poids tend à
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faire pivoter l'élément mobile dans le sens opposé à celui permettant de l'escamoter, on considérera ce couple comme négatif et le couple exercé par les moyens élastiques pourra être nul voire légèrement négatif.
En alternative, l'invention propose que : - le couple exercé par les moyens élastiques soit inférieur au couple exercé par le poids de l'élément mobile en position active dudit élément mobile, - le couple exercé par les moyens élastiques soit supérieur au couple exercé par le poids de l'élément mobile en position inactive dudit élément mobile.
Ainsi, l'élément mobile présentera une position stable comprise entre la position active et la position inactive, dans laquelle le couple dû au poids de l'élément mobile et le couple dû aux moyens élastiques s'équilibreront.
L'invention propose par ailleurs de réduire les dégâts pouvant être occasionnés par le choc entre un véhicule et le dispositif. Pour ce faire, avantageusement, les moyens de verrouillage présentent un élément fusible destiné à se rompre au-delà d'un effort déterminé exercé sur l'élément mobile.
Lorsque l'effort sera manifestement démesuré, en choisissant l'effort déterminé suffisamment faible, les dégâts seront alors réduits au simple remplacement de l'élément fusible.
L'invention propose en outre que l'élément mobile comprenne : - un potelet allongé, - un levier fixé à la base du potelet et présentant une direction d'allongement perpendiculaire à celle du potelet, et - l'axe d'articulation fixé à proximité de la fixation entre le potelet et le levier.
L'invention va apparaître encore plus clairement dans la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe transversale suivant la ligne repérée II-II à la figure 4, du dispositif de la figure 1 en position active,
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- la figure 3 est une vue en coupe transversale suivant la ligne repérée II-II à la figure 4, du dispositif de la figure 1 en position inactive, - la figure 4 est une vue de dessus partielle suivant la flèche repérée IV à la figure 2,
- la figure 5 représente les courbes de couples engendrés par les moyens élastiques et par le poids de l'élément mobile en fonction du pivotement de l'élément mobile, - la figure 6 est une vue partielle, à échelle agrandie, de l'élément mobile suivant la flèche repérée VI à la figure 2, - la figure 7 est une vue éclatée en perspective d'une première variante de dispositif également conforme à l'invention,
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- la figure 8 est une vue en coupe transversale de la variante représentée à la figure 7, en position active, - la figure 9 est une vue en coupe transversale de la variante représentée à la figure 7, en position inactive, - la figure 10 représente les courbes de couples de la première variante,
engendrés par les moyens élastiques et par le poids de l'élément mobile en fonction du pivotement de l'élément mobile, - la figure 11 est une vue partielle, à échelle agrandie, en coupe suivant la ligne repérée XI-XI à la figure 8,
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- la figure 12 est une vue en coupe transversale d'une deuxième variante, en position active, - la figure 13 est une vue en coupe transversale de la deuxième variante, en position inactive, - la figure 14 représente les courbes de couple de la deuxième variante, engendrés par les moyens élastiques et par le poids de l'élément mobile en fonction du pivotement de l'élément mobile,.
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Tel qu'illustré sur les figures 1 à 4 et 6, le dispositif 1 comprend une barrière mobile 21, un support 30, des moyens de verrouillage 40 et des moyens d'aide au relevage 10.
La barrière 21 présente une forme de U inversé et comprend deux potelets 22,23 allongés, sensiblement rectilignes, une barre 24, un axe d'articulation 25 et deux plaques de protection 28,29. Ces potelets 22,23 sensiblement identiques, s'étendent chacun entre une base 22a, 23a et une extrémité supérieure 22b, 23b renflée présentant sensiblement la forme d'une boule. La barre 24 relie ces potelets entre eux par leur extrémité supérieure 22b, 23b.
L'axe d'articulation est constitué d'une barre soudée en périphérie des potelets 22,23, à proximité de leur base 22a, 23a.
Les plaques de protection 28,29 sont disposées au-dessus de l'axe 25, à proximité de la base 22a, 23a de chacun des potelets.
Les moyens d'aide au relevage 10 comprennent deux leviers 16, 17, un groupe principal 11 et un groupe secondaire 12 d'éléments élastiques.
L'extrémité proximale 16a, 17a de chacun des leviers 16,17 est soudée à proximité de la base 22a, 23a des potelets sur la périphérie de ceux-ci. Les leviers présente une direction d'allongement et s'étendent sensiblement perpendiculairement aux potelets 22,23. L'ensemble formé par les leviers 16, 17 et la barrière 21 définit un élément mobile 20 pivotant autour de l'axe 25, lequel est situé à l'intérieur de l'angle de jonction entre les potelets 22,23 et les leviers 16,17.
Les leviers 16,17 sont constitués de barres creuses de section carrée.
Le groupe principal 11 comporte deux ressorts de traction 13,14 sensiblement identiques, le groupe secondaire 12 ne comprenant quant à lui qu'un ressort de traction 15.
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L'un 13 des ressorts du groupe principal 11 est fixé sur l'un 16 des leviers, l'autre ressort 14 du groupe principal 11 est fixé sur l'autre levier 17, afin d'équilibrer les efforts et gagner en encombrement.
L'ensemble des ressorts 13,14, 15 est lié à l'une de ses extrémités à des points de fixation 13a, 14a, 15a situés sur les leviers 16,17 et à son autre extrémité à des points de fixation 13b, 14b, 15b situés sur le support 30.
Le support 30 comprend un caisson 32, une plaque 34, une structure de rigidification 35 formant support pour la plaque, des alésages 36 et des plaques de protection 38,39. Le caisson 32 présente quatre parois latérales 37 et un rebord supérieur périphérique 31. Il repose dans le sol 2, dans une excavation qui y a été préalablement creusée. Il y est avantageusement scellé par du ciment.
La plaque 34 est destinée à être fixée au rebord supérieur 31. Elle présente deux évidements 33a, 33b destinés à permettre le passage de chacun des potelets 22,23 de l'élément mobile à travers elle. Ces évidements sont remplis par les potelets 22,23, les plaques de protection 28,29 soudées sur la barrière et des plaques de protection complémentaires 38,39 fixées sur le rebord 31 du caisson.
La structure 35 rigidifie le caisson 32 et limite le mouvement de l'élément mobile en lui servant de butée en position active.
Les alésages 36 sont réalisés dans des pièces fixées sur le caisson 31. Ils sont destinés à soutenir l'axe 25 à chacune de ses extrémités 25a, 25b.
Les moyens de verrouillage 40 comprennent d'une part deux arrêtoirs 47,48 fixés à l'extrémité distale 16b, 17b des leviers 16,17 et d'autre part, supportés par la structure 35 du support 30, une serrure à clé 43, une tige de commande 42, des tiges de manoeuvre 44 et des verrous de blocage 46 coulissant dans des alésages 49. Un ressort 45 rappelle chacun des verrous 46 en position sortie.
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Les arrêtoirs 47, 48 sont liés par des vis 4 à l'extrémité distale 16b, 17b de chacun des barres 16, 17. Ils comprennent chacun une face biseautée 47a, 48a. Des plots élastiques 3a, en caoutchouc, présentant une forme de demi-sphère sont fixés sur eux.
La résistance des vis 4 est calculée de sorte qu'au-delà d'un effort donné imprimé sur la barrière, les vis soient cisaillées et que les moyens de verrouillage cèdent et libèrent la barrière.
La barrière 21 constitue la partie visible (active) de l'élément mobile 20 lorsque le dispositif 1 est en situation dans le sol 2. Elle est disposée essentiellement hors du caisson 31. Elle est mobile en rotation autour de l'axe 25 entre une position inactive (escamotée) représentée à la figure 3 où elle repose sur le sol et une position active dressée représentée à la figure 2, dans laquelle les potelets 22, 23 s'étendant sensiblement verticalement définissent avec la barre 24 une surface frontale 20a.
Les moyens d'aide au relevage 10 sont disposés dans le caisson dont l'accès est protégé par la plaque 34, la base 22a, 23a des potelets et les plaques de protection 28, 29, 38, 39, lesquels s'étendent sensiblement au niveau du sol.
Les verrous 46 agissent sur les arrêtoirs 47, 48 pour bloquer la barrière 21 en position active.
Plus précisément, dans cette position, les verrous de blocage 46 s'étendent face aux arrêtoirs 47, 48, formant ainsi un obstacle entravant leur mouvement. Les arrêtoirs 47, 48 étant disposés à l'extrémité distale 16b, 17b des leviers 16, 17, les moyens de verrouillage bénéficieront d'un bras de levier particulièrement avantageux et seront ainsi particulièrement efficaces et robustes.
Lorsque l'élément mobile 20 est en position active, la surface frontale 20a définit un plan frontal sensiblement vertical P20a. Dans cette position, tous les points de fixation 13a, 14a, 15a ; 13b, 14b, 15b des ressorts
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13, 14, 15 sont situés d'un même côté par rapport au plan P20a, du côté du rabattement de la barrière.
Une action sur la serrure 43 entraîne l'escamotage de chacun des verrous de blocage 46, via la rotation de la tige de commande 42 et la tringlerie composée de deux tiges de manoeuvre 44 reliées chacune à l'excentrique de la tige de commande 12. La barrière 21 peut alors être basculée jusqu'à être couchée sur la plaque 34, retenue dans son mouvement par les moyens d'aide au relevage 10 et amortie dans son contact avec la plaque 34 par des plots élastiques 3b affleurant la plaque 34.
Dans cette position escamotée, on constate que la longueur et la largeur de la barrière, c'est-à-dire sensiblement la longueur et la largeur de sa surface frontale, correspondent sensiblement à la longueur et à la largeur du support 30 et plus précisément de la plaque 34. En outre, les points de fixation 13a, 14a, 15a ; 13b, 14b, 15b des ressorts 13, 14, 15 sont toujours tous situés du même côté du plan P20a.
Pour remettre la barrière en position active (dressée) verrouillée, il suffit de la relever, aidé en cela par les moyens 10. La partie biseautée 47a, 48a de chacun des arrêtoirs 47, 48 provoque la rentrée des verrous de blocage 46 dans leur alésage 49, en comprimant le ressort 45 du verrou de blocage correspondant. Lorsque les arrêtoirs ont dépassé les verrous de blocage 46, ces derniers ressortent de leur alésage 49 pour venir bloquer les arrêtoirs et par voie de conséquence la barrière dans cette position. Les éléments élastiques 3a, alors légèrement comprimés réduisent le jeu et par conséquent les vibrations dans la barrière.
Les courbes 5, 6, 7 et 8 de la figure 5 représentent le couple exercé sur l'axe de rotation 25 respectivement par le poids de l'élément mobile 20, l'ensemble des ressorts, le groupe principal Il et le groupe secondaire 12, en fonction de l'angle a formé par la surface frontale de l'élément mobile 20 par rapport à la verticale. Pour permettre une meilleure compréhension, les
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couples exercés par les ressorts et par le poids de l'élément mobile n'ont pas été représentés algébriquement mais en valeur absolue.
L'écart de couple entre la courbe 5 et la courbe 6 représente le couple (l'effort) que l'utilisateur a à fournir pour déplacer la barrière. On cherche par conséquent à rapprocher le plus possible ces deux courbes, de sorte que l'élément basculant soit proche de l'équilibre pour tout angle d'inclinaison ex. et qu'ainsi l'utilisateur ait très peu d'effort à fournir pour manipuler la barrière. En particulier, la courbe 5 étant concave, on a cherché ici à obtenir une courbe 6 également concave. On remarquera que pour ce faire, on a utilisé deux groupes de ressorts présentant des bras de leviers différents.
Ces deux courbes se croisent pour un angle correspondant à l'équilibre de la barrière sensiblement égal à 30 . En dessous de Oeq, la courbe 6 est sous la courbe 5, autrement dit les moyens de relevage exercent un couple inférieur à celui dû au poids de l'élément mobile et par conséquent en l'absence d'effort extérieur, la barrière se déplace vers sa position inactive.
Au-dessus de Oeq, c'est l'inverse et en l'absence d'effort extérieur, la barrière se déplace vers sa position active. Oeq constitue donc un point d'équilibre instable.
En cas de rupture des moyens de verrouillage, la barrière pourra alors être positionnée dans son état inactif jusqu'à réparation de sorte qu'elle ne constituera pas une gêne.
Si on regarde plus précisément les couples s'exerçant sur la barrière, on s'aperçoit que le poids de l'élément mobile 20 étant essentiellement constitué par la barrière 21 (les potelets 22, 23 et la barre 24), pour des angles a très faibles, c'est-à-dire très proche de la position active (Xact (sensiblement égal à 0 degré) le poids de l'élément mobile 20 tend à amener la barrière dans sa position active du fait du positionnement de la barre d'articulation 25 en arrière de la barrière. Par conséquent, il n'est pas
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nécessaire que les moyens d'aide au relevage 10 fournissent d'effort. En pratique, ceci est obtenu par le fait que le groupe secondaire 12 crée un couple s'opposant au groupe principal 11.
Par ailleurs, le couple dû au poids de l'élément mobile croit continûment de la position active Oact jusqu'à la position inactive ainact (sensiblement égal à 90 degrés) et atteint son maximum dans la position inactive (rabattue) de la barrière. Pour que les moyens d'aide au relevage 10 compensent efficacement le couple dû au poids de l'élément mobile, les points fixations 13a, 14a, 15a sur les leviers et les points de fixation 13b, 14b, 15b sur le support 30 sont placés de telle sorte qu'ils soient plus éloignés en position active qu'en position inactive et que les bras de levier de chacun des ressorts croissent sensiblement continûment de la position active jusqu'à la position inactive pour atteindre leur maximum dans la position inactive ainact ou du moins à proximité de cette position.
Les figures 7 à 11 présentent une première variante de réalisation du dispositif conforme à l'invention. Les éléments communs avec ceux des figures précédentes ont un repère augmenté de 50.
Le dispositif 51 se distingue essentiellement du dispositif 1 en ce que les moyens d'aide au relevage 60 agissent de manière sensiblement différente sur l'élément mobile 70 et que l'élément mobile est constitué par une borne creuse 70 se présentant sensiblement sous la forme d'un quart de cylindre.
L'axe de rotation 75 est soudé sur la borne, sensiblement au centre du quart de cylindre. Chacune de ses extrémités 75a, 75b pivote dans un alésage 86 réalisé dans des pièces rapportées sur le caisson 82.
Dans la position active représentée à la figure 8, la borne présente une surface frontale 70a se dressant sensiblement verticalement et définissant un plan frontal P70a.
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Entre cette position active et la position inactive représentée à la figure 9, la borne passe à travers une large ouverture 83 réalisée dans une plaque 84. Cette plaque 84 se présente ainsi sous la forme d'un cadre dont le passage intérieur formé par l'ouverture 83 est occupé en permanence par la borne 70.
En position inactive, la surface frontale 70a de la borne 70 se trouve sensiblement dans le plan du cadre 84. En outre, dans cette position la structure de rigidification 85 du support 80 s'insère presque entièrement à l'intérieur du creux de la borne 70.
Les moyens de blocage 90 comprennent une serrure 93 permettant de manoeuvrer une tige de commande 92 agissant, via des tiges de manoeuvre, sur des verrous de blocage 96a, 96b lesquels coulissent dans des alésages 99 ménagés dans la borne 70 et sont destinés à s'insérer dans des trous 97a, 98a, 97b, 98b du caisson.
Les trous 97a, 98a sont réalisés en partie supérieure du caisson de manière à verrouiller la borne en position active, tandis que les trous 97b, 98b réalisés en partie inférieure du caisson sont destinés à verrouiller la borne en position inactive.
Tel qu'illustré à la figure 11, l'extrémité libre 100 des verrous de blocage 96a s'insère dans les trous réalisés dans le caisson, afin de bloquer la borne. En limite de cette extrémité 100, les verrous de blocage présentent une gorge 91 formant amorce de rupture, destinée à engendrer la rupture des verrous de blocage lorsqu'un effort jugé excessif est appliqué à la borne. A la place, on pourrait tout aussi bien utiliser des moyens de vis cisaillables telles que les vis référencées 4 du premier mode de réalisation.
Les moyens d'aide au relevage 60 sont constitués par un groupe de deux ressorts 63,64 sensiblement identiques accrochés, de manières similaires, à l'une de leur extrémité à des points de fixation 63a, 64a situés sur
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sur une patte 76 fixée à la borne 70 et à leur autre extrémité à des points de fixation 63b, 64b situés sur la structure 85.
Les points de fixations 63a, 64a ; 63b, 64b sont situés tant en position active qu'en position inactive de la borne 70, du même côté du plan
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frontal P/oa. A la limite, en position active de la borne 70, les points de fixation 63a, 64a sont situés dans le plan frontal P/oa.
Le poids de la borne 70 étant réparti sensiblement uniformément, tel qu'illustré à la figure 10, par la courbe 55, le couple exercé par le poids de la borne sur l'axe de rotation 75 lorque la borne passe de sa position active à sa position inactive croit jusqu'à un angle ass puis décroît et inversement.
Afin de permettre une manipulation aisée de la borne 70, on a positionné les points de fixation 63a, 64a ; 63b, 64b des ressorts 63,64 respectivement sur la patte 76 fixée à la borne 70 et sur la structure 85 de telle sorte qu'ils soient plus éloignés en position active qu'en position inactive et que le bras de levier des ressorts 63,64 croisse puis décroisse lorsque la borne passe de sa position active à sa position inactive et inversement.
Ainsi, la courbe 56 obtenue est concave, comme la courbe 55 et la différence des deux couples et donc l'effort à fournir pour déplacer la borne est faible.
De plus, pour faciliter sa préhension, on a cherché à faire en sorte que la borne soit en position stable pour un angle Oeq formé par la surface frontale 70a de la borne 70 par rapport à la verticale compris entre la position active Oact (sensiblement égal à 0 degré) de la borne et sa position inactive (Xinact (sensiblement égal à 90 degrés).
Pour ce faire, les points de fixation 63a, 64a, 63b, 64b ont été placés de telle sorte qu'en raison du bras de levier, la courbe 56 croisse jusqu'à un angle (X56 supérieur à ass et que les courbe 55 et 56 se coupent pour une valeur Oeq, comprise entre a55 et 050-
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Par conséquent, en dessous Oeq, c'est-à-dire lorsque la borne est entre sa position active Oact et Oeq, le couple dû au poids de la borne est supérieur au couple exercé par les moyens d'aide au relevage 60 et au-dessus de Okq, c'est-à-dire lorsque la borne est entre sa position inactive (Xmact et Okq, le couple exercé par les moyens d'aide au relevage 60 est supérieur au couple dû au poids de la borne.
Dès lors, Oeq constitue une position stable de la borne vers laquelle elle tend à revenir lorsqu'on la laisse libre.
Tel qu'illustré sur la figure 10, la position d'équilibre est obtenue pour un angle d'inclinaison a proche de celui 055 correspondant au maximum du couple dû au poids de la borne, lequel est sensiblement égal à 45 degrés. Dès lors, lorsque la borne est en position inactive, si l'on déverrouille la borne en agissant sur la serrure, les verrous de blocage s'escamotant, la borne va se relever sous l'action des moyens d'aide au relevage 60 jusqu'à Oeq. L'utilisateur pourra alors saisir une poignée 59 fixée sur la borne et qui n'était pas accessible lorsque la borne était en position escamotée, puisqu'elle était dissimulée dans le caisson 82.
On pourrait notamment modifier les moyens d'aide au relevage 60 pour rapprocher la position d'équilibre stable Oeq de la position inactive (enact de la borne, afin qu'en cas de rupture des moyens de verrouillage, la borne soit sensiblement dans sa position inactive.
Les figures 12 et 13 illustrent une deuxième variante. Les éléments communs avec la première variante conservent le même repère, les éléments modifiés correspondants ont un repère augmenté de 50.
Cette borne deuxième variante 101 se distingue essentiellement de la première 51 par une modification de la patte 126 et notamment par la position des points de fixations 113b des ressorts 63 sur elle. Cette modification tend à obtenir le bras de levier maximum du couple exercé par le ressorts 63 pour une position de la borne plus proche de la position active.
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Tel qu'illustré à la figure 12, le bras de levier est maximum lorsque la borne est sensiblement en position active, de sorte qu'il décroît sensiblement continûment lorsque la borne passe de la position active à la position inactive, alors que dans le même temps l'extension du ressort est continûment croissante.
Par conséquent, tel qu'illustré par la courbe 106, à la figure 14, le couple exercé par les moyens d'aide au relevage 110 atteint son maximum pour un angle (duc106 inférieur à (X56. En outre, calo6 est inférieur à Cuss.
Les courbes 55 et 106 sont toutes deux concaves et se coupent pour un angle Oeq légèrement supérieur à Cuss. En-dessous de (Xq, la courbe 55 est au-dessus de la courbe 106 et c'est l'inverse au-dessus de Oeq.
Par conséquent, les moyens d'aide au relevage 110 agissent de telle manière qu'ils procurent à la borne 101 un fonctionnement"compensé" (aidé) proche de celui de la barrière 1.
En particulier, en dessous de Oeq, en l'absence d'effort extérieur, la barrière se déplace vers sa position inactive. Au-dessus de Oeq, toujours en l'absence d'effort extérieur, la barrière se déplace vers sa position active. orq constitue donc un point d'équilibre instable.
En position active de la borne 120, la surface frontale 120a est sensiblement verticale et définit un plan frontal Puna. Tous les points de fixation 63a, 113b sont disposés du même côté par rapport au plan frontal Puna. En position inactive, les points de fixation 113b sur la patte 126 et les points de fixation 63a sur la structure ne sont pas du même côté du plan frontal Pizza. Toutefois, les points de fixation 113b sur la patte 126 sont à proximité immédiate du plan Puna.
Les moyens d'aide au relevage 110 ne comprennent qu'un seul groupe de ressorts 63. Ils sont par conséquent plus simple que ceux 10 à deux groupes de ressorts 11, 12 des figures 1 à 4. Toutefois, ces derniers 10 permettent de mieux se rapprocher du couple 5 exercé par le poids de
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l'élément mobile, de sorte qu'il est nécessaire de déployer un effort légèrement moindre pour déplacer ledit élément mobile.
Bien entendu les réalisations qui viennent d'être décrites ne sont données qu'à titre d'exemple. Des modifications pourraient y être apportées sans sortir de l'objet essentiel de la présente demande de brevet.
Des moyens d'aide au relevage à deux groupes de ressorts, tels qu'illustrés aux figures 1 à 4 en relation avec une barrière, pourraient notamment être utilisés sur une borne comparable à celle illustrée au figures 7 à 9 et 12 à 13, et inversement.
On pourrait remplacer les groupes comprenant deux ressorts par un unique ressort produisant un effort comparable.
On pourrait par ailleurs remplacer certains au moins des ressorts de traction par des ressorts en spirale.
Au moins l'un des groupes de ressorts utilisés pourrait être réglable de façon à adapter le fonctionnement de la barrière selon l'effet recherché et également permettre l'adaptation de montage de chaque dispositif.
Au lieu de réaliser le caisson en tôle métallique, on pourrait également le fabriquer en béton, par exemple prémoulé en usine, en y prévoyant aux endroits convenables des inserts métalliques pour le montage des composants mécaniques de la barrière.
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Device for the selective prohibition of access to a track comprising elastic means.
The present invention relates to a device intended to restrict access to certain locations or certain routes to authorized persons only.
This type of device generally consists of posts or retractable barriers forming an obstacle standing in front of the vehicles and which the authorized user (s) manipulate (s) to retract them.
Devices of this type are already known. In particular, FR-A-2 416 978 and GB-A-2 127 893 describe a device comprising: - a support intended to be disposed in the ground comprising a plate having an opening forming a passage through it, and - a mobile element , articulated around an axis of rotation relative to the support between:. an active position in which it rises above the plate, erects a front surface to prevent the passage of vehicles and closes said opening, and. an inactive position, retracted, intended to authorize the passage of vehicles, in which position also, the movable element closes said opening, - means for locking the movable element in the active position.
The invention aims to provide an improved robust, compact, inexpensive and easy to use solution.
To do this, the invention proposes that the device further comprises elastic lifting assistance means arranged under the plate, opposing at least partially the torque due to the weight of the mobile element and connected by a from their ends to the movable element at a point distant from the axis of rotation and by the other of their ends to the support.
These elastic means make it possible to compensate for the weight of the mobile element and thus to allow it to be manipulated effortlessly and without
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danger. Positioned under the plate, they are protected from attack, which improves the robustness of the device.
The invention also advantageously provides that the length and width of the support are not more than 20% greater than those of the front surface of the movable element and that the movable element is located both in the active position and 'in the inactive position above the support.
Thus, the device has a good compactness, substantially restricted to the space required to receive the movable element in the inactive position, which remains perpendicular to the support without overflowing outside.
According to another advantageous characteristic, the invention proposes that: - the front surface of the mobile element defines an active plane in the active position, and - the lifting assistance means are connected to the mobile element and to the support in points which are all located on the same side of said frontal plane, or in the immediate vicinity thereof, regardless of the position of the movable element.
Thus, the size of the device will be substantially limited to one side of the frontal plane.
To further facilitate the use of the device, the invention advantageously proposes that the curves representing respectively the torque exerted by the elastic means and the torque exerted by the weight of the mobile element, as a function of the rotation of the mobile element, have concavities of the same direction.
The mobile element moving in a rotational movement, the torque is neither constant nor linear, but substantially in the concave portion of sinusoidal. The fact that the elastic means exert a torque which is as close as possible to that due to the weight of the mobile element allows
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significantly reduce the efforts that the user has to provide to handle the movable element.
In order to further facilitate the manipulation of the mobile element, the invention advantageously proposes that the elastic means comprise at least two groups of elastic elements exerting torques as a function of the rotation of the mobile element around said axis which are different .
The use of several groups of elastic means makes it possible to obtain torque curves (variation of the torque as a function of the rotation of the mobile element) which would not have been possible with a single group or would have required having elastic means in places likely to interfere with the movement of the mobile element or to increase the size of the device.
We can use, per group, several elastic elements providing the same torque, in particular to distribute the forces and reduce the size of each of them.
To further improve the use of the device, the invention proposes that: - the torque exerted by the elastic means is greater than the torque exerted by the weight of the movable element in the active position of said movable element, - the torque exerted by the means elastic is less than the torque exerted by the weight of the movable member in the inactive position of said movable member.
Thus, the active and inactive positions will be two stable positions allowing easy locking and unlocking of the mobile element.
We must consider the couple algebraically and not in absolute value. In particular, if near the active position the weight tends to
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rotate the movable member in the opposite direction to that allowing it to be retracted, this torque will be considered as negative and the torque exerted by the elastic means may be zero or even slightly negative.
Alternatively, the invention proposes that: - the torque exerted by the elastic means is less than the torque exerted by the weight of the mobile element in the active position of said mobile element, - the torque exerted by the elastic means is greater than the torque exerted by the weight of the mobile element in the inactive position of said mobile element.
Thus, the mobile element will present a stable position between the active position and the inactive position, in which the torque due to the weight of the mobile element and the torque due to the elastic means will balance.
The invention also proposes to reduce the damage that can be caused by the impact between a vehicle and the device. To do this, advantageously, the locking means have a fusible element intended to break beyond a determined force exerted on the mobile element.
When the effort is manifestly excessive, by choosing the determined effort sufficiently low, the damage will then be reduced by simply replacing the fuse element.
The invention further proposes that the movable element comprises: - an elongated post, - a lever fixed to the base of the post and having an elongation direction perpendicular to that of the post, and - the articulation axis fixed to near the fixing between the post and the lever.
The invention will appear even more clearly in the description which follows, made with reference to the accompanying drawings in which: - Figure 1 is an exploded perspective view of a device according to the invention, - Figure 2 is a cross-sectional view along the line marked II-II in FIG. 4, of the device of FIG. 1 in the active position,
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- Figure 3 is a cross-sectional view along the line marked II-II in Figure 4, of the device of Figure 1 in the inactive position, - Figure 4 is a partial top view along the arrow marked IV in Figure 2,
- Figure 5 shows the torque curves generated by the elastic means and by the weight of the mobile element as a function of the pivoting of the mobile element, - Figure 6 is a partial view, on an enlarged scale, of the element mobile along the arrow marked VI in Figure 2, - Figure 7 is an exploded perspective view of a first variant of the device also according to the invention,
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- Figure 8 is a cross-sectional view of the variant shown in Figure 7, in the active position, - Figure 9 is a cross-sectional view of the variant shown in Figure 7, in the inactive position, - Figure 10 represents the torque curves of the first variant,
generated by the elastic means and by the weight of the mobile element depending on the pivoting of the mobile element, - Figure 11 is a partial view, on an enlarged scale, in section along the line marked XI-XI in Figure 8 ,
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- Figure 12 is a cross-sectional view of a second variant, in the active position, - Figure 13 is a cross-sectional view of the second variant, in the inactive position, - Figure 14 shows the torque curves of the second variant, generated by the elastic means and by the weight of the mobile element as a function of the pivoting of the mobile element ,.
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As illustrated in FIGS. 1 to 4 and 6, the device 1 comprises a movable barrier 21, a support 30, locking means 40 and lifting assistance means 10.
The barrier 21 has an inverted U shape and comprises two elongated posts 22, 23, substantially rectilinear, a bar 24, a hinge pin 25 and two protection plates 28, 29. These substantially identical posts 22, 23 each extend between a base 22a, 23a and a swollen upper end 22b, 23b having substantially the shape of a ball. The bar 24 connects these posts together by their upper end 22b, 23b.
The articulation axis consists of a bar welded to the periphery of the posts 22,23, near their base 22a, 23a.
The protective plates 28, 29 are arranged above the axis 25, near the base 22a, 23a of each of the posts.
The lifting assistance means 10 comprise two levers 16, 17, a main group 11 and a secondary group 12 of elastic elements.
The proximal end 16a, 17a of each of the levers 16,17 is welded close to the base 22a, 23a of the posts on the periphery thereof. The levers have an elongation direction and extend substantially perpendicular to the posts 22,23. The assembly formed by the levers 16, 17 and the barrier 21 defines a movable element 20 pivoting about the axis 25, which is located inside the junction angle between the posts 22, 23 and the levers 16 , 17.
The levers 16,17 consist of hollow bars of square section.
The main group 11 comprises two substantially identical tension springs 13,14, the secondary group 12 comprising only one tension spring 15.
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One 13 of the springs of the main group 11 is fixed on one of the levers 16, the other spring 14 of the main group 11 is fixed on the other lever 17, in order to balance the forces and gain bulk.
The set of springs 13, 14, 15 is linked at one of its ends to fixing points 13a, 14a, 15a situated on the levers 16, 17 and at its other end to fixing points 13b, 14b, 15b located on the support 30.
The support 30 comprises a box 32, a plate 34, a stiffening structure 35 forming a support for the plate, bores 36 and protective plates 38, 39. The box 32 has four side walls 37 and a peripheral upper edge 31. It rests in the ground 2, in an excavation which has been previously dug there. It is advantageously sealed there with cement.
The plate 34 is intended to be fixed to the upper edge 31. It has two recesses 33a, 33b intended to allow the passage of each of the posts 22, 23 of the movable element through it. These recesses are filled by the posts 22,23, the protective plates 28,29 welded on the barrier and additional protective plates 38,39 fixed on the rim 31 of the box.
The structure 35 stiffens the box 32 and limits the movement of the mobile element by serving as a stop in the active position.
The bores 36 are produced in parts fixed to the box 31. They are intended to support the axis 25 at each of its ends 25a, 25b.
The locking means 40 comprise on the one hand two retainers 47,48 fixed to the distal end 16b, 17b of the levers 16,17 and on the other hand, supported by the structure 35 of the support 30, a key lock 43, a control rod 42, operating rods 44 and locking latches 46 sliding in bores 49. A spring 45 recalls each of the latches 46 in the extended position.
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The retainers 47, 48 are linked by screws 4 to the distal end 16b, 17b of each of the bars 16, 17. They each comprise a bevelled face 47a, 48a. Elastic pads 3a, made of rubber, having the shape of a hemisphere are fixed on them.
The resistance of the screws 4 is calculated so that beyond a given force imprinted on the barrier, the screws are sheared and the locking means yield and release the barrier.
The barrier 21 constitutes the visible (active) part of the movable element 20 when the device 1 is in position in the ground 2. It is arranged essentially outside of the casing 31. It is movable in rotation around the axis 25 between a inactive (retracted) position shown in Figure 3 where it rests on the ground and an upright active position shown in Figure 2, in which the posts 22, 23 extending substantially vertically define with the bar 24 a front surface 20a.
The lifting assistance means 10 are arranged in the box, the access of which is protected by the plate 34, the base 22a, 23a of the posts and the protective plates 28, 29, 38, 39, which extend substantially at ground level.
The latches 46 act on the stops 47, 48 to block the barrier 21 in the active position.
More specifically, in this position, the locking latches 46 extend opposite the retainers 47, 48, thus forming an obstacle hindering their movement. The stops 47, 48 being arranged at the distal end 16b, 17b of the levers 16, 17, the locking means will benefit from a particularly advantageous lever arm and will thus be particularly effective and robust.
When the movable element 20 is in the active position, the front surface 20a defines a substantially vertical front plane P20a. In this position, all the fixing points 13a, 14a, 15a; 13b, 14b, 15b of the springs
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13, 14, 15 are located on the same side relative to the plane P20a, on the side of the barrier drawdown.
An action on the lock 43 results in the retraction of each of the locking locks 46, via the rotation of the control rod 42 and the linkage composed of two operating rods 44 each connected to the eccentric of the control rod 12. The barrier 21 can then be tilted until lying on the plate 34, retained in its movement by the lifting aid means 10 and damped in its contact with the plate 34 by elastic studs 3b flush with the plate 34.
In this retracted position, it can be seen that the length and the width of the barrier, that is to say substantially the length and the width of its front surface, correspond substantially to the length and to the width of the support 30 and more precisely of the plate 34. In addition, the fixing points 13a, 14a, 15a; 13b, 14b, 15b of the springs 13, 14, 15 are always all located on the same side of the plane P20a.
To return the barrier to the active (upright) locked position, it is sufficient to raise it, aided by this by the means 10. The bevelled part 47a, 48a of each of the retainers 47, 48 causes the retraction of the locking latches 46 in their bore 49, by compressing the spring 45 of the corresponding blocking latch. When the retainers have exceeded the locking latches 46, the latter protrude from their bore 49 to block the retainers and consequently the barrier in this position. The elastic elements 3a, then slightly compressed reduce the play and consequently the vibrations in the barrier.
The curves 5, 6, 7 and 8 of FIG. 5 represent the torque exerted on the axis of rotation 25 respectively by the weight of the mobile element 20, all of the springs, the main group II and the secondary group 12 , depending on the angle a formed by the front surface of the movable member 20 relative to the vertical. To allow a better understanding,
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torques exerted by the springs and by the weight of the mobile element have not been represented algebraically but in absolute value.
The difference in torque between curve 5 and curve 6 represents the torque (effort) that the user has to provide to move the barrier. We therefore seek to bring these two curves as close as possible, so that the tilting element is close to equilibrium for any angle of inclination ex. and thus the user has very little effort to provide to manipulate the barrier. In particular, the curve 5 being concave, we sought here to obtain a curve 6 also concave. It will be noted that for this purpose, two groups of springs having different lever arms were used.
These two curves intersect for an angle corresponding to the balance of the barrier substantially equal to 30. Below Oeq, curve 6 is under curve 5, in other words the lifting means exert a torque lower than that due to the weight of the movable element and consequently in the absence of external force, the barrier moves to its inactive position.
Above Oeq, it is the opposite and in the absence of external effort, the barrier moves to its active position. Oeq therefore constitutes an unstable equilibrium point.
In the event of the locking means breaking, the barrier can then be positioned in its inactive state until repaired so that it will not constitute discomfort.
If we look more precisely at the pairs acting on the barrier, we can see that the weight of the movable element 20 being essentially constituted by the barrier 21 (the posts 22, 23 and the bar 24), for angles a very low, i.e. very close to the active position (Xact (substantially equal to 0 degrees) the weight of the movable element 20 tends to bring the barrier into its active position due to the positioning of the bar hinge 25 behind the barrier.
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necessary that the lifting aid means 10 provide effort. In practice, this is obtained by the fact that the secondary group 12 creates a couple opposing the main group 11.
Furthermore, the torque due to the weight of the movable element increases continuously from the active position Oact to the inactive position ainact (substantially equal to 90 degrees) and reaches its maximum in the inactive (folded down) position of the barrier. So that the lifting aid 10 effectively compensates for the torque due to the weight of the movable element, the fixing points 13a, 14a, 15a on the levers and the fixing points 13b, 14b, 15b on the support 30 are placed so that they are further apart in the active position than in the inactive position and the lever arms of each of the springs grow substantially continuously from the active position to the inactive position to reach their maximum in the inactive position ainact or at least close to this position.
Figures 7 to 11 show a first alternative embodiment of the device according to the invention. The elements common with those of the previous figures have a mark increased by 50.
The device 51 differs essentially from the device 1 in that the lifting aid means 60 act in a substantially different manner on the movable element 70 and that the movable element consists of a hollow terminal 70 which is substantially in the form of a quarter cylinder.
The axis of rotation 75 is welded to the terminal, substantially in the center of the quarter cylinder. Each of its ends 75a, 75b pivots in a bore 86 produced in attachments on the box 82.
In the active position shown in Figure 8, the terminal has a front surface 70a standing substantially vertically and defining a front plane P70a.
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Between this active position and the inactive position shown in Figure 9, the terminal passes through a large opening 83 made in a plate 84. This plate 84 is thus in the form of a frame whose internal passage formed by the opening 83 is permanently occupied by terminal 70.
In the inactive position, the front surface 70a of the terminal 70 is substantially in the plane of the frame 84. In addition, in this position the stiffening structure 85 of the support 80 is inserted almost entirely inside the hollow of the terminal 70.
The blocking means 90 comprise a lock 93 making it possible to operate a control rod 92 acting, via operating rods, on blocking locks 96a, 96b which slide in bores 99 formed in terminal 70 and are intended for s insert into holes 97a, 98a, 97b, 98b of the box.
The holes 97a, 98a are made in the upper part of the box so as to lock the terminal in the active position, while the holes 97b, 98b made in the lower part of the box are intended to lock the terminal in the inactive position.
As illustrated in FIG. 11, the free end 100 of the locking locks 96a is inserted into the holes made in the box, in order to block the terminal. At the limit of this end 100, the locking latches have a groove 91 forming a breaking point, intended to cause the breaking of the locking latches when a force deemed excessive is applied to the terminal. Instead, one could just as easily use means of shearable screws such as the screws referenced 4 of the first embodiment.
The lifting aid means 60 consist of a group of two substantially identical springs 63, 64 hooked, in similar ways, at one of their ends to fixing points 63a, 64a located on
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on a tab 76 fixed to the terminal 70 and at their other end to fixing points 63b, 64b located on the structure 85.
The fixing points 63a, 64a; 63b, 64b are located in both the active and inactive positions of terminal 70, on the same side of the plane
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frontal P / oa. At the limit, in the active position of the terminal 70, the fixing points 63a, 64a are located in the frontal plane P / oa.
The weight of the terminal 70 being distributed substantially uniformly, as illustrated in FIG. 10, by the curve 55, the torque exerted by the weight of the terminal on the axis of rotation 75 when the terminal passes from its active position to its inactive position increases to an ass angle then decreases and vice versa.
In order to allow easy manipulation of the terminal 70, the fixing points 63a, 64a have been positioned; 63b, 64b of the springs 63, 64 respectively on the lug 76 fixed to the terminal 70 and on the structure 85 so that they are more distant in the active position than in the inactive position and the lever arm of the springs 63, 64 increases then decreases when the terminal passes from its active position to its inactive position and vice versa.
Thus, the curve 56 obtained is concave, like the curve 55 and the difference of the two couples and therefore the effort required to move the terminal is low.
In addition, to facilitate its gripping, it has been sought to ensure that the terminal is in a stable position for an angle Oeq formed by the front surface 70a of the terminal 70 relative to the vertical between the active position Oact (substantially equal at 0 degrees) from the terminal and its inactive position (Xinact (substantially equal to 90 degrees).
To do this, the fixing points 63a, 64a, 63b, 64b were placed so that due to the lever arm, the curve 56 increases to an angle (X56 greater than ass and that the curves 55 and 56 intersect for an Oeq value, between a55 and 050-
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Consequently, below Oeq, that is to say when the bollard is between its active position Oact and Oeq, the torque due to the weight of the bollard is greater than the torque exerted by the lifting aid means 60 and the above Okq, that is to say when the terminal is between its inactive position (Xmact and Okq, the torque exerted by the lifting aid means 60 is greater than the torque due to the weight of the terminal.
Consequently, Oeq constitutes a stable position of the terminal towards which it tends to return when it is left free.
As illustrated in FIG. 10, the equilibrium position is obtained for an angle of inclination a close to that 055 corresponding to the maximum of the torque due to the weight of the terminal, which is substantially equal to 45 degrees. Consequently, when the bollard is in the inactive position, if the bollard is unlocked by acting on the lock, the locking bolts retracting, the bollard will be raised under the action of the lifting aid means 60 up to 'at Oeq. The user can then grasp a handle 59 fixed on the terminal and which was not accessible when the terminal was in the retracted position, since it was concealed in the box 82.
One could in particular modify the lifting aid means 60 to bring the stable equilibrium position Oeq closer to the inactive position (enact of the terminal, so that in the event of the locking means breaking, the terminal is substantially in its position inactive.
Figures 12 and 13 illustrate a second variant. The elements common with the first variant keep the same mark, the corresponding modified elements have a mark increased by 50.
This second variant terminal 101 differs essentially from the first 51 by a modification of the tab 126 and in particular by the position of the fixing points 113b of the springs 63 on it. This modification tends to obtain the maximum lever arm of the torque exerted by the springs 63 for a position of the terminal closer to the active position.
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As illustrated in FIG. 12, the lever arm is maximum when the terminal is substantially in the active position, so that it decreases substantially continuously when the terminal passes from the active position to the inactive position, while in the same time the extension of the spring is continuously increasing.
Consequently, as illustrated by curve 106, in FIG. 14, the torque exerted by the lifting aid means 110 reaches its maximum for an angle (duc106 less than (X56. In addition, calo6 is less than Cuss .
Curves 55 and 106 are both concave and intersect for an angle Oeq slightly greater than Cuss. Below (Xq, curve 55 is above curve 106 and the reverse is above Oeq.
Consequently, the lifting assistance means 110 act in such a way that they provide the terminal 101 with "compensated" (assisted) operation close to that of the barrier 1.
In particular, below Oeq, in the absence of external effort, the barrier moves to its inactive position. Above Oeq, always in the absence of external effort, the barrier moves to its active position. orq therefore constitutes an unstable equilibrium point.
In the active position of the terminal 120, the front surface 120a is substantially vertical and defines a front plane Puna. All the fixing points 63a, 113b are arranged on the same side with respect to the frontal plane Puna. In the inactive position, the fixing points 113b on the tab 126 and the fixing points 63a on the structure are not on the same side of the Pizza front plane. However, the fixing points 113b on the tab 126 are in the immediate vicinity of the Puna plane.
The lifting assistance means 110 only comprise a single group of springs 63. They are therefore simpler than those 10 with two groups of springs 11, 12 in FIGS. 1 to 4. However, the latter 10 allow better get closer to the torque 5 exerted by the weight of
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the movable member, so that it is necessary to deploy a slightly less force to move said movable member.
Of course, the embodiments which have just been described are given only by way of example. Modifications could be made thereto without departing from the essential object of the present patent application.
Lifting assistance means with two groups of springs, as illustrated in FIGS. 1 to 4 in relation to a barrier, could in particular be used on a terminal comparable to that illustrated in FIGS. 7 to 9 and 12 to 13, and Conversely.
One could replace the groups comprising two springs by a single spring producing a comparable effort.
We could also replace at least some of the tension springs with spiral springs.
At least one of the spring groups used could be adjustable so as to adapt the operation of the barrier according to the desired effect and also allow the mounting adaptation of each device.
Instead of making the box of metal sheet, it could also be made of concrete, for example pre-molded in the factory, by providing there suitable metal inserts for mounting the mechanical components of the barrier.