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Alésoir Domaine technique de l'invention
L'invention concerne le domaine des couteaux ou alésoirs pour os pour donner, pendant la chirurgie orthopédique, une forme voulue à des cavités articulaires d'un os.
Technique antérieure
L'invention s'applique en particulier, mais non exclusivement, au domaine de l'alésage, dans le pelvis, des cavités de l'articulation de la hanche (acetabula) pour leur donner une forme voulue en préparation de l'insertion d'une cuvette acétabulaire. Nous décrirons donc l'arrière-plan technique de l'invention en référence spécifique à des couteaux ou alésoirs servant à mettre en forme des cavités acétabulaires et aux problèmes rencontrés lors de l'utilisation de couteaux de la technique antérieure.
Un mode de réalisation préféré de l'alésoir selon l'invention est en particulier utile en association au type de cuvette acétabulaire proposé dans le document WO 95/17140 Cependant, l'invention peut également être utilisée en association avec la mise en forme d'autres cavités articulaires destinées à recevoir des composants de prothèse d'articulations artificielles.
Un type classique d'alésoir de mise en forme de cavités articulaires d'os comporte une tête de coupe, que l'on fait tourner, en utilisation, autour d'un axe de rotation pour enlever de la matière de la cavité, laquelle tête de coupe est formée par une paroi entièrement hémisphérique définissant une
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chambre interne essentiellement fermée. Plusieurs éléments de coupe relativement petits, débordant vers l'extérieur, en forme de bol et définissant un petit bord de coupe, sont estampés ou formés d'une autre manière dans la paroi hémisphérique. Cette conception est habituellement appelée"en râpe à fromage". Chaque élément de coupe forme un étroit passage conduisant de la surface externe hémisphérique à la chambre interne de la tête de coupe.
Pour éviter des phénomènes indésirables d'interférences pendant l'opération d'alésage, les éléments de coupe sont normalement répartis suivant un motif asymétrique sur la surface hémisphérique En particulier, les éléments de coupe peuvent être répartis le long d'une ligne qui a la forme d'une spirale lorsqu'on la voit dans la direction de l'axe de rotation.
Un inconvénient de ce type classique d'alésoir présentant une configuration essentiellement fermée et plusieurs petits éléments de coupe en forme de bol réside en ce que de la matière découpée libre (des débris) se retrouve sur le site de l'opération de coupe. Cela est une conséquence de la configuration essentiellement fermée de la tête de coupe et du fait que les éléments de coupe en forme de bol ne forment que des passages étroits pour la matière découpée. La présence de matière libre sur le site de coupe peut entraîner un manque de précision dans la préparation de la cavité, avec pour conséquence que des interstices indésirables se retrouveront entre la surface alésée de la cavité et la cuvette acétabulaire qui y sera ultérieurement insérée.
La croissance osseuse ne peut couvrir un interstice trop grand, de sorte qu'une partie de la surface de la cuvette sera trop éloignée de l'os pour permettre une liaison appropriée. Il en résulte que là où ces interstices peuvent réduire la stabilité initiale et la stabilité à long terme, l'on ne peut obtenir une fixation optimale de la cuvette, en particulier dans le cas où les composants de prothèse ne sont pas cimentés. Egalement, la matière libre colmate l'alésoir, en provoquant la production indésirable d'une chaleur excessive dans le tissu osseux, qui peut mettre en danger la viabilité du tissu osseux et par là réduire sa capacité à former de l'os nouveau. La formation d'os nouveau est essentielle pour obtenir une osséointégration.
Un autre inconvénient de cet alésoir de la technique antérieure réside en ce que l'opération de découpe réalisée par les éléments de coupe relativement petits en forme de bol ne forme pas une surface lisse dans la
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cavité. Au contraire, pendant l'opération d'alésage, chaque élément de coupe en forme de bol crée dans la surface des"macro"-rainures orientées suivant la circonférence de la cavité.
Un inconvénient supplémentaire de cet alésoir de type classique réside en que la répartition asymétrique des éléments de coupe peut provoquer une"vibration"involontaire de l'alésoir pendant sa rotation. Plus particulièrement, du fait que les éléments de coupe ne sont pas disposés symétriquement sur la surface hémisphérique, les forces de réaction créées en chaque point de coupe peuvent ensemble conduire à une situation dans laquelle la tête de coupe n'est pas chargée uniformément. La charge résultante qui agit sur la tête de coupe peut de ce fait déplacer et/ou incliner l'axe de rotation, avec pour résultat que la cavité recevra une forme non voulue, par exemple une section transversale elliptique.
L'inconvénient mentionné plus haut et lié à la formation de rainures orientées suivant la circonférence peut être réduit en remplaçant les pelé- ments de coupe relativement petits en forme de bol par des bords de coupe plus longs qui s'étendent dans des plans essentiellement radiaux sur la surface hémisphérique, comme le montre le brevet US 4,131, 116. Ce document propose un couteau à os servant à mettre en forme une cavité articulaire, par exemple une cavité articulaire de la hanche, comportant une tête de coupe située à une extrémité d'un arbre entraîné en rotation et dotée d'une partie entièrement hémisphérique dont la surface externe est essentiellement fermée.
La partie hémisphérique définit une chambre interne creuse essentiellement fermée et est dotée d'un certain nombre de fentes reliant la surface externe et la chambre interne. Un bord de coupe légèrement relevé au-dessus de la surface hémisphérique est prévu sur chaque fente pour déplacer la matière osseuse depuis la cavité dans jusque dans la chambre interne. Dans le mode de réalisation proposé, un bord de coupe s'étend au-delà de la région du pôle, qui est le point où l'axe de rotation coupe la surface hémisphérique, de sorte que le fond de la cavité articulaire sera également alésé. Des moyens élastiques de libération rapide sont agencés pour relier et libérer la tête de coupe et l'arbre.
Une partie cylindrique intégrée à la base de la partie hémisphérique est agencée pour limiter le déplacement vers l'extérieur desdits moyens élastiques de libération
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rapide.
Ce document de la technique antérieure décrit également une technique classique d'alésage consistant à commencer avec une tête de coupe de petit rayon et à augmenter par pas la taille de la tête de coupe pour agrandir le rayon de la cavité articulaire.
Un inconvénient de la conception proposée dans le brevet US 4,131, 116 réside en ce qu'il peut apparaître un effet indésirable de"grippage" ou de"morsure"entre les moyens de coupe et le bord de la cavité, en particulier chaque fois que l'on augmente le diamètre de la tête de coupe.
Un autre inconvénient inhérent aux têtes de coupe qui présentent la forme d'un dôme entièrement sphérique réside en ce qu'il est difficile de guider l'alésoir de manière précise le long de l'axe de rotation souhaité sans incliner la tête de coupe dans la cavité articulaire de l'os.
Un objet de la présente invention est donc de proposer un alésoir qui permette de former ou de préparer de manière plus précise une cavité articulaire d'un os.
Un objet particulier de l'invention est de proposer un alésoir pour lequel l'effet de "grippage" mentionné plus haut est éliminé ou au moins essentiellement réduit.
Un objet supplémentaire de l'invention est de proposer un alésoir qui élimine ou au moins réduit essentiellement le problème mentionné plus haut de la présence de matière découpée sur le site de coupe, entre l'alésoir et la cavité articulaire de l'os
Encore un autre objet de l'invention est de proposer un alésoir qui permette d'obtenir une surface interne lisse de la cavité articulaire.
Un autre objet supplémentaire de l'invention est de proposer un alésoir qui soit plus facile à guider le long d'un axe de rotation prédéterminé pendant l'opération d'alésage, pour empêcher d'incliner l'alésoir par rapport audit axe.
Description de l'invention
Ainsi, un alésoir selon l'invention, pour la mise en forme de la cavité articulaire d'un os, par exemple la cavité acétabulaire (acetabulum), comporte une tête de coupe présentant un sommet qui, en utilisation, est dirigé vers la
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cavité articulaire de l'os, et une base espacée du sommet dans le sens axial, le long d'un axe de rotation de la tête de coupe. La tête de coupe est dotée de moyens de coupe servant à enlever de la matière dans la cavité articulaire pendant la rotation de la tête de coupe autour de l'axe de rotation.
L'alésoir selon l'invention est caractérisé en ce que les moyens de coupe comportent un certain nombre de bords de coupe principaux relativement longs, dont chacun s'étend dans une direction allant de la base au sommet, et un certain nombre, supérieur audit nombre de bords de coupe principaux, de bords de coupe périphériques relativement courts, qui sont situés à la base de la tête de coupe et répartis à intervalle angulaire autour dudit axe de rotation.
L'alésoir selon l'invention permet de réaliser une opération plus précise de mise en forme ou d'alésage de la cavité articulaire d'un os qu'avec les alésoirs ou couteaux à os de la technique antérieure. Le fait d'agencer un plus grand nombre de bords de coupe à la périphérie que dans la partie du sommet réduit la charge ou la pression sur les bords de coupe périphériques par rapport à la charge sur les bords de coupe principaux. La réduction de la charge sur les bords de coupe périphériques réduit l'effet de"grippage" mentionné plus haut, tandis que la charge sur les bords de coupe principaux peut être maintenue à un niveau suffisamment élevé pour garantir une opération correcte de coupe Le problème associé à la présence de matière découpée dans la zone de coupe est également réduit.
Cela est dû au fait que dans la partie du sommet, on peut limiter le nombre des bords de coupe principaux dans une mesure telle que la matière découpée puisse être efficacement évacuée dans les régions situées entre les bords de coupe principaux. L'alésoir selon l'invention est également avantageux par rapport au couteau mentionné en premier, qui présente de petits bords de coupe en forme de bol. Dans l'alésoir selon l'invention, chacun desdits bords de coupe principaux suit la courbure de la cavité osseuse, de telle sorte de l'on ne crée aucune rainure de coupe
Dans un mode de réalisation préféré, chacun des bords de coupe principaux est formé par un bras correspondant qui s'étend entre le sommet et la base de la tête de coupe et qui les relie.
Dans les régions situées entre des bras contigus, des ouvertures de réception de matière sont prévues pour guider la matière découpée dans une chambre interne de la tête de coupe.
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La tête de coupe présente de ce fait une forme essentiellement en cage et ouverte. Dans ce contexte, on remarquera que l'alésoir pourrait également travailler avec un seul bord de coupe principal.
Dans un mode de réalisation préféré, le nombre des bords de coupe périphériques vaut au moins le double du nombre des bords de coupe principaux. Si le nombre des bords de coupe périphériques est un multiple entier du nombre des bords de coupe principaux, il est possible de répartir de manière régulière les bords de coupe périphériques par rapport aux bords de coupe principaux. Ces deux nombres et les rapports entre eux peuvent varier largement tout en restant à l'intérieur de la portée de l'invention.
Pour surmonter les phénomènes d'interférences pendant l'opération d'alésage, les bords de coupe principaux peuvent être "nervurés". Cela signifie qu'au moins certains des bords de coupe principaux sont divisés par des entailles ou leur équivalent en petites parties de bords de coupe, et que les entailles sont agencées suivant des motifs différents sur des bords de coupe principaux contigus. L'objectif du"nervurage"des bords de coupe principaux est de garantir que chaque bord de coupe principal conservera toujours un contact correct avec la surface de la cavité articulaire pendant l'opération d'alésage. Si les bords ne sont pas nervurés, il existe un risque que les bords "sautent" à la surface de la cavité articulaire, ce qui provoquerait des phénomènes indésirables d'interférences.
Une autre manière de réduire les phénomènes d'interférences consiste à agencer les bords de coupe principaux eVou les bords de coupe périphériques suivant un motif asymétrique autour de l'axe de rotation, c'est- à-dire avec un écart angulaire variable entre les bords de coupe.
Il est préférable que la tête de coupe comporte une partie qui présente la forme d'un dôme tronqué dont la région du pôle définit le sommet de la tête de coupe, chacun des bords de coupe principaux s'étendant dans une direction qui va d'une région de base du dôme vers la région du pâle du dôme. Ce mode de réalisation est avantageux en ce qu'il permet de former une partie d'entrée cylindrique dans la cavité articulaire sans augmenter de manière inacceptable la profondeur de la cavité mise en forme. L'objectif de la mesure consistant à prévoir une telle partie d'entrée cylindrique dans la cavité articulaire sera expliqué dans la suite. Dans une variante
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particulièrement préférée de ce mode de réalisation, la tête de coupe est de surcroît dotée d'une partie cylindrique de base reliée à cette partie en dôme tronqué.
Pendant la mise en forme de la cavité articulaire de l'os, la partie en forme de dôme de la tête de coupe est entièrement reçue dans la cavité articulaire de l'os, dans une mesure telle que ladite partie cylindrique d'entrée est formée dans la cavité articulaire par lesdits moyens de coupe, et de ce fait, la partie cylindrique de la tête de coupe est reçue au moins partiellement dans ladite partie cylindrique d'entrée de la cavité articulaire. Il en résulte que la partie cylindrique de la tête de coupe est efficacement guidée et centrée par la cavité articulaire pendant l'opération d'alésage, ce qui empêche ou au moins restreint considérablement une inclinaison involontaire de la tête de coupe.
Un procédé selon l'invention, pour l'implantation d'un composant de prothèse dans la cavité articulaire d'un os, par exemple une cavité acétabulaire (acetabulum), comporte l'étape consistant à donner à la cavité articulaire de l'os une forme voulue lui permettant de recevoir le composant de prothèse, et l'étape consistant à ensuite insérer le composant de prothèse dans la cavité articulaire de l'os.
Le procédé est caractérisé en ce que l'étape consistant à mettre en forme la cavité articulaire de l'os est réalisée en utilisant un alésoir de type rotatif doté d'une tête de coupe qui comporte une partie de sommet équipée de moyens de coupe servant à enlever de la matière de ladite cavité articulaire de l'os, et une partie cylindrique de base, et en ce que, pendant ladite étape consistant à mettre en forme la cavité articulaire de l'os, la partie de sommet de la tête de coupe est entièrement reçue dans la cavité articulaire de l'os, dans une mesure telle qu'une partie cylindrique d'entrée est formée par lesdits moyens de coupe dans la cavité articulaire, et de ce fait,
la partie cylindrique de la tête de coupe est reçue au moins partiellement dans ladite partie cylindrique d'entrée de la cavité articulaire Il en résulte que la partie cylindrique de la tête de coupe est efficacement guidée et centrée par la partie cylindrique de la paroi de la cavité articulaire, ce qui permet d'éviter ou au moins de réduire toute inclinaison involontaire de la tête de coupe pendant l'opération d'alésage.
Dans un autre aspect de l'invention, on propose également un alésoir servant à mettre en forme la cavité d'un os, par exemple la cavité
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acétabulaire, comportant une tête de coupe présentant un sommet qui, en utilisation, est dirigé vers la cavité articulaire de l'os, et une base espacée du sommet dans le sens axial, suivant un axe de rotation de la tête de coupe, ladite tête de coupe étant dotée de moyens de coupe servant à enlever de la matière dans la cavité articulaire pendant la rotation de la tête de coupe autour de l'axe de rotation L'alésoir est caractérisé en ce que lesdits moyens de coupe comprennent un certain nombre de bords de coupe principaux relativement longs, dont chacun s'étend dans une direction allant de la base au sommet,
et en ce que la base de la tête de découpe présente une surface périphérique externe cylindrique concentrique parallèle à l'axe de rotation, et lorsque l'alésoir est en utilisation, ladite surface périphérique externe cylindrique est reçue au moins partiellement dans la cavité articulaire et est ainsi guidée, ce qui empêche ou réduit une inclinaison involontaire de l'axe de rotation.
Les caractéristiques et avantages ci-dessus de l'invention, ainsi que d'autres, sont présentés dans les revendications et ressortiront de la description détaillée ci-dessous d'un mode de réalisation exemplatif d'un alésoir selon l'invention.
Brève description des dessins
Les figures 1 à 7 représentent un alésoir selon un mode de réalisation préféré de l'invention, dans lequel : la figure 1 est une vue latérale en élévation ; la figure 2 est une vue en élévation depuis le haut, la figure 3 est une vue en élévation depuis le bas ; la figure 4 est une vue en perspective depuis le haut ; la figure 5 est une vue en perspective depuis le bas ; la figure 6 est une coupe transversale prise le long de la ligne VI-VI de la figure 2, la figure 7 est une vue agrandie en élévation depuis le haut, d'une partie de l'alésoir représenté dans la figure 2 ; et la figure 8 est une vue schématique en perspective représentant l'utili- sation de l'alésoir des figures 1 à 7 pour la mise en forme d'une cavité acétabulaire.
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Description détaillée d'un mode de réalisation préféré
Si nous nous référons maintenant aux figures 1 à 7, dans lesquelles des parties identiques sont désignées par les mêmes références numériques, on y voit représenté un alésoir ou tête de coupe 10 selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Cet exemple de mode de réalisation est en particulier destiné à l'alésage de cavités acétabulaires (acetabula) en association avec l'implantation de cuvettes acétabulaires de prothèse. Un procédé d'utilisation de la tête de coupe 10 dans ce but est représenté dans la figure 8.
En ce qui concerne sa conception générale, la tête de coupe 10 est divisée en trois parties intégrées : une partie de sommet 12 en forme de dôme, du type en cage, une partie cylindrique de base 14 et des moyens de libération rapide qui prennent la forme de deux crochets 16 par lesquels la tête de coupe 10 peut être reliée de manière libérale à un organe de poignée (non représenté) servant à faire tourner la tête de coupe autour d'un axe de rotation A Tant la partie de sommet 12 en forme de dôme que la partie cylindrique de base 14 ont une section transversale circulaire concentrique par rapport à l'axe A.
La partie de sommet 12 en forme de dôme présente la forme d'un dôme hémisphérique tronqué, c'est-à-dire d'un dôme hémisphérique tronqué dans sa partie de base. Ainsi, comme indiqué dans la figure 1, la hauteur h est inférieure au rayon r. Le dôme tronqué présente une région de pâle 18 et une région de base 20 reliées par huit bras 22 qui sont agencés à intervalle angulaire (45 ) par rapport à l'axe A. La courbure des bras 22 définit la courbure du dôme tronqué Chaque bras 22 forme un bord de coupe principal 24 relativement long. Dans ce mode de réalisation, le bord de coupe est formé par une surface de coupe 26 située dans un plan radial parallèle à l'axe A, et par une surface de libération 28 inclinée par rapport à la surface de coupe 26.
Plusieurs entailles 30 sont formées dans les bords de coupe principaux 24 et divisent chacun des bords de coupe principaux 24 en bords de coupe plus petits. Dans ce mode de réalisation, deux ou trois entailles 30 sont formées dans chaque bras 22. Ainsi qu'on le voit dans la vue en élévation depuis le haut de la figure 2, les entailles 30 de deux bras 22 contigus
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sont situées en des positions radiales différentes. Ceci entraîne que lesdits bords de coupe plus petits sont agencés en spirale autour de l'axe A, ce que la figure 2 montre à l'évidence. Cet agencement des bords de coupe 24 est appelé à bords de coupe nervurés, et son but a été expliqué plus haut.
Dans la région du pôle 18 du dôme tronqué, les bras sont reliés au moyen d'une structure 32 en forme d'anneau. Deux des bras 22 (ceux qui sont orientés suivant la ligne VI-VI de la figure 2) s'étendent tout le long de l'axe A et au delà, pour assurer qu'ainsi le fond de la cavité acétabulaire soit alésé. Les bras 22 et la structure 32 en forme d'anneau définissent deux ouvertures supérieures 34 dans la région du pôle 18 du dôme tronqué.
La partie cylindrique de base 14, qui est intégrée à la partie de sommet 12, présente la forme d'un anneau cylindrique doté d'une surface lisse de base 36, d'une surface externe cylindrique lisse 38, d'une surface cylindrique interne lisse 40 et d'un sommet qui est équipé d'un certain nombre de saillies 42 en dent de scie. Vue dans une direction radiale vers l'axe A, chaque saillie 42 présente une section transversale triangulaire. La surface radialement externe 43 de chaque saillie 42 est contiguë à la surface externe cylindrique 38. Une partie externe inclinée du sommet de chaque saillie 42 forme un bord de coupe périphérique 44 relativement court.
Dans le mode de réalisation représenté, vingt quatre bords de coupe périphériques 44 sont répartis à intervalle angulaire (15 ) le long de la circonférence de la partie de base 14. Ainsi, il existe trois fois autant de bords de coupe périphériques 44 que de bords de coupe principaux 24. Un tiers des bords de coupe périphériques 44 est en réalité formé par les parties d'extrémité des bords de coupe principaux 22. De cette manière, les bras 22 sont soutenus par la partie cylindrique de base 14 et reliés à cette dernière.
La combinaison des bras 22, de la structure 32 en forme d'anneau et des saillies 42 définit huit ouvertures 46 relativement grandes qui traversent la partie de sommet 12 en forme de dôme, et qui communiquent avec une chambre interne située dans la tête de coupe 10. Ainsi que cela ressort des dessins, la tête de coupe 10 présente une conception essentiellement ouverte, du type en cage.
L'utilisation d'un alésoir ou tête de coupe 10 selon le mode de réalisation proposé dans les figures 1 à 7 va maintenant être décrite en asso-
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ciation à la figure 8. La figure 8 représente une partie d'un pelvis humain 48 avec une cavité acétabulaire (acetabulum) 50 préparée par une tête de coupe 10 représentée en position rétractée. Le contour externe de la tête de coupe 10, c'est-à-dire le dôme tronqué et la partie cylindrique de base, correspond au contour interne de la cavité 50 préparée. Ainsi, la cavité 50 a été alésée dans une mesure telle que la partie en forme de dôme, c'est-à-dire les bords de coupe 24 et 44, a formé une partie cylindrique de paroi interne 52 à l'ouverture d'entrée de la cavité 50.
Pendant l'opération d'alésage, cette partie cylindrique de paroi interne 52 fournit une surface de guidage à la surface externe cylindrique 38 de la tête de coupe. Après l'opération d'alésage, une cuvette acétabulaire, en particulier une cuvette de la conception proposée dans le document WO 95/17140 cité plus haut, peut être insérée dans la cavité préparée, de telle sorte qu'une partie cylindrique de base de la cuvette est reçue à ajustement serré dans la partie cylindrique d'entrée de la cavité articulaire.
On peut imaginer plusieurs modifications au mode de réalisation décrit ci-dessus, sans sortir de la portée des revendications annexées. Par exemple, on peut modifier le nombre des bras 22 et le nombre des saillies 42.
En fait, on pourrait n'utiliser qu'un seul bras 22. En outre, la partie de sommet 12 pourrait avoir d'autres formes que la forme de dôme proposée.
Egalement, la tête de coupe 10 pourrait être conçue comme structure plus compacte sans chambre interne creuse, et dans ce cas les débris de coupe devront être évacués par des moyens à canal ou équivalents agencés entre les bords de coupe principaux. Dans un mode de réalisation plus simple, on peut se passer des entailles 30. Les bords de coupe périphériques 44 peuvent être entièrement séparés des bords de coupe principaux 24. Enfin, les bords de coupe principaux 24 et/ou les bords de coupe périphériques 44 peuvent être répartis à intervalle angulaire variable, pour éviter les phénomènes d'interférence.