FR2794362A1

FR2794362A1 - Implant intervertebral et ensemble de pose d'un tel implant

Info

Publication number: FR2794362A1
Application number: FR9907123A
Authority: FR
Inventors: Henry Graf
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1999-06-02
Filing date: 1999-06-02
Publication date: 2000-12-08
Anticipated expiration: 2019-06-02
Also published as: AU5226400A; FR2794362B1; WO2000074605A1

Abstract

Cet implant (2) comprend, sur une partie de sa périphérie, deux enrobages rigides (16) destinés à être en contact respectivement avec deux vertèbres voisines, la dimension verticale de l'implant posé augmentant vers la partie antérieure de l'implant et variant entre une dimension minimale et une dimension maximale.Cet implant comprend en outre une âme amovible (4), pourvue de deux zones périphériques supérieure et inférieure (6) de contact avec chaque enrobage, la distance verticale séparant les deux zones périphériques (6) augmentant vers la partie antérieure de l'implant, et les deux enrobages (16) sont des coquilles propres à adopter une configuration intermédiaire dans laquelle l'écartement vertical entre leurs surfaces extérieures est sensiblement constant ou décroissant vers l'avant, lesdites coquilles (16) formant, dans ladite configuration intermédiaire, un volume intérieur adapté pour recevoir ladite âme amovible (4).

Description

La présente invention concerne un implant intervertébral et un ensemble de pose pour un tel implant.

De manière habituelle, un tel implant, qui peut être partiel ou total, est destinéà remplacer tout ou partie d'un disque intervertébral, lorsque ce dernier a été détruit par la chirurgie ou par la maladie.

On connaît, par WO-A-97/31517, un implant intervertébral formé par un corps rigide de forme tronconique, dont les dimensions transversales augmentent vers la partie antérieure de l'implant, en faisant référenceà ce dernier une fois mis en place entre les vertèbres. Cet implant est pourvu de deux enrobages filetés, en forme d'arc de cercle, destinésà entrer en contact avec chacune des vertèbres. L'écartement entre ces deux enrobages, c'est-à-dire la plus grande distance les séparant, en section transversale, varie continûment depuis l'arrière de l'implant, vers l'avant de celui-ci.

Cet implant connu présente cependant des inconvénients. Etant donné que, pour des raisons anatomiques, son extrémité longitudinale avant possède des dimensions transversales plus importantes, il est délicat d'insérer cet implant depuis l'arrière de la colonne vertébrale. En effet, il est tout d'abord nécessaire de ménager, dans l'os vertébral, un logement dont les dimensions correspondentà l'écartement maximal entre les enrobages, au niveau de la partie antérieure de la prothè se. Ceci est tout d'abordà l'origine d'une chirurgie destruc trice, préjudiciableà l'intégrité physique du patient. D'autre part, cet implant possède de forts risques d'être éjecté de l'espace intervertébral, dans la mesure où, une fois mis en place, cet implant est disposé dans un logement dont les dimensions transversales sont plus importantes que celles de la majorité de l'implant lui-même, en particulier au voisinage de l'extrémité arrière de ce dernier.

Un tel implant ne peut donc être mis en place, de manière satisfaisante, que depuis l'avant de la colonne vertébrale, ce qui implique la mise en oeuvre d'une chirurgie particulièrement délicate.

Afin de pallier les inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus, l'invention se propose de réaliser un implant intervertébral qui, tout en possédant une conformation avantageuse d'un point de vue physiologique, puisse être introduit aisément depuis l'arrière d'une vertèbre, par la mise en oeuvre d'une chirurgie relativement peu destructrice, et qui possède une stabilité satisfaisante une fois mis en place au sein de l'espace intervertébral.

A cet effet, elle a pour objet un implant intervertébral, destinéà être inséré entre deux vertèbres voisines, ledit implant comprenant, sur une partie de sa périphérie, deux enrobages rigides destinésà être en contact respectivement avec les deux vertèbres voisines, la dimension verticale de l'implant posé augmentant vers la partie antérieure de l'im plant et variant entre une dimension minimale et une dimension maximale, caractérisé en ce que ledit implant comprend en outre une âme amovible, pourvue de deux zones périphériques supé rieure et inférieure de contact avec chaque enrobage, la distance verticale séparant les deux zones périphériques augmentant vers la partie antérieure de l'implant, et en ce que les deux enrobages sont des coquilles propresà adopter une configuration intermédiaire dans laquelle l'écartement vertical entre leurs surfaces extérieures est sensiblement constant ou décroissant vers l'avant, lesdites coquilles formant, dans ladite configuration intermédiaire, un volume intérieur adapté pour recevoir ladite âme amovible.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention

- dans ladite configuration intermédiaire, l'écarte ment entre les coquilles est voisin de l'écartement minimal dudit implant intervertébral;

- dans ladite configuration intermédiaire, des extrémités adjacentes desdites coquilles sont en appui mutuel; - l'implant comprend des moyens de solidarisation en

translation desdites coquilles dans ladite configuration intermédiaire;

- dans ladite configuration intermédiaire, lesdites coquilles sont propresà recevoir ladite âme amovible par coulissement, et il est prévu des moyens de solidarisation en rotation desdites coquilles par rapportà ladite âme lors dudit coulissement; - l'implant comprend des moyens de solidarisation en translation longitudinale, selon deux sens opposés, desdites coquilles par rapportà ladite âme;

- l'implant est pourvu de moyens de réduction du cisaillement latéral;

- les moyens de réduction du cisaillement latéral comprennent au moins des premières et secondes jupes latérales opposées, dont sont pourvues respectivement les coquilles, lesdites jupes opposées possédant une zone de recouvrement;

- l'implant comprend des moyens d'ancrage desdites coquilles auxdites vertèbres, mobiles entre une position escamotée, lorsque l'âme n'est pas au contact desdites zones périphériques, et une position saillante, lorsque lesdites zones périphériques de l'âme sont au contact desdits enrobages.

L'invention se propose également de réaliser un ensemble de pose pour l'implant tel que défini ci-dessus, qui assure une implantation aisée de ce dernier et qui permette de préserver l'intégrité des différents organes au voisinage desquels cet ensemble est déplacé durant l'ensemble des opérations de pose.

A cet effet, l'invention a également pour objet un ensemble de pose pour l'implant tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de formation d'un second volume intérieur, en communication avec le volume inté rieur formé par lesdites coquilles, dans ladite configuration intermédiaire.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention

- les moyens de formation d'un second volume inté rieur possèdent une surface intérieure continue avec la surface intérieure desdites coquilles, dans ladite configuration intermédiaire;

- les moyens de formation d'un second volume inté rieur comprennent des languettes propresà être engagées partiellement dans des ouvertures longitudinales dont sont pourvues les coquilles;

- l'ensemble comprend des moyens de stabilisation desdites coquilles dans ladite configuration intermédiaire, propresà être engagés dans le volume intérieur desdites coquilles. L'invention est décrite ci-dessous, en référence aux dessins annexés, donnés uniquementà titre d'exemple non limitatif et dans lesquels:

- la figure1 est une vue en perspective des différents éléments constitutifs d'un implant conformeà un premier mode de réalisation de l'invention;

- laf igure 2 est une vue en perspective éclatée des différents éléments constitutifs d'un ensemble de pose pour l'implant de la figure1 ;

- la figure3 est une vue en coupe longitudinale des deux enrobages de la prothèse de la figure1, solidarisés avec un insert de pose de la figure 2;

- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale illus trant la phasedl insertion de1 1 âme de1 1 implant dans le volume intérieur défini par les deux enrobages de l'implant de la figure1 ;

- laf igure 5 est une vue en coupe longitudinale de l'implant de la figure1, une fois mis en place dans l'espace intervertébral; et

- la figure6 est une vue en perspective illustrant, d'une part les différents éléments constitutifs d'un implant inter vertébral conformentà un second mode de réalisation de l'invention et, d'autre part, un des éléments appartenantà un ensemble de pose pour cet implant.

La figure1 représente, vu en perspective, un implant intervertébral conformeà un premier mode de réalisation de l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 2. Cet implant comprend une âme 4 réalisée en un matériau biocompati- ble sensiblement rigide, tel qu'un métal, par exemple du titane, ou bien encore un polymère. Cette âme peut également être réalisée en un matériau de substitution osseuse ou encore comprendre une armature métallique creuse et dont la surface est percée d'orifices.

La section transversale de l'âme 4 se compose de deux portions d'extrémité6 dont la périphérie extérieure décrit un arc de cercle et qui sont reliées par deux méplats8 formant une portion médiane10.

La dimension transversale, ou largeur, des portions d'extrémité6 est sensiblement constante tout le long de l'implant 2, alors que la hauteur des méplats8 augmente vers l'avant de l'implant, en faisant référenceà celui-ci une fois mis en place dans l'espace intervertébral.

Chaque portion d'extrémité6 est creusée de deux rainures 12, dont la profondeur décroît contin-âment vers l'arrière de la prothèse, cette profondeur étant nulle au niveau de l'extrémité longitudinale arrière de l'implant. L'âme 4 est également percée d'un orifice longitudinal central, qui est traversant.

L'écartement vertical entre les deux portions d'extrémité 6, en faisant référenceà un patient debout, est compris entre dl, au niveau de la partie arrière de la prothèse, etD', au niveau de la partie avant de celle-ci.

L'implant 2 comprend également deux enrobages16, 161 formant coquilles, qui sont amoviblesà la fois l'un par rapportà l'autre et par rapportà l'âme 4.

Chaque coquille16, 16' comprend une calotte centrale18, 181 cylindrique, destinéeà entrer en contact avec l'âme 4. Cette calotte est reliéeà une coiffe périphérique 20, 20, présentant, en coupe transversale, une forme d'arc de cercle.

La surface extérieure de ces coiffes est munie d'un filetage 22, 221, destinéà faciliter l'implantation de la prothèse.

La zone de liaison entre chaque calotte18, 181 et sa coiffe adjacente 20, 201 est creusée d'une ouverture longitudi nale traversante 24, 241, en forme d'arc de cercle, destinée au logement de languettes d'un ensemble de pose, comme cela sera explicité aux figures suivantes.

Chaque coquille,16, 161 est pourvue de deux crans radiaux 26, 261, faisant saillie vers l'intérieur,à partir de l'extré mité avant de chaque calotte18, 181. Il està noter que ces crans s'étendent seulement sur une faible partie de la dimen sion longitudinale des coquilles16, 16'. Les positionnements respectifs des crans 26,261 et des rainures 12 leur permet de coopérer, par coulissement de ces crans au sein de ces rainu res.

Chaque coquille16, 161 est pourvue de deux jupes latéra les28, 281, 30, 30' s'étendant en direction de la coquille opposée,à partir des extrémités de chaque calotte18, 181, de manière sensiblement perpendiculaireà l'axe principal de la prothèse. Ces jupes présentent, vues de côté, un profilà peu près sinusoïdal. Les jupes28, 30 ou281, 301 d'une même coquille16, 161 sont disposées de manière asymétrique l'une par rapportà l'autre. En revanche, les jupes en regard28, 28, ou30, 301 des coquilles16, 161 possèdent des formes conju guées, de sorte qu'elles sont aptesà prendre appui l'une sur l'autre, par leurs bordures respectives.A cet effet, ces dernières peuvent être pourvues dféléments mâle-femelle, non représentés, par exemple du typeà tenon-mortaise, permettant d'éviter la translation relative de ces deux coquilles, selon des directionsà la fois longitudinale et transversale.

Chaque coquille est pourvue d'un volet avant32, 321 respectif. Ces volets sont décalés longitudinalement l'un par rapportà l'autre et, comme le montre la figure3, s'étendent selon des dimensions principales telles qu'ils se chevauchent, lorsque les coquilles sont en appui l'une contre l'autre. Le volet321 adjacent aux crans 26, 261 est en outre pourvu d'un trou traversant taraudé 341, destinéà coopérer avec une tige filetée, comme cela sera explicité dans ce qui suit. On peut prévoir que l'autre volet32 soit pourvu d'un trou analogue. La coquille161 est en outre munie d'une patte terminale35 formant, avec le volet321, un logement351 en forme deU dans lequel est reçu le volet32.

Chaque coquille16, 161 est percée d'une échancrure36, 361 s'étendant sur une partie de la dimension longitudinale de la coquille, au niveau de la partie radiale médiane de ce dernier. Une patte élastique38, 381 terminée,à sa partie avant, par une pointe 40, 401 faisant saillie vers l'extérieur, est articulée sur la paroi avant de chaque échancrure36, 36'. Les dimensions de la pointe 40, 401 sont telles qu'elle ne fait pas saillie au-delà de la surface extérieure de la coiffe lorsque l'âme 4 n'est pas en contact avec ce dernier (figure 4). En revanche, comme le montre en particulier la figure5, une fois l'implant mis en place, c'est-à-dire l'âme 4 au contact des coquilles16, 161, chaque pointe 40, 401 fait saillie par rapportà la surface externe de ces coquilles, de manièreà constituer un moyen d'ancrage de l'implant dans la vertèbre correspondante.

La figure 2 représente les différents éléments constitu tifs d'un ensemble de pose de l'implant 2, désigné dans son ensemble par la référence 42. Cet ensemble comporte un insert 44, qui se compose, en section transversale, de deux portions d'extrémité 46, dont la périphérie extérieure décrit un arc de cercle et qui sont reliées par deux méplats 48 formant une partie médiane50. Il està noter que l'écartement vertical entre ces portions d'extrémité est constant le long de cet insert et se trouve sensiblement égalà l'écartement di existant entre les portions d'extrémité6 de l'âme 4, au niveau de la partie arrière de cette dernière.

Chaque portion d'extrémité 46 de l'insert 44 est creusée de trois rainures longitudinales,à savoir une rainure centrale 52 et deux rainures extérieures 54. La profondeur de ces rainures est sensiblement constante le long de la prothèse. Les rainures extérieures 54 sont disposées de manière telle qu'elles coopèrent, par coulissement, avec les crans26, 261 des coquilles16, 16'. La rainure extérieure 54 est agencée de manière telle que l'insert 44, lorsqu'il est solidarisé avec les coquilles16, 161, comme le montre figure3, n'induit pas de mise en saillie des pattes38, 381 par rapportà la périphé rie extérieure des coquilles16, 161.

L'insert 44 est creusé d'un orifice longitudinal central, qui est traversant. Il està noter que les dimensions longitu dinales de cet insert 44 sont plus importantes que celles des coquilles16, 161.

L'ensemble de pose 42 comprend également un outil58 comportant un manche60 prolongé par deux languettes62, 621 en forme d'arc de cercle. Ces dernières possèdent des dimensions telles qu'elles sont aptesà pénétrer dans les ouvertures 24, 241 ménagées dans les coquilles16, 16'. Chaque languette62, 621 est pourvue d'un décrochement radial interne 64, 641 définissant une portion distale amincie66, 661 de cette languette. Chaque portion distale 66, 661 est en outre creusée d'une lumière longitudinale68, 681, qui permet d'éviter tout contact entre les languettes62, 621 et les pointes 40, 40', comme le montre en particulier la figure3.

L'ensemble de pose 42 comprend enfin une tige70 dont une extrémité72 est filetée.

on va maintenant décrire la mise en place de l'implant 2 au moyen de l'ensemble de pose 42, en faisant référence aux figures1 à 5.

On place tout d'abord les deux coquilles16, 161 autour de l'insert 44.A cet effet, on rapporte la surface intérieure des calottes18, 181 contre les portions d'extrémité 46 de cet insert, les crans26, 261 pénétrant dans les rainures extérieu res 54. Une des extrémités de cet insert est mise en butée contre le volet 321, alors que l'autre extrémité de cet insert fait saillie longitudinalement par rapportà l'extrémité correspondante des coquilles16, 161.

Lorsque les coquilles sont disposées autour de l'insert 44, les bordures des jupes adjacentes28, 281 et30, 301 de ces coquilles sont en appui mutuel.

On enfile ensuite la tige70 dans l'orifice central56 de l'insert 44, puis on solidarise la tige par rapport aux coquilles, par coopération de l'extrémité72 filetée de cette tige70 avec le trou taraudé 34, du volet 321.

On enfile ensuite la portion distale amincie66, 661 de chaque languette62, 621 dans les ouvertures 24, 241, jusqu'à ce que les décrochements 64, 641 viennent en butée contre la paroi arrière des coquilles. Dans cette configuration, la surface intérieure des calottes18, 18, et celle des languettes 62, 621 sont continues.

Les deux coquilles16, 161 forment ainsi un implant intermédiaire I, dont les dimensions transversales sont sensiblement constantes et sont voisines de la dimension transversale la plus faible de l'implant définitif.

La mise en place de l'implant intermédiaire, qui est globalement cylindrique, dans l'espace intervertébral, consiste tout d'abordà ménager, dans ce dernier, un logement dont les dimensions transversales correspondentà celles de cet implant intermédiaire. Puis, on introduit cet implant par vissage, au moyen du manche60 de l'outil de pose58. Les filetages 22, 221 dont sont pourvues les coquilles sont avantageuxà l'égard de cette opération. De plus, la surface extérieure des languettes 62, 621 est de préférence lisse, ce qui permet un retrait aisé de ces languettes une fois l'implant intermédiaire mis en place.

Lorsque les coquilles occupent la position qu'elles doivent adopter, une fois l'implant définitif formé, on retire le manche60 de l'outil58, qui est amovible par rapport aux languettes62, 621, dont la portion distale 66, 661 reste en place dans les ouvertures 24, 241. On retire ensuite l'insert 44 du volume intérieur V des coquilles16, 161, en tirant parti du fait que cet insert 44 possède des dimensions longitudinales importantes.

on introduit ensuite, comme le montre la figure 4, l'âme 4 dans le volume intérieur V' des languettes62, 62'. L'âme 4 est introduite par son extrémité avant, de plus grande dimen sion, ce qui a pour effet d'écarter mutuellement les languet tes, ainsi que les bordures en regard des jupes28, 30 et281, 30, des coquilles. Le volet321 présente une certaine élastici té, afin de compenser cet écartement.

Puis, on fait avancer l'âme 4 en direction du volume intérieur V des coquilles16, 161. A cet effet, on solidarise, par rapport aux languettes62, 621, une plaque 74 creusée d'un trou central76 taraudé. Ce dernier coopère avec un organe tubulaire78, disposé autour de la tige filetée70 et dont la surface extérieure est filetée. L'une des extrémités de cet organe tubulaire78 est pourvue d'un bouton de manoeuvre 80, alors que son extrémité opposée reçoit,à rotule, un piston discoïdal prenant appui contre la face arrière de l'âme 4.

Lorsque l'on actionne le bouton de manoeuvre 80, l'organe tubulaire se déplace, par rapportà la plaque 74, en direction des coquilles16, 161, ce qui a pour effet de rapprocher l'âme 4 de ces derniers.A un moment donné de cette opération, les crans26, 261 des coquilles16, 161 pénètrent dans les rainures longitudinales 12 de l'âme 4. Il est alors possible de désoli dariser la tigefiletée70 par rapport aux volets32, 32' , puis de retirer cette tige hors des volumes intérieurs des coquilles 16, 161 et des languettes62, 621.

Selon une variante, on peut également retirer la tige filetée70 en même temps que l'insert 44, en tirant parti du fait que les coiffes ne peuvent se déplacer longitudinalement l'une par rapportà l'autre, le volet32 étant reçu dans le logement351 enU.

En continuant d'actionner le bouton de manoeuvre 80, l'âme 4 progresse le long de la surface intérieure des calottes18, 181, alors que les crans26, 261 coulissent dans les rainures 12. Etant donné que les portions d'extrémité6 de l'âme 4 sont dépourvues de rainures centrales, analoguesà celles52 de l'insert 44, le déplacement de l'âme par rapport aux coquilles 16, 16' contribueà faire basculer les pattes élastiques38, 381 vers l'extérieur de ces coquilles, jusqu'à ce que les pointes 40 401 adoptent une position saillante, telle qu'il lustréeà la figure5.

En fin de déplacement de l'âme 4 par rapport aux coquilles 16, 161, la paroi avant de l'âme 4 prend appui contre le volet 321, alors que les crans26, 261 prennent appui contre la face arrière de cette âme 4. Etant donné que les rainures 12 ont une profondeur nulle au voisinage de cette extrémité arrière, les crans26, 261 empêchent tout déplacement longitudinal de l'âme 4 par rapport aux coquilles16, 161 dans un premier sens, un tel déplacement longitudinal étant empêché, dans l'autre sens, du fait de la présence du volet arrière321.

Une fois l'implant 2 en place, les jupes opposées28, 301 et28', 30 des coiffes,à savoir une jupe d'une coiffe et la jupe de l'autre coiffe, globalement symétrique de cette première jupe par rapportà l'axe longitudinal de l'implant possèdent, en section transversale, une zone de recouvrement. Ceci permet de réduire le cisaillement latéral auquel est soumis l'implant. La hauteur, ou dimension verticale de l'implant, une fois posé, augmente depuis une valeurd à l'arrière de l'implant, jusqu'à une valeurD à l'avant de celui-ci.

La figure6 représente les différents éléments constitu tifs d'un implant conformeà un second mode de réalisation de l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 102.

Cet implant comprend une âme 104, dont la section trans versale se compose de deux portions d'extrémité106, reliées par deux parois108, perpendiculairesà ces portions d'extré mité106, de manièreà former une portion médiane110.

La dimension transversale, ou largeur, de cette âme 104 est sensiblement constante tout le long de cette dernière, alors que la hauteur, ou dimension verticale, de cette âme augmente vers l'avant de celle-ci, en faisant référenceà l'implant une fois mis en place dans l'espace intervertébral.

L'âme 104 est creusée de quatre rainures latérales 112,à savoir deux paires de rainures respectivement supérieures et inférieures s'étendant parallèlementà la portion d'extrémité 106 dont elles sont adjacentes. L'âme 104 est également percée d'un orifice longitudinal central 114, qui est traversant.

L'implant 102 comprend également deux coquilles116, 1161, qui sont amoviblesà laf ois 1 1 une par rapportà 1 1 autre et par rapportà l'âme 104. Chaque coquille présente une forme deU et possède une âme118, 1181, destinéeà entrer en contact avec les portions d'extrémité106, ainsi que deux ailes 120, 120, destinéesà prendre appui contre les méplats108. L'âme118, 1181 est percée d'une ouverture longitudinale 124, 1241, ainsi que d'une échancrure136, 1361, dont les parois reçoivent une patte non représentée, analogueà celle38, 381 décrite en référence aux figures précédentes. La surface extérieure de l'âme est en outre pourvue de picots137, 1371 destinésà pénétrer dans une vertèbre correspondante.

La paroi intérieure des ailes 120, 1201 est pourvue de nervures longitudinales138, 1381 propresà coopérer avec les rainures 112 de l'âme 104. Chaque coquille est munie,à son extrémité avant, de volets, dont seul celui1321 est représen té, analoguesà ceux décrits en référence aux figures3 à 5.

La mise en place de cet implant 102 est réalisée au moyen d'un ensemble de pose comprenant un insert 144, de section transversale rectangulaire, constante tout le long de cet insert. Ce dernier est pourvu de six rainures,à savoir deux rainures 152,1521, respectivement supérieure et inférieure, ainsi que quatre rainures latérales 154, destinéesà coopérer avec les nervures138, 138'. Les rainures 152, 1521 permettent le libre passage de la patte élastique d'ancrage dans la vertèbre. La pose de l'implant 102 est réalisée de la manière suivante. On solidarise tout d'abord l'insert 144 par rapport aux coquilles116, 1161, par coopération des nervures138, 1381 avec les rainures latérales 154. On solidarise ensuite les deux coquilles au moyen d'une tige filetée non représentée, de façon analogueà ce qui a été décrit en référence au mode de réalisa tion précédent. Dans cette configuration, les ailes 120, 1201 en regard des deux coquilles sont en appui mutuel.

on forme ainsi un implant intermédiaire que l'on introduit dans l'espace intervertébral par impaction. On met ensuite en place des languettes, analoguesà celles 62,621, dans les ouvertures 124, 124, des coquilles116, 116'. Puis, on intro duit l'âme 104 dans le volume intérieur défini par ces languet tes non représentées, puis on introduit cette âme 104 dans le volume intérieur des coquilles116, 1161, par impaction, au moyen d'un outil non représenté. Les opérations de retrait de l'insert 144, de la tige filetée et des languettes non repré sentées s'opèrent de façon analogueà ce qui a été décrit en référence aux figures précédentes.

L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. Les deux coquilles, amovibles par rapportà l'âme, dont est pourvu l'implant de l'invention permettent la réalisa tion d'un implant intermédiaire de faible dimension transversa le, susceptible d'être introduit dans l'espace intervertébral en ménageant un logement de dimensions restreintes, ce qui est avantageux pour l'intégrité physique du patient.

Cet implant intermédiaire possède une bonne stabilité par rapport aux os vertébraux et constitue un bras de levier pour l'insertion de l'âme dans le volume intérieur des coquilles. De plus, étant donné les faibles dimensions du logement ménagé initialement, l'implant définitif possède une stabilité très satisfaisante, une fois mis en place.

L'implant de l'invention est également avantageux, en ce sens qu'il autorise la réalisation d'essais préalables, par introduction seulement partielle de l'âme dans le volume intérieur de la coiffe. De la sorte, il est possible de retirer cette âme, dans le cas où sa conformation n'est pas favorable au patient, de manièreà la remplacer par une autre âme, de profil approprié.

Il està noter que la réalisation d'un logement de faibles dimensions ne permet pas l'introduction d'un implant monobloc de l'art antérieur. En effet, si on essaie d'introduire cet implant, en écartant les parois d'un logement, il se produit un effondrement des os vertébraux, dont l'invention permet de s'affranchir par l'utilisation de l'implant intermédiaire comprenant les deux coquilles.

Claims

REVENDICATIONS 1. Implant intervertébral (2; 102), destinéà être inséré entre deux vertèbres voisines, ledit implant comprenant, sur une partie de sa périphérie, deux enrobages rigides(16; 116) destinésà être en contact respectivement avec les deux vertèbres voisines, la dimension verticale de l'implant posé augmentant vers la partie antérieure de l'implant et variant entre une dimension minimale(d) et une dimension maximale(D) , caractérisé en ce que ledit implant comprend en outre une âme amovible (4 104), pourvue de deux zones périphériques supérieure et inférieure(6 ; 106) de contact avec chaque enrobage, la distance verticale séparant les deux zones périphériques(6 ; 106) augmentant vers la partie antérieure de l'implant, et en ce que les deux enrobages(16 ; 116) sont des coquilles propresà adopter une configuration intermédiaire (I) dans laquelle l'écartement vertical entre leurs surfaces extérieures est sensiblement constant ou décroissant vers l'avant, lesdites coquilles(16 ; 116) formant, dans ladite configuration intermédiaire (I), un volume intérieur (V) adapté pour recevoir ladite âme amovible (4; 104). 2. Implant selon la revendication1, caractérisé en ce que, dans ladite configuration intermédiaire, l'écartement entre les coquilles(16 ; 116) est voisin de l'écartement minimal(d) dudit implant intervertébral. 3. Implant selon la revendication 2, caractérisé en ce que, dans ladite configuration intermédiaire, des extrémités adjacentes(28, 281 et30, 301) desdites coquilles(16) sont en appui mutuel. 4. Implant selon la revendication3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de solidarisation en translation desdites coquilles(16 116) dans ladite configuration intermédiaire. 5. Implant selon l'une des revendications1 à 4, caracté risé en ce que, dans ladite configuration intermédiaire (I), lesdites coquilles(16; 116) sont propresà recevoir ladite âme amovible (4; 104) par coulissement, et en ce qu' il est prévu des moyens (12,26 ; 112,138) de solidarisation en rotation desdites coquilles(16 ; 116) par rapportà ladite âme (4; 104) lors dudit coulissement. 6. Implant selon l'une des revendications1 à 5, caracté risé en ce qu'il comprend des moyens(26, 321) de solidarisa- tion en translation longitudinale, selon deux sens opposés, desdites coquilles(16) par rapportà ladite âme (4). 7. Implant selon l'une des revendications1 à 6, caracté risé en ce que ledit implant est pourvu de moyens(28, 281, 30, 301) de réduction du cisaillement latéral. 8. Implant selon la revendication7, caractérisé en ce que les moyens de réduction du cisaillement latéral comprennent au moins des premières(28, 281) et secondes(30, 301) jupes latérales opposées, dont sont pourvues respectivement les coquilles(16), lesdites jupes opposées possédant une zone de recouvrement. 9. Implant selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'ancrage (40) desdites coquilles(16) auxdites vertèbres, mobiles entre une position escamotée, lorsque l'âme (4) n'est pas au contact desdites zones périphériques(6), et une position saillante, lorsque lesdites zones périphériques(6) de l'âme (4) sont au contact desdits enrobages(6). 10. Ensemble de pose pour l'implant suivant l'une quelcon que des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens(62) de formation d'un second volume intérieur (VI), en communication avec le volume intérieur (V) formé par lesdites coquilles(16 ; 116), dans ladite configura tion intermédiaire (I). 11. Ensemble selon la revendication10, caractérisé en ce que les moyens(62) de formation d'un second volume intérieur (VI) possèdent une surface intérieure continue avec la surface intérieure desdites coquilles(16 ; 116), dans ladite configu ration intermédiaire (I). 12. Ensemble selon l'une des revendications10 ou11, caractérisé en ce que les moyens de formation d'un second volume intérieur (VI) comprennent des languettes(62) propres à être engagées partiellement dans des ouvertures (24; 124) longitudinales dont sont pourvues les coquilles(16 ; 116). 13. Ensemble de pose selon l'une des revendications10 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (44; 144) de stabilisation desdites coquilles(16 ;116) dans ladite configuration intermédiaire (I), propresà être engagés dans le volume intérieur (V) desdites coquilles.